MARYLIN PERVENCHE DE PROVENCE
• Pseudonyme : Lady Pervenche, Blondie, Poupette, Miss Marylin... Et tous les noms d'oiseaux qui vous passeront par la tête.
• Age : 23 ans.
• Sexe : Womaaaaan.
• Race : Humaine.
• Métier : Duchesse, exploratrice, aventurière, ambassadrice des femmes autoproclamée.
• Groupe : Civile. Pour le moment.
• But : Faire le tour du monde, pour le prestige et la gloire.
• Équipement : Un colt, quelques balles acides pour orner les épidermes de quelques trous.
• Parrain : Personne hélas.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? //
Codes du règlement :
• Age : 23 ans.
• Sexe : Womaaaaan.
• Race : Humaine.
• Métier : Duchesse, exploratrice, aventurière, ambassadrice des femmes autoproclamée.
• Groupe : Civile. Pour le moment.
• But : Faire le tour du monde, pour le prestige et la gloire.
• Équipement : Un colt, quelques balles acides pour orner les épidermes de quelques trous.
• Parrain : Personne hélas.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? //
Codes du règlement :
Description Physique
N’en déplaise à sa cravate et à ses pantalons tailleurs, ses chemises rentrées, la taille est marquée, le bassin large, les jambes fines. Marylin est une authentique demoiselle du monde. Elle a le maintien de ces Dames, les épaules et le buste droits mais détendus, la pose élégante depuis le haut de son mètre quatre-vingt, et tout en finesse naturellement. Manucure à l’appui !
La démarche est souple, voltigeuse, et tout se dandine jusqu’au bout de ses escarpins vernis. Allons messieurs, n’allez pas vous évanouir trop vite ; notre très chic Betty Poopy n’a pas de poitrine ! Malheureuse ! Ce qui ne l’empêchera pas de vous cracher un poupoupidou à la figure depuis le galbe généreux de ses badigoinces. D’un charme indéniable, Marylin a troqué la sévérité de ses origines aristocratiques pour l’extravagance des mouvements, la liberté du corps, et dans ses costumes si elle avait été un homme, on l'aurait trouvé un peu gentleman, un peu dandy chic. Et de sa gestuelle un peu drôle, un peu folle, elle aurait bien l’air d’une bizarrerie sinon d’une allumée qui bouscule hommes et femmes d’un coup de fesse un peu trop sauvage !
Car enfin, il faut oser. Il faut oser pouvoir croiser ses bras et regarder de haut tout un troupeau de bœufs, surtout lorsqu’on a une tête de blondie, la délicatesse dans la peau aussi. Pas vraiment effrayante, pas vraiment forte. Cependant, elle est féline Marylin, surtout dans l’esquive. Et on la devine agile, souple, rapide, précise. Les coups de genoux sont bien placés, les coups de coude aussi, et ça vous déconcentre juste, très bêtement, sans trop vous faire mal, car si elle essayait réellement, ce serait tous ses os qui se briseraient instantanément. Aux hommes la force brute, aux femmes la délicatesse des armes à feu, puisque ce qui importe au juste c’est que le colt trouve sa cible.
La démarche est souple, voltigeuse, et tout se dandine jusqu’au bout de ses escarpins vernis. Allons messieurs, n’allez pas vous évanouir trop vite ; notre très chic Betty Poopy n’a pas de poitrine ! Malheureuse ! Ce qui ne l’empêchera pas de vous cracher un poupoupidou à la figure depuis le galbe généreux de ses badigoinces. D’un charme indéniable, Marylin a troqué la sévérité de ses origines aristocratiques pour l’extravagance des mouvements, la liberté du corps, et dans ses costumes si elle avait été un homme, on l'aurait trouvé un peu gentleman, un peu dandy chic. Et de sa gestuelle un peu drôle, un peu folle, elle aurait bien l’air d’une bizarrerie sinon d’une allumée qui bouscule hommes et femmes d’un coup de fesse un peu trop sauvage !
Car enfin, il faut oser. Il faut oser pouvoir croiser ses bras et regarder de haut tout un troupeau de bœufs, surtout lorsqu’on a une tête de blondie, la délicatesse dans la peau aussi. Pas vraiment effrayante, pas vraiment forte. Cependant, elle est féline Marylin, surtout dans l’esquive. Et on la devine agile, souple, rapide, précise. Les coups de genoux sont bien placés, les coups de coude aussi, et ça vous déconcentre juste, très bêtement, sans trop vous faire mal, car si elle essayait réellement, ce serait tous ses os qui se briseraient instantanément. Aux hommes la force brute, aux femmes la délicatesse des armes à feu, puisque ce qui importe au juste c’est que le colt trouve sa cible.
