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Connaître son sujet c'est important.

- C'est agréable ce temps. Tu ne trouves pas ?
- C'est vrai.
- La brise maritime est fraiche, sans trop être trop froide non plus, le soleil brille de mille feu et la température ambiante est assez apaisante. Je dirais dans les alentours des vingt-et-un, vingt-deux degrés. Tu en penses quoi ?
- Je sais pas.
- Tu veux dire, tu n'en as aucune idée ou le sujet sur lequel j'essaye désespérément d'introduire entre tout ces blancs, te passe complètement au-dessus de la tête ?
- Peut-être.
- Peut-être ?! À mon humble avis, c'est important de se poser des questions, discuter de sujet et d'autre, faire en sorte d'avoir des relations amicales ou tout simplement sociales avec le reste du monde. Je pense que ceux qui se taisent sont bien trop arrogant et/ou égotiste pour penser en silence. Le silence est d'or ? Je ne sais pas. Certainement pas. J'ai jamais vu de riche muet. D'après moi, les paroles et les actes font ce que nous sommes. Si tu sais te vendre alors tu réussiras. C'est aussi simple que ça.
- On parlait pas du temps qu'il faisait il y a moins de deux minutes ?
- Ah et voilà ! J'arrive à le faire s'intéresser à quelque chose !
- Non, c'est juste que tu passes du coq à l'âne sans aucune raison précise. Du coup on peut avoir du mal à suivre.
- Qu-Quoi ?!
- Oui ...
- Tu m'écoutais depuis tout ce temps ?!
- Ah ça ... Oui. De toute façon, on est que tous les deux ici.
- Mais si tu te décides enfin à parler alors on va pouvoir approfondir le sujet, c'est super !
- Hum ... Logan ... écoute, je suis en ligne depuis tout à l'heure avec un navire marchand pour un contrôle. Ce n'est pas que tes histoires m'ennuis mais j'ai du boulot. Et je te rappelle que tu as une mission à remplir. Elle ne va pas se faire toute seule !

Comment vexer quelqu'un ? En prétextant que tout ce que vous dites n'est pas intéressant, que l'on s'en fiche royalement. Que tout ce que l'on veut, c'est terminer le travail pour lequel nous sommes payés. Travail demandant de la rigueur, du professionnalisme. Mais moi ce travail, je n'en avais pas envie. Lutter, Luthor, je ne me rappelle plus de son nom, vient de me faire comprendre que l'ennui que son corps commençait à ressentir n'était pas ce même ennui qu'il ressent quotidiennement au travail, non, c'est bel et bien un ennui dû à ma présence. Alors vexer, je laisse ce contrôleur maritime à son poste en descendant de cette tour de contrôle au sein du port.

La vue était belle, on pouvait y apercevoir les navires accostant la ville et ceux quittant l'île vers une nouvelle destination, en s'imaginant quelles belles aventures les attendent. Je trouve ça assez excitant. Beaucoup plus que ce qu'il m'attend du moins. La passion à laquelle j'adhère depuis ma plus tendre enfance me fait sentir heureux un peu plus chaque jour. Mais il n'y a qu'une seule chose qui peut me désintéresser de tout cet aspect enquête, c'est moi même. Lorsque je n'ai pas envie, je réfute toutes les idées possibles et imaginables pour m'inciter à travailler. Cela fait maintenant treize jours que j'enchaine les petites missions et rien de bien convainquant m'a encore taper dans l'oeil.

Et encore une fois aujourd'hui, l'histoire concerne le contrôle d'une brigade appartenant à la marine. Les recrutements se faisants assez aléatoirement ou alors, complètement sur le vif, beaucoup de supérieurs ne prennent pas le temps de vérifier les antécédents de certains matelots. C'est là que, nous les agents minimes du Cipher Pol, nous intervenons.

Alors c'est parti, intervenons.
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Tu arpentais les rues arides d'Hinu Town lentement, en prenant le temps de profiter de l'ambiance particulière qui émanait de cet espace urbain cohabitant avec le désert...

