ESSANDRE CARMIN
• Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu.
• Age : 30 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier :
• Groupe : Marine
• Age : 30 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier :
• Groupe : Marine
• But : Atteindre son objectif et devenir "complet".
• Équipement : Non.
• Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, non ? De qui ?
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
• Équipement : Non.
• Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, non ? De qui ?
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
Description Physique
Sur le plan physique, Carmin n'est qu'un simple humain. Pas de longues jambes ou de longs bras pour notre homme.
Cependant, il possède diverses signes notables qui lui permettent de sortir un peu du lot, et de se former une véritable identité. Il est temps de les étudier.
Carmin est un homme quand même assez grand (avec une stature dans les cent-quatre-vint-cinq centimètres), avec des muscles développés. Il paraît toujours plus petit qu'il ne l'est vraiment, ceci dit, la faute à ses postures souvent penchées ou maladroites, même s'il adopte, naturellement, des positions plus droites devant ses supérieurs.
Pour le visage, il est sans aucun doute un bel homme, avec des cheveux blancs (certainement pas causés par l'âge : c'est sa couleur naturelle, plutôt normale dans un monde où les gens ont des cheveux verts ou violets) coiffés courts, avec seulement des favoris sur les côtés du visage. Ses sourcils, également blancs, n'ont rien de bien notable, surmontant seulement des yeux bleus.
Une fière moustache illumine le centre du visage du marine, surmontant une "barbe" au design aussi étrange que détaillé : une tête de mort. Un choix très... intéressant en vu de sa profession, mais ce n'est rien d'autre qu'un petit choix parmi tant d'autres. Il lui faut pas mal de temps devant le miroir pour bien se raser à cause de ça, d'ailleurs.
Pour la tenue, notre homme porte un T-shirt blanc avec un col plutôt... long, qui dévoile tout son torse. Les manches courtes de l'habit offrent également une bonne vue des bras assez musclés de notre homme. Sur les mains, l'on peut repérer des gants noirs, plutôt minimes, aussi. Ils ne recouvrent même pas ses doigts ! Sur son dos, seul une inscription "BAD MAN", entièrement en noir, trône.
Une épaisse ceinture relit le shirt au pantalon blanc. Entièrement jaune, elle contient plusieurs compartiments pour ranger des objets de petite taille, ou pour y accrocher un quelconque revolver. Simple, mais pratique. Même si ça lui donne l'impression d'être en cow-boy dans les océans.
Son pantalon, blanc, est peu notable. Quelques poches, mais c'est tout aussi sobre que le reste de sa tenue. Quelques chaussures de goûts finissent de compléter l'ensemble.
Cependant, il possède diverses signes notables qui lui permettent de sortir un peu du lot, et de se former une véritable identité. Il est temps de les étudier.
Carmin est un homme quand même assez grand (avec une stature dans les cent-quatre-vint-cinq centimètres), avec des muscles développés. Il paraît toujours plus petit qu'il ne l'est vraiment, ceci dit, la faute à ses postures souvent penchées ou maladroites, même s'il adopte, naturellement, des positions plus droites devant ses supérieurs.
Pour le visage, il est sans aucun doute un bel homme, avec des cheveux blancs (certainement pas causés par l'âge : c'est sa couleur naturelle, plutôt normale dans un monde où les gens ont des cheveux verts ou violets) coiffés courts, avec seulement des favoris sur les côtés du visage. Ses sourcils, également blancs, n'ont rien de bien notable, surmontant seulement des yeux bleus.
Une fière moustache illumine le centre du visage du marine, surmontant une "barbe" au design aussi étrange que détaillé : une tête de mort. Un choix très... intéressant en vu de sa profession, mais ce n'est rien d'autre qu'un petit choix parmi tant d'autres. Il lui faut pas mal de temps devant le miroir pour bien se raser à cause de ça, d'ailleurs.
Pour la tenue, notre homme porte un T-shirt blanc avec un col plutôt... long, qui dévoile tout son torse. Les manches courtes de l'habit offrent également une bonne vue des bras assez musclés de notre homme. Sur les mains, l'on peut repérer des gants noirs, plutôt minimes, aussi. Ils ne recouvrent même pas ses doigts ! Sur son dos, seul une inscription "BAD MAN", entièrement en noir, trône.
Une épaisse ceinture relit le shirt au pantalon blanc. Entièrement jaune, elle contient plusieurs compartiments pour ranger des objets de petite taille, ou pour y accrocher un quelconque revolver. Simple, mais pratique. Même si ça lui donne l'impression d'être en cow-boy dans les océans.
Son pantalon, blanc, est peu notable. Quelques poches, mais c'est tout aussi sobre que le reste de sa tenue. Quelques chaussures de goûts finissent de compléter l'ensemble.
Description Psychologique
Pour ses collègues et camarades, Carmin est juste un individu sérieux et bien peu bavard. Ils ont raison, mais comme nous allons le voir, notre homme est bien plus que ça.
Le trait de caractère principal de notre homme, c'est en effet le sérieux permanent qui émane de lui. Toujours muni d'un visage ferme, Carmin possède un stoïcisme quasiment imperturbable qu'il affiche devant ses ennemis ou ses alliés. Capable de faire face à une arme à feu pointée sur lui sans broncher, le bonhomme est capable de faire face à bien des situations sans perdre son sang-froid, et conserve une façade rigide même alors qu'il est plongé au milieu d'un combat.
Bien sûr, il n'est pas une machine. Le bonhomme peut être déstabilisé par des évènements imprévus ou graves. Il possède juste un remarquable contrôle-de-soi, un talent qu'il à jugé utile de maîtriser pour mieux affronter le monde qui s'élève devant lui. Il peut lâcher un sourire, dès fois, quand la situation est particulièrement positive.
Le problème, c'est que cette façade sérieuse ne se désagrège nullement devant ses alliés. Silencieux au point d'en être froid, il parle très peu et n'interagit avec les gens que quand il en à besoin. Son temps, il préfère le passer dans son bureau ou ailleurs, à compléter quelconque travail lui tombe sous la main. Ce n'est pas vraiment volontaire de sa part, en revanche. Il à juste du mal avec les gens.
En concordance avec cette isolation, Carmin est une personne silencieuse, qui communique surtout via des mouvements de tête ou des gestuelles. Quand il est obligé de parler (ce qui est plus souvent le cas que l'on pense), ses phrases sont courtes et concises. C'est un individu poli, qui adresse tout le monde, ennemi ou allié, de façon plus ou moins courtoise. Il ne se débarrasse jamais pratiquement de ce ton, même quand il doit se battre contre quelqu'un.
