S’il y avait bien une chose certaine dans cette évasion du QG, c’est que les Gun’s étaient loin d’être sortis d’affaire. Bon, évidemment, Unwin ne s’était pas attendu à ce que ce soit une partie de plaisir, mais il ne s’était pas non plus attendu à croiser des agents du gouvernements ici. Vous savez, ces gars un peu plus balèze que les troufions de base ? Ces gars avec des techniques suffisamment improbables pour vous envoyer valser sans que vous compreniez comment. Des techniques auxquelles Vail ne comprenait pas grand-chose. Notre brave pirate était un peu trop terre à terre pour réussir à admettre qu’on puisse durcir son corps par un simple effort de volonté. Pour lui, le simple fait d’arrêter une balle de fusil à quasi bout portant avec le bout se son doigts, c’était absurde. Et il avait beau assister à la scène en direct, son esprit refusait d’admettre la réalité.
En fait, ces derniers temps, il avait assisté à pas mal de choses qui lui faisaient un peu perdre la tête. Mais rien qu’un peu. Son flegme naturel lui permettait de ne pas s’embrouiller avec tout un tas d’éléments extérieurs insignifiants pendant son combat. Les retrouvailles familiales, les retrouvailles peu amicales, les trouvailles tout court… Tout ça n’interférait en rien dans le moment présent. Et si le pirate n’avait pu que marquer un léger temps de surprise devant la parade de Rei, il n’en avait pas pour autant perdu sa concentration. Une minute d’inattention dans un combat, c’est fatal. Et puis de toute manière, le capitaine des Gun’s n’aurait pas eu le temps d’y réfléchir bien longtemps.
En effet, avant même que Rei ait le temps de répliquer, avant qu’Unwin ait le temps de réagir, une porte surgit. Vail n’eut pas le temps de percuter, mais la porte s’en chargea pour lui en allant percuter l’agent gouvernemental. Ou tout du moins, en essayant de le percuter. Par une magnifique reprise de volée, Rei évita la porte qui alla se fracasser contre le plafond, le faisant trembler soudainement.
« Oh putain. »
C’était le mot. Le bâtiment fut pris de soubresauts, comme un géant de pierre cherchant à éternuer. Et, alors qu’un groupe de marines fondait sur les évadés, tout s’écroula. Une cascade de pierre sépara ceux qui s’étaient surnommés les P8 de Vail, Rei et le nouveau venu qui savait faire prendre la porte aux importuns. Unwin eut à peine le temps d’analyser la situation. Son cerveau enregistra l’information : pierre dans ta gueule, pieds dans ta tombe, et il s’écarta brusquement du lieu de l’impact pour tomber sur sa vieille connaissance menaçante. Le pirate ne prit pas la peine de répondre à la demi-portion qu’il avait un jour menacé (et qui l’avait un jour menacé). A quoi bon ? Ils n’étaient pas là pour discuter. Et même si la rancœur était toujours là, ce n’était pas par du blabla qu’ils allaient régler ça. Dans tous les cas, on arrivait à la conclusion qu’il fallait cogner. Et cogner dur. Très dur.
Unwin était dans une situation bien merdique. Putains de sabreurs. Ils n’apportaient jamais rien de bon au capitaine des Gun’s. La large balafre sur son abdomen en était une preuve. Mais tout cela remontait à bien des années, tout comme sa rencontre avec Rei. Il n’était plus temps de s’attarder sur ces détails. Là, y’avait quelque chose de plus important à faire : survivre par exemple. Ce serait quand même ballot de clamser là, comme ça, au milieu d’une évasion qu’il avait lui-même orchestré.
Bref, menacé par Rei, Unwin saisit fermement son fusil entre ses larges mains et se laissa tomber en arrière. C’était une manière d’esquiver comme une autre. Une manière qui permettait aussi d’attaquer. Sans mauvais jeu de mot, on pouvait dire qu’Unwin avait le bras long (en fait, si, c’est un mauvais jeu de mot, mais bon…). Aussi, ce fut sans difficulté que, pendant l’attaque du CP, Vail étendit ses bras au maximum et fit remonter son fusil entre les jambes de son adversaire. C’était déloyal, pas coul, ça faisait mal et aucun homme ne méritait sans doute d’être frappé à cet endroit, mais à la guerre comme à la guerre ! Il fallait neutraliser le jeune homme au plus vite et dans sa situation, c’était la première idée qui était venue au pirate. Qui plus est, il comptait aussi pas mal sur le nouvel intervenant qui savait manier les portes avec une rare dextérité. Unwin ne savait pas du tout d’où sortait ce type, mais son intervention avait été plus que bienvenue.
