Quand on est sur une île pirate, il y a certains avantages. Par exemple, on entends forcément des rumeurs sur ce qui peut se passer ailleurs, y compris sur les autres Blues. Mais elles ne sont pas toutes vraies. Il faut apprendre à prêcher le vrai du faux. Quand on est un mercenaire, on entend des choses bien spécifiques, comme le fait que telle personne cherche de l'aide, qu'une autre veut tuer quelqu'un … Quand on dirige une île pirate, les rumeurs sont déjà beaucoup plus sérieuses. Mais quand on réunit les trois, on obtient des propositions de job toutes à fait intéressantes. C'est ainsi que j'entends parler pour la première fois d'une guerre sur North Blue entre différentes mafias. Qui dit guerre dit forcément combats, manipulations, argent … Et qui dit mafias dit mercenaires à engager et très bien payés. Pas besoin de réfléchir plus longtemps, je saute sur l'occasion. Je laisse l'île entre les mains de mon intendant, Paul Ochon. Puis je pars sur North Blue avec ma Terreur.
Aucune encombre durant la traversée. J'arrive autour de Zaun vers 14h. Ça me fait penser à Rokade. L'île dispose de falaises tout le long, et l'accessibilité est très limitée, avec seulement quelques endroits où accoster. Je me faufile entre les gros bateaux avec ma petite embarcation, grille quelques priorités. Un bateau se permet même de me klaxonner. Il croit que la taille fait tout lui ou quoi ? Je m'éloigne de lui et regarde le capitaine à travers ses vitres. Dès qu'il voit mon visage, il blêmit. Oui, klaxonner un type valant presque quatre cent millions de berrys, c'est pas une bonne idée. Surtout quand tu n'as aucune prime sur ta tronche et que tu n'es qu'un lambda parmi des milliards. Je confie mon navire à un local en lui précisant bien qu'il en est responsable et sera tenu comme tel si quoi que ce soit arrive. Il ne semble pas très content et tente de refourguer cette corvée à ses collègues. Tout le monde refuse.
« La moindre éraflure, la moindre rayure, et on retrouvera des parties de ta famille un peu partout sur les Blues. A toi de te démerder pour pas que ça arrive. »
Pendant ma menace, je me suis approché de lui et l'ai acculé contre un mur. Il n'a pas pu reculer plus et a du me supporter dans son espace vital le temps de ma mise en garde très explicite. Quand j'ai finis, je le laisse en plan et me dirige vers l'intérieur des terres. Dès qu'on sort du port, on voit la ville. Un mégalopole on dirait. Il y a des bâtiments partout, aucune verdure. On dirait bien que les rumeurs sur l'île sont fondées. On m'a toujours dit que c'était un endroit dédié au travail acharné, une place pour les meilleurs dans leur spécialité. Un temple de l'amélioration, du dépassement de soi dans tous les domaines possibles et imaginables. Un endroit où règne aussi la guerre invisible des mafias apparemment. Comme toujours, quand j'ai besoin d'infos, je me dirige dans le premier bar que je croise. Je pousse la porte calmement. Au fur et à mesure de mon avancée, les conversations s'arrêtent. Je vais jusqu'au barman, pas de temps à perdre.
« Il paraît que les mafias de North Blue se font la guerre. Comment je les contacte ?
Vous … vous voulez les contacter ? Pourquoi ?
Pour travailler pour eux. Je suis un mercenaire. Et je ne suis pas bon dans mon domaine. Je suis le meilleur. » Il me dévisage un peu avant d'enchaîner.
« Quels genre de jobs vous cherchez ?
Celui qui rapporte le plus. Sur l'île de préférence.
J'vois. On raconte qu'il y a un endroit spécial sur l'île pour récupérer des missions. Un endroit où on récupère des mouettes.
Des mouettes ? … … Un journal quoi.
C'est c'qu'on dit. Si vous y aller et que vous donnez le mot de passe, vous pouvez choisir parmi les missions qu'on vous propose.
Où je trouve ce kiosque ?
Près d'un bar nommé l'Havenra, dans le centre. Il est banal sans l'être.
C'est à dire ?
J'en sais foutrement rien. Je vous dit ce qu'on m'dit moi.
Ok. Et le mot de passe ?
Aucune idée. C'est secret.
Évidemment. Et c'est moins secret à partir de quelle somme ?
Dix millions de berrys. » Je me racle la gorge, puis étend mon bras pour attraper le cou du barman et l'écraser.
« Je pense que tu voulais dire dix mille berrys, non ?
… O... Oui, hum. Tout à fait. » Je le lâche.
« Bien. Alors tu vas me faire la réduction spéciale 'je te laisse en vie', à zéro berrys. Et donc, le mot de passe c'est …
Mardi, il pleut. Mercredi il pluviote. Jeudi il tombe averse.
Ok. Merci pour l'info. T'aurais pas tenté de me faire cracher les sous, je t'en aurais donné. J'aime pas qu'on me force la main. »
Je fais demi-tour et quitte le bar. J'ai bien senti des personnes vouloir venir aider le pauvre homme. Mais j'ai surtout senti leur pensées de ne pas faire le poids face à moi, que je ne joue pas dans la même catégorie qu'eux. C'est bien pour ça que personne n'a bougé, même si tout le monde aurait bien voulu. Je marche dans la ville à la recherche du bar et du kiosque. Je finis par trouver ce que je recherche. Je m'approche, donne le mot de passe, mais rien n'arrive. Le marchand me regarde avec des yeux de merlan frit. Je lui redonne l'expression, toujours rien. Le barman ne m'aurait pas donné un mot de passe à la con quand même ? Au troisième essaie, ça me gave.
