D'un geste ample, je dégage le bordel qui couvre l'un des coffre de ma cabine. Sans plus de cérémonie, je récupère un sabre en bois noir qui y repose. Je passe mon doigt sur la légère couche de poussière qui le recouvre. Je l'avais presque oublier, du moins faute de trouver un bois suffisamment résistant pour résister à chaque impact, j'avais forger un modèle mais cela n'avait pas été plus loin. Mais avec mon haki qui se renforce jour après jours, il devient possible pour moi d'utiliser un tel type d'arme. Du moins, c'est la vision que j'en possède aujourd'hui, à l'époque c'était autrement plus glorieux.
Il datait de l'époque où je m'étais juré de ne tuer personne ou du moins, le moins de monde possible. Mais voila les temps ont changés, mais néanmoins cette arme peut s'en trouver très efficace.
Lorsque l'on regarde l'arme de loin, elle passera juste pour un simple boken en bois, une arme d’entraînement qui reprend exactement la forme d'un vrai sabre en bois. En fait, on peut le présenter comme une sorte de masse, bâton, qui peut facilement briser les os. Avec un manche suffisamment long pour le tenir à deux mains, bien entendu, je peux aisément le maîtriser à une main...
Mais si l'on regarde de plus près, l'on remarquera un léger interstice dans la poignée. Dés lors si l'on sait comment séparer les deux armes, on peut dégainer un sabre de ce qu'il y a de plus authentique. Ce qui rend possible le fait de se battre de façon ambidextre avec un sabre en bois dans une main et un sabre en acier dans l'autre. Tu peux bluffer l'ennemi en jouant avec le haki ou juste briser des os contre les gars pas assez doué. Ce qui rend la capture des criminels bien plus aisée. Je me souviens de sa conception... ça a commencé sur Zaun il y a 2 ans... Mes artisans m'avaient contacté pour me montrer leur nouvel alliage.
La forge de Zaun « Yamamoto & co mechanical domain » a pour mission en plus de vendre des outils, des armes et autres pièces métallurgiques de se concentrer sur la recherche. Aussi bien sur les équipements mécaniques, fleuron de l'île mais aussi sur l'utilisation et le façonnage du métal. Au même titre que mes deux autres forges sur Simotsuki et Bliss. Bien que chacune d'entre elles possède un champ de recherche différent, simotsuki se concentre sur les lames et Bliss sur les équipements nautiques. Après quelques longues semaines de négociations, Jin était enfin parvenu à boucler un contrat avec une série de mines de Grand Line. Une cargaisons de métaux de Banaro, du trou et d'Alabasta nous était alors arrivé.
Il y a deux ans, j'avais fait main basse sur un traité historique et théorique sur la fabrication des meitous. Son auteur avait poussé le vice jusqu'à crypter ce journal et grâce à l'aide d'historien et d'autre forgerons on étaient enfin parvenus à le craquer. L'une des observations de l’auteur était que les meitous étaient issus souvent de Grand Line. Il a donc tiré la conclusion que les îles de Grand Line riche en fer et possédant un champ magnétique puissant. Ce qui avait pour effet d'avoir un fer doté de propriétés quelques peu différentes. Bien sûr, rien de magique la dedans, le fer que l'on peut trouver dans le royaume de Goa ne sera pas le même que celui de Luvneel. Le premier est plus dense et majoritairement utilisé pour l'outillage, le second est pas cher et juste bon à faire des couverts.
Les T10, les dix meilleurs forgerons de la forge si pas de l'île, en compétition constante entre eux et le reste des ouvriers pour atteindre l'élite, avaient déjà fait un tri entre les divers morceaux de fer brut. Je vérifie rapidement les caisses comportant les meilleures pépites d'une catégorie. Je dois avouer que nos petit gars sont vraiment hyper originaux pour les noms « fer Alabasta A », « fer Alabasta B », « fer du trou A ». J'ai même le plaisir de retrouver la boite « fer d’astéroïdes » pleinne de bouteille de rhum.
J'ai toujours le rêve de produire une lame digne de rejoindre le niveau des meitous. Ils avaient bien fait leur boulot, les quelques pépites ici possèdent une pureté et un poids non négligeable. Ce sont des sortes de cailloux brillants et granuleux que l'on récupère en traitant les filons de fer. On a de quoi se faire une lame sinon deux avec ces quelques morceaux. Selon les informations que j'ai à disposition, le fer d'Alabasta à des propriété plus souple, celui de Banaro plus dure et celui du trou est plus entre deux.