En dépit de cette froideur manifeste, le moustachu n'est pas un mauvais type. Ayant hérité d'un fort sens de la moralité, il est toujours prêt à aider la veuve et l'orphelin et viendra toujours en aide à un allié en difficulté, même si l'aide en question pourrait le retarder dans le cadre de sa mission. Aussi froid soit-il, c'est un individu qui viendra vous sortir du pétrin en un instant, sans l'ombre d'une hésitation sur son visage toujours aussi fermé.
Moral, mais pas naïf. Quand il doit se débarrasser de quelqu'un, il privilégie les options rapides et efficaces et se montre particulièrement pragmatique. Se servir d'une arme à feu pour surprendre l'ennemi ou attirer l'ennemi dans un piège ? Tout est bon pour lui. Il possède lui-même des points faibles, cependant, liés avec son principe moral. Carmin ne mettra jamais des civils en danger, par exemple, ce qui signifie que les boucliers humains sont particulièrement efficaces contre lui.
Nous pouvons donc voir que le bonhomme est, en somme, un individu sans doute froid, mais honnête, qui ira apporter son aide aux plus faibles sans hésitation. Cependant, il possède quelques traits de caractères plus légers qu'il essaye, désespérément, de cacher à ses collègues.
Par exemple, Carmin aime beaucoup se donner des "défis", de façon aléatoire. Ces tâches quotidiennes passent du normal (remplir un quelconque dossier avant une certaine heure) au bizarre (faire le poirier dans son bureau pendant deux heures). Cette étrange manie lui vient de son enfance, et il s'agit d'un moyen comme un autre d'occuper son temps.
Ne croyez-pas qu'il prend les défis à la légère. Pour lui, compléter cet objectif tient d'une question de vie ou de mort, et il est particulièrement satisfait quand il accomplit le challenge. De manière inverse, échouer tend à le faire bouder, d'une façon distinctement non-adulte.
Le second trait de caractère de notre homme est son amour pour les histoires bien machos. Ayant grandi en dévorant des histoires à propos de mecs viriles qui parcourent les océans, Carmin s'est quelque peu approprié les caractéristiques des héros de ces livres dans sa vie adulte. Son sens de la morale et les étranges défis sont des marques de ses héros d'enfance, par exemple (même si d'autres évènements de sa vie, bien sûr, l'ont poussés sur le chemin de la "justice").
Carmin n'aime évidemment pas les pirates, et croit en la justice. Pas au point d'en être fanatique, mais sa vision du monde, sans être totalement noire ou blanche, se découpe facilement en deux camps : criminels et justiciers. Cette vision du monde, toutefois, est quelque peu chancelante, et pourrait très facilement être modifiée s'il croise un "bon pirate".
Pour conclure, Carmin est obsédé avec la valeur familiale d'être "complet" : c'est à dire, travailler dur pour atteindre son objectif. Son désir étant de devenir un puissant marine, il est bien plus ambitieux que sa façade calme ne le laisse montrer. Une fois qu'il sera au sommet de la hiérarchie marine, il pourra se prétendre complet et accepter sa vie.
Le trait de caractère principal de notre homme, c'est en effet le sérieux permanent qui émane de lui. Toujours muni d'un visage ferme, Carmin possède un stoïcisme quasiment imperturbable qu'il affiche devant ses ennemis ou ses alliés. Capable de faire face à une arme à feu pointée sur lui sans broncher, le bonhomme est capable de faire face à bien des situations sans perdre son sang-froid, et conserve une façade rigide même alors qu'il est plongé au milieu d'un combat.
Bien sûr, il n'est pas une machine. Le bonhomme peut être déstabilisé par des évènements imprévus ou graves. Il possède juste un remarquable contrôle-de-soi, un talent qu'il à jugé utile de maîtriser pour mieux affronter le monde qui s'élève devant lui. Il peut lâcher un sourire, dès fois, quand la situation est particulièrement positive.
Le problème, c'est que cette façade sérieuse ne se désagrège nullement devant ses alliés. Silencieux au point d'en être froid, il parle très peu et n'interagit avec les gens que quand il en à besoin. Son temps, il préfère le passer dans son bureau ou ailleurs, à compléter quelconque travail lui tombe sous la main. Ce n'est pas vraiment volontaire de sa part, en revanche. Il à juste du mal avec les gens.
En concordance avec cette isolation, Carmin est une personne silencieuse, qui communique surtout via des mouvements de tête ou des gestuelles. Quand il est obligé de parler (ce qui est plus souvent le cas que l'on pense), ses phrases sont courtes et concises. C'est un individu poli, qui adresse tout le monde, ennemi ou allié, de façon plus ou moins courtoise. Il ne se débarrasse jamais pratiquement de ce ton, même quand il doit se battre contre quelqu'un.
En dépit de cette froideur manifeste, le moustachu n'est pas un mauvais type. Ayant hérité d'un fort sens de la moralité, il est toujours prêt à aider la veuve et l'orphelin et viendra toujours en aide à un allié en difficulté, même si l'aide en question pourrait le retarder dans le cadre de sa mission. Aussi froid soit-il, c'est un individu qui viendra vous sortir du pétrin en un instant, sans l'ombre d'une hésitation sur son visage toujours aussi fermé.
Moral, mais pas naïf. Quand il doit se débarrasser de quelqu'un, il privilégie les options rapides et efficaces et se montre particulièrement pragmatique. Se servir d'une arme à feu pour surprendre l'ennemi ou attirer l'ennemi dans un piège ? Tout est bon pour lui. Il possède lui-même des points faibles, cependant, liés avec son principe moral. Carmin ne mettra jamais des civils en danger, par exemple, ce qui signifie que les boucliers humains sont particulièrement efficaces contre lui.
Nous pouvons donc voir que le bonhomme est, en somme, un individu sans doute froid, mais honnête, qui ira apporter son aide aux plus faibles sans hésitation. Cependant, il possède quelques traits de caractères plus légers qu'il essaye, désespérément, de cacher à ses collègues.
Par exemple, Carmin aime beaucoup se donner des "défis", de façon aléatoire. Ces tâches quotidiennes passent du normal (remplir un quelconque dossier avant une certaine heure) au bizarre (faire le poirier dans son bureau pendant deux heures). Cette étrange manie lui vient de son enfance, et il s'agit d'un moyen comme un autre d'occuper son temps.