On t'avait chargé d'aller récupérer quelques nécessaires à la garnison. Récupérer une commande, missive des plus simples pour une personne qui l'était tout autant. Mais voilà, ton sens de l'orientation étant tout désastreux que le reste, malgré le fait que tu avais déjà vogué à travers cette ville. Et voilà que tu t'étais perdue, tu avais bien la marchandise avec toi mais tu étais bien incapable de retrouver ton chemin sans un coup de main de la part du destin. Celui-ci ayant décidé de prendre des vacances, à défaut de paniquer, tu avais finalement perdu la notion des priorités et que tu avais calmé l'allure pour au moins apprécier ta petite escapade.

Lorsque tu avais finalement remit un pied dans ce qui était considéré comme la base, là où se terrait toute la garnison, tu fus reçue avec le même visage sévère de ton supérieur directe qui ne savait plus quoi faire de toi. Dans toute ta maladresse, tu lui avais tendu le sac avec un sourire honnête. Pour lui, c'était un peu comme lui cracher au visage, toi, l'incomprise de tous.

Alors le soir même, tu fus en charge de laver une nouvelle fois la base comme unique punition. Encore une fois, tu allais passer tes éventuelles heures de sommeil à réparer les bêtises de la journée. Avec le nombre de fois que tu avais du louper une nuit comme sévisse, tu avais développer une certaine résistance à la fatigue bien qu'elle n'était que toute relative. En vérité, tu aurais donné beaucoup pour porter un oreiller douillet en dessous de ta tête.

Pas pour cette fois...

Et alors que la nuit commençait à montrer le bout de son nez, tu pouvais entendre des murmures, des manigances par-ci par là de la part des apprentis-marins. Tu savais que l'on faisait rarement preuve de manière sur le profil des engagés. Tu en étais la preuve même, toute empotée que tu étais. Mais, d'autres avec des passés plus ou moins tumultueux étaient aussi amenés à rejoindre les rangs du gouvernement. Il suffisait simplement qu'ils ne soient pas fait trop remarqué auparavant et tout était remis à zéro à défaut de véritablement savoir leurs anciens agissements.

Et tu soupçonnais certaine personne de profiter de cette situation privilégie de marine pour abuser de certains habitants d'Hinutown. Enfin, tu étais candide, tu espérais sincèrement que cela n'était que ton imaginaire un peu trop fataliste.

Tu passas toute la nuit à rendre le sol moins sale pour que celui-ci se voit de nouveau pourri le lendemain venu.

Et alors que presque telle une âme errante, tu marchais d'un pas lent vers la réserve pour déposer tout le nécessaire de nettoyage. Tu rentras en collision avec un homme au cheveux d'une dorure éclatante. Confuse, tu te ramassas une nouvelle fois comme à ton habitude et malgré tout, tu fus la première à t'excuser.

-Désolé monsieur, je ne vous avais pas vu !


Tu ne te figurais même pas qui il était réellement mais il ne portait pas l'uniforme. Un civil ?
    Si la mission à laquelle je dois m'atteler le plus vite possible m'ennuie profondément, je ne boude pas le fait d'enquêter. Au contraire, j'adore ça alors je constate tout simplement le bon côté des choses. Le fait qu'on ne me donne que des missions en internes ces derniers temps est relativement oppressant, la flamme brûlant en moi à tendance à baisser d'intensité, elle doute. Pas de soucis, je relativise toujours. Tout vient à point à qui sait attendre, c'est bien connu.

    Alors un moral remonté un minimum et l'envie de terminer la mission donné, je foule le parquet du QG au sein de la ville de Hinu Port. Pas à pas, les talonnettes résonnent dans les couloirs vides de vie du bâtiment. Tous s'attellent à la même et unique activité se prêtant à la situation, le sommeil pur et profond. Une nuit fraiche, un mardi qui plus est, le jour le moins intéressant de la semaine, il doit probablement rien avoir à faire. Pour profiter de ce moment de solitude, pourquoi ne pas se permettre de fouiller dans un premier temps les effets personnels de chaque individu ? Les nouveaux sont tous dans le même et unique dortoir, c'est ça la Marine.