Mais ces trois fers dont la dureté dépasse de ceux des Blues sont aussi assez cassant, la lame ne se pliera jamais, son tranchant ne sera que difficilement altéré voire dentelé par les assauts répétés d'un adversaire. Par contre, elle risquera de se briser, d'éclater en d'autres termes.
On se réunit dans l'une des salles dédiées à la recherches, un endroit rempli de plans, de documentation et de mécanismes divers. C'est assez marrant de voir les inventeurs nous menacer de ne rien toucher ni abîmer lorsque l'on rentre dans leur repaire. Je peux les comprendre après tout, mais je suis le patron et personne ne peut rétorquer longtemps au patron. On trouve un apprenti relativement préservé et je me met au travail avec Dann, un homme-poisson murène ou quelque chose comme ça, en tout cas il sait produire de l'électricité. Mais aussi les deux meilleurs T10 et un chercheur en métallurgie. On se met à faire les plans de l'arme et le binoclard nous met au point sur les quelques découvertes qu'ils ont fait. Une fois cette étape réalisée, on se met pour de bon au travail. Mais pas seul, nous aurons pour public tout les stagiaires de la forge, pas tout les jours que l'on voit une telle équipe au travail.
On commence par la partie la plus importante, préparer les matériaux. On commence par prendre chacun des trois fers séparément, ces trois parties formeront une couche différente de la lame.
On chauffe d’abord les minerais dans une forge jusqu'à ce que le fer luisent d'une magnifique couleur-jaune orangée, soit un bon petit 1000°C, rien que ça. On frappe à tour de rôle avec des marteaux à tête plate la pépite maintenue en place par un assistant. Vu qu'on s'était fait la main en reproduisant la lame sur le plan avec des matériaux plus classique, on étaient parvenus à acquérir une certaine synchronisation.En fait, notre coordination était si parfaite que les étincelles semblaient danser comme s'il s'agissait d'une flamme. Dés que l'on parvient à obtenir une feuille de fer uniformément plate, on change de masse et on prend des marteaux à pointe. Cette fois-ci le but est de jouer sur la nature cassante de ce fer pour le réduire en une foule de petits éclats.
On empile ensuite ces éclats sur une feuille de carbone dont l'épaisseur et la pureté dépends du fer utilisé. Le poids de ces feuilles a été calculé en fonction de celui du fer. Le fer de Banaro qui formera le tranchant et le plat externe possédera un peu moins de 0,6% de carbone tandis que pour le fer d'Alabasta et du trou qui formeront l'intérieur de la lame eux comprendront moins de 0,3% de carbone. Ces chiffres peuvent paraître dérisoire, mais cela permet de tremper la lame et d'avoir de l'acier trempé. Trempe qui aura pour effet d'augmenter la fragilité de l'alliage au profit de sa dureté. Mais compte tenu de la méthode que l'on prévoit d'utiliser cette fragilité sera grandement réduite.
Une fois le puzzle de l'assemblage des éclats résolu pour former un rectangle à 5 couches de carbone et de fer, on réchauffe le mélange pour qu'il obtienne une certaine uniformité. Alors on peut cette fois commencer à travailler l'alliage à une température légèrement inférieure. On modèle bien le rectangle et on y produit une cassure au milieu. Ensuite en maintenant le bloc sur l'enclume de manière à ce que la fracture se trouve sur le bord, on frappe le morceau qui dépasse pour le tordre. On continue ainsi à marteler ce bloc pour le replier sur son autre moitié. On répète ainsi l'opération pour posséder une acier composé de plusieurs couches. Le tranchant sera formé à partir d'un bloc d'acier à dix-huit couches tandis que les métaux pour le cœur de la lame n'en comportent que sept et huit. Cette méthode de forge traditionnelle qui consiste à replier un lingot sur lui même permet de réduire la fragilité du matériel.
Une fois cette opération réalisée, on passe à l'étape suivante.