Description Psychologique
Marylin n'a pas l’arrogance propre à ceux de son rang, seulement beaucoup d’audace. Osée, osée Marylin. Elle ne manque pourtant pas ni d’assurance ni d'intrépide, quoiqu'on préférerait parler d'abord d'inconscience. Marylin se vautre à corps perdu dans le monde, peut-être trop hasardeusement d'ailleurs, petite opportuniste qui a toujours plus ou moins su tirer son épingle du jeu. Et malgré un côté délicat et douillet, on la trouverait encore obstinée. Marylin suit ses ambitions et vole du mieux qu’elle peut –quand bien même elle ne peut pas beaucoup- et se débrouille toujours pour s’en sortir, quitte à y laisser quelques plumes, quitte à revoir certaines de ses exigences à la baisse pour se contenter du moins. Car si Marylin a bien appris quelque chose, c’est que l’orgueil du noble n’aide pas à se maintenir en vie. Marylin n’a pas grande peur, quand bien même elle userait tantôt de diplomatie et de prudence, puisque la demoiselle a bien conscience de ses limites. Ne nous mentons pas, Marylin est une piètre aventurière, tout au plus un oisillon boiteux qui se serait tantôt égaré. Mais si Marylin erre, elle sait au moins que son chemin la conduira jusqu'à l'extrémité de la Terre.
Elle a bien sûr cette extravagance un peu folle, vagabonde, qui se perd dans l'usage des mots. Elle parle, Marylin, épuise ou endort son interlocuteur qu'elle réveille soudain par ses éclats de rire furtifs. Accessible. Et cette honnêteté sans doute qui ne peut s'empêcher de transparaître toujours. Elle est facile Marylin, un peu volage aussi. Elle danse sur sa vie, l'espoir cousu au bord des lèvres. Sa nature aristocratique ne lui aura pas encore fait faux bond, pas tout à fait ; elle a après tout ce langage qui se veut soutenu, courtois, propre. Elle parle bien Marylin, et abuse sans doute, d'un charme d'un tout.
Elle a bien sûr cette extravagance un peu folle, vagabonde, qui se perd dans l'usage des mots. Elle parle, Marylin, épuise ou endort son interlocuteur qu'elle réveille soudain par ses éclats de rire furtifs. Accessible. Et cette honnêteté sans doute qui ne peut s'empêcher de transparaître toujours. Elle est facile Marylin, un peu volage aussi. Elle danse sur sa vie, l'espoir cousu au bord des lèvres. Sa nature aristocratique ne lui aura pas encore fait faux bond, pas tout à fait ; elle a après tout ce langage qui se veut soutenu, courtois, propre. Elle parle bien Marylin, et abuse sans doute, d'un charme d'un tout.
Biographie
Cher journal,
Mère m’a mise au piquet parce qu’elle m’a trouvé en train de jouer aux pirates avec les petits domestiques. Elle dit que le lion ne se mélange pas avec le cafard. J’ai bien expliqué pourtant que je n’avais pas le choix, que les petites marquises préféraient enfiler des petites perles sur des fils, que les petits marquis ne voulaient pas jouer avec les filles. Mère a ri, elle a dit qu’ils viendraient tous me compter fleurette dans quelques années, quand je serai grande et belle. Je ne suis pas sûre d’avoir tout compris. Mais je n’aime pas les petits marquis, si à l’avenir ils viennent m’offrir des fleurs, je leur jetterai leurs roses à la figure.
***
Cher journal,
Ce ne sont pas les intrigues qui me menacent, mais bien l’ennui. Les après-midis se ressemblent. Il faut se rendre à l’évidence : la Marquise de Brownie a passé des heures à me conter d’où venaient ses nouvelles robes faîtes à partir des plus belles étoffes. Elles viennent de Grand Line ! Bien sûr, je me contrefiche de ces robes, comment peut-on s’extasier aussi longtemps sur un sujet pareil ? Oh et un petit Duc d’une famille notoire dont j’ai oublié le nom m’a fait la cour aussi, il m’a offert un collier de saphir. Pour, je cite, « sublimer votre exquise beauté ». Un collier ! Un saphir ! Alors que j’en ai déjà tant ! Mes boîtes à bijoux en débordent ! Quelle originalité ! Que ne m’a-t-il pas offert plutôt un séjour à Kage Berg, on dit qu’il s’y trouve les plus gros et les plus beaux bovins de la planète !
***
Cher journal,
Je me suis encore disputée avec Mère. Elle ne veut pas que j’apprenne à me servir d’une arme et voudrait que je reprenne mes cours de danse. Ne sait-elle donc pas que je n’arriverai jamais à me défendre avec une valse ? Elle croit sans doute que je ne partirai jamais à l’aventure, que ce n’est pas ce à quoi une dame doit aspirer. Elle se trompe. Je le lui prouverai. Je l’entends déjà se plaindre que je suis une enfant difficile. Elle dit qu’elle aurait mieux fait de mettre un garçon au monde. Elle a peut-être raison. Que m’importe les règles de la bienséance lorsqu’on peut gouverner des armées, prendre d’assaut le monde. Les épées en bois sont plus amusantes que les poupées. Mais Père comprend, Père me soutient. Père est heureux d’avoir quelqu’un à qui confier sa passion. Il dit que je suis sa fille et qu’en tant que telle, tout est possible. Si Père est derrière moi, Mère n’aura d’autre choix que de s’incliner.