    L'avantage c'est qu'ils résident tous dans la même pièce, ce qui me permet de parcourir le bois sec des allées à bon escient. Trouver le carnet de bord est une priorité, ce bout de papier rassemblant les faits et gestes de chacun des matelots présents au sein de la base. Il me le faut à tout prix pour commencer afin de me donner un point de repère, une marche à suivre. Mais plus je parcours les kilomètres qui constituent l'ensemble du quartier général, plus je suis susceptible de me perdre. Il est vrai que mon sens de l'orientation laisse à désirer mais lorsque chacun des mille et un couloirs constituant ce bâtiment se ressemble, il est difficile de se faire une idée de l'endroit où l'on se trouve. Et ceci est la même histoire pour chacune des bases appartenant à la Marine. À chaque fois c'est la même histoire car pour bien compliquer la chose, bien évidemment, l'architecture de chacun des bâtiments n'est pas identique en fonction de l'endroit où il se trouve. Pour sûr, il faut s'inspirer des alentours, s'adapter à la démographie, prendre en compte le lieu o l'on construit le fort et question.

    Puis rien n'est indiqué, à croire qu'il faut impérativement appartenir à leur secte d'homme dévoué à la sainte justice pour connaitre et se repérer entre les murs de leurs infrastructures. C'est illogique, je n'y comprend rien. Alors tout naturellement, je me dirige vers le centre de ce dernier, espèrent qu'ils soient assez intelligent pour mettre le bureau d'un représentant ou du supérieur de la base au centre de gravitation de toute activité au sein de celle-ci.

    Un nouveau couloir, illuminé par la lumière claire et scintillante du satellite de notre bonne vieille planète, et je découvre enfin l'entrée d'un bureau officiel. Il était temps, je commençais à m'impatienter. Et dire qu'ils dorment tous, personne pour m'aiguiller sur place, c'est quand même un comble pour une endroit censé être fortifié et garder par bon nombre d'homme.

    Plus important, mes doigts saisissent la poignée orné d'or de la porte afin d'enclencher le mécanisme d'ouverte. Ce qui me fait très concrètement comprendre par ses propres moyens que ma tentative d'approche est un échec, c'est ce son qui résonne alors dans la gouffre silencieux du lieu, celui d'une serrure fermée à double tour. La chance est avec moi dirait-on.

    Mais que serait un agent du gouvernement sans son petit attirail personnel, sa boite à outil du gentil petit espion ? Une pince à épiler, quelques rotations succinctes en contact avec la serrure et me voici à l'intérieur de l'office. Papier sur papier, dossier sur dossier, c'est un bureau désordonné qui se trouve désespérément devant moi. Inutile de préciser qu'en tant que sbire, ce genre de tâche m'a été attribué à plusieurs reprise. Le rangement de dossier je connais, la paperasse et tout ce qui s'en suit n'est donc qu'une formalité. Sauf qu'en ce ne sont pas mes affaires, bien évidemment. Alors je me hâte à la tâche qui s'incombe à moi, farfouillant dans les nombreux papiers recouvrant le bois sec de la table.

    Après plusieurs longues minutes de recherche, mes mains se posent enfin sur le saint graal. La liste est longue mais encore incomplète. J'en déduis donc que Hinu Town recrute encore actuellement vu les dossiers restant en attente de validité. Ce n'est pas grave, je dois faire en sorte de déjà enquêter sur ceux ayant été accepté le mois dernier, les autres attendront.

    Replaçant à chaque endroit les éléments fraichement déplacer, mon souffle vient éteindre la flamme calcinant la chandelle de la pièce allumer alors que j'entrais à l'intérieur, puis je me sauve, prenant soin de refermer correctement et à double tour, la porte du bureau. Le premier élément déterminant est soigneusement stocker dans une case de mon cerveau, retenant la plus part des noms inscrits sur la liste, je n'ai donc pas besoin de posséder sur moi, le cahier dans lequel ils sont inscrits. De plus ,ce ne serait que bien trop suspect ...

    Faisant donc marche arrière dans les bouches du QG, je me faufile au grès du vent entrant par une fenêtre rester ouverte et je me dirige vers la sortie. Mais sans faire attention, à la croisé d'un couloir, mon épaule vient percuter celle d'une tierce personne, faisant s'effondrer au sol  les différents ustensiles que cette derrière possédait dans ses mains.

    Comprenant très vite que cette personne, cette jeune fille, est une nouvelle recrue étant de corvée cette nuit-là, je profite de sa présence pour commencer mon enquête. Son air inquiet et soucieux de ce qu'elle venait de produire me fait très clairement comprendre qu'elle est nouvelle, c'est une évidence. Ma mission peut donc commencer.

