AQUILA SEIGI
• Pseudonyme : Seig'• Age : 30 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain Voir ici.
• Métier : Mécanicien/Forgeron
• Groupe : Marine
• But : Rétablir une vraie Justice.
• Équipement : Deux katanas de bonne qualité, ne faisant pas partis des Meitous.
• Parrain : Leeroy D. Pingouin et Rhei D. Heimfire
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises [hide*][/*hide] sans les astérisques.)
• Équipement : Deux katanas de bonne qualité, ne faisant pas partis des Meitous.
- Spoiler:
![Aquila Seigi [En cours] Sabres10](https://i.servimg.com/u/f37/19/59/03/91/sabres10.jpg)
• Parrain : Leeroy D. Pingouin et Rhei D. Heimfire
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises [hide*][/*hide] sans les astérisques.)
Description Physique
Pour ce qui est de son physique, Seigi est un homme mesurant 1m80 pour 70 kg. Si visuellement, son physique va plutôt de "classique" à "beau gosse" mais pas "armoire à glace", il possède, néanmoins, une grande puissance physique. Ceci est dû à son ossature qui est plutôt frêle et, à une pratique rigoureuse aux Arts Martiaux. Cela lui a donné une certaines forces physiques, ainsi qu'une agilité non négligeable.
Sa peau au teint halé lui ait dû à ses origines et son enfance sur des îles ensoleillées.
D'un point de vue de son visage, il est assez fermé avec un certain marquage prononcé des rides du lion, lui donnant, tout le temps, un air sérieux. Cependant, avec ses yeux marrons noisettes, son regard est très expressif et ceux qu'ils le connaissent bien, connaîtront les sentiments, bon ou mauvais, qui l'anime. Ses cheveux blancs sont apparu suite à un grave traumatisme qu'il vécut durant son enfance, comme le syndrome Marie-Antoinette.
En ce concerne son comportement, Seigi est un homme qui parle avec ses mains. Sa marche est ferme et son allure vive. Lorsqu'il réfléchit, il a pour habitude de croiser ses mains et les mettre devant son visage lorsque ses bras sont appuyés contre une table, ou soit contre son ventre, jouant avec ses pouces. Sa façon de parler est plutôt calme, en général. Par contre, le ton qu'il prend peut aller de la douceur la plus chaleureuse à la haine la plus froide. Il s'est même aperçu que le fait "d'engueuler" une personne sans gueuler mais en disant les mot juste, calmement, faisait beaucoup plus mal. Par contre, s'il se met à gueuler, vaut mieux ne pas être dans son chemin.
C'est à peu prêt tout ce qu'on peut dire sur son physique. Maintenant, passons au psychologique.
Sa peau au teint halé lui ait dû à ses origines et son enfance sur des îles ensoleillées.
D'un point de vue de son visage, il est assez fermé avec un certain marquage prononcé des rides du lion, lui donnant, tout le temps, un air sérieux. Cependant, avec ses yeux marrons noisettes, son regard est très expressif et ceux qu'ils le connaissent bien, connaîtront les sentiments, bon ou mauvais, qui l'anime. Ses cheveux blancs sont apparu suite à un grave traumatisme qu'il vécut durant son enfance, comme le syndrome Marie-Antoinette.
En ce concerne son comportement, Seigi est un homme qui parle avec ses mains. Sa marche est ferme et son allure vive. Lorsqu'il réfléchit, il a pour habitude de croiser ses mains et les mettre devant son visage lorsque ses bras sont appuyés contre une table, ou soit contre son ventre, jouant avec ses pouces. Sa façon de parler est plutôt calme, en général. Par contre, le ton qu'il prend peut aller de la douceur la plus chaleureuse à la haine la plus froide. Il s'est même aperçu que le fait "d'engueuler" une personne sans gueuler mais en disant les mot juste, calmement, faisait beaucoup plus mal. Par contre, s'il se met à gueuler, vaut mieux ne pas être dans son chemin.
C'est à peu prêt tout ce qu'on peut dire sur son physique. Maintenant, passons au psychologique.
Description Psychologique
D'un point de vue psychologique, Seigi est, on pourrait dire, une personne dont l'alignement loyal bon. Mais sa loyauté n'est pas envers une personne mais un sentiment/cause : la Justice.
Ce sentiment est né en Seigi, après le traumatisme qu'il eut subit durant son enfance, avec la mort de ses parents. Mais pour lui, la Justice n'est pas liée à la Justice des Hommes, qui est trop laxiste et trop corrompue par les Grands de ce monde. Cependant, ce n'est ni une Justice Divine, gouverné par un Dieu dont les dires sont, soi-disant, retranscrit dans des livres, par des hommes et des femmes disant entendre la Providence. Pour Seigi, la signification de Justice est plus synonymes de l’Équilibre entre ce qu'on peut appeler le Bien et le Mal, sachant que le Bien est le fait de faire des actions rendant la vie des autres, ou la sienne, meilleure, et, le Mal est ce qui est associé aux vols, assassinats, crimes de toutes importances et de toutes catégories. De ce fait, Seigi est aussi bien capable d'aider les autres, comme de tuer si l'occasion l'y oblige.
Seigi est aussi un travailleur acharné, qui ne lâchera pas son morceau tant que sa mission n'est pas finie, même si on lui dit d'abandonner. Autrement dit, il est extrêmement têtu, et très mauvais perdant. Ce qui peut être paradoxal s'il doit abandonner sa mission pour son sens de la Justice. Auxquels cas, Seigi ressentira une forte frustration qui mettra beaucoup de temps à disparaître mais, qui renforcera aussi, sa volonté.
A part ça, Seigi est épicurien, gourmet, gourmand, qui pourrait rivaliser avec San Goku et Luffy à table. Par contre, les légumes verts sont sa cryptonite.
Côté social, Seigi apprécie l'honnêteté, les personnes ayant de fortes valeurs morales ce qui, de ce fait, n'aime pas les hypocrites, menteurs, grandes gueules, etc...
Ce sentiment est né en Seigi, après le traumatisme qu'il eut subit durant son enfance, avec la mort de ses parents. Mais pour lui, la Justice n'est pas liée à la Justice des Hommes, qui est trop laxiste et trop corrompue par les Grands de ce monde. Cependant, ce n'est ni une Justice Divine, gouverné par un Dieu dont les dires sont, soi-disant, retranscrit dans des livres, par des hommes et des femmes disant entendre la Providence. Pour Seigi, la signification de Justice est plus synonymes de l’Équilibre entre ce qu'on peut appeler le Bien et le Mal, sachant que le Bien est le fait de faire des actions rendant la vie des autres, ou la sienne, meilleure, et, le Mal est ce qui est associé aux vols, assassinats, crimes de toutes importances et de toutes catégories. De ce fait, Seigi est aussi bien capable d'aider les autres, comme de tuer si l'occasion l'y oblige.