« Putain, j'le connais pas ton mot de passe, alors pas chier. Tu sais qui je suis ? Tu connais la réputation que je me trimballe ? T'as vu ma prime ? Donc tu sais qu'on joue pas dans la même cour. J'suis ici pour rendre service à celui qui paie le plus. Alors donne moi les putains de missions et j'te fou la paix. »
Il ne réagit pas. Il est con ? Mort ? Sourd ? Ou quoi ? Pourquoi il ne me répond pas ?! Il me regarde dans les yeux, puis pose un journal devant moi.
Aucune encombre durant la traversée. J'arrive autour de Zaun vers 14h. Ça me fait penser à Rokade. L'île dispose de falaises tout le long, et l'accessibilité est très limitée, avec seulement quelques endroits où accoster. Je me faufile entre les gros bateaux avec ma petite embarcation, grille quelques priorités. Un bateau se permet même de me klaxonner. Il croit que la taille fait tout lui ou quoi ? Je m'éloigne de lui et regarde le capitaine à travers ses vitres. Dès qu'il voit mon visage, il blêmit. Oui, klaxonner un type valant presque quatre cent millions de berrys, c'est pas une bonne idée. Surtout quand tu n'as aucune prime sur ta tronche et que tu n'es qu'un lambda parmi des milliards. Je confie mon navire à un local en lui précisant bien qu'il en est responsable et sera tenu comme tel si quoi que ce soit arrive. Il ne semble pas très content et tente de refourguer cette corvée à ses collègues. Tout le monde refuse.
« La moindre éraflure, la moindre rayure, et on retrouvera des parties de ta famille un peu partout sur les Blues. A toi de te démerder pour pas que ça arrive. »
Pendant ma menace, je me suis approché de lui et l'ai acculé contre un mur. Il n'a pas pu reculer plus et a du me supporter dans son espace vital le temps de ma mise en garde très explicite. Quand j'ai finis, je le laisse en plan et me dirige vers l'intérieur des terres. Dès qu'on sort du port, on voit la ville. Un mégalopole on dirait. Il y a des bâtiments partout, aucune verdure. On dirait bien que les rumeurs sur l'île sont fondées. On m'a toujours dit que c'était un endroit dédié au travail acharné, une place pour les meilleurs dans leur spécialité. Un temple de l'amélioration, du dépassement de soi dans tous les domaines possibles et imaginables. Un endroit où règne aussi la guerre invisible des mafias apparemment. Comme toujours, quand j'ai besoin d'infos, je me dirige dans le premier bar que je croise. Je pousse la porte calmement. Au fur et à mesure de mon avancée, les conversations s'arrêtent. Je vais jusqu'au barman, pas de temps à perdre.
« Il paraît que les mafias de North Blue se font la guerre. Comment je les contacte ?
Vous … vous voulez les contacter ? Pourquoi ?
Pour travailler pour eux. Je suis un mercenaire. Et je ne suis pas bon dans mon domaine. Je suis le meilleur. » Il me dévisage un peu avant d'enchaîner.
« Quels genre de jobs vous cherchez ?
Celui qui rapporte le plus. Sur l'île de préférence.
J'vois. On raconte qu'il y a un endroit spécial sur l'île pour récupérer des missions. Un endroit où on récupère des mouettes.
Des mouettes ? … … Un journal quoi.
C'est c'qu'on dit. Si vous y aller et que vous donnez le mot de passe, vous pouvez choisir parmi les missions qu'on vous propose.
Où je trouve ce kiosque ?
Près d'un bar nommé l'Havenra, dans le centre. Il est banal sans l'être.
C'est à dire ?
J'en sais foutrement rien. Je vous dit ce qu'on m'dit moi.
Ok. Et le mot de passe ?
Aucune idée. C'est secret.
Évidemment. Et c'est moins secret à partir de quelle somme ?
Dix millions de berrys. » Je me racle la gorge, puis étend mon bras pour attraper le cou du barman et l'écraser.
« Je pense que tu voulais dire dix mille berrys, non ?
… O... Oui, hum. Tout à fait. » Je le lâche.
« Bien. Alors tu vas me faire la réduction spéciale 'je te laisse en vie', à zéro berrys. Et donc, le mot de passe c'est …
Mardi, il pleut. Mercredi il pluviote. Jeudi il tombe averse.
Ok. Merci pour l'info. T'aurais pas tenté de me faire cracher les sous, je t'en aurais donné. J'aime pas qu'on me force la main. »
Je fais demi-tour et quitte le bar. J'ai bien senti des personnes vouloir venir aider le pauvre homme. Mais j'ai surtout senti leur pensées de ne pas faire le poids face à moi, que je ne joue pas dans la même catégorie qu'eux. C'est bien pour ça que personne n'a bougé, même si tout le monde aurait bien voulu. Je marche dans la ville à la recherche du bar et du kiosque. Je finis par trouver ce que je recherche. Je m'approche, donne le mot de passe, mais rien n'arrive. Le marchand me regarde avec des yeux de merlan frit. Je lui redonne l'expression, toujours rien. Le barman ne m'aurait pas donné un mot de passe à la con quand même ? Au troisième essaie, ça me gave.
« Putain, j'le connais pas ton mot de passe, alors pas chier. Tu sais qui je suis ? Tu connais la réputation que je me trimballe ? T'as vu ma prime ? Donc tu sais qu'on joue pas dans la même cour. J'suis ici pour rendre service à celui qui paie le plus. Alors donne moi les putains de missions et j'te fou la paix. »
Il ne réagit pas. Il est con ? Mort ? Sourd ? Ou quoi ? Pourquoi il ne me répond pas ?! Il me regarde dans les yeux, puis pose un journal devant moi.