Ne croyez-pas qu'il prend les défis à la légère. Pour lui, compléter cet objectif tient d'une question de vie ou de mort, et il est particulièrement satisfait quand il accomplit le challenge. De manière inverse, échouer tend à le faire bouder, d'une façon distinctement non-adulte.
Le second trait de caractère de notre homme est son amour pour les histoires bien machos. Ayant grandi en dévorant des histoires à propos de mecs viriles qui parcourent les océans, Carmin s'est quelque peu approprié les caractéristiques des héros de ces livres dans sa vie adulte. Son sens de la morale et les étranges défis sont des marques de ses héros d'enfance, par exemple (même si d'autres évènements de sa vie, bien sûr, l'ont poussés sur le chemin de la "justice").
Carmin n'aime évidemment pas les pirates, et croit en la justice. Pas au point d'en être fanatique, mais sa vision du monde, sans être totalement noire ou blanche, se découpe facilement en deux camps : criminels et justiciers. Cette vision du monde, toutefois, est quelque peu chancelante, et pourrait très facilement être modifiée s'il croise un "bon pirate".
Pour conclure, Carmin est obsédé avec la valeur familiale d'être "complet" : c'est à dire, travailler dur pour atteindre son objectif. Son désir étant de devenir un puissant marine, il est bien plus ambitieux que sa façade calme ne le laisse montrer. Une fois qu'il sera au sommet de la hiérarchie marine, il pourra se prétendre complet et accepter sa vie.
Biographie
Pour comprendre l'histoire de Carmin, pour comprendre la raison derrière son désire de s'élever au sommet de la marine, et son histoire troublée avec son frère, nous devons parler d'une étrange tradition de sa famille Essandr. C'est court, vous verrez.
Donc, la famille de Carmin possède un étrange rite de passage, une sorte d'objectif que tout les individus doivent remplir s'ils veulent devenir des fiers adultes. Tant qu'ils n'ont pas accomplis le dit objectif, quelqu'il soit, ils sont "incomplets", et doivent tout faire pour l'atteindre. Une fois que leur but est atteint, peu importe ce qu'il est en soi (un pirate sanglant ou un archéologue, le rite s'en fiche), l'individu peut désormais vivre sa vie, en sachant qu'il fait parti du monde au dessus.
Le rite à quelques anciennes lois (l'on ne dit pas ce que l'on veut faire aux autres, et on évite de recevoir de l'aide de la part de la famille) et est toujours pratiqué au sein de la famille Essandr, mais comme beaucoup de traditions, il n'est plus qu'une relique du passé, un truc un peu ennuyant que l'on remplit par respect pour ses ancêtres... ou que l'on ignore, dans la plupart des cas, au grand désarroi des vieillards de la famille.
Mais cette tradition oubliée va pourtant affecter la vie de deux nouveaux-nés, d'une manière cruellement ironique, comme nous allons le voir dans le reste de cette biographie !
Né sur une petite île dans le North Blue, Carmin et son petit frère, Zéfos, passèrent une enfance bien solitaire. La famille Essandr était après tout assez solitaire, et estimaient que le manoir et son jardin étaient suffisamment grands pour que les enfants puissent y courir en paix. Ils se risquaient quelques sorties sur l'île, mais ils se dépêchaient de revenir au logis après.
Ils ne réalisèrent pas à quel point ces sorties sur l'île plaisaient aux enfants, pourtant. Non seulement il voyait de nouveaux visages, mais ils pouvaient aussi voir le monde : L'océan, les villes à l'horizon, la forêt autour d'eux, les quelques animaux... n'importe qui d'autre trouverait ça banal, surtout parce que l'île n'est pas vraiment massive, mais ces rares fenêtres sur le monde extérieur ne lassaient jamais les deux frangins.
Surtout parce que leur idée du monde extérieure venait des nombreux livres fournis par la famille. Les deux enfants passèrent des années à lire des livres. Sans amis, et sans activités bien amusantes (il faut dire que le football lasse au cours du temps, même alors que les parents essayaient de participer), les deux jeunes n'avaient bien que ça pour se distraire. Carmin devint une personne imaginative et instruite, même s'il deviendra un adulte qui aura du mal à communiquer avec les gens.
Carmin et Zéfos aimaient bien des livres. Mais en tant que petit garçons, ils gravitaient surtout vers les histoires de pirates ou de marines qui se tapent dessus. Des histoires épiques de loups des mers aguerris qui traversent les océans à la recherche de trésors de la taille de montagne, affrontant pirates, sirènes et tout ce que la faune aquatique pouvait bien leur envoyer. Et dans cette sélection d'histoires (qui s'agrandissait, les adultes notant bien l'intérêt des enfants), il y'avait une série.
Ce qui faisait battre le petit coeur de lecteur de Carmin, c'était bien la série sur le Marine Costaud. Dick "Thunder" Earthquake. Des écrits qui tenaient de la propagande, ils détaillent les aventures d'un marine ultra masculin, et de ses nombreux périples pour établir la paix et l'ordre dans les mers, au nom du grand Gouvernement Mondial. Ces histoires, pour un lecteur plus aguerri, sont sans aucun doute très mauvaises : un protagoniste invincible, des méchants avec des traits de personnalité minime, des retournements de situations sortis de nul part et bien d'autres défauts.
Mais pour le jeune garçon, Dick Earthquake était BADASS. Il étrangle des géants des mers ! Il soulève des montagnes pour les jeter sur les hordes de pirates ! Toutes les femmes tombent amoureuses de lui ! Ses pecs sont plus gros qu'une armoire ! Le héros idéal pour le jeune Carmin, qui fut totalement sublimé par la cause marine. Il y'a d'autres raisons, évidemment, mais le choix de notre protagoniste était fait : quand il sera grand, il deviendra un marine de la trempe d'Earthquake.
Bien sûr, il savait que le rite de passage était vu comme obsolète. Aussi, il ne partagea pas son rêve avec sa famille, seulement avec son frère. Zéfos lui promit de ne rien dire aux parents, mais seulement si Carmin fait de même. Lui aussi voulait accomplir le rite, mais il cacha son but à son frangin.