On frappe l'acier de Banaro pour former une feuille qui reprend la longueur de la lame. Mais cette fois-ci on la retravaille à une température légèrement plus élevée pour lui donner une forme incurvée, comme une gouttière. On introduit alors l'acier intermédiaire du Trou sur les cotés de la gouttière tandis que l'acier plus tendre d'Alabasta prendra une place centrale. Cette configuration permettra à la lame d'encaisser plus aisément les chocs et un peu plus de souplesse avec un extérieur d'une dureté très élevée. L'acier tendre ou doux aura la capacité de réduire la force des chocs et de les répandre dans l'arme de façon à ne pas fatiguer le bras du porteur ainsi que la lame qu'il porte. Me demander pas pourquoi ça marche comme ça, je n'en ai pas la moindre idée. Mais j'ai pu constater l'efficacité de cette méthode à l'instar de mes prédécesseur. Mais je doute pas que l'un de nos inventeurs pourra nous donner trois heures des cours sur le pourquoi du comment.
Ensuite, c'est relativement simple, donne à notre gouttière la forme d'une lame pour bien compacter les trois aciers différents. On fait en sorte que la gouttière se referme de manière à ce que le fer intermédiaire et central n'aient pas de contact avec l'extérieur. Ensuite en retirant la masse excédentaire et aiguisant la lame, on révèle le fer intermédiaire. De façon à ce que l'on se retrouve avec une configuration : fer dur, fer intermédiaire, fer dur, intermédiaire et fer dur.
Après quelques heures de travail, on parvient à avoir la forme d'une lame. On brise l'extrémité de la feuille d'acier dans le sens des couches avant de le retourner et de le marteler pour former l’extrémité de la lame. En tordant l'extrémité on fait en sorte que le métal plus dur se trouve sur la face tranchante et la partie plus douce sur le dos de la lame. Sinon, cette coupe médiane ferait en sorte que la pointe soit exclusivement composer d'acier doux A présent on se concentre sur marteler le futur tranchant de l'arme pour l’aplatir plus que le reste de la pièce métallique. On profite aussi de cette opération pour retirer les excédents de métaux pour alléger la lame. Une fois cette étape réalisée, on couvre le tranchant de l'arme d’argile mêlé à de la poudre de charbon. En repassant la lame dans un tas de charbon brûlant, on fera chauffer la lame au rouge, pas suffisamment pour la rendre malléable mais pour renforcer sa solidité. Cette méthode à pour effet de causer des vaguelettes sur le tranchant et de ne tremper que ce dernier ainsi, l'on réduit les chances que toutes la lame n’éclate et on augment considérablement sa résistance.
Une fois la lame portée ou rouge cerise, on la trempe dans un bain d'eau de mer électrifiée par les soins de Dann pour refroidir la lame à une vitesse considérable. On lui donne ensuite un bain d'huile pour traiter l'acier et évacuer la chaleur résiduelle.
Viens ensuite la dernière étape, la plus cruciale qui consiste à ajuster la forme de l'arme et de l'aiguiser. Après une journée entière de travail la lame est presque prêté. Il ne reste plus qu'à la chauffer légèrement et l'enfoncer dans un tonneau de sable pour la nuit pour qu'elle refroidisse lentement et se renforce.
Une fois cette opération réalisée, il ne reste plus qu'à insérer le cul de la lame dans le pommeau en cerisier poli et noirci et de le fixer avec un brin de chaleur et quelques pièces métalliques.
Me voila donc avec mon nouveau katana, que je vais baptiser Kokutan. C'est une lame brillante à quatre teintes, une pour chaque métal et la trempe très agréable à l’œil. Elle forme des vaguelettes irrégulière et légèrement esthétique. L’argile ayant fait en sorte que la partie couverte chauffe et refroidisse différemment du reste de l'arme prenant une couleur bien spécifique. Elle miroite de mille et semble accrocher toutes la lumières aux alentours, un vrai chef d’œuvre. Tellement belle que l'on hésiterait à s'en servir, en fait, je ne suis pas encore digne de la manier. Je me contenterai de Yugure le temps que je sois suffisamment bon bretteur pour utiliser une telle arme. Entre-temps, la commande que j'avais fait à un ami menuisier qui travaille en tandem avec la forge est arrivée. Il a créé le fourreau de l'arme, il s'agit d'un boken un sabre en bois destiné à l’entraînement renforcé avec de l'acier pour éviter que la lame n'incise son bois à chaque fois qu'elle est rengainée.