***
Cher journal,
Trois semaines que je suis bloquée sur l’îlot Flottant. Notre groupe a été pris en embuscade. Je ne sais pas comment je dois faire, ce qui devait être une simple étape s'est transformée en épreuve de survie. J'aurai dû me préparer mieux. Je crains que l’aventure ne s’arrête plus vite que prévu. Les temples anciens sont magnifiques, mais je n’ai pas le temps de traduire les inscriptions qui s’y trouvent. La jungle n’est pas un endroit approprié pour une demoiselle. Je vais sûrement rater mon propre mariage. Père me fera fouetter pour cela. Sauf si je meurs avant. Le Duc de Provence est un petit homme ridicule qui manque cruellement d’esprit, il n’a aucune conversation, son nom est risible. Cela ressemble à une recette de cuisine que l’on aurait ratée. Je ne veux pas épouser le Duc de Provence, mais je le ferai pour la fortune de ma famille. Je dois trouver le moyen de rentrer. Je ne laisserai pas l’Histoire retenir que j’ai fait le déshonneur de ma maison.
*
Trois semaines et un jour.
J’arrive enfin à supporter ma propre odeur, je n’ai jamais été aussi sale. Comment les prolétaires font-ils pour vivre ainsi ? C’est horrible. Les jours passent et je me métamorphose en sauvage, cela ne se peut. J’arriverai même à faire fuir cet imbécile de Duc.
J’ai trouvé une rivière, l’endroit semble sûr. Me voilà de nouveau perchée au sommet d’un arbre. Il est trop dangereux de dormir à même le sol. Les bêtes grondent. J’ai semé un petit groupe de cannibales. Je crois qu’ils me chassent. Je suis presque à court de munitions.
Je vais rentrer.
Cela ne devait pas se passer de la sorte.
Manshon me semble si loin, je revois dans mon esprit les grands manoirs, les bals somptueux et toutes ces futilités mondaines qu’il me tardait de quitter. Je ne regrette pas. Je ne veux pas passer le reste de ma vie dans une cage dorée. Je ne serai pas comme toutes ces dindes que l’on engraisse et qu’on laisse se pavaner pour une impression de pouvoir, mais elles sont si oisives…
*
Un mois.
Je n’ai plus de balles. J’ai utilisé la dernière sur ce cannibale.
Les baies étaient empoisonnées ! Je dois approfondir le sujet pour la prochaine exploration.
Je n’arrive pas à oublier son visage. C’est la première fois que je tue quelqu’un. Tout s'explique, et je crois que de suite, cela se justifie. Je n’avais pas le choix. Une seule balle, précise, il est mort sur le coup. Lui n’aurait pas été si bienveillant ; il m’aurait dévoré. Comme c'est indécent !
J’ai pris le couteau. C’est tout ce qu’il me reste.
Adaptation. L’enfer vert n’aura pas raison de moi.
Mais mes mains tremblent ! Je suis épuisée. Physiquement. Mentalement. Une pointe d'excitation me tient en vie pourtant. C'est pour ça que je suis partie. Des obstacles, il y en aura d'autres. Je surmonterai.
Marylin Pervenche tombe mais jamais ne reste clouée au sol.
***
Cher journal,
Me voilà mariée. Ce n'était pas si terrible en fin de compte. Le Duc de Provence n'est pas très intéressant, ni même très beau, seulement ridiculement riche et ridiculement passif. Le Duc n'est pas pénible mais a en revanche une sainte horreur de l'être. Je devrais peut-être en profiter pour déserter.
***
Mon très cher époux,
Le voyage se passe bien, je vous remercie d'avoir tout organisé, vous êtes la première pierre posée à l'édifice de mon rêve. Vous devez néanmoins avoir confiance en moi ainsi qu'en mes capacités, c'est pourquoi votre navire vous revient aujourd'hui sans moi. Je dois y arriver par mes propres moyens. Tout cet attirail attirait une attention qu'il n'était pas nécessaire d'attirer. Je ne peux pas vous promettre que tout ira pour le mieux ; le vrai monde est bien différent de la petite bulle dans laquelle nous avons coutume d'habiter. Mais vous devez savoir qu'il ne m'effraie pas, qu'il m'attire au contraire et m'excite. Je reviendrai plus riche encore, d'une richesse bien différente de celle que nous possédons déjà.