Les années s'écoulèrent, les frères grandirent. Carmin n'était pas encore le marine silencieux, toutefois, non. Au contraire, c'était un jeune homme souriant, un peu mauvais sur le plan social mais toutefois débordant de joie. Son frère, lui, était plus un rebelle. Il passait moins de temps avec son frère, ce qui était quelque peu étrange pour ce dernier : Aussi, notre ami décida de mener l'enquête. Après quelques jours, il se rendit compte que son frère visitait souvent les tréfonds du jardin avant de disparaître. L'investigation s'y déroulerait donc.
Fouiller les profondeurs du jardin ne fut pas une expérience franchement agréable : C'est sale et c'est rempli d'animaux. Il avait bien plusieurs échardes sur les mains et le corps (tout en retrouvant plusieurs ballons de foot perdus, aussi) quand il découvrit un tunnel, par pure chance : il menait à l'extérieur, vers la seule ville du village.
Le jeune homme, satisfait de sa découverte, entreprit de rentrer chez lui et, équipé de plusieurs bandages sur les mains (ce qui lui donnait un air pas très digne quand même), confronta son frangin.
Zéfos se contenta de soupire et lui fit signe de le suivre, jusque au tunnel. Après avoir jeté quelques coups d'oeil aux alentours, afin d'être sûr, Zéfos prit la parole.
Il lui demanda s'il se souvenait du pacte de leur enfance en premier : Les mémoires de la promesse revinrent en tête à Carmin, qui répondit positivement à la question.
Et du coup, tu veux faire quoi ?
Dis le en premier, honneur au plus jeune.
Le sourire mauvais de son petit frère aurait dû le prévenir, mais il ne fit pas attention. Il aurait voulu qu'il se dépêche, quand même, histoire d'annoncer vite fait son intention de rejoindre la marine !
Je veux devenir un pirate. Fit Zéfos, sur un ton bien trop casuel. Il observait l'horizon en se faisant, le sourire toujours logé sur son visage.
Les livres qu'on lisaient, quand on étaient encore des gosses... ça t'as pas inspiré ? Moi, si. Parcourir l'océan sur un navire, partager mes expériences avec un équipage, piller des villes. C'est la liberté !
Carmin resta silencieux, médusé.
Regarde la vie qu'on avait avant. On était enfermé dans ce manoir pourri, à lire des bouquins. Quelque temps, quoi, on sortait, mais sinon ? Enfermés. Ils voulaient faire de nous des boulangers ou je ne sais quoi... sérieux, boulanger ? C'est nul !
J'ai creusé ce tunnel depuis un certain moment et j'ai un peu visité la ville... et devine quoi ? Y'a des pirates dans la ville !
Il le dit en chuchotant, craignant qu'un quelconque passant ne découvre le pot aux roses. Son frangin était toujours immobilisé. L'idée de lui annoncer, fièrement, qu'il allait rejoindre la marine commençait à devenir un truc vachement plus lointain.
Ils veulent bien me laisser entrer dans leur équipage ! C'est chouette, non ?! Après, y'a une condition...
De façon nonchalante, il sortit une arme. L'attitude qu'il prenait était détachée, mais Carmi pouvait parfaitement voir la joie cruelle dans ses yeux.
Si je zigouille la famille, ils me laisseront entrer dans l'équipage ! Et j'ai même réussi à les convaincre de t'emmener ! On va parcourir les mers ensemble, frérot ! A nous la liberté, l'argent et les meufs ! Plus de prisons pour nous retenir, que le ciel !
L'idée était absolument écoeurante, mais Zéfos semblait tout content. Il observa Carmin, pendant un moment, puis se contenta de rentrer dans le tunnel, son sourire sinistre était encore et toujours présent.
Ho, j'ai oublié, et tu comptes faire quoi toi ? Si tu voudrais faire pirate, ça m'arrangerait vachement.
Le jeune homme aux cheveux blancs bondit instantanément dans le chemin qui l'amenait vers la cité. Il ne savait vraiment pas comment il avait pu être tellement aveugle au côté sombre de son frère, mais dans cette situation, il ne pouvait que courir.
Le chemin vers la petite cité fut atrocement long, et sa fracassante entrée dans les rues de la ville fut tout aussi frustrant. Il renversa des marchandises, poussa quelques individus sur sa route et bondit au dessus de ce qui était sur son chemin. Il lui fallut des années avant de trouver une quelconque figure d'autorité : quelques marines, irrités par sa course.
Il ne se souvient pas vraiment de ce qui se passe après, mais sa mémoire lui indique qu'il à hurlé aux marines pendant plusieurs minutes à propos d'un "accident" sur le vieux manoir ou d'un drame. Sans doute les délires d'un fou, pour les bonhommes, mais ils décidèrent quand même d'y jeter un coup d'oeil. Un peu trop tard.
Zéfos s'était déjà lancé dans sa quête, et s'était occupé de quelques membres de sa famille. Surpris dans l'acte, il fut maîtrisé par les agents, qui entreprirent de l'interroger pour dévoiler la localisation de ses mentors. Quelques hors-la-loi capturés, un peu trop tard malheureusement, mais le monde n'agissait jamais on le voulait.
Carmin se souviendra toujours du regard noir que lui avait lancé son frangin avant d'être embarqué (une promesse de revanche sûre) ou même du vide effroyable dans les halls de la maison. L'expérience l'avait affecté, c'était certain. Il n'avait plus aucune raison de sourire, pas alors que son frère était désormais un assassin, et que des membres de sa famille étaient six pieds sous terre par sa faute.
Il s'en voulait désespérément, il s'en voulait de ne pas avoir découvert la vérité plus tôt, il s'en voulait de ne pas avoir arrêté Zéfos avant que ce dernier ne commence son carnage. Aussi, il prit sa décision : Il rejoindrait définitivement la marine, afin d'empêcher que de tels accidents ne se produisent, à d'autres.
Son visage durcit alors qu'il entreprit de s'entraîner, le regret le suivait toujours, mais Carmin devait aller de l'avant et être prêt au cas où son frère revient.
Il quitta sa petite île et entreprit de rejoindre le vaste monde en dehors, pas de la façon qu'il aurait désiré, mais c'était comme ça. Le futur Marine observa le manoir, au loin, une dernière fois, afin de se rappeler de sa cause.
Rejoindre la marine fut, bien entendu, incroyablement difficile. Mais notre homme était déterminé : dès que l'entraînement le jetait au sol, il se relevait tout de suite. Il n'avait pas le temps pour souffrir, seul les résultats comptaient.