Je vais la laisser dans ma cabine le temps de faire main basse sur du granit marin ou un autre matériau inconnu. Ainsi j'aurai une arme contondante virtuellement indestructible.
*
* *
... Bien entendu... projet que je n'ai jamais réalisé oubliant même jusqu'à la magnificence de l'arme. Les divers événements précédant mon retour sur Grand-Line ayant projeté cette création dans l'oubli.
Il datait de l'époque où je m'étais juré de ne tuer personne ou du moins, le moins de monde possible. Mais voila les temps ont changés, mais néanmoins cette arme peut s'en trouver très efficace.
Lorsque l'on regarde l'arme de loin, elle passera juste pour un simple boken en bois, une arme d’entraînement qui reprend exactement la forme d'un vrai sabre en bois. En fait, on peut le présenter comme une sorte de masse, bâton, qui peut facilement briser les os. Avec un manche suffisamment long pour le tenir à deux mains, bien entendu, je peux aisément le maîtriser à une main...
Mais si l'on regarde de plus près, l'on remarquera un léger interstice dans la poignée. Dés lors si l'on sait comment séparer les deux armes, on peut dégainer un sabre de ce qu'il y a de plus authentique. Ce qui rend possible le fait de se battre de façon ambidextre avec un sabre en bois dans une main et un sabre en acier dans l'autre. Tu peux bluffer l'ennemi en jouant avec le haki ou juste briser des os contre les gars pas assez doué. Ce qui rend la capture des criminels bien plus aisée. Je me souviens de sa conception... ça a commencé sur Zaun il y a 2 ans... Mes artisans m'avaient contacté pour me montrer leur nouvel alliage.
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La forge de Zaun « Yamamoto & co mechanical domain » a pour mission en plus de vendre des outils, des armes et autres pièces métallurgiques de se concentrer sur la recherche. Aussi bien sur les équipements mécaniques, fleuron de l'île mais aussi sur l'utilisation et le façonnage du métal. Au même titre que mes deux autres forges sur Simotsuki et Bliss. Bien que chacune d'entre elles possède un champ de recherche différent, simotsuki se concentre sur les lames et Bliss sur les équipements nautiques. Après quelques longues semaines de négociations, Jin était enfin parvenu à boucler un contrat avec une série de mines de Grand Line. Une cargaisons de métaux de Banaro, du trou et d'Alabasta nous était alors arrivé.
Il y a deux ans, j'avais fait main basse sur un traité historique et théorique sur la fabrication des meitous. Son auteur avait poussé le vice jusqu'à crypter ce journal et grâce à l'aide d'historien et d'autre forgerons on étaient enfin parvenus à le craquer. L'une des observations de l’auteur était que les meitous étaient issus souvent de Grand Line. Il a donc tiré la conclusion que les îles de Grand Line riche en fer et possédant un champ magnétique puissant. Ce qui avait pour effet d'avoir un fer doté de propriétés quelques peu différentes. Bien sûr, rien de magique la dedans, le fer que l'on peut trouver dans le royaume de Goa ne sera pas le même que celui de Luvneel. Le premier est plus dense et majoritairement utilisé pour l'outillage, le second est pas cher et juste bon à faire des couverts.
Les T10, les dix meilleurs forgerons de la forge si pas de l'île, en compétition constante entre eux et le reste des ouvriers pour atteindre l'élite, avaient déjà fait un tri entre les divers morceaux de fer brut. Je vérifie rapidement les caisses comportant les meilleures pépites d'une catégorie. Je dois avouer que nos petit gars sont vraiment hyper originaux pour les noms « fer Alabasta A », « fer Alabasta B », « fer du trou A ». J'ai même le plaisir de retrouver la boite « fer d’astéroïdes » pleinne de bouteille de rhum.
J'ai toujours le rêve de produire une lame digne de rejoindre le niveau des meitous. Ils avaient bien fait leur boulot, les quelques pépites ici possèdent une pureté et un poids non négligeable. Ce sont des sortes de cailloux brillants et granuleux que l'on récupère en traitant les filons de fer. On a de quoi se faire une lame sinon deux avec ces quelques morceaux. Selon les informations que j'ai à disposition, le fer d'Alabasta à des propriété plus souple, celui de Banaro plus dure et celui du trou est plus entre deux.