Ne m'en voulez pas, je sais que je manque à tous mes devoirs, mais je ne fuis pas mes responsabilités, je reviendrai les endosser une fois que j'aurai rempli celles que j'entretiens envers moi-même. Je dois partir, plus loin encore. Au bout du monde peut-être. Et lorsque j'y serai, et que mon nom associé à la gloire que j'en récolterai reviendra seul faire la fierté de notre famille, alors je reviendrai à mon tour. En attendant je dois repartir de rien avec pour seul bagage ce que je suis, un nom, une entité, une étrangère.
Votre dévouée Marylin.
PS : Il serait souhaitable que durant mon absence vous entrepreniez un régime. L'arrondi de votre ventre est disgracieux, je ne savais pas comment vous le dire.
***
Cher journal,
Ce n’est pas que voyager avec des pirates m’enchante, mais je suis à cours d’options. Je suis à sec. Il ne me reste plus rien, nada. Pourquoi n’ai-je pas mieux tenu mes comptes, je suis un panier percé, c’est une catastrophe, si cela revenait aux oreilles de ma famille nul doute qu’ils lanceraient toute une expédition pour me récupérer de ce naufrage. Car ce doit en être un, il n’y a pas d’autres mots. La vie d’un aventurier est très inconfortable. Loin de là l’idée de m’en plaindre, mais force est de constater qu’il n’est pas aisé d’évoluer seule dans cet océan. Tous les équipages n’acceptent pas les femmes non plus, une ridicule superstition raconte que nous portons malheur, comme c’est grotesque. Heureusement les équipages ne sont pas tous regardants. Je n’ai pas d’autres choix que de vendre mes services. Et quel service ! Je ne sais rien faire, je suis une bonne à rien, c’est là l’éducation reçue par les nobles. Je me débrouille pourtant. Cet équipage a essuyé de lourdes pertes lors de sa dernière bataille navale, une personne en plus devrait leur être utile. Je dois leur prouver ma valeur. Mes compétences en matière de tir devraient me sauver. Je dois continuer mon périple et surtout débarquer à la prochaine île. On ne peut pas faire confiance à des pirates, et me retrouver par malheur liée à ce groupe m’attirerait bien des problèmes qu’il me faudrait éviter.
***
Cher journal,
Ce voyage initiatique tourne au grand n’importe quoi. Le navire sur lequel j'étais a été attaqué. On a perdu. Nous sommes trois à nous en être sortis. C’est la misère. Nous avons pu rejoindre une île. Et si mes compagnons d'infortune y ont l'âme d'un poisson dans l'eau, autant le dire, Carcinomia, ça craint. On meurt de froid en dormant entre deux filets de pêche, mais on ne manque pas de poissons. Je sens la poiscaille mais je n'ai pas faim. Cela fait rire mes deux forbans. Je n'ai pas d'autres choix que de les tolérer. On s'en sortira mieux à trois. Mais je dois trouver une issue de secours. Il fait bien trop froid pour rester sur cette île. La populace n'a rien de fréquentable. Je n'ai pas le choix. Il faut savoir revoir ses exigences à la baisse parfois. J'ai tout d'une vagabonde. Seules mes manières et ma façon de me tenir trahissent encore mes origines. Combien de temps vais-je errer sur cette maudite île ? J'ai bien peur que le séjour s'éternise.
Test RP
L’œil avisé scruta le visage de l’officier, sembla vouloir y dénicher une faille qu’elle ne trouva pas. Son regard, inquisiteur, descendit ensuite sur cette main rustre qui tâtait ses hanches.
_ Scandaleux. Proprement scandaleux.
Impassible, l’homme délogea son colt de son harnais avant de vider le chargeur et de rattacher l'arme à sa propre ceinture. Il sépara leurs deux visages d’une balle qu’il tenait coincée entre le pouce et l’index, un petit sourire redoutable et narquois.
_ Ce n’est pas exactement ce que l’on trouve habituellement dans les poches des "touristes".
_ Je suis confuse. Vous vous attendiez sans doute à ce que je visite le monde munie d’un rouleau à pâtisserie. Les forbans en seraient ravis.
_ Vous n’êtes pas en position de faire du sarcasme.
_ Vous commettez une terrible erreur, cela devrait me donner tous les droits. Surtout celui du sarcasme.
_ Vous ignorez à qui vous parler.
_ Nous sommes deux dans ce cas. Lâchez mon pantalon à présent, c’est indécent.
Une lueur de défi dans l'oeil, elle pencha tout juste sa tête et appuya le bout de son nez contre celui de l'officier. Il plissa les paupières. Elle fit de même. Il grogna. Elle eut un sourire espiègle. La main intrusive abandonna finalement la boucle de sa ceinture et revint se poser sur le fourreau de l'épée.