L'ambition de notre homme lui permit finalement d'atteindre son grade. Il se dirait bien qu'il avait atteint son rêve, mais une sorte de vide était présent en lui. Le poste de marine n'était pas suffisant, il devait aller plus haut, atteindre le sommet de la hiérarchie ! C'est la seule façon de remplir son ancien rêve et d'être complet !
Un but sans doute noble, mais il n'aura peut-être pas le temps. Plusieurs prisonniers se sont échappés de la prison où son frère gît : Et par pure instinct, il sait que ce dernier est l'un des libérés. Il sait que Zéfos vient pour lui.
Et il est prêt.
<3
Donc, la famille de Carmin possède un étrange rite de passage, une sorte d'objectif que tout les individus doivent remplir s'ils veulent devenir des fiers adultes. Tant qu'ils n'ont pas accomplis le dit objectif, quelqu'il soit, ils sont "incomplets", et doivent tout faire pour l'atteindre. Une fois que leur but est atteint, peu importe ce qu'il est en soi (un pirate sanglant ou un archéologue, le rite s'en fiche), l'individu peut désormais vivre sa vie, en sachant qu'il fait parti du monde au dessus.
Le rite à quelques anciennes lois (l'on ne dit pas ce que l'on veut faire aux autres, et on évite de recevoir de l'aide de la part de la famille) et est toujours pratiqué au sein de la famille Essandr, mais comme beaucoup de traditions, il n'est plus qu'une relique du passé, un truc un peu ennuyant que l'on remplit par respect pour ses ancêtres... ou que l'on ignore, dans la plupart des cas, au grand désarroi des vieillards de la famille.
Mais cette tradition oubliée va pourtant affecter la vie de deux nouveaux-nés, d'une manière cruellement ironique, comme nous allons le voir dans le reste de cette biographie !
Né sur une petite île dans le North Blue, Carmin et son petit frère, Zéfos, passèrent une enfance bien solitaire. La famille Essandr était après tout assez solitaire, et estimaient que le manoir et son jardin étaient suffisamment grands pour que les enfants puissent y courir en paix. Ils se risquaient quelques sorties sur l'île, mais ils se dépêchaient de revenir au logis après.
Ils ne réalisèrent pas à quel point ces sorties sur l'île plaisaient aux enfants, pourtant. Non seulement il voyait de nouveaux visages, mais ils pouvaient aussi voir le monde : L'océan, les villes à l'horizon, la forêt autour d'eux, les quelques animaux... n'importe qui d'autre trouverait ça banal, surtout parce que l'île n'est pas vraiment massive, mais ces rares fenêtres sur le monde extérieur ne lassaient jamais les deux frangins.
Surtout parce que leur idée du monde extérieure venait des nombreux livres fournis par la famille. Les deux enfants passèrent des années à lire des livres. Sans amis, et sans activités bien amusantes (il faut dire que le football lasse au cours du temps, même alors que les parents essayaient de participer), les deux jeunes n'avaient bien que ça pour se distraire. Carmin devint une personne imaginative et instruite, même s'il deviendra un adulte qui aura du mal à communiquer avec les gens.
Carmin et Zéfos aimaient bien des livres. Mais en tant que petit garçons, ils gravitaient surtout vers les histoires de pirates ou de marines qui se tapent dessus. Des histoires épiques de loups des mers aguerris qui traversent les océans à la recherche de trésors de la taille de montagne, affrontant pirates, sirènes et tout ce que la faune aquatique pouvait bien leur envoyer. Et dans cette sélection d'histoires (qui s'agrandissait, les adultes notant bien l'intérêt des enfants), il y'avait une série.
Ce qui faisait battre le petit coeur de lecteur de Carmin, c'était bien la série sur le Marine Costaud. Dick "Thunder" Earthquake. Des écrits qui tenaient de la propagande, ils détaillent les aventures d'un marine ultra masculin, et de ses nombreux périples pour établir la paix et l'ordre dans les mers, au nom du grand Gouvernement Mondial. Ces histoires, pour un lecteur plus aguerri, sont sans aucun doute très mauvaises : un protagoniste invincible, des méchants avec des traits de personnalité minime, des retournements de situations sortis de nul part et bien d'autres défauts.
Mais pour le jeune garçon, Dick Earthquake était BADASS. Il étrangle des géants des mers ! Il soulève des montagnes pour les jeter sur les hordes de pirates ! Toutes les femmes tombent amoureuses de lui ! Ses pecs sont plus gros qu'une armoire ! Le héros idéal pour le jeune Carmin, qui fut totalement sublimé par la cause marine. Il y'a d'autres raisons, évidemment, mais le choix de notre protagoniste était fait : quand il sera grand, il deviendra un marine de la trempe d'Earthquake.
Bien sûr, il savait que le rite de passage était vu comme obsolète. Aussi, il ne partagea pas son rêve avec sa famille, seulement avec son frère. Zéfos lui promit de ne rien dire aux parents, mais seulement si Carmin fait de même. Lui aussi voulait accomplir le rite, mais il cacha son but à son frangin.
Les années s'écoulèrent, les frères grandirent. Carmin n'était pas encore le marine silencieux, toutefois, non. Au contraire, c'était un jeune homme souriant, un peu mauvais sur le plan social mais toutefois débordant de joie. Son frère, lui, était plus un rebelle. Il passait moins de temps avec son frère, ce qui était quelque peu étrange pour ce dernier : Aussi, notre ami décida de mener l'enquête. Après quelques jours, il se rendit compte que son frère visitait souvent les tréfonds du jardin avant de disparaître. L'investigation s'y déroulerait donc.
Fouiller les profondeurs du jardin ne fut pas une expérience franchement agréable : C'est sale et c'est rempli d'animaux. Il avait bien plusieurs échardes sur les mains et le corps (tout en retrouvant plusieurs ballons de foot perdus, aussi) quand il découvrit un tunnel, par pure chance : il menait à l'extérieur, vers la seule ville du village.
Le jeune homme, satisfait de sa découverte, entreprit de rentrer chez lui et, équipé de plusieurs bandages sur les mains (ce qui lui donnait un air pas très digne quand même), confronta son frangin.
Zéfos se contenta de soupire et lui fit signe de le suivre, jusque au tunnel. Après avoir jeté quelques coups d'oeil aux alentours, afin d'être sûr, Zéfos prit la parole.
Il lui demanda s'il se souvenait du pacte de leur enfance en premier : Les mémoires de la promesse revinrent en tête à Carmin, qui répondit positivement à la question.
Et du coup, tu veux faire quoi ?
