Il y avait comme une impression de venir au paradis ici, une véritable impression hein ? Rhei, arrivant sur l'île avec son style de l'Ouest, venait d'arriver sur l'île qu'elle avait vu et qui lui avait donné envie d'avoir son style de vie, surtout lors de ses premières descriptions pr les journaux, l'île ayant été découverte assez récemment. La Pistolero ne connaissait l'île que par les yeux des autres, et maintenant, elle s'apprêtait à fouler les terres de ses rêves, les étoiles plein les yeux. Et cela se faisait sentir sur le navire qu'elle avait décidé de prendre pour s'y rendre : une vieille barque. Heureuse, la jeune fille avait voulu sauter dans tous les sens, pour saisir quelqu'un et le baffer en lui gueulant dessus de lui dire que c'tait pas vrai ! Mais c'tait vrai ! Hat Island ! L'île du style ! L'île dont les règles de vie était tout simplement de se battre pour n'importe quelle raison ! Une ville pleine de brutes, et donc de primes ! Pour Rhei, cela se présentait un peu comme une banque : Tu as besoin d'argent, tu tabasses deux-trois criminels, tu les livres, tu gagnes de l'argent. Et ce n'était pas par hasard que la Chasseuse de Primes avait décidé d'y aller, mais parce qu'elle savait tout cela, elle savait qu'il s'agissait de la terre promise pour tout chasseur de primes qui se respecte. Sortant tranquillement un cigare, elle se félicita de ne pas s'être trompée dans sa destination, et sourit tout en l'allumant.
« C'partiiii ! Ouaip' tremblez les primés ! Rhei est en marche et va vous botter l'cul à grands coups d'pied ! »
Et tremblez les bars ! La Reine de la Baston vient de faire son apparition ! Ceux qui voulaient la prendre en duel devaient être forts pour pouvoir le faire ! Sinon ils allaient saigner de la bouche ! Perdre des dents ! Danser sous les coups de feu !! Perdre leur conscience et leur argent sur les paris ! Se faire écraser ! Vous voyez, Rhei est plutôt quelqu'un d'empathique dans le domaine de la victoire, même si après son accident lui ayant donné un bras de fer, un bras de métal, elle ne confondait plus trop « Gaminerie » avec « Amusement » et savait faire la distinction entre un garde et un ivrogne.
Chapeau sur la tête, cigare au bec, Rhei partit sur l'île avec un air assuré, et avança d'un pas pour se faire frapper au visage et tomber lourdement à l'eau. Mais bordel ?! Il s'était passé quoi d'un coup ? L'air complètement perdu, la Chasseuse de primes remonta, trempée, sur la berge, pour remarquer que le coup avait été donné par quelqu'un qui venait de lui prendre sa barque... Mais c'était pas possible ! Tête hors de l'eau, la jeune fille commença à s'énerver sur ce qu'il venait de se passer.
« Mais c'pas possible ça ! C'pas cool d'faire ça à des gens comme moué ! »
Mais personne ne l'écoutait réellement, et ceux qui le faisaient lui indiquaient par leur désintérêt que la scène était tout à fait normale... Le Paradis des Criminels, car ici le crime n'était pas forcément le même pour tous... Parmi les personnes qui étaient présentes, elle en reconnut un... Mais le temps qu'elle ne remonte sur les quais, il avait disparu. Et maintenant qu'elle était trempée... Il allait lui falloir du temps avant de repartir. Crachant l'eau qu'elle avait en bouche, elle retourna son chapeau, qui était tombé de sa tête, faisant tomber quelques poissons et un crabe qui s'était pris dedans, nettoya sa prothèse et son six-coups par la même occasion.
« C'pas possible ça ! J'pensais pas qu'on m'volerait mon bâteau moi ! J'vais d'voir en trouver un n'veau d'mon côté ! Et p'is ! Faut qu'je trouve l'autre ! »
L'autre en question était Bob De l'Âne, un criminel qui aimait chanter et donner des concerts lorsqu'il commettait un crime. Cela le rendait facilement identifiable et reconnaissable, parce qu'il se baladait toujours avec sa guitare, et on disait qu'il la portait même s'il était nu ! S'approchant d'un habitant, elle demanda à ce dernier la chose suivante :
« Yo ! T'sais pas où il s'carapatte l'Bob De l'Âne ? L'type qu'était là-bas (elle indiqua la direction où elle l'avait aperçu) 'vec sa guitare ! »
« Ouais ! J'sais pas ! Mais l'a du partir à Bull City ! Mais l'désert c'pas génial ! »
« Bien l'merci ! J'm'en vais aussi ! »
« Eh ! Attends ! T'as d'quoi m'payer pour cette aide ? »
« Non ! J'paye pas pour ça ! »
Et elle partit avec entrain, et surtout avec la volonté de ne pas se faire frapper de nouveau pour le moment... Les vêtements trempés, elle frissonnait légèrement, mais la température de l'île, et le Soleil qui tapait plutôt fort, firent en sorte de résoudre ce problème d'humidité, et après un moment de voyage, et largement desséchée, Rhei vit au loin une silhouette, et s'en approcha rapidement pour voir qui était cet inconnu. Il s'agissait d'un prêtre, qui devait avoir quelque chose pour se déshydrater ! C'est donc de manière précipitée, et avec un air de chien battu, qu'elle se présenta vers lui pour lui dire d'une voix rauque la chose suivante :
« Donne-moi ton eau bénite s'te plaît ! J'ai trop soif ! J'ai b'soin d'm'hudifier l'gosier ! »
Comme quoi le mythe des bandits de grands chemins qui viennent pour piquer les victuailles des innocents, ça existait réellement. La chasseuse de primes était quand même triste de s'apercevoir qu'il ne s'agissait pas de sa cible, qui, avec le temps que la jeune fille avait mis pour réellement se mettre en route, était déjà arrivé sur Bull Town. Il fallait dire, elle n'en était plus trop loin non plus.