_ J'accepte vos excuses, fringuant officier.
La sanction tomba sans appel.
_ Jetez-moi ça en cellule.
_ Je vous l'interdis.
_ Pardon ?
_ J'ai dit : je vous interdis de me jeter en cellule.
Il y eut un moment de flottement. L'officier leva une main en l'air et fit signe à ses hommes de ne pas approcher, futile indication car les nez se touchaient toujours dans ce face à face intriguant qu'on n'aurait vraiment su couper. Ils se sondaient toujours, et aucun d'entre eux ne devina dans l'autre les intentions obscures qui les animaient. Mais l'homme arrogant connaissait un fait qui lui était indubitablement certain : il ne recevait pas d'ordres si ces derniers ne provenaient pas directement de ses supérieurs hiérarchiques. Enfin, son orgueil ne tolérait aucun affront, et en particulier si celui-ci émanait d'une personne qu'il venait d'arrêter. Il avait d'ores et déjà gagné cette partie et ne permettrait donc pas un seul instant qu'on puisse penser le contraire. Sans compter une attitude qui lui déplaisait souverainement, c'était cette obstination qui luisait, qui le narguait et qui devrait par extension se plier à sa volonté.
Le calme apparent de Marylin n'était encore qu'un trompe l'oeil bien habile pour dissimuler l'effervescence de ses pensées. L'esprit agité et vif, une seule idée tournait en boucle. Le moyen de se faufiler hors de cette étreinte qui menaçait seconde après seconde de se refermer sur elle. Et au moment même où l'officier se jurait d'obtenir le fin mot de ce dialogue sourd, Marylin comprenait que l'unique moyen de s'en sortir restait encore d'inviter l'homme à poursuivre cette rivalité verbale. Tant qu'il croyait que cela ne se passait qu'entre elle et lui, tant qu'il maintiendrait ses hommes à bonne distance.
Ses pensées tournaient en rond. Prendre la fuite. Un coup de talon dans le genou, affaiblir, s'emparer du sabre, faire un otage. Cela équivaudrait à lancer une déclaration de guerre. Ce qui ne constituait pas une option adéquate, sauf en cas d'ultime recours. Ce serait d'autant plus donner raison à ce grossier personnage, et c'était là une solution à laquelle elle ne s'abaisserait pas, pas encore en tout cas. La situation était contrariante, non désespérée. Elle pensa que lui offrir une tournure dramatique ne lui rendrait pas service.
_ Faut-il être vicieux pour élaborer un stratagème pareil.
_ Faut-il être malhonnête pour aller se recueillir sur les ossements d’un forban ?
_ Ne soyez pas ridicule. Qui n’aurait pas envie de déterrer les os du célèbre Gold Roger ? L’appât du gain est certes un défaut mais il n’est pas encore illégal.
_ Il doit l’être chez vous.
_ Vraiment ? Et peut-on connaître les bases de cette accusation ?
_ Savez-vous seulement l’impression que vous donnez ?
_ Quelle est donc cette impression qui semble tant vous effrayer ?
Elle n'eut même pas la décence de paraître vexée, la charmante courbe de ses commissures l'aurait encore rendue insolente, le détachement qu'elle feignait lui accordait une témérité presque agaçante.
Les mains terreuses, une tresse blonde lâche qui se renversait sur une épaule, les vêtements dont on percevait encore la fine qualité malgré l'usure qu'ils subissaient, tout indiquait une évidente négligence, un abandon, une impression de sans dessus dessous provoquée par une trop longue errance, quelques nuits agitées, trop de temps passé dehors à se traîner de rues en rues et à échapper aux mauvaises rencontres nocturnes. Elle était ébouriffée, sans qu'on ne puisse néanmoins lui enlever cette grâce qui accompagnait toujours le moindre de ses mouvements, et jusqu'à cette position même, debout, de cette fierté qu'on lui reconnaissait mais qui mélangée à ce tout la rendait imprudente.
_ Vous me donnez des ordres.
_ Je vous donne des ordres.
_ Vous êtes cernée, cessez de vous donner en spectacle.
_ Vous êtes cernée, cessez de vous donner en spectacle.
_ Arrêtez ça.
_ Arrêtez ça.
_ Vous êtes puérile.
_ Seulement parce que vous avez décidé de l'être.
_ Vous insultez un officier de la marine ! Certains se font arrêter pour moins que ça.
_ Je croyais que vous étiez déjà en train de m'arrêter.
_ Vous n'arrangez pas votre cas.
_ Je n'ai aucun compte à vous rendre, je ne vous connais pas que je sache.
_ Vous avez assommé trois de mes hommes avec une facilité déconcertante. Le quatrième vous a plaqué à même le sol, mais même ainsi, vous l'avez mordu si fort qu'il a été obligé de vous assommer à son tour. Ce n'est pas ce que j'appelle "ne pas avoir de comptes à rendre".