Dis le en premier, honneur au plus jeune.
Le sourire mauvais de son petit frère aurait dû le prévenir, mais il ne fit pas attention. Il aurait voulu qu'il se dépêche, quand même, histoire d'annoncer vite fait son intention de rejoindre la marine !
Je veux devenir un pirate. Fit Zéfos, sur un ton bien trop casuel. Il observait l'horizon en se faisant, le sourire toujours logé sur son visage.
Les livres qu'on lisaient, quand on étaient encore des gosses... ça t'as pas inspiré ? Moi, si. Parcourir l'océan sur un navire, partager mes expériences avec un équipage, piller des villes. C'est la liberté !
Carmin resta silencieux, médusé.
Regarde la vie qu'on avait avant. On était enfermé dans ce manoir pourri, à lire des bouquins. Quelque temps, quoi, on sortait, mais sinon ? Enfermés. Ils voulaient faire de nous des boulangers ou je ne sais quoi... sérieux, boulanger ? C'est nul !
J'ai creusé ce tunnel depuis un certain moment et j'ai un peu visité la ville... et devine quoi ? Y'a des pirates dans la ville !
Il le dit en chuchotant, craignant qu'un quelconque passant ne découvre le pot aux roses. Son frangin était toujours immobilisé. L'idée de lui annoncer, fièrement, qu'il allait rejoindre la marine commençait à devenir un truc vachement plus lointain.
Ils veulent bien me laisser entrer dans leur équipage ! C'est chouette, non ?! Après, y'a une condition...
De façon nonchalante, il sortit une arme. L'attitude qu'il prenait était détachée, mais Carmi pouvait parfaitement voir la joie cruelle dans ses yeux.
Si je zigouille la famille, ils me laisseront entrer dans l'équipage ! Et j'ai même réussi à les convaincre de t'emmener ! On va parcourir les mers ensemble, frérot ! A nous la liberté, l'argent et les meufs ! Plus de prisons pour nous retenir, que le ciel !
L'idée était absolument écoeurante, mais Zéfos semblait tout content. Il observa Carmin, pendant un moment, puis se contenta de rentrer dans le tunnel, son sourire sinistre était encore et toujours présent.
Ho, j'ai oublié, et tu comptes faire quoi toi ? Si tu voudrais faire pirate, ça m'arrangerait vachement.
Le jeune homme aux cheveux blancs bondit instantanément dans le chemin qui l'amenait vers la cité. Il ne savait vraiment pas comment il avait pu être tellement aveugle au côté sombre de son frère, mais dans cette situation, il ne pouvait que courir.
Le chemin vers la petite cité fut atrocement long, et sa fracassante entrée dans les rues de la ville fut tout aussi frustrant. Il renversa des marchandises, poussa quelques individus sur sa route et bondit au dessus de ce qui était sur son chemin. Il lui fallut des années avant de trouver une quelconque figure d'autorité : quelques marines, irrités par sa course.
Il ne se souvient pas vraiment de ce qui se passe après, mais sa mémoire lui indique qu'il à hurlé aux marines pendant plusieurs minutes à propos d'un "accident" sur le vieux manoir ou d'un drame. Sans doute les délires d'un fou, pour les bonhommes, mais ils décidèrent quand même d'y jeter un coup d'oeil. Un peu trop tard.
Zéfos s'était déjà lancé dans sa quête, et s'était occupé de quelques membres de sa famille. Surpris dans l'acte, il fut maîtrisé par les agents, qui entreprirent de l'interroger pour dévoiler la localisation de ses mentors. Quelques hors-la-loi capturés, un peu trop tard malheureusement, mais le monde n'agissait jamais on le voulait.
Carmin se souviendra toujours du regard noir que lui avait lancé son frangin avant d'être embarqué (une promesse de revanche sûre) ou même du vide effroyable dans les halls de la maison. L'expérience l'avait affecté, c'était certain. Il n'avait plus aucune raison de sourire, pas alors que son frère était désormais un assassin, et que des membres de sa famille étaient six pieds sous terre par sa faute.
Il s'en voulait désespérément, il s'en voulait de ne pas avoir découvert la vérité plus tôt, il s'en voulait de ne pas avoir arrêté Zéfos avant que ce dernier ne commence son carnage. Aussi, il prit sa décision : Il rejoindrait définitivement la marine, afin d'empêcher que de tels accidents ne se produisent, à d'autres.
Son visage durcit alors qu'il entreprit de s'entraîner, le regret le suivait toujours, mais Carmin devait aller de l'avant et être prêt au cas où son frère revient.
Il quitta sa petite île et entreprit de rejoindre le vaste monde en dehors, pas de la façon qu'il aurait désiré, mais c'était comme ça. Le futur Marine observa le manoir, au loin, une dernière fois, afin de se rappeler de sa cause.
Rejoindre la marine fut, bien entendu, incroyablement difficile. Mais notre homme était déterminé : dès que l'entraînement le jetait au sol, il se relevait tout de suite. Il n'avait pas le temps pour souffrir, seul les résultats comptaient.
L'ambition de notre homme lui permit finalement d'atteindre son grade. Il se dirait bien qu'il avait atteint son rêve, mais une sorte de vide était présent en lui. Le poste de marine n'était pas suffisant, il devait aller plus haut, atteindre le sommet de la hiérarchie ! C'est la seule façon de remplir son ancien rêve et d'être complet !
Un but sans doute noble, mais il n'aura peut-être pas le temps. Plusieurs prisonniers se sont échappés de la prison où son frère gît : Et par pure instinct, il sait que ce dernier est l'un des libérés. Il sait que Zéfos vient pour lui.
Et il est prêt.
<3
Test RP
Carmin était posé contre un arbre, muni d'une cigarette pratiquement éteinte. Pour une fois, il s'était avisé de ne pas prendre une pose bizarre. Il fallait dire que ses cibles pouvaient se rameuter d'un moment à l'autre. Et il serait difficile (et bien peu sérieux) d'engager un éventuel combat en prenant la poise du poirier.
Remarque, ça faisait déjà un petit moment qu'il attendait les deux gaillards. 38 minutes. Il comptait pour se distraire. 38 minutes qu'il était resté sur ce petit chemin pour aller interpeller deux criminels. En ces 38 minutes, il avait fumé deux cigarettes, avait relu la lettre 4 fois et avait salué 6 personnes. Non... "saluer" n'était pas le bon moment, il avait juste vaguement observé les malheureux passants (qui s'étaient empressés d'accélérer le pas, le prenant sans doute pour un pervers) pour voir s'il s'agissait d'un des malfrats.