Mais ces trois fers dont la dureté dépasse de ceux des Blues sont aussi assez cassant, la lame ne se pliera jamais, son tranchant ne sera que difficilement altéré voire dentelé par les assauts répétés d'un adversaire. Par contre, elle risquera de se briser, d'éclater en d'autres termes.
On se réunit dans l'une des salles dédiées à la recherches, un endroit rempli de plans, de documentation et de mécanismes divers. C'est assez marrant de voir les inventeurs nous menacer de ne rien toucher ni abîmer lorsque l'on rentre dans leur repaire. Je peux les comprendre après tout, mais je suis le patron et personne ne peut rétorquer longtemps au patron. On trouve un apprenti relativement préservé et je me met au travail avec Dann, un homme-poisson murène ou quelque chose comme ça, en tout cas il sait produire de l'électricité. Mais aussi les deux meilleurs T10 et un chercheur en métallurgie. On se met à faire les plans de l'arme et le binoclard nous met au point sur les quelques découvertes qu'ils ont fait. Une fois cette étape réalisée, on se met pour de bon au travail. Mais pas seul, nous aurons pour public tout les stagiaires de la forge, pas tout les jours que l'on voit une telle équipe au travail.
On commence par la partie la plus importante, préparer les matériaux. On commence par prendre chacun des trois fers séparément, ces trois parties formeront une couche différente de la lame.
On chauffe d’abord les minerais dans une forge jusqu'à ce que le fer luisent d'une magnifique couleur-jaune orangée, soit un bon petit 1000°C, rien que ça. On frappe à tour de rôle avec des marteaux à tête plate la pépite maintenue en place par un assistant. Vu qu'on s'était fait la main en reproduisant la lame sur le plan avec des matériaux plus classique, on étaient parvenus à acquérir une certaine synchronisation.En fait, notre coordination était si parfaite que les étincelles semblaient danser comme s'il s'agissait d'une flamme. Dés que l'on parvient à obtenir une feuille de fer uniformément plate, on change de masse et on prend des marteaux à pointe. Cette fois-ci le but est de jouer sur la nature cassante de ce fer pour le réduire en une foule de petits éclats.
On empile ensuite ces éclats sur une feuille de carbone dont l'épaisseur et la pureté dépends du fer utilisé. Le poids de ces feuilles a été calculé en fonction de celui du fer. Le fer de Banaro qui formera le tranchant et le plat externe possédera un peu moins de 0,6% de carbone tandis que pour le fer d'Alabasta et du trou qui formeront l'intérieur de la lame eux comprendront moins de 0,3% de carbone. Ces chiffres peuvent paraître dérisoire, mais cela permet de tremper la lame et d'avoir de l'acier trempé. Trempe qui aura pour effet d'augmenter la fragilité de l'alliage au profit de sa dureté. Mais compte tenu de la méthode que l'on prévoit d'utiliser cette fragilité sera grandement réduite.
Une fois le puzzle de l'assemblage des éclats résolu pour former un rectangle à 5 couches de carbone et de fer, on réchauffe le mélange pour qu'il obtienne une certaine uniformité. Alors on peut cette fois commencer à travailler l'alliage à une température légèrement inférieure. On modèle bien le rectangle et on y produit une cassure au milieu. Ensuite en maintenant le bloc sur l'enclume de manière à ce que la fracture se trouve sur le bord, on frappe le morceau qui dépasse pour le tordre. On continue ainsi à marteler ce bloc pour le replier sur son autre moitié. On répète ainsi l'opération pour posséder une acier composé de plusieurs couches. Le tranchant sera formé à partir d'un bloc d'acier à dix-huit couches tandis que les métaux pour le cœur de la lame n'en comportent que sept et huit. Cette méthode de forge traditionnelle qui consiste à replier un lingot sur lui même permet de réduire la fragilité du matériel.
Une fois cette opération réalisée, on passe à l'étape suivante.
On frappe l'acier de Banaro pour former une feuille qui reprend la longueur de la lame. Mais cette fois-ci on la retravaille à une température légèrement plus élevée pour lui donner une forme incurvée, comme une gouttière. On introduit alors l'acier intermédiaire du Trou sur les cotés de la gouttière tandis que l'acier plus tendre d'Alabasta prendra une place centrale. Cette configuration permettra à la lame d'encaisser plus aisément les chocs et un peu plus de souplesse avec un extérieur d'une dureté très élevée. L'acier tendre ou doux aura la capacité de réduire la force des chocs et de les répandre dans l'arme de façon à ne pas fatiguer le bras du porteur ainsi que la lame qu'il porte. Me demander pas pourquoi ça marche comme ça, je n'en ai pas la moindre idée. Mais j'ai pu constater l'efficacité de cette méthode à l'instar de mes prédécesseur. Mais je doute pas que l'un de nos inventeurs pourra nous donner trois heures des cours sur le pourquoi du comment.