_ Vous le dîtes si bien, trois hommes pour une femme démunie et il faudrait encore se laisser faire. Du reste, c'était surtout pour éviter cette détestable rencontre.
_ Moi j'ai des comptes à rendre à la population de cette ville, et je peux vous assurer que je vais vous faire enfermer.
Un oh parfaitement offusqué se dessina sur les lèvres de la suave Marylin, les yeux écarquillés d'indignation. Elle recula, le ton de la voix monta.
_ Enfermez-vous vous-même !
_ Avec plaisir. Mais pas sans vous.
L'officier dévia promptement son visage, et prise au dépourvue le marine la fit basculer en arrière d'un coup de pied dans le mollet.
_ Comment osez-vous ? Rustre ! Malappris !
_ Voilà comment servir la femme.
Elle n'eut pas fini de hoqueter que déjà l'officier attrapait ses chaussures et se mit à la traîner derrière lui pour une scène des plus grotesques.
_ Vous êtes ridicule monsieur !
_ Je vous retourne le compliment.
Il la traîna sur quelques mètres sans faire grand cas de ses dandinements comme uniques tentatives d'évasion, la lâchant enfin, un pied posé sur la poitrine de la jeune femme il entreprit de se retourner vers ses hommes, brailla quelques ordres. La mécanique du piège se remit bientôt en marche. Bientôt sur le terrain qui se vidait, ils ne furent plus que deux. La lourde botte l'écrasa encore, la maintenant fermement au sol.
Ils se toisèrent. Les regards se durcirent. Un bref silence entrecoupé par le souffle court de Marylin.
_ Vous êtes cuite.
Elle ne répondit pas, guetta encore l'instant. Mais elle estima que ce serait encore là sa meilleure chance. Les autres dans l'ombre, à l'affût de leurs prochaines prises. Il lui sembla d'ailleurs entendre le bruit des épées qui s'entrechoquent dans le lointain. Peut-être n'était-ce que le sifflement de l'air.
L'aisance avec laquelle il l'avait prise était révélatrice de son agilité. Elle le détailla longuement. Environ sa taille, mince mais on pouvait percevoir la musculature. Pas robuste, mais rapide, avec des réflexes. Et orgueilleux. Cela s’avérerait utile.
Il fallait agir vite lorsque le moment viendrait.
Et le moment vint. Elle sentit son emprise se desserrait, et son souffle revenir plus fort. Elle n'attendit pas que la douleur s'amenuise. La faille était là. D'une main subite elle souleva la chaussure de sa poitrine, profita du déséquilibre pour croiser ses deux pieds autour de la jambe qui retenait encore l'homme. Elle se tourna d'un coup sec, rapide. L'officier suivit, il bascula. Au vol, elle s'empara de son colt. L'instant suivant elle se jetait sur lui pour l'empêcher de se redresser trop vite, doigt sur la gâchette. Le métal froid toucha le front de son adversaire.
_ Les mains en l'air, pas d'entourloupe ou je tire.
Elle vit ces yeux grands ouverts qui la fixaient, elle y lut cette suspension du temps que les hommes ont parfois, rien qu'une fraction de seconde, devant ce qui les prend au dépourvu, devant la menace. La non réflexion. L'obsession de l'arme contre son épiderme. L'attente qui n'en était pas vraiment une. Marylin, elle, n'attendit pas que cette fraction de seconde s'en aille chez son adversaire. Elle assomma l'homme d'un coup de cross avant que ce dernier ne réalise trop vite que l'arme avait déjà été désarmée un peu plus tôt.
Elle disparut dans la minute. Et si l'officier se réveillait avant que les autres ne le trouvent, alors il ne se passerait rien, car l'orgueil lui interdirait d'avouer la nature exacte de la situation.
_ Scandaleux. Proprement scandaleux.
Impassible, l’homme délogea son colt de son harnais avant de vider le chargeur et de rattacher l'arme à sa propre ceinture. Il sépara leurs deux visages d’une balle qu’il tenait coincée entre le pouce et l’index, un petit sourire redoutable et narquois.
_ Ce n’est pas exactement ce que l’on trouve habituellement dans les poches des "touristes".
_ Je suis confuse. Vous vous attendiez sans doute à ce que je visite le monde munie d’un rouleau à pâtisserie. Les forbans en seraient ravis.
_ Vous n’êtes pas en position de faire du sarcasme.
_ Vous commettez une terrible erreur, cela devrait me donner tous les droits. Surtout celui du sarcasme.
_ Vous ignorez à qui vous parler.
_ Nous sommes deux dans ce cas. Lâchez mon pantalon à présent, c’est indécent.