    - Excusez-moi ! Je suis sincèrement désolé ! dis-je en l'aidant à ramasser son nécessaire de nettoyage avant de jeter un bref coup d'oeil sur son visage, doux mais abîmé par le conflit.

    Un silence se fait alors installer. Elle, habiller par les couleurs de la police mondiale et moi, en simple civil. Je dois alors trouver une astuce, un subterfuge, quelque chose pour ne pas éveillé les soupçons. C'est alors que je me rappelle ce que qu'on nous disait au centre de formation ... "Le camouflage est une arme des plus puissante lorsqu'on en connait les différents aspects. Entrer, faites ce que vous avez à faire puis parter. Vous n'êtes qu'un fantôme, une illusion, une simple utopie du monde" .

    - J'espère que je ne t'ai pas fais mal ! Je viens d'arriver, notre navire s'est accosté il y a une heure de ça et m'a laisser ici avant de repartir. Je suis un nouveau matelot et on m'a dit de venir ici mais il n'y a personne, ils dorment tous haha ! Je dois me trouver un uniforme avant le lever du jour pour être présent à l'appel matinale. Tu peux m'aider ? le monologue est le seul moyen d'hypnotiser une tierce personne dans ce genre de situation, ce qui a l'air de terriblement bien fonctionner. Au fait, moi c'est Trunk et toi ?

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    Un nouveau ?

    Il te regardait avec un faciès digne de ceux que tu pouvais octroyer dans tes périodes les plus radieuses. Il avait l'air jeune à tes yeux, sa présence te paraissait chaleureuse. Il ne te conaissait pas encore après tout, il n'avait pas besoin d'avoir ce sentiment de mépris face à la calamité ambulante que tu pouvais être à certain moment. Te relevant en frottant ton uniforme avant que l'on te gronde pour l'avoir sali en te trainant par terre une énième fois, tu te fixais devant cet homme qui t'avait sans l'ombre d'un soupçon demandé ton aide.

    S'il t'avait connu auparavant, peut être aurait-il repensé ses paroles avant de les prononcer.

    Enfin, tu ne pensais pas une seule seconde à lui refuser ton aide. Il était apparemment nouveau, comme toi auparavant. C'était ton devoir de l'aider à bien se sentir à l'aise ici. Après tout, peut être que tu allais te faire un nouvel ami avec qui partager des bons moments.

    - Je m’appelle Mana ! Je suis ravie de te rencontrer !


    Tu lui serras la main dans toute ta joie de vivre, contente de l'avoir rencontré. Posant ensuite ton doigt au coin de la bouche, tu pris un air de réflexion bien que celle-ci ne t'aidait guère facile.

    - Il m'arrive de nettoyer les uniformes parfois. Souvent même... Je sais où tu peux t'en procurer un, c'est à quelque pas d'ici à la laverie. Je pense qu'on ne te dira rien si tu te procures l'uniforme par toi même. Je t'accompagne si tu veux, ça t'éviteras de te perdre !


    Tu te faisais bien bavarde avec celui dont tu ne connaissais que le nom et la teinte flamboyante de ses cheveux. Tu accordais ce traitement à toute les personnes autour de toi, sans aucun soupçon, aucun préavis. Ton comportement pouvait s'avérer très dangereux pour toi dans un monde comme celui-ci, encore plus dans la voie dans laquelle tu t'étais engagée. D'autant plus que cette fois-ci, tu t’avérais bien bavarde avec Trunk qui semblait si sympathique.

    - Tu viens d'où ? Tu as tes raisons pour t'être engagé dans la marine ? En tout cas saches que si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis à ta disposition ! Enfin... Je ne te conseille de pas trop trainer avec moi, les gens ont tendance à partager les punitions dû à ma maladresse excessive..


    Tu marquais une pause tandis que vos pas continuaient à fouler le sol de la base pour finalement vous mener devant la laverie là où était entreposé dives uniformes aux tailles adaptées à tout types de gabarit.

    - Enfin voilà ! C'est ici ! Choisis celui qui te conviens le mieux, bientôt il va y avoir l'appel, tu ferais mieux de te dépêcher... Enfin ! Ne crois pas que je veux te presser où te donner des ordres, j'en ai pas le droit après tout. Et puis même si je le pouvais, je ne le ferais pas !