Seigi est aussi un travailleur acharné, qui ne lâchera pas son morceau tant que sa mission n'est pas finie, même si on lui dit d'abandonner. Autrement dit, il est extrêmement têtu, et très mauvais perdant. Ce qui peut être paradoxal s'il doit abandonner sa mission pour son sens de la Justice. Auxquels cas, Seigi ressentira une forte frustration qui mettra beaucoup de temps à disparaître mais, qui renforcera aussi, sa volonté.
A part ça, Seigi est épicurien, gourmet, gourmand, qui pourrait rivaliser avec San Goku et Luffy à table. Par contre, les légumes verts sont sa cryptonite.
Côté social, Seigi apprécie l'honnêteté, les personnes ayant de fortes valeurs morales ce qui, de ce fait, n'aime pas les hypocrites, menteurs, grandes gueules, etc...
Biographie
L'histoire de Seigi commence sur South Blue, plus précisément, sur une petite île sans grande importance pour la Marine, ou le Gouvernement Mondial. Ce qui fait que les Hors-la-loi viennent et repartent, soit gentiment, soit dans la violence. Les habitants de cette île vivaient d'agriculture et de petits commerces, qui faisaient la liaison entre certaines grandes îles comme Saint-Urea, Royaume de Bliss, Rhétalia ou encore, l'île du Karaté.
Seigi est né dans une petite maison modeste, dans un petit village portuaire, et il était brun.
Sa mère, Aquila Shigure, était devenue une mère au foyer. Originaire de l'île du Karaté, elle était la fille d'un propriétaire d'un petit dojo. Bien que le dojo était petit, le nom et la renommé de cette famille était respecté des plus grands. Malgré cette renommé, le grand-père de Seigi, Aquila Hayato, refusa à ce que sa fille lui succède à la tête du dojo, et voulut la marier à un fils de propriétaire de dojo reconnu et de notoriété publique, afin qu'elle donne naissance à un fils, qui unifiera les deux dojos. Folle de rage, mais refusant d'affronter son père, elle décida de fuir vers une île sans importance.
Son père, Issei Ryugô, était issue d'une famille beaucoup plus modeste. Il était devenu un marchand ambulant, allant d'île en île, proposant ses services contre de l'argent. Lorsqu'il rencontra Shigure, Ryugô était dans de sales draps. Ce fut cette dernière qui le sauva de brigands de bas étages.
Au fur et à mesure que le temps passa, Shigure et Ryugô se rapprochèrent au point de se marier. Lors du mariage, ce fut Ryugô qui changea de nom, pour s'appeler Aquila. Le père de Seigi arrêta son itinérance pour se sédentarisé dans le petit village où notre héros va naître.
Seigi vécut comme n'importe quel enfant de son village. Entouré de l'amour de sa mère et de son père, s'amusant dehors avec les autres gamins du village. Tout se passait bien. De temps en temps, sa mère lui apprenait les rudiments des Arts Martiaux, afin de ne pas perdre l'héritage familial. De temps en temps, des pirates venaient sur l'île, et soit, ils achetaient leurs marchandises pour le ravitaillements et claquait tout leurs argents dans la boisson et les fêtes, ou, soit ça se passait mal, ou le village était pillé, vidé de toutes marchandises, sous peine d'en perdre la vie si on résistait. A chaque fois que ça se passait mal, Seigi était protégé par sa mère, qui ne cessait de lui répéter : "Ne t'inquiète pas! Je te protègerai!"
Cependant, lors de sa sixième année, la vie de Seigi allait basculer. Alors qu'il jouait tranquillement dans un pré, avec d'autres enfants du village, Seigi aperçut au loin, un navire pirate. Prévenant ses amis, ils partirent tous chez eux afin de se cacher. Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que les pirates n'était pas là que pour piller mais aussi réaliser un carnage sans précédant.
Chaque maison fut pillée puis brûlée avec ses habitants à l'intérieur. Certaines femmes ou enfants furent capturés afin de donner du plaisir aux pirates et de les servir. Cependant, la maison de Seigi n'était pas encore touchée. Shigure, afin de protégé son fils et son foyer, avait sorti un sabre qu'elle avait emmené avec elle, dans sa fuite. Lorsque les pirates arrivèrent, ils eurent une grande surprise en rencontrant la mort. Les cadavres de pirates s'entassèrent les uns après les autres. Jusqu'au moment où à la grande surprise, Ryugô apparut, essoufflé et en sueur. Regardant le tas de cadavre avec stupeur, il prit sa femme dans ses bras en lui disant :
"Tout va bien, maintenant. C'est fini."
Et contre toute attente, le père de Seigi poignarda Shigure en plein coeur, sous les yeux de son fils. D'un coup, sa mère tomba à terre, et Seigi accourut vers elle, pleurant toutes les larmes de son corps :
"Maman! Maman!"
"Mon petit soldat... Tout va bien, ne t'inquiète pas... Je suis sûr que tu deviendras quelqu'un de beau et de fort. Je t'aime, mon beau petit sol...dat..."
"Bwaman! Bwaman! Non!"
Son père regarda son fils avec dégoût, et lui dit : "Maintenant, c'est à ton tour."
Alors que son père s'apprêta à tuer son fils, Seigi prit peur et recula en rampant contre un mur, où sa main paniqué attrapa le sabre de sa mère, et dans un cri de terreur, transperça son père, qui s'effondra par la suite. Seigi tremblait comme une feuille, les mains recouvertes de sang de sa mère et de son père. Lâchant le sabre, il marcha à quatre pattes en direction de sa mère, tout en l'appelant. Une fois à son niveau, il la secoua, toujours en l'appelant puis au bout d'un moment, il se mit à hurler d'un cri mêlant terreur, effroi, colère et chagrin et, ses cheveux virèrent au blanc, puis il s'évanouie.
Pendant ce temps, dehors, un navire de la Marine avait fait irruption et les soldats avait purgé la menace pirate. Les soldats fouillèrent les maisons à la recherche de survivants et quand ils entendirent le hurlement, ils se précipitèrent vers la maison de Seigi. Lorsqu'il arrivèrent, ils virent le jeune garçon s'effondrait sur le corps sans vie de sa mère.