Il ne râlait pas, cependant. Pour progresser dans le monde, il faut être patient. Si quelques minutes sont bien trop longues pour lui, il ne pourra certainement pas s'élever dans les rangs du gouvernement mondial. La clé du succès, c'est la patience. Il restera dans cet endroit pour des nuits s'il en a besoin.
Il jette un coup d'oeil à la poubelle proche, et fait un léger mouvement du doigt, se lançant un défi : La cigarette va parfaitement atteindre la poubelle, sans rebondir sur le bord, et atterrira pile sur le gobelet qui trône au dessus des ordures.
Ses yeux lasses suivent le mouvement du bâton de nicotine, alors qu'il traverse lentement les cieux et s'échoue parfaitement au centre du gobelet délaissé. Un léger sourire monte au visage de Carmin, alors qu'il lève son bras, d'une façon lente mais triomphante, comme s'il venait de faire bien plus que simplement jeter une clope à la poubelle.
Oui.
En un éclair, il sortit une autre cigarette et l'alluma, reprenant sa position initiale. Sa troisième cigarette. On lui déconseillerait d'en fumer autant, mais dans son milieu (ou l'on peut finir avec une balle dans la tête de façon très rapide), la cigarette était vraiment le dernier truc qui pouvait le tuer. Et puis, il allait avoir besoin de la nicotine pour s'occuper de sa mission.
Quelques minutes se passent, et il admire un peu le paysage. Autrefois, la vision de cette île aurait complètement abasourdi le petit garçon d'avant, habitué aux murs fermés de sa propriété d'enfance. Maintenant, cette vision ne lui procurait plus grand chose, si ce n'est un léger degré de satisfaction. S'il avait bien appris une chose, c'est que le monde extérieur est bien plus qu'un simple joli paysage au ciel bleu. C'est un monde cruel, qui peut vous plonger dans la plus grande des misères en l'espace d'une soirée.
Il observa un peu la petite falaise devant lui : Quelqu'un pourrait très facilement se blesser dessus, il faudrait construire un garde-fou.
Pas le temps de philosopher, ceci dit : Des bruits de pas se font entendre sur la route désormais déserte. Il offre une réaction subtile, lançant seulement un coup d'oeil... et il repère instantanément le Jackpot.
Les deux bonhommes marchent droit vers lui, ricanants. La bonne nouvelle, c'est qu'ils viennent directement vers lui, et sont encore seuls. Pas de civils à prendre en otage du coup. La mauvaise, c'est qu'ils sont deux, et qu'il peut voir l'éclat de flingues sur leurs ceintures.
Il ne bronche pas devant les circonstances, et se tient droit alors que le premier criminel s'approche. L'autre se met en arrière, hors de portée d'un coup de poing.
C'est une bonne somme d'argent que t'as sur toi, l'ami. Lui lance le premier malfrat, un homme trapu avec une barbe et des vêtements pas bien propres. Une cicatrice lui parcourt la joue gauche.
Avec un gloussement, il sort un couteau et le pointe vers la gorge, parfaitement immobile.
Ca ne te gêne pas si je t'en déleste, hum ? Juste un service.
Le moustachu ne réagit pas, et attrape seulement sa cigarette, prenant un air détaché. Il pourrait finir avec la lame dans le cou à chaque instant, il le sait, mais y penser ne va pas l'aider.
Si vous voulez me faire service, accompagnez moi simplement au poste de la marine.
Le petit gros penche la tête, et l'autre, un grand maigre, s'arrête de rire. Ils reprennent un sourire arrogant très rapidement, mais la main du gros tremble. Ils sont plus nerveux, sans doute habitué à des cibles plus facile. Le maigre se prépare à prendre son arme.
Te suivre ? Tu pense que t'as l'avantage ? T'as pas d'armes et on est à deux contre toi !
T'aurais mieux fait de venir avec un partenaire, crétin !
La cigarette s'envole, dans un mouvement précis, et atterrit pile dans l'oeil du trappu, quelque peu distrait par l'appel de son ami. Le malfrat prend plusieurs pas en arrière, confus et blessé par "l'attaque" soudaine, et est agrippé par Carmin, qui parcourt la distance le séparant du second criminel en quelques secondes. Ce dernier n'ose pas tirer, vu que son ami est sur le chemin.
Il n'aimait pas cette tactique, mais elle marchait : ayant atteint sa cible, le marine entreprit de décrocher un uppercut puissant, assommant le hors-la-loi et le jetant au sol. Plus qu'un, qui était déjà bien entamé par l'assaut surprise du mec aux cheveux blancs.
Ce dernier n'allait pas devoir faire plus d'efforts que ça en revanche. Déstabilisé, il venait de reculer sur le bord de la falaise. Si Carmin le laisse tomber, il ne survivra pas au choc.
Et c'est pour ça que le marine, sans hésiter, bondit en avant pour attraper la main du malfrat, juste à temps, d'ailleurs. Une seconde de retard, et le barbu chutait dans le vide. Un marine ordinaire l'aurait pu être laissé tombé, mais pour Carmin, et son sens de la moralité, il fallait qu'il obtienne un jugement juste.
Sa décision surprend d'ailleurs le bougre, qui est promptement ramené sur un sol plus sauf.
T-tu m'as sauvé ?
Oui.
La main de Carmine s'abat sur la tête du malfrat, l'assommant. Il avait vu le mouvement de main du bougre vers sa poche, quand même !
Vous avez fait une erreur en pensant que la Marine n'aurait besoin que d'une personne pour arrêter quelques sous-fifres comme vous.
Il pointa du doigt et ferma un oeil, adoptant une position stylée. Tout le cool de la situation, malheureusement, fut promptement éradiqué quand seul le vent lui répondit : les deux idiots étaient assommés, et strictement personne n'était présent pour l'entendre.
... Ho.
Remarque, ça faisait déjà un petit moment qu'il attendait les deux gaillards. 38 minutes. Il comptait pour se distraire. 38 minutes qu'il était resté sur ce petit chemin pour aller interpeller deux criminels. En ces 38 minutes, il avait fumé deux cigarettes, avait relu la lettre 4 fois et avait salué 6 personnes. Non... "saluer" n'était pas le bon moment, il avait juste vaguement observé les malheureux passants (qui s'étaient empressés d'accélérer le pas, le prenant sans doute pour un pervers) pour voir s'il s'agissait d'un des malfrats.