« C'partiiii ! Ouaip' tremblez les primés ! Rhei est en marche et va vous botter l'cul à grands coups d'pied ! »
Et tremblez les bars ! La Reine de la Baston vient de faire son apparition ! Ceux qui voulaient la prendre en duel devaient être forts pour pouvoir le faire ! Sinon ils allaient saigner de la bouche ! Perdre des dents ! Danser sous les coups de feu !! Perdre leur conscience et leur argent sur les paris ! Se faire écraser ! Vous voyez, Rhei est plutôt quelqu'un d'empathique dans le domaine de la victoire, même si après son accident lui ayant donné un bras de fer, un bras de métal, elle ne confondait plus trop « Gaminerie » avec « Amusement » et savait faire la distinction entre un garde et un ivrogne.
Chapeau sur la tête, cigare au bec, Rhei partit sur l'île avec un air assuré, et avança d'un pas pour se faire frapper au visage et tomber lourdement à l'eau. Mais bordel ?! Il s'était passé quoi d'un coup ? L'air complètement perdu, la Chasseuse de primes remonta, trempée, sur la berge, pour remarquer que le coup avait été donné par quelqu'un qui venait de lui prendre sa barque... Mais c'était pas possible ! Tête hors de l'eau, la jeune fille commença à s'énerver sur ce qu'il venait de se passer.
« Mais c'pas possible ça ! C'pas cool d'faire ça à des gens comme moué ! »
Mais personne ne l'écoutait réellement, et ceux qui le faisaient lui indiquaient par leur désintérêt que la scène était tout à fait normale... Le Paradis des Criminels, car ici le crime n'était pas forcément le même pour tous... Parmi les personnes qui étaient présentes, elle en reconnut un... Mais le temps qu'elle ne remonte sur les quais, il avait disparu. Et maintenant qu'elle était trempée... Il allait lui falloir du temps avant de repartir. Crachant l'eau qu'elle avait en bouche, elle retourna son chapeau, qui était tombé de sa tête, faisant tomber quelques poissons et un crabe qui s'était pris dedans, nettoya sa prothèse et son six-coups par la même occasion.
« C'pas possible ça ! J'pensais pas qu'on m'volerait mon bâteau moi ! J'vais d'voir en trouver un n'veau d'mon côté ! Et p'is ! Faut qu'je trouve l'autre ! »
L'autre en question était Bob De l'Âne, un criminel qui aimait chanter et donner des concerts lorsqu'il commettait un crime. Cela le rendait facilement identifiable et reconnaissable, parce qu'il se baladait toujours avec sa guitare, et on disait qu'il la portait même s'il était nu ! S'approchant d'un habitant, elle demanda à ce dernier la chose suivante :
« Yo ! T'sais pas où il s'carapatte l'Bob De l'Âne ? L'type qu'était là-bas (elle indiqua la direction où elle l'avait aperçu) 'vec sa guitare ! »
« Ouais ! J'sais pas ! Mais l'a du partir à Bull City ! Mais l'désert c'pas génial ! »
« Bien l'merci ! J'm'en vais aussi ! »
« Eh ! Attends ! T'as d'quoi m'payer pour cette aide ? »
« Non ! J'paye pas pour ça ! »
Et elle partit avec entrain, et surtout avec la volonté de ne pas se faire frapper de nouveau pour le moment... Les vêtements trempés, elle frissonnait légèrement, mais la température de l'île, et le Soleil qui tapait plutôt fort, firent en sorte de résoudre ce problème d'humidité, et après un moment de voyage, et largement desséchée, Rhei vit au loin une silhouette, et s'en approcha rapidement pour voir qui était cet inconnu. Il s'agissait d'un prêtre, qui devait avoir quelque chose pour se déshydrater ! C'est donc de manière précipitée, et avec un air de chien battu, qu'elle se présenta vers lui pour lui dire d'une voix rauque la chose suivante :
« Donne-moi ton eau bénite s'te plaît ! J'ai trop soif ! J'ai b'soin d'm'hudifier l'gosier ! »
Comme quoi le mythe des bandits de grands chemins qui viennent pour piquer les victuailles des innocents, ça existait réellement. La chasseuse de primes était quand même triste de s'apercevoir qu'il ne s'agissait pas de sa cible, qui, avec le temps que la jeune fille avait mis pour réellement se mettre en route, était déjà arrivé sur Bull Town. Il fallait dire, elle n'en était plus trop loin non plus.
Dernière édition par Rhei D. Heimfire le Sam 11 Fév 2017 - 20:57, édité 1 fois