Lorsque Seigi se réveilla, il se trouvait sur le bateau de la Marine. Son regard était dans le vague et il ne prononçait aucuns mots. Lorsque les infirmiers avaient prévenu le plus haut gradé du réveil de l'enfant, ce dernier s'empressa d'aller le voir. Voyant l'enfant recroquevillé sur lui-même, il s'assit à côté de lui et lui dit :
"Bonjour, mon garçon. Je tenais à te dire que j'étais sincèrement désolé pour ce qu'il t'était arrivé. Je dois t'apprendre qu'il n'y a aucuns survivants. nous sommes arrivés trop tard. Désolé. Quel est ton nom?"
"..."
"Je vois..." se tournant vers les infirmiers "Qu'a-t-il?"
"Un traumatisme dû au choc."
"Je vois..." Il tendit sa main vers Seigi et lui dit : "Vient avec moi, un moment, mon garçon. Je dois te montrer quelque chose."
Aquila lui prit la main et marcha à ses côté, tel un zombie, le regard dans le vide. Lorsque le capitaine du navire ouvrit la porte ouvrant sur le pont, Seigi fut ébloui par la lumière et l'océan à perte de vue. Cette vision magnifique fit un électrochoc dans son esprit. Là, il sortit doucement :
"Aquila... Seigi..."
"Ravie de faire ta connaissance, Seigi-kun. Tu peux retourner te reposer, si tu veux, je m'occupe de tout."
Après quelques recherches faites grâce à son nom de famille et les archives du QG de South Blue, le capitaine du navire de la Marine apprit que le jeune Seigi avait de la famille sur l'île du Karaté. C'est ainsi qu'ils partirent pour cette destination.
Une fois rendu, le capitaine, accompagné de quatre soldats accompagnèrent Seigi au dojo de son grand-père. Lorsqu'ils arrivèrent au dojo, Hayato ouvrit la porte et dit :
"Que puis-je pour vous, soldats?"
Le capitaine lui répondit : "Je viens pour une quelque chose d'important."
Là, il se mit sur le côté, laissant apparaître Seigi aux yeux de son grand-père.
"Je vous présente Seigi. Aquila Seigi. D'après nos sources, il est votre petit-fils."
Le grand-père fut surprit de cette nouvelle. Voyant ce garçon devant ses yeux être son petit-fils mais sans voir ses parents, ou du moins, sa mère, Hayato reprit :
"Qu'est-il arrivé à ses parents?"
"Je vais vous raconter, en privé, si vous me le permettez."
"Bien. Entrez."
Le capitaine entra dans le dojo, laissant l'enfant et les quatre soldats, dehors. Là, il lui raconta toute la tragédie qui s'était passée sur l'île. Hayato comprit la gravité de la situation, et même si sa fille avait fui, il n'avait jamais cessé de l'aimer. Ce fut donc avec grand plaisir qu'il accueillit Seigi dans sa demeure.
Le jeune garçon ne parlait pas ou peu. Il passait son temps à regarder son grand-père et ses élèves s'entraîner et à pleurer la mort de sa mère. Au bout d'un moment, le grand-père décida d'entraîner Seigi aux Arts Martiaux. Très vite, il comprit que sa mère lui avait inculqué les bases mais Hayato ordonna à ses élèves de ne pas se retenir. Il voulait faire sortir Seigi de sa coquille. Il voulait le faire craquer, qu'il montre son véritable visage afin qu'il puisse continuer à vivre.
Au bout de cinq années passé à s'entraîner, il voyait que le garçon avait évolué mais il ne s'était pas libéré pour autant. Pour cela, il décida d'aller en montagne. Au bout de plusieurs jours de marche, ils arrivèrent aux abords d'un lac gelé. Là, Hayato posa leurs affaires et monta le campement. Seigi l'aida du mieux qu'il le pouvait mais le voyage l'avait beaucoup épuisé. Le lendemain, alors que le soleil venait à peine de se lever, Hayato réveilla Seigi et lui donna un sabre. Là, il prit peur et lâcha la lame aussitôt. Là, le regard d'Hayato se refroidit et il dit :
"Prend-la et suis-moi!"
Seigi prit l'arme et se mit à trembler.
"Tu as apprit à enfouir ta culpabilité sous la colère, je vais t'apprendre à l'affronter et à faire face à la vérité. Au dojo, tu as apprit à faire face à six hommes, je vais t'apprendre à en affronter une infinité."
Seigi se ressaisit, prit fermement l'arme et commença à combattre son grand-père. Pendant le combat, Hayato continua son discours afin de la provoquer.
"Surveille toujours tes arrières. Tes parents ne sont pas morts par ta faute, mais par celle de ton père"
Hayato désarma Seigi, qui se jeta poing en avant sur son grand-père, qui a son tour, lui assainit un coup de genoux dans le ventre et le jeta par terre, laissant son corps glissé sur la glace. Il se releva et repartit aussitôt au combat, pour se retrouver encore une fois au sol.
"La colère ne change rien au fait que ton père était un criminel et qu'il a tué ta mère!"
"Il avait une arme."
"Est-ce qu'une arme t'arrêterait?"
"Je me suis entraîné!"
"S'entraîner est inutile. Seul compte la volonté. La volonté d'agir."
Après s'être prit un enchaînement violent de la part de son grand-père, Aquila fonça sur la glace et se jeta sur la glace afin de reprendre son arme. Là, il lui assainit un violent coups de pied derrière les genoux qui lui fit perdre l'équilibre. Se relevant et se remettant en garde, Seigi lui dit :
"Gagné!"
"Non, tu n'as pas gagné. tu as sacrifié ton équilibre pour un coup mortel."
Là, Hayato donna un coup sur la glace, à la base des pieds de son petit-fils, qui tomba dans l'eau glacé. Ne sachant pas nagé, Seigi se débattît comme il put mais au moment où il s'apprêtait à sombrer, Hayato le repêcha et le porta au campement. Là, il plaça son petit-fils devant le feu et lui dit :
"Frictionne-toi la poitrine, tes bras feront de même. Tu sais, je connais la rage qui anime ton coeur. Cette colère qui étouffe le chagrin au point que le souvenir de l'être aimé n'est plus qu'un poison dans tes veines. Et un jour, tu te surprends à souhaiter que la personne aimée n'est jamais existée, pour être libéré de ta peine."