Il ne râlait pas, cependant. Pour progresser dans le monde, il faut être patient. Si quelques minutes sont bien trop longues pour lui, il ne pourra certainement pas s'élever dans les rangs du gouvernement mondial. La clé du succès, c'est la patience. Il restera dans cet endroit pour des nuits s'il en a besoin.
Il jette un coup d'oeil à la poubelle proche, et fait un léger mouvement du doigt, se lançant un défi : La cigarette va parfaitement atteindre la poubelle, sans rebondir sur le bord, et atterrira pile sur le gobelet qui trône au dessus des ordures.
Ses yeux lasses suivent le mouvement du bâton de nicotine, alors qu'il traverse lentement les cieux et s'échoue parfaitement au centre du gobelet délaissé. Un léger sourire monte au visage de Carmin, alors qu'il lève son bras, d'une façon lente mais triomphante, comme s'il venait de faire bien plus que simplement jeter une clope à la poubelle.
Oui.
En un éclair, il sortit une autre cigarette et l'alluma, reprenant sa position initiale. Sa troisième cigarette. On lui déconseillerait d'en fumer autant, mais dans son milieu (ou l'on peut finir avec une balle dans la tête de façon très rapide), la cigarette était vraiment le dernier truc qui pouvait le tuer. Et puis, il allait avoir besoin de la nicotine pour s'occuper de sa mission.
Quelques minutes se passent, et il admire un peu le paysage. Autrefois, la vision de cette île aurait complètement abasourdi le petit garçon d'avant, habitué aux murs fermés de sa propriété d'enfance. Maintenant, cette vision ne lui procurait plus grand chose, si ce n'est un léger degré de satisfaction. S'il avait bien appris une chose, c'est que le monde extérieur est bien plus qu'un simple joli paysage au ciel bleu. C'est un monde cruel, qui peut vous plonger dans la plus grande des misères en l'espace d'une soirée.
Il observa un peu la petite falaise devant lui : Quelqu'un pourrait très facilement se blesser dessus, il faudrait construire un garde-fou.
Pas le temps de philosopher, ceci dit : Des bruits de pas se font entendre sur la route désormais déserte. Il offre une réaction subtile, lançant seulement un coup d'oeil... et il repère instantanément le Jackpot.
Les deux bonhommes marchent droit vers lui, ricanants. La bonne nouvelle, c'est qu'ils viennent directement vers lui, et sont encore seuls. Pas de civils à prendre en otage du coup. La mauvaise, c'est qu'ils sont deux, et qu'il peut voir l'éclat de flingues sur leurs ceintures.
Il ne bronche pas devant les circonstances, et se tient droit alors que le premier criminel s'approche. L'autre se met en arrière, hors de portée d'un coup de poing.
C'est une bonne somme d'argent que t'as sur toi, l'ami. Lui lance le premier malfrat, un homme trapu avec une barbe et des vêtements pas bien propres. Une cicatrice lui parcourt la joue gauche.
Avec un gloussement, il sort un couteau et le pointe vers la gorge, parfaitement immobile.
Ca ne te gêne pas si je t'en déleste, hum ? Juste un service.
Le moustachu ne réagit pas, et attrape seulement sa cigarette, prenant un air détaché. Il pourrait finir avec la lame dans le cou à chaque instant, il le sait, mais y penser ne va pas l'aider.
Si vous voulez me faire service, accompagnez moi simplement au poste de la marine.
Le petit gros penche la tête, et l'autre, un grand maigre, s'arrête de rire. Ils reprennent un sourire arrogant très rapidement, mais la main du gros tremble. Ils sont plus nerveux, sans doute habitué à des cibles plus facile. Le maigre se prépare à prendre son arme.
Te suivre ? Tu pense que t'as l'avantage ? T'as pas d'armes et on est à deux contre toi !
T'aurais mieux fait de venir avec un partenaire, crétin !
La cigarette s'envole, dans un mouvement précis, et atterrit pile dans l'oeil du trappu, quelque peu distrait par l'appel de son ami. Le malfrat prend plusieurs pas en arrière, confus et blessé par "l'attaque" soudaine, et est agrippé par Carmin, qui parcourt la distance le séparant du second criminel en quelques secondes. Ce dernier n'ose pas tirer, vu que son ami est sur le chemin.
Il n'aimait pas cette tactique, mais elle marchait : ayant atteint sa cible, le marine entreprit de décrocher un uppercut puissant, assommant le hors-la-loi et le jetant au sol. Plus qu'un, qui était déjà bien entamé par l'assaut surprise du mec aux cheveux blancs.
Ce dernier n'allait pas devoir faire plus d'efforts que ça en revanche. Déstabilisé, il venait de reculer sur le bord de la falaise. Si Carmin le laisse tomber, il ne survivra pas au choc.
Et c'est pour ça que le marine, sans hésiter, bondit en avant pour attraper la main du malfrat, juste à temps, d'ailleurs. Une seconde de retard, et le barbu chutait dans le vide. Un marine ordinaire l'aurait pu être laissé tombé, mais pour Carmin, et son sens de la moralité, il fallait qu'il obtienne un jugement juste.
Sa décision surprend d'ailleurs le bougre, qui est promptement ramené sur un sol plus sauf.
T-tu m'as sauvé ?
Oui.
La main de Carmine s'abat sur la tête du malfrat, l'assommant. Il avait vu le mouvement de main du bougre vers sa poche, quand même !
Vous avez fait une erreur en pensant que la Marine n'aurait besoin que d'une personne pour arrêter quelques sous-fifres comme vous.
Il pointa du doigt et ferma un oeil, adoptant une position stylée. Tout le cool de la situation, malheureusement, fut promptement éradiqué quand seul le vent lui répondit : les deux idiots étaient assommés, et strictement personne n'était présent pour l'entendre.
... Ho.
Informations IRL
• Prénom : Pillar Man
• Age : 19
• Aime : Le Cinéma, la musique, les jeux, les bouquins, écrire :p
• N'aime pas : Aucune idée x)
• Personnage préféré de One Piece : Caesar Clown
• Caractère : Patient, je dirais. Pas très attentif en revanche :p
• Fait du RP depuis : Quelques années.
• Disponibilité approximative : 7/7
• Comment avez-vous connu le forum ? : Google
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Carmin Essandr le Mar 31 Jan 2017 - 20:08, édité 3 fois