    Et voilà que tu t'engouffrais dans un autre bourbier mental. Cette rencontre avait été pourtant bâti sur des bonnes bases tandis que tu avais encore le cul à terre. Tentant d'endiguer ce cercle infernal, tu ferma la bouche pour te terrer derrière un sourire.
      Mana, c'est comme cela qu'elle se nomme. J'apprécie l'originalité de son prénom, tout comme le sourire qu'elle me lance une fois sa présentation terminé. Puis, entre deux énoncés de sa part, je sonde mon subconscient sur les derniers faits. Désormais, je suis un nouvel éléments de la Marine alors le comportement adopté à partir de maintenant se doit d'être irréprochable. L'idée est en tête, le personnage se met en place et mon jeu de rôle peut reprendre. L'important est de ne pas trop en faire mais juste assez pour paraitre le plus crédible possible aux yeux de Mana mais également de n'importe quel personne foulant le pavé symbolique de cette base.

      C'est donc tout naturellement que je viens de lui demander l'endroit où ils stockent les uniformes pour les nouveaux arrivants. Sans même me sonder sur le fait qu'un inconnu se promène sans trop de problème au sein d'une place fortifié du gouvernement, elle m'indique très gentiment l'emplacement de ce dernier, l'insouciance au bout des lèvres. La bienveillance et l'honnêteté semble si bien ancrés dans son éducation natale, qu'elle a la bonté de me proposer sa présence afin que je ne me perde pas dans ce labyrinthe. Malheureusement, je pense très sincèrement que la naïveté fait partit intégrante d'elle, sans même qu'elle ne le sache. Avec l'expérience elle s'en rendra compte et je sais qu'elle arrivera à surmonter cette épreuve. Mais pour le moment, contentons-nous de nous diriger vers l'objectif présent. Sans costume, la supercherie est incomplète et bien trop faible dans la plausibilité dont elle doit être formé.

      La sympathie éclaire généreusement son visage le temps de notre petite balade nuptiale et tout naturellement, nous faisons connaissance l'un avec l'autre. Dans un premier temps, elle me questionne sur ma volonté à vouloir faire parti de la Marine, pourquoi me mettre au service du monde. Ce que je répond très succinctement par "la volonté d'aider autrui". Plaider la bienveillance des êtres qui nous entour ainsi que veiller quant à leur bonne sécurité est quelque chose d'assez courant chez les jeunes recrues. Je glisse très brièvement aussi, la volonté d'arrêter l'ère de piraterie qui engendre le monde depuis maintenant plusieurs années. Car pour paraitre encore plus crédible, je me dois de lui adresser des paroles en lesquelles je crois, me tenant à coeur.

      Le reste se fait en grande partie par les yeux, nos jeux de regard. Car on dit très souvent que la sincérité passe par les yeux et non par la parole. Ils sont le reflet de l'âme. Les mots ne sont que de très grand traitres si nous savons les magner utilement.

      Par la suite, les confessions s'enchaînent, me confrontent à la triste réalité de son don à écoper des punitions de son instructeur. Les personnes l'accompagnant se retrouvent très généralement à ses côtés, dans les conséquences de ses innombrables chutes. Si jamais je me retrouve de corvée à ses côtés, je ne pourrais que mieux la connaitre à travers ces moments passés. Mais je dois me faire à l'idée qu'il n'y a pas qu'elle sur la liste, les suspects sont nombreux et mon enquête n'avancera pas si je reste fixé sur le même objectif systématiquement.

      Sans prendre le temps de constater notre avancé, voici que nous nous trouvons face à la réserve de textile utile, dans laquelle je trouve chaussure à mon pied, uniforme à ma morphologie et casquette à ma tête. Vissée sur ma tête, elle me permettra de dissimuler un minimum mon identité au sein de la citadelle. Je prend le temps de la remercier pour le temps passé à mes côtés et lui lance un sourire en coin, attirant son bon vouloir tout comme sa gentillesse. Mais à peine le temps de constater l'heure qu'il est, les premiers rayons de lumière viennent percer l'horizon, faisant chanter les coqs alentours signalant le levé du soleil.

      Une nouvelle journée commence et l'appel des recrues va commencer.
      Je m'appelle Truck, je viens de West Blue plus particulièrement de la Nouvelle Ohara et je suis un nouveau matelot.

      Les 3 coups de bâtons retentissent et le rideau s'ouvre.
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