"Comment? Comment tu as fait pour t'en sortir?"
"Les Arts Martiaux. A la mort de ta grand-mère, je me suis plongé corps et âme dans les Arts Martiaux. Seuls ça et ta mère m'ont maintenu en vie, à l'époque. Maintenant, qu'elle n'est plus, je t'ai, toi, fils. Si tu le désire, je peux t'apprendre à devenir fort, et juste."
C'est ainsi qu'Hayato prit sur lui la charge d'éduquer Seigi et de le former aux Arts Martiaux du mieux qu'il le pouvait.
Lors de sa trentième année, alors que Seigi était devenu un jeune homme accompli, il alla voir son grand-père et lui dit :
"Jii-chan, je suis prêt. Il est temps pour moi d'aller sur les Mers faire régner la Justice. Je ne veux plus que d'autres subissent le même sorts que moi."
"Soit prudent, mon petit. Je t'ai enseigné tout ce que je savais. A toi d'améliorer nos arts familiaux, Seigi. Tient, je t'ai fait faire ses deux épées. Puissent-elles te guider et te maintenir en vie."
"Merci, Jii-chan. A bientôt!"
C'est ainsi qu'Aquila prit un bateau allant en partance au QG de South Blue, afin d'intégrer la Marine...
Seigi est né dans une petite maison modeste, dans un petit village portuaire, et il était brun.
Sa mère, Aquila Shigure, était devenue une mère au foyer. Originaire de l'île du Karaté, elle était la fille d'un propriétaire d'un petit dojo. Bien que le dojo était petit, le nom et la renommé de cette famille était respecté des plus grands. Malgré cette renommé, le grand-père de Seigi, Aquila Hayato, refusa à ce que sa fille lui succède à la tête du dojo, et voulut la marier à un fils de propriétaire de dojo reconnu et de notoriété publique, afin qu'elle donne naissance à un fils, qui unifiera les deux dojos. Folle de rage, mais refusant d'affronter son père, elle décida de fuir vers une île sans importance.
Son père, Issei Ryugô, était issue d'une famille beaucoup plus modeste. Il était devenu un marchand ambulant, allant d'île en île, proposant ses services contre de l'argent. Lorsqu'il rencontra Shigure, Ryugô était dans de sales draps. Ce fut cette dernière qui le sauva de brigands de bas étages.
Au fur et à mesure que le temps passa, Shigure et Ryugô se rapprochèrent au point de se marier. Lors du mariage, ce fut Ryugô qui changea de nom, pour s'appeler Aquila. Le père de Seigi arrêta son itinérance pour se sédentarisé dans le petit village où notre héros va naître.
Seigi vécut comme n'importe quel enfant de son village. Entouré de l'amour de sa mère et de son père, s'amusant dehors avec les autres gamins du village. Tout se passait bien. De temps en temps, sa mère lui apprenait les rudiments des Arts Martiaux, afin de ne pas perdre l'héritage familial. De temps en temps, des pirates venaient sur l'île, et soit, ils achetaient leurs marchandises pour le ravitaillements et claquait tout leurs argents dans la boisson et les fêtes, ou, soit ça se passait mal, ou le village était pillé, vidé de toutes marchandises, sous peine d'en perdre la vie si on résistait. A chaque fois que ça se passait mal, Seigi était protégé par sa mère, qui ne cessait de lui répéter : "Ne t'inquiète pas! Je te protègerai!"
Cependant, lors de sa sixième année, la vie de Seigi allait basculer. Alors qu'il jouait tranquillement dans un pré, avec d'autres enfants du village, Seigi aperçut au loin, un navire pirate. Prévenant ses amis, ils partirent tous chez eux afin de se cacher. Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que les pirates n'était pas là que pour piller mais aussi réaliser un carnage sans précédant.
Chaque maison fut pillée puis brûlée avec ses habitants à l'intérieur. Certaines femmes ou enfants furent capturés afin de donner du plaisir aux pirates et de les servir. Cependant, la maison de Seigi n'était pas encore touchée. Shigure, afin de protégé son fils et son foyer, avait sorti un sabre qu'elle avait emmené avec elle, dans sa fuite. Lorsque les pirates arrivèrent, ils eurent une grande surprise en rencontrant la mort. Les cadavres de pirates s'entassèrent les uns après les autres. Jusqu'au moment où à la grande surprise, Ryugô apparut, essoufflé et en sueur. Regardant le tas de cadavre avec stupeur, il prit sa femme dans ses bras en lui disant :
"Tout va bien, maintenant. C'est fini."
Et contre toute attente, le père de Seigi poignarda Shigure en plein coeur, sous les yeux de son fils. D'un coup, sa mère tomba à terre, et Seigi accourut vers elle, pleurant toutes les larmes de son corps :
"Maman! Maman!"
"Mon petit soldat... Tout va bien, ne t'inquiète pas... Je suis sûr que tu deviendras quelqu'un de beau et de fort. Je t'aime, mon beau petit sol...dat..."
"Bwaman! Bwaman! Non!"
Son père regarda son fils avec dégoût, et lui dit : "Maintenant, c'est à ton tour."
Alors que son père s'apprêta à tuer son fils, Seigi prit peur et recula en rampant contre un mur, où sa main paniqué attrapa le sabre de sa mère, et dans un cri de terreur, transperça son père, qui s'effondra par la suite. Seigi tremblait comme une feuille, les mains recouvertes de sang de sa mère et de son père. Lâchant le sabre, il marcha à quatre pattes en direction de sa mère, tout en l'appelant. Une fois à son niveau, il la secoua, toujours en l'appelant puis au bout d'un moment, il se mit à hurler d'un cri mêlant terreur, effroi, colère et chagrin et, ses cheveux virèrent au blanc, puis il s'évanouie.
Pendant ce temps, dehors, un navire de la Marine avait fait irruption et les soldats avait purgé la menace pirate. Les soldats fouillèrent les maisons à la recherche de survivants et quand ils entendirent le hurlement, ils se précipitèrent vers la maison de Seigi. Lorsqu'il arrivèrent, ils virent le jeune garçon s'effondrait sur le corps sans vie de sa mère.