Après ce qu’on peut qualifier de « coup bas », le capitaine des Gun’s échoua lourdement sur le sol. Avec les mains prises, ce n’était pas la peine d’espérer faire une bonne chute. C’était même assez dangereux de se laisser tomber de la sorte et le pirate devenait une cible facile. Mais une cible qui n’était pas seule, et Unwin jouait sa survie sur ce simple fait. C’était peut-être stupide de faire confiance à un hors-la-loi inconnu, mais là, Vail n’avait pas trop le choix. Je vous l’ai dit, à la guerre comme à la guerre et advienne que pourra. De toute façon, on lui fera la peau à Rei…
En fait, ces derniers temps, il avait assisté à pas mal de choses qui lui faisaient un peu perdre la tête. Mais rien qu’un peu. Son flegme naturel lui permettait de ne pas s’embrouiller avec tout un tas d’éléments extérieurs insignifiants pendant son combat. Les retrouvailles familiales, les retrouvailles peu amicales, les trouvailles tout court… Tout ça n’interférait en rien dans le moment présent. Et si le pirate n’avait pu que marquer un léger temps de surprise devant la parade de Rei, il n’en avait pas pour autant perdu sa concentration. Une minute d’inattention dans un combat, c’est fatal. Et puis de toute manière, le capitaine des Gun’s n’aurait pas eu le temps d’y réfléchir bien longtemps.
En effet, avant même que Rei ait le temps de répliquer, avant qu’Unwin ait le temps de réagir, une porte surgit. Vail n’eut pas le temps de percuter, mais la porte s’en chargea pour lui en allant percuter l’agent gouvernemental. Ou tout du moins, en essayant de le percuter. Par une magnifique reprise de volée, Rei évita la porte qui alla se fracasser contre le plafond, le faisant trembler soudainement.
« Oh putain. »
C’était le mot. Le bâtiment fut pris de soubresauts, comme un géant de pierre cherchant à éternuer. Et, alors qu’un groupe de marines fondait sur les évadés, tout s’écroula. Une cascade de pierre sépara ceux qui s’étaient surnommés les P8 de Vail, Rei et le nouveau venu qui savait faire prendre la porte aux importuns. Unwin eut à peine le temps d’analyser la situation. Son cerveau enregistra l’information : pierre dans ta gueule, pieds dans ta tombe, et il s’écarta brusquement du lieu de l’impact pour tomber sur sa vieille connaissance menaçante. Le pirate ne prit pas la peine de répondre à la demi-portion qu’il avait un jour menacé (et qui l’avait un jour menacé). A quoi bon ? Ils n’étaient pas là pour discuter. Et même si la rancœur était toujours là, ce n’était pas par du blabla qu’ils allaient régler ça. Dans tous les cas, on arrivait à la conclusion qu’il fallait cogner. Et cogner dur. Très dur.
Unwin était dans une situation bien merdique. Putains de sabreurs. Ils n’apportaient jamais rien de bon au capitaine des Gun’s. La large balafre sur son abdomen en était une preuve. Mais tout cela remontait à bien des années, tout comme sa rencontre avec Rei. Il n’était plus temps de s’attarder sur ces détails. Là, y’avait quelque chose de plus important à faire : survivre par exemple. Ce serait quand même ballot de clamser là, comme ça, au milieu d’une évasion qu’il avait lui-même orchestré.
Bref, menacé par Rei, Unwin saisit fermement son fusil entre ses larges mains et se laissa tomber en arrière. C’était une manière d’esquiver comme une autre. Une manière qui permettait aussi d’attaquer. Sans mauvais jeu de mot, on pouvait dire qu’Unwin avait le bras long (en fait, si, c’est un mauvais jeu de mot, mais bon…). Aussi, ce fut sans difficulté que, pendant l’attaque du CP, Vail étendit ses bras au maximum et fit remonter son fusil entre les jambes de son adversaire. C’était déloyal, pas coul, ça faisait mal et aucun homme ne méritait sans doute d’être frappé à cet endroit, mais à la guerre comme à la guerre ! Il fallait neutraliser le jeune homme au plus vite et dans sa situation, c’était la première idée qui était venue au pirate. Qui plus est, il comptait aussi pas mal sur le nouvel intervenant qui savait manier les portes avec une rare dextérité. Unwin ne savait pas du tout d’où sortait ce type, mais son intervention avait été plus que bienvenue.
Après ce qu’on peut qualifier de « coup bas », le capitaine des Gun’s échoua lourdement sur le sol. Avec les mains prises, ce n’était pas la peine d’espérer faire une bonne chute. C’était même assez dangereux de se laisser tomber de la sorte et le pirate devenait une cible facile. Mais une cible qui n’était pas seule, et Unwin jouait sa survie sur ce simple fait. C’était peut-être stupide de faire confiance à un hors-la-loi inconnu, mais là, Vail n’avait pas trop le choix. Je vous l’ai dit, à la guerre comme à la guerre et advienne que pourra. De toute façon, on lui fera la peau à Rei…
Dernière édition par Unwin Vail le Lun 29 Aoû 2011, 02:15, édité 1 fois