Une lueur de défi dans l'oeil, elle pencha tout juste sa tête et appuya le bout de son nez contre celui de l'officier. Il plissa les paupières. Elle fit de même. Il grogna. Elle eut un sourire espiègle. La main intrusive abandonna finalement la boucle de sa ceinture et revint se poser sur le fourreau de l'épée.
_ J'accepte vos excuses, fringuant officier.
La sanction tomba sans appel.
_ Jetez-moi ça en cellule.
_ Je vous l'interdis.
_ Pardon ?
_ J'ai dit : je vous interdis de me jeter en cellule.
Il y eut un moment de flottement. L'officier leva une main en l'air et fit signe à ses hommes de ne pas approcher, futile indication car les nez se touchaient toujours dans ce face à face intriguant qu'on n'aurait vraiment su couper. Ils se sondaient toujours, et aucun d'entre eux ne devina dans l'autre les intentions obscures qui les animaient. Mais l'homme arrogant connaissait un fait qui lui était indubitablement certain : il ne recevait pas d'ordres si ces derniers ne provenaient pas directement de ses supérieurs hiérarchiques. Enfin, son orgueil ne tolérait aucun affront, et en particulier si celui-ci émanait d'une personne qu'il venait d'arrêter. Il avait d'ores et déjà gagné cette partie et ne permettrait donc pas un seul instant qu'on puisse penser le contraire. Sans compter une attitude qui lui déplaisait souverainement, c'était cette obstination qui luisait, qui le narguait et qui devrait par extension se plier à sa volonté.
Le calme apparent de Marylin n'était encore qu'un trompe l'oeil bien habile pour dissimuler l'effervescence de ses pensées. L'esprit agité et vif, une seule idée tournait en boucle. Le moyen de se faufiler hors de cette étreinte qui menaçait seconde après seconde de se refermer sur elle. Et au moment même où l'officier se jurait d'obtenir le fin mot de ce dialogue sourd, Marylin comprenait que l'unique moyen de s'en sortir restait encore d'inviter l'homme à poursuivre cette rivalité verbale. Tant qu'il croyait que cela ne se passait qu'entre elle et lui, tant qu'il maintiendrait ses hommes à bonne distance.
Ses pensées tournaient en rond. Prendre la fuite. Un coup de talon dans le genou, affaiblir, s'emparer du sabre, faire un otage. Cela équivaudrait à lancer une déclaration de guerre. Ce qui ne constituait pas une option adéquate, sauf en cas d'ultime recours. Ce serait d'autant plus donner raison à ce grossier personnage, et c'était là une solution à laquelle elle ne s'abaisserait pas, pas encore en tout cas. La situation était contrariante, non désespérée. Elle pensa que lui offrir une tournure dramatique ne lui rendrait pas service.
_ Faut-il être vicieux pour élaborer un stratagème pareil.
_ Faut-il être malhonnête pour aller se recueillir sur les ossements d’un forban ?
_ Ne soyez pas ridicule. Qui n’aurait pas envie de déterrer les os du célèbre Gold Roger ? L’appât du gain est certes un défaut mais il n’est pas encore illégal.
_ Il doit l’être chez vous.
_ Vraiment ? Et peut-on connaître les bases de cette accusation ?
_ Savez-vous seulement l’impression que vous donnez ?
_ Quelle est donc cette impression qui semble tant vous effrayer ?
Elle n'eut même pas la décence de paraître vexée, la charmante courbe de ses commissures l'aurait encore rendue insolente, le détachement qu'elle feignait lui accordait une témérité presque agaçante.
Les mains terreuses, une tresse blonde lâche qui se renversait sur une épaule, les vêtements dont on percevait encore la fine qualité malgré l'usure qu'ils subissaient, tout indiquait une évidente négligence, un abandon, une impression de sans dessus dessous provoquée par une trop longue errance, quelques nuits agitées, trop de temps passé dehors à se traîner de rues en rues et à échapper aux mauvaises rencontres nocturnes. Elle était ébouriffée, sans qu'on ne puisse néanmoins lui enlever cette grâce qui accompagnait toujours le moindre de ses mouvements, et jusqu'à cette position même, debout, de cette fierté qu'on lui reconnaissait mais qui mélangée à ce tout la rendait imprudente.
_ Vous me donnez des ordres.
_ Je vous donne des ordres.
_ Vous êtes cernée, cessez de vous donner en spectacle.
_ Vous êtes cernée, cessez de vous donner en spectacle.
_ Arrêtez ça.
_ Arrêtez ça.
_ Vous êtes puérile.
_ Seulement parce que vous avez décidé de l'être.
_ Vous insultez un officier de la marine ! Certains se font arrêter pour moins que ça.
_ Je croyais que vous étiez déjà en train de m'arrêter.
_ Vous n'arrangez pas votre cas.
_ Je n'ai aucun compte à vous rendre, je ne vous connais pas que je sache.