Lorsque Seigi se réveilla, il se trouvait sur le bateau de la Marine. Son regard était dans le vague et il ne prononçait aucuns mots. Lorsque les infirmiers avaient prévenu le plus haut gradé du réveil de l'enfant, ce dernier s'empressa d'aller le voir. Voyant l'enfant recroquevillé sur lui-même, il s'assit à côté de lui et lui dit :
"Bonjour, mon garçon. Je tenais à te dire que j'étais sincèrement désolé pour ce qu'il t'était arrivé. Je dois t'apprendre qu'il n'y a aucuns survivants. nous sommes arrivés trop tard. Désolé. Quel est ton nom?"
"..."
"Je vois..." se tournant vers les infirmiers "Qu'a-t-il?"
"Un traumatisme dû au choc."
"Je vois..." Il tendit sa main vers Seigi et lui dit : "Vient avec moi, un moment, mon garçon. Je dois te montrer quelque chose."
Aquila lui prit la main et marcha à ses côté, tel un zombie, le regard dans le vide. Lorsque le capitaine du navire ouvrit la porte ouvrant sur le pont, Seigi fut ébloui par la lumière et l'océan à perte de vue. Cette vision magnifique fit un électrochoc dans son esprit. Là, il sortit doucement :
"Aquila... Seigi..."
"Ravie de faire ta connaissance, Seigi-kun. Tu peux retourner te reposer, si tu veux, je m'occupe de tout."
Après quelques recherches faites grâce à son nom de famille et les archives du QG de South Blue, le capitaine du navire de la Marine apprit que le jeune Seigi avait de la famille sur l'île du Karaté. C'est ainsi qu'ils partirent pour cette destination.
Une fois rendu, le capitaine, accompagné de quatre soldats accompagnèrent Seigi au dojo de son grand-père. Lorsqu'ils arrivèrent au dojo, Hayato ouvrit la porte et dit :
"Que puis-je pour vous, soldats?"
Le capitaine lui répondit : "Je viens pour une quelque chose d'important."
Là, il se mit sur le côté, laissant apparaître Seigi aux yeux de son grand-père.
"Je vous présente Seigi. Aquila Seigi. D'après nos sources, il est votre petit-fils."
Le grand-père fut surprit de cette nouvelle. Voyant ce garçon devant ses yeux être son petit-fils mais sans voir ses parents, ou du moins, sa mère, Hayato reprit :
"Qu'est-il arrivé à ses parents?"
"Je vais vous raconter, en privé, si vous me le permettez."
"Bien. Entrez."
Le capitaine entra dans le dojo, laissant l'enfant et les quatre soldats, dehors. Là, il lui raconta toute la tragédie qui s'était passée sur l'île. Hayato comprit la gravité de la situation, et même si sa fille avait fui, il n'avait jamais cessé de l'aimer. Ce fut donc avec grand plaisir qu'il accueillit Seigi dans sa demeure.
Le jeune garçon ne parlait pas ou peu. Il passait son temps à regarder son grand-père et ses élèves s'entraîner et à pleurer la mort de sa mère. Au bout d'un moment, le grand-père décida d'entraîner Seigi aux Arts Martiaux. Très vite, il comprit que sa mère lui avait inculqué les bases mais Hayato ordonna à ses élèves de ne pas se retenir. Il voulait faire sortir Seigi de sa coquille. Il voulait le faire craquer, qu'il montre son véritable visage afin qu'il puisse continuer à vivre.
Au bout de cinq années passé à s'entraîner, il voyait que le garçon avait évolué mais il ne s'était pas libéré pour autant. Pour cela, il décida d'aller en montagne. Au bout de plusieurs jours de marche, ils arrivèrent aux abords d'un lac gelé. Là, Hayato posa leurs affaires et monta le campement. Seigi l'aida du mieux qu'il le pouvait mais le voyage l'avait beaucoup épuisé. Le lendemain, alors que le soleil venait à peine de se lever, Hayato réveilla Seigi et lui donna un sabre. Là, il prit peur et lâcha la lame aussitôt. Là, le regard d'Hayato se refroidit et il dit :
"Prend-la et suis-moi!"
Seigi prit l'arme et se mit à trembler.
"Tu as apprit à enfouir ta culpabilité sous la colère, je vais t'apprendre à l'affronter et à faire face à la vérité. Au dojo, tu as apprit à faire face à six hommes, je vais t'apprendre à en affronter une infinité."
Seigi se ressaisit, prit fermement l'arme et commença à combattre son grand-père. Pendant le combat, Hayato continua son discours afin de la provoquer.
"Surveille toujours tes arrières. Tes parents ne sont pas morts par ta faute, mais par celle de ton père"
Hayato désarma Seigi, qui se jeta poing en avant sur son grand-père, qui a son tour, lui assainit un coup de genoux dans le ventre et le jeta par terre, laissant son corps glissé sur la glace. Il se releva et repartit aussitôt au combat, pour se retrouver encore une fois au sol.
"La colère ne change rien au fait que ton père était un criminel et qu'il a tué ta mère!"
"Il avait une arme."
"Est-ce qu'une arme t'arrêterait?"
"Je me suis entraîné!"
"S'entraîner est inutile. Seul compte la volonté. La volonté d'agir."
Après s'être prit un enchaînement violent de la part de son grand-père, Aquila fonça sur la glace et se jeta sur la glace afin de reprendre son arme. Là, il lui assainit un violent coups de pied derrière les genoux qui lui fit perdre l'équilibre. Se relevant et se remettant en garde, Seigi lui dit :
"Gagné!"
"Non, tu n'as pas gagné. tu as sacrifié ton équilibre pour un coup mortel."
Là, Hayato donna un coup sur la glace, à la base des pieds de son petit-fils, qui tomba dans l'eau glacé. Ne sachant pas nagé, Seigi se débattît comme il put mais au moment où il s'apprêtait à sombrer, Hayato le repêcha et le porta au campement. Là, il plaça son petit-fils devant le feu et lui dit :
"Frictionne-toi la poitrine, tes bras feront de même. Tu sais, je connais la rage qui anime ton coeur. Cette colère qui étouffe le chagrin au point que le souvenir de l'être aimé n'est plus qu'un poison dans tes veines. Et un jour, tu te surprends à souhaiter que la personne aimée n'est jamais existée, pour être libéré de ta peine."
"Comment? Comment tu as fait pour t'en sortir?"
"Les Arts Martiaux. A la mort de ta grand-mère, je me suis plongé corps et âme dans les Arts Martiaux. Seuls ça et ta mère m'ont maintenu en vie, à l'époque. Maintenant, qu'elle n'est plus, je t'ai, toi, fils. Si tu le désire, je peux t'apprendre à devenir fort, et juste."
