Rappel du premier message :
Voilà quelques jours que j’avais posé les pieds sur Shimotsuki ... Une charmante petite île pittoresque s’il en est, mais moi qui pensais me récupérer un peu avant de reprendre la mer, eh bien c’était peine perdue ...
C’est à la fois dommage, et tellement touchant ! Ce que je veux dire, c’est que l’endroit est vraiment reposant, les paysages vallonnés, boisés et verdoyants sont magnifiques, les volcans depuis longtemps éteints aspirent au calme et à la méditation, les gens sont très accueillants et chaleureux ... mais vous devez mettre la main à la pâte pour le bien de l’île. C’est une belle et bonne chose, mais j’aurais volontiers préféré me reposer. Bien sûr, j’aurais pu me comporter en parfaite touriste et me contenter de consommer, mais je n’avais pas le sou. Et le comble dans tout cela, c’est que j’avais dû aider un marchand pour me payer la traversée jusqu’ici ...
Enfin bref, rien de bien méchant au final, j’avais demandé à un aubergiste du village de Kawai si je pouvais lui louer une chambre contre des petits travaux. Il avait accepté contre mon aide pour le service.
Le travail s’était avéré plus agréable que ce que j’imaginais, en dehors des coups de feu du midi et du soir. En parlant de coup de feu, j’avais dû laisser mon pistolet à bord du navire du marchand qui m’avait amené jusqu’ici. Tradition locale paraissait-il.
Au deuxième jour de ma présence dans ce petit village, je regardais le soleil se lever sur les champs labourés depuis peu et irrigués, en contre-bas. Peu de monde était éveillé, la brise était fraîche et agréable. Il n’y avait que quelques personnes déjà présentes dans l’auberge, rien que le tenancier ne puisse pas gérer. Alors que je profitais de ce moment de répit, j’entendis une conversion qui attira mon attention.
- Oh, bien le bonjour, cher Monsieur de Gurin. Soyez à nouveau le bienvenu dans notre humble village ! Que nous vaut l’honneur de votre retour ?
- Bonjour Maître. Eh bien comme d’habitude, je viens m’enquérir de la quiétude de votre maison ...
- Sage décision ! La sérénité est une trésor pour l’homme, il ne faut pas la négliger.
- En effet, vous avez tout à fait raison.
Je tournai la tête et aperçus deux hommes en pleine discussion. L’un semblait âgé et était vêtu d’un costume traditionnel, l’autre des vêtements plus ordinaires, la tignasse chatain au vent, une énorme épée dans le dos ainsi qu’un long katana vert au niveau des reins. Il avait quelque chose qui m’attirait ... Une aura mystique indescriptible mais qui m’avait instantanément charmé. Un petit quelque chose qui m’avait fait m’oublier mais l’aubergiste me rappela instanément à l’ordre.
- Hé, gamine, réveille toi ! Les clients arrivent !
C’est à la fois dommage, et tellement touchant ! Ce que je veux dire, c’est que l’endroit est vraiment reposant, les paysages vallonnés, boisés et verdoyants sont magnifiques, les volcans depuis longtemps éteints aspirent au calme et à la méditation, les gens sont très accueillants et chaleureux ... mais vous devez mettre la main à la pâte pour le bien de l’île. C’est une belle et bonne chose, mais j’aurais volontiers préféré me reposer. Bien sûr, j’aurais pu me comporter en parfaite touriste et me contenter de consommer, mais je n’avais pas le sou. Et le comble dans tout cela, c’est que j’avais dû aider un marchand pour me payer la traversée jusqu’ici ...
Enfin bref, rien de bien méchant au final, j’avais demandé à un aubergiste du village de Kawai si je pouvais lui louer une chambre contre des petits travaux. Il avait accepté contre mon aide pour le service.
Le travail s’était avéré plus agréable que ce que j’imaginais, en dehors des coups de feu du midi et du soir. En parlant de coup de feu, j’avais dû laisser mon pistolet à bord du navire du marchand qui m’avait amené jusqu’ici. Tradition locale paraissait-il.
Au deuxième jour de ma présence dans ce petit village, je regardais le soleil se lever sur les champs labourés depuis peu et irrigués, en contre-bas. Peu de monde était éveillé, la brise était fraîche et agréable. Il n’y avait que quelques personnes déjà présentes dans l’auberge, rien que le tenancier ne puisse pas gérer. Alors que je profitais de ce moment de répit, j’entendis une conversion qui attira mon attention.
- Oh, bien le bonjour, cher Monsieur de Gurin. Soyez à nouveau le bienvenu dans notre humble village ! Que nous vaut l’honneur de votre retour ?
- Bonjour Maître. Eh bien comme d’habitude, je viens m’enquérir de la quiétude de votre maison ...
- Sage décision ! La sérénité est une trésor pour l’homme, il ne faut pas la négliger.
- En effet, vous avez tout à fait raison.
Je tournai la tête et aperçus deux hommes en pleine discussion. L’un semblait âgé et était vêtu d’un costume traditionnel, l’autre des vêtements plus ordinaires, la tignasse chatain au vent, une énorme épée dans le dos ainsi qu’un long katana vert au niveau des reins. Il avait quelque chose qui m’attirait ... Une aura mystique indescriptible mais qui m’avait instantanément charmé. Un petit quelque chose qui m’avait fait m’oublier mais l’aubergiste me rappela instanément à l’ordre.
- Hé, gamine, réveille toi ! Les clients arrivent !