_ Vous avez assommé trois de mes hommes avec une facilité déconcertante. Le quatrième vous a plaqué à même le sol, mais même ainsi, vous l'avez mordu si fort qu'il a été obligé de vous assommer à son tour. Ce n'est pas ce que j'appelle "ne pas avoir de comptes à rendre".
_ Vous le dîtes si bien, trois hommes pour une femme démunie et il faudrait encore se laisser faire. Du reste, c'était surtout pour éviter cette détestable rencontre.
_ Moi j'ai des comptes à rendre à la population de cette ville, et je peux vous assurer que je vais vous faire enfermer.
Un oh parfaitement offusqué se dessina sur les lèvres de la suave Marylin, les yeux écarquillés d'indignation. Elle recula, le ton de la voix monta.
_ Enfermez-vous vous-même !
_ Avec plaisir. Mais pas sans vous.
L'officier dévia promptement son visage, et prise au dépourvue le marine la fit basculer en arrière d'un coup de pied dans le mollet.
_ Comment osez-vous ? Rustre ! Malappris !
_ Voilà comment servir la femme.
Elle n'eut pas fini de hoqueter que déjà l'officier attrapait ses chaussures et se mit à la traîner derrière lui pour une scène des plus grotesques.
_ Vous êtes ridicule monsieur !
_ Je vous retourne le compliment.
Il la traîna sur quelques mètres sans faire grand cas de ses dandinements comme uniques tentatives d'évasion, la lâchant enfin, un pied posé sur la poitrine de la jeune femme il entreprit de se retourner vers ses hommes, brailla quelques ordres. La mécanique du piège se remit bientôt en marche. Bientôt sur le terrain qui se vidait, ils ne furent plus que deux. La lourde botte l'écrasa encore, la maintenant fermement au sol.
Ils se toisèrent. Les regards se durcirent. Un bref silence entrecoupé par le souffle court de Marylin.
_ Vous êtes cuite.
Elle ne répondit pas, guetta encore l'instant. Mais elle estima que ce serait encore là sa meilleure chance. Les autres dans l'ombre, à l'affût de leurs prochaines prises. Il lui sembla d'ailleurs entendre le bruit des épées qui s'entrechoquent dans le lointain. Peut-être n'était-ce que le sifflement de l'air.
L'aisance avec laquelle il l'avait prise était révélatrice de son agilité. Elle le détailla longuement. Environ sa taille, mince mais on pouvait percevoir la musculature. Pas robuste, mais rapide, avec des réflexes. Et orgueilleux. Cela s’avérerait utile.
Il fallait agir vite lorsque le moment viendrait.
Et le moment vint. Elle sentit son emprise se desserrait, et son souffle revenir plus fort. Elle n'attendit pas que la douleur s'amenuise. La faille était là. D'une main subite elle souleva la chaussure de sa poitrine, profita du déséquilibre pour croiser ses deux pieds autour de la jambe qui retenait encore l'homme. Elle se tourna d'un coup sec, rapide. L'officier suivit, il bascula. Au vol, elle s'empara de son colt. L'instant suivant elle se jetait sur lui pour l'empêcher de se redresser trop vite, doigt sur la gâchette. Le métal froid toucha le front de son adversaire.
_ Les mains en l'air, pas d'entourloupe ou je tire.
Elle vit ces yeux grands ouverts qui la fixaient, elle y lut cette suspension du temps que les hommes ont parfois, rien qu'une fraction de seconde, devant ce qui les prend au dépourvu, devant la menace. La non réflexion. L'obsession de l'arme contre son épiderme. L'attente qui n'en était pas vraiment une. Marylin, elle, n'attendit pas que cette fraction de seconde s'en aille chez son adversaire. Elle assomma l'homme d'un coup de cross avant que ce dernier ne réalise trop vite que l'arme avait déjà été désarmée un peu plus tôt.
Elle disparut dans la minute. Et si l'officier se réveillait avant que les autres ne le trouvent, alors il ne se passerait rien, car l'orgueil lui interdirait d'avouer la nature exacte de la situation.
Informations IRL
• Prénom : Call me Pepette ~
• Age : 23 ans
• Aime : La liste serait trop longue. En ce moment j'aime beaucoup le vin. Fêtes oblige vous comprenez.
• N'aime pas : Etre adulte, ça craint. Rendez-moi mes six ans mes barbies et ma dînette !!
• Personnage préféré de One Piece : Je les prends tous. Mais j'ai un faible pour Law.
• Caractère : Je suis chiante, manipulatrice et autoritaire. Vous voulez toujours me connaître ?
• Fait du RP depuis : Mes 12 ans, je crois.
• Disponibilité approximative : Je passe une fois par jour sans soucis.
• Comment avez-vous connu le forum ? Top site.
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Marylin P. de Provence le Mer 4 Jan 2017 - 15:06, édité 18 fois