C'est ainsi qu'Hayato prit sur lui la charge d'éduquer Seigi et de le former aux Arts Martiaux du mieux qu'il le pouvait.
Lors de sa trentième année, alors que Seigi était devenu un jeune homme accompli, il alla voir son grand-père et lui dit :
"Jii-chan, je suis prêt. Il est temps pour moi d'aller sur les Mers faire régner la Justice. Je ne veux plus que d'autres subissent le même sorts que moi."
"Soit prudent, mon petit. Je t'ai enseigné tout ce que je savais. A toi d'améliorer nos arts familiaux, Seigi. Tient, je t'ai fait faire ses deux épées. Puissent-elles te guider et te maintenir en vie."
"Merci, Jii-chan. A bientôt!"
C'est ainsi qu'Aquila prit un bateau allant en partance au QG de South Blue, afin d'intégrer la Marine...
Test RP
Suna Land, l'île parc d'attraction, nouvelle destination du nouveau soldat de la Marine, Aquila Seigi, qui, à peine arrivé à destination avec les autres soldats, eut à peine le temps de poser son paquetage dans sa cabine, que le Colonel de la garnison, à savoir Chouchou Sushi, dit "la Grande Tante", voulait tous les voir.
Alors qu'il était en ligne et attendant patiemment l'inspection, le Colonel fit son apparition. Là, ce fût la stupeur pour Seigi, le Colonel était un... Okama! D'un coup, des sueurs froides parcoururent le long de l'échine du jeune soldat. Même si Seigi voulait faire bonne impression, il ne voulait pas devenir le préféré du Colonel. La seule chose qu'il se disait, c'était que la Marine était ouverte d'esprit.
Le Colonel fit un discours de bienvenue à ses nouvelles troupes, en précisant bien qu'ils devaient faire régner l'Ordre et la Justice, qu'aucuns criminels ou actes criminels seraient tolérés. Même si Seigi trouvait son supérieur très bizarre, son idée de la Justice lui plaisait assez bien. Une fois que le discours fût terminé, il donna aussitôt les ordres de patrouille. Les patrouilles allaient se faire en duo et chaque duo avait un quartier bien spécifique.
C'est ainsi que Seigi et son collègue partirent en direction du quartier marchand, faire leur patrouille. Tout se passa bien. Tellement bien qu'au bout d'un moment, son collègue lui dit :
"Bon, vu que tout va bien, je vais prendre à gauche et toi, tu vas à droite, d'accord?"
"Ouais, ça me va! A tout de suite!"
C'est ainsi que le duo se sépara pour faire, chacun, leur tournée dans des ruelles différentes. Là encore, tout se passa bien jusqu'au moment où Seigi entendit un brouhaha suivi d'un cri :
"À moi !"
Aussitôt, Seigi courut en direction du bruit. Là, le marchand, à terre, sortit à Seigi :
"Rattrapez-le! Sans ses marchandises, je suis fini!"
Ni une, ni deux, Seigi piqua un sprint en direction d'une silhouette au visage masqué, courant avec deux cagettes dans les bras.
"Arrête-toi!"
Par chance, Seigi courait plus vite et le fugitif était chargé. Ce dernier avait beau mettre des obstacles en travers de la route du jeune soldat, celui-ci les passait sans trop de difficulté. Puis, en tendant son bras, il réussit à attraper le fugitif, qui à sa grande surprise était plus petit que ce qu'il croyait. C'était un enfant.
"Lâche-moi! J'ai rien fait! Lâche-moi!"
"Hé! Qu'est-ce que tu n'as pas comprit dans "arrête-toi", hein? Et ces fruits? Tu les as eu où?"
"Mais lâche-moi! J'ai rien fait de mal! C'est pour mes petits frères et soeurs!"
"A d'autre, petit. T'es pas l'premier qui me dit ça."
"Mais c'est vrai! Regarde!" Là, le gamin attrapa une photo qu'il gardait précieusement dans une de ses poches et reprit : "Sans moi, il ne sont rien. Nos parents sont morts lors d'un raid de pirate. Ils n'ont plus que moi et sans moi, ils vont mourir de faim."
"Même si ce que tu dis, est vrai, tu as commis un crime en volant cette nourriture."
"Personne ne me veut pour travailler donc il a bien fallu que je vole. T'es marrant, toi!"
"Pour le moment, tu vas venir avec moi. On va rendre ces marchandises, compris?"
"Mais..." se met à pleurer "...veut pas aller en prisooooooooon..."
"Ne t'inquiète pas. Tu n'iras pas. Pas avec moi, en tout cas! Au fait, c'est quoi ton prénom?"
"Je m'appelle William mais tout le monde m'appelle Will."
"Moi, c'est Seigi. Aquila Seigi."
C'est ainsi que Seigi prit William avec lui, qui tenait une cagette de fruit, en le tenant fermement par le bras, mais sans lui faire mal pour autant. Son autre bras tenait l'autre cagette. Durant le chemin, Will avait séché ses larmes mais avait de plus en plus peur. Il avait peur de la réaction du marchand envers lui. Sa peur était perceptible si bien que Seigi essayait de le rassurer en lui disant que tout allait bien se passer.
Pour Seigi, la conduite à adopter était claire. Si beaucoup de soldats auraient remit les fruits au marchand et mit l'enfant en prison, au nom de la Justice, Seigi, lui voulait trouver un compromis car Will n'aurait pas eu à voler si ce n'était pas pour sa fratrie. En tant qu'aîné, ils se devaient de les protéger, et c'est ce qu'il essayait de faire avec les moyens qui s'offraient à lui. Même si cela revient à faire quelque chose de mal.
Une fois devant le marchand, qui s'était relevé, Seigi posa la cagette sur l'étale, et Will fit de même. Voyant le gamin, le marchand s'avança vers lui avec toute la rage de sa colère, leva son bras prêt à le frapper :
"Espèce de sale racl..."
D'un coup net, le marchand fut arrêté par une lame dont la pointe était dirigée en direction de la gorge de ce dernier. Au bout de la lame, se trouvait Seigi :
"Hop, hop, hop! On se calme!"
"Mais, il m'a volé!"
"Et vos marchandises vous sont restituées. C'est un enfant! Quel genre d'homme êtes-vous pour lever la main sur un enfant?"
"Sans ses marchandises, je suis ruiné! Vous comprenez! Ruiné!"