Ensuite, c'est relativement simple, donne à notre gouttière la forme d'une lame pour bien compacter les trois aciers différents. On fait en sorte que la gouttière se referme de manière à ce que le fer intermédiaire et central n'aient pas de contact avec l'extérieur. Ensuite en retirant la masse excédentaire et aiguisant la lame, on révèle le fer intermédiaire. De façon à ce que l'on se retrouve avec une configuration : fer dur, fer intermédiaire, fer dur, intermédiaire et fer dur.
Après quelques heures de travail, on parvient à avoir la forme d'une lame. On brise l'extrémité de la feuille d'acier dans le sens des couches avant de le retourner et de le marteler pour former l’extrémité de la lame. En tordant l'extrémité on fait en sorte que le métal plus dur se trouve sur la face tranchante et la partie plus douce sur le dos de la lame. Sinon, cette coupe médiane ferait en sorte que la pointe soit exclusivement composer d'acier doux A présent on se concentre sur marteler le futur tranchant de l'arme pour l’aplatir plus que le reste de la pièce métallique. On profite aussi de cette opération pour retirer les excédents de métaux pour alléger la lame. Une fois cette étape réalisée, on couvre le tranchant de l'arme d’argile mêlé à de la poudre de charbon. En repassant la lame dans un tas de charbon brûlant, on fera chauffer la lame au rouge, pas suffisamment pour la rendre malléable mais pour renforcer sa solidité. Cette méthode à pour effet de causer des vaguelettes sur le tranchant et de ne tremper que ce dernier ainsi, l'on réduit les chances que toutes la lame n’éclate et on augment considérablement sa résistance.
Une fois la lame portée ou rouge cerise, on la trempe dans un bain d'eau de mer électrifiée par les soins de Dann pour refroidir la lame à une vitesse considérable. On lui donne ensuite un bain d'huile pour traiter l'acier et évacuer la chaleur résiduelle.
Viens ensuite la dernière étape, la plus cruciale qui consiste à ajuster la forme de l'arme et de l'aiguiser. Après une journée entière de travail la lame est presque prêté. Il ne reste plus qu'à la chauffer légèrement et l'enfoncer dans un tonneau de sable pour la nuit pour qu'elle refroidisse lentement et se renforce.
Une fois cette opération réalisée, il ne reste plus qu'à insérer le cul de la lame dans le pommeau en cerisier poli et noirci et de le fixer avec un brin de chaleur et quelques pièces métalliques.
Me voila donc avec mon nouveau katana, que je vais baptiser Kokutan. C'est une lame brillante à quatre teintes, une pour chaque métal et la trempe très agréable à l’œil. Elle forme des vaguelettes irrégulière et légèrement esthétique. L’argile ayant fait en sorte que la partie couverte chauffe et refroidisse différemment du reste de l'arme prenant une couleur bien spécifique. Elle miroite de mille et semble accrocher toutes la lumières aux alentours, un vrai chef d’œuvre. Tellement belle que l'on hésiterait à s'en servir, en fait, je ne suis pas encore digne de la manier. Je me contenterai de Yugure le temps que je sois suffisamment bon bretteur pour utiliser une telle arme. Entre-temps, la commande que j'avais fait à un ami menuisier qui travaille en tandem avec la forge est arrivée. Il a créé le fourreau de l'arme, il s'agit d'un boken un sabre en bois destiné à l’entraînement renforcé avec de l'acier pour éviter que la lame n'incise son bois à chaque fois qu'elle est rengainée.
Je vais la laisser dans ma cabine le temps de faire main basse sur du granit marin ou un autre matériau inconnu. Ainsi j'aurai une arme contondante virtuellement indestructible.
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... Bien entendu... projet que je n'ai jamais réalisé oubliant même jusqu'à la magnificence de l'arme. Les divers événements précédant mon retour sur Grand-Line ayant projeté cette création dans l'oubli.