"Je vois. Est-ce pour autant une raison de se défouler sur ce gamin, qui, au passage, a oublié de vous dire quelque chose."
Là, il poussa Will, qui à son tour déclara timidement : "Je... Je suis désolé, monsieur."
"Voilà qui est mieux." Se tourna vers le marchand et lui dit : "Ecoutez, il est trop jeune pour aller en prison. Ses parents sont morts et il a à sa charge ses frères et soeurs. Vous, vous avez besoin de ses fruits pour gagner votre vie. Voici ce que je vous propose : le petit Will va travailler pour vous."
"Quoi? Vous vous rendez compte? Je n'ai pas les moyens d'avoir un employé!"
"Vous ne le payerez pas en argent. Cependant, comme tout commerçant de fruits et légumes, vous avez des marchandises qui se perdent. Au lieu de les jeter, vous les lui donnerez. Ca vous évitera d'avoir à les jeter, et lui, il pourra nourrir sa famille. Qu'en dites-vous?"
"Euh, oui. Mais qu'est-ce qu'il dit qu'il ne va pas me voler à nouveau, hein?"
"Je viendrais surveiller. Si j'apprends qu'il vous a volé, il ira en prison et sa famille mourra de faim."
"Haha! T'as entendu, petit?! Je t'aurais!"
"Attention! Ca va dans les deux sens. Si vous ne respectez pas l'accord, je vous fais fermer et emprisonner, c'est clair?"
"Euh... oui, monsieur."
"Bien! En attendant, je vais vous prendre deux de ces fruits."
"Non, non! Tenez! Je vous les donne pour vous remercier. Grâce à vous, je vais pouvoir continuer mon affaire, et j'ai un employé que je payerai à moindre coût."
"Merci, c'est très généreux de votre part."
Même si Seigi se doutait que le marchand essayait d'amadouer le Marine. ce qu'il n'avait pas prévu, c'était la suite. Il se tourna vers William et lui dit :
"Tient! C'est pour toi et des frères et soeurs. Ce n'est pas grand chose mais au moins, vous allez pouvoir tenir, au moins pour aujourd'hui."
"Merci! Merci monsieur Aquila."
"Par contre, pas de bêtises! Je viendrais tous les jours pour surveiller, d'accord?"
"Oui! Merci pour tout!"
"Allez! File! Par contre, soit là à l'aurore. Tu auras du travail qui t'attend!"
C'est ainsi que Seigi résolut un conflit à sa manière. Certes, elle était peu orthodoxe mais pour lui, c'était celle qui avait de meilleurs résultats. Lorsqu'il dût faire son rapport de patrouille, Seigi ne cacha pas ce contretemps mais il minimisa beaucoup la chose. Cependant, le lendemain, le surlendemain, et les jours suivant, et ce, pendant plus d'un mois, Seigi passait dans la rue et demanda au marchand et à l'enfant si tout allait bien. Le marchand avait réussi à redresser la barre de son affaire et, William et sa fratrie mangeaient à leurs faims, même si les fruits et légumes étaient biscornus ou légèrement abîmés...
Alors qu'il était en ligne et attendant patiemment l'inspection, le Colonel fit son apparition. Là, ce fût la stupeur pour Seigi, le Colonel était un... Okama! D'un coup, des sueurs froides parcoururent le long de l'échine du jeune soldat. Même si Seigi voulait faire bonne impression, il ne voulait pas devenir le préféré du Colonel. La seule chose qu'il se disait, c'était que la Marine était ouverte d'esprit.
Le Colonel fit un discours de bienvenue à ses nouvelles troupes, en précisant bien qu'ils devaient faire régner l'Ordre et la Justice, qu'aucuns criminels ou actes criminels seraient tolérés. Même si Seigi trouvait son supérieur très bizarre, son idée de la Justice lui plaisait assez bien. Une fois que le discours fût terminé, il donna aussitôt les ordres de patrouille. Les patrouilles allaient se faire en duo et chaque duo avait un quartier bien spécifique.
C'est ainsi que Seigi et son collègue partirent en direction du quartier marchand, faire leur patrouille. Tout se passa bien. Tellement bien qu'au bout d'un moment, son collègue lui dit :
"Bon, vu que tout va bien, je vais prendre à gauche et toi, tu vas à droite, d'accord?"
"Ouais, ça me va! A tout de suite!"
C'est ainsi que le duo se sépara pour faire, chacun, leur tournée dans des ruelles différentes. Là encore, tout se passa bien jusqu'au moment où Seigi entendit un brouhaha suivi d'un cri :
"À moi !"
Aussitôt, Seigi courut en direction du bruit. Là, le marchand, à terre, sortit à Seigi :
"Rattrapez-le! Sans ses marchandises, je suis fini!"
Ni une, ni deux, Seigi piqua un sprint en direction d'une silhouette au visage masqué, courant avec deux cagettes dans les bras.
"Arrête-toi!"
Par chance, Seigi courait plus vite et le fugitif était chargé. Ce dernier avait beau mettre des obstacles en travers de la route du jeune soldat, celui-ci les passait sans trop de difficulté. Puis, en tendant son bras, il réussit à attraper le fugitif, qui à sa grande surprise était plus petit que ce qu'il croyait. C'était un enfant.
"Lâche-moi! J'ai rien fait! Lâche-moi!"
"Hé! Qu'est-ce que tu n'as pas comprit dans "arrête-toi", hein? Et ces fruits? Tu les as eu où?"
"Mais lâche-moi! J'ai rien fait de mal! C'est pour mes petits frères et soeurs!"
"A d'autre, petit. T'es pas l'premier qui me dit ça."
"Mais c'est vrai! Regarde!" Là, le gamin attrapa une photo qu'il gardait précieusement dans une de ses poches et reprit : "Sans moi, il ne sont rien. Nos parents sont morts lors d'un raid de pirate. Ils n'ont plus que moi et sans moi, ils vont mourir de faim."
"Même si ce que tu dis, est vrai, tu as commis un crime en volant cette nourriture."
"Personne ne me veut pour travailler donc il a bien fallu que je vole. T'es marrant, toi!"
"Pour le moment, tu vas venir avec moi. On va rendre ces marchandises, compris?"
"Mais..." se met à pleurer "...veut pas aller en prisooooooooon..."
"Ne t'inquiète pas. Tu n'iras pas. Pas avec moi, en tout cas! Au fait, c'est quoi ton prénom?"
"Je m'appelle William mais tout le monde m'appelle Will."
"Moi, c'est Seigi. Aquila Seigi."
C'est ainsi que Seigi prit William avec lui, qui tenait une cagette de fruit, en le tenant fermement par le bras, mais sans lui faire mal pour autant. Son autre bras tenait l'autre cagette. Durant le chemin, Will avait séché ses larmes mais avait de plus en plus peur. Il avait peur de la réaction du marchand envers lui. Sa peur était perceptible si bien que Seigi essayait de le rassurer en lui disant que tout allait bien se passer.
Pour Seigi, la conduite à adopter était claire. Si beaucoup de soldats auraient remit les fruits au marchand et mit l'enfant en prison, au nom de la Justice, Seigi, lui voulait trouver un compromis car Will n'aurait pas eu à voler si ce n'était pas pour sa fratrie. En tant qu'aîné, ils se devaient de les protéger, et c'est ce qu'il essayait de faire avec les moyens qui s'offraient à lui. Même si cela revient à faire quelque chose de mal.
Une fois devant le marchand, qui s'était relevé, Seigi posa la cagette sur l'étale, et Will fit de même. Voyant le gamin, le marchand s'avança vers lui avec toute la rage de sa colère, leva son bras prêt à le frapper :
"Espèce de sale racl..."
D'un coup net, le marchand fut arrêté par une lame dont la pointe était dirigée en direction de la gorge de ce dernier. Au bout de la lame, se trouvait Seigi :
"Hop, hop, hop! On se calme!"
"Mais, il m'a volé!"
"Et vos marchandises vous sont restituées. C'est un enfant! Quel genre d'homme êtes-vous pour lever la main sur un enfant?"
"Sans ses marchandises, je suis ruiné! Vous comprenez! Ruiné!"
"Je vois. Est-ce pour autant une raison de se défouler sur ce gamin, qui, au passage, a oublié de vous dire quelque chose."
Là, il poussa Will, qui à son tour déclara timidement : "Je... Je suis désolé, monsieur."
"Voilà qui est mieux." Se tourna vers le marchand et lui dit : "Ecoutez, il est trop jeune pour aller en prison. Ses parents sont morts et il a à sa charge ses frères et soeurs. Vous, vous avez besoin de ses fruits pour gagner votre vie. Voici ce que je vous propose : le petit Will va travailler pour vous."
"Quoi? Vous vous rendez compte? Je n'ai pas les moyens d'avoir un employé!"
"Vous ne le payerez pas en argent. Cependant, comme tout commerçant de fruits et légumes, vous avez des marchandises qui se perdent. Au lieu de les jeter, vous les lui donnerez. Ca vous évitera d'avoir à les jeter, et lui, il pourra nourrir sa famille. Qu'en dites-vous?"
"Euh, oui. Mais qu'est-ce qu'il dit qu'il ne va pas me voler à nouveau, hein?"
"Je viendrais surveiller. Si j'apprends qu'il vous a volé, il ira en prison et sa famille mourra de faim."
"Haha! T'as entendu, petit?! Je t'aurais!"
"Attention! Ca va dans les deux sens. Si vous ne respectez pas l'accord, je vous fais fermer et emprisonner, c'est clair?"
"Euh... oui, monsieur."
"Bien! En attendant, je vais vous prendre deux de ces fruits."
"Non, non! Tenez! Je vous les donne pour vous remercier. Grâce à vous, je vais pouvoir continuer mon affaire, et j'ai un employé que je payerai à moindre coût."
"Merci, c'est très généreux de votre part."
Même si Seigi se doutait que le marchand essayait d'amadouer le Marine. ce qu'il n'avait pas prévu, c'était la suite. Il se tourna vers William et lui dit :
"Tient! C'est pour toi et des frères et soeurs. Ce n'est pas grand chose mais au moins, vous allez pouvoir tenir, au moins pour aujourd'hui."
"Merci! Merci monsieur Aquila."
"Par contre, pas de bêtises! Je viendrais tous les jours pour surveiller, d'accord?"
"Oui! Merci pour tout!"
"Allez! File! Par contre, soit là à l'aurore. Tu auras du travail qui t'attend!"
C'est ainsi que Seigi résolut un conflit à sa manière. Certes, elle était peu orthodoxe mais pour lui, c'était celle qui avait de meilleurs résultats. Lorsqu'il dût faire son rapport de patrouille, Seigi ne cacha pas ce contretemps mais il minimisa beaucoup la chose. Cependant, le lendemain, le surlendemain, et les jours suivant, et ce, pendant plus d'un mois, Seigi passait dans la rue et demanda au marchand et à l'enfant si tout allait bien. Le marchand avait réussi à redresser la barre de son affaire et, William et sa fratrie mangeaient à leurs faims, même si les fruits et légumes étaient biscornus ou légèrement abîmés...
Informations IRL
• Prénom : Vincent
• Age : 31 ans
• Aime : les Sciences, les Mangas, la S.F., les Jeux vidéos, la Gastronomie, le Vin (en même temps, j'en produits!^^), les Arts Martiaux.
• N'aime pas : les Légumes verts, la Danse, etc...
• Personnage préféré de One Piece : Roronoa Zoro
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
D'un naturel gentil et respectueux. Je mets beaucoup d'honneur dans certaines valeurs comme le travail, l'effort, la famille, les amis, etc... Mais déteste être trahi. Un traître ne mérite que la mort.
• Fait du RP depuis : Je dirais 7/8 ans.
• Disponibilité approximative : Tous les jours pour voir l'évolution de certains RPs que je suivrais ou ferais partis. Pour répondre, je dirais minimum une fois par semaine. Après, il se peut que j'ai des indispositions de part mon entreprise mais je préviendrai.
• Comment avez-vous connu le forum ?
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Aquila Seigi le Lun 26 Déc 2016 - 19:54, édité 6 fois
![Aquila Seigi [En cours] 1864655cc6yqk20aa](https://2img.net/h/i9.photobucket.com/albums/a55/Deborah1202/1864655cc6yqk20aa.gif)
On fait des jolies fiches d'îles bourrées de détails, y compris sur South Blue. On aurait vraiment apprécié que tu en profites pour les lire et t'inspirer de l'une d'entre elles plutôt que d'en inventer une qui sera peu voire quasiment pas exploitée au cours de ta biographie et dont on ne retient aucun signe distinctif marquant. C'est le risque quand on invente une île en biographie, faut au moins lui donner un peu d'arrière-plan, sinon c'est purement inintéressant.