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Divaguer ne veut pas dire graver des trapézoèdres.

Le Masque du Pingouin mis deux jours à récupérer de son affrontement contre Cassius Cassidy le cascadeur casse cou. Période durant laquelle, après l'avoir lavé et rapiécé et enfin, rembourré, Noëlle pris le temps d'enfiler le costume du super héro, une idée d'Alex Ploiteur qui reconnut le fieffé gredin dans l'almanach des criminels recherché, emballé, livré à l'antenne marine de Lavallière et le trio-qui-se-trouverait-un-nom-s'ils-se-retrouvent-forcé-à-traîner-ensemble-encore-longtemps disposait à présent d'un minimum de budget. Par exemple, payer un toubib sous la table pour qu'il vienne inspecter le gonzague masqué et se cuite suffisamment pour oublier sa soirée.  Leeroy insista tout du long de sa convalescence de garder son visage masqué. Toutefois, son uniforme avec le bec déchiré, en plus de commencer à vraiment sentir le superhéros, restait en totale antithèse avec la discrétion nécessaire pour ne pas se manger un assassin à la porte du domicile parce que qu'un type parlerait du gars étrange avec un bec sur le crâne en racontant sa journée à la taverne. Du coup il eut droit à des bandages sur la tronche. Une idée, un cadeau, de Noëlle.

Il restait près d'une semaine avant le fameux mariage royal. Une semaine pour trouver des indices, des preuves accablantes, et avec beaucoup de chance, faire cracher un antidote si cela est possible au docteur Merkwürdegelibe. Au pire, dégoter assez de preuve pour repousser le mariage et isoler le prince suffisamment de sa fiancée suffisament longtemps pour le « detoxer de sa donzelle. D'ailleurs on devrait le faire pour tous les mariages. Ouaip ! J'aurais eu au moins quatre ex-femmes de moins avec ça !  Avec tous ces mariages qui coûtent une jambe j'aurais de quoi me payer un hôtel de luxe entier ! » comme le disait si bien Alex Ploiteur, l'unijambiste, en tapant sa prothèse en bois contre le sol.
Mais le trio s'accordait pour qualifier ce plan d'irréalisable. Malgré les protestation de Leeroy, qui soutenait mordicus que la parole d'un super-héros suffirait comme preuve, puisqu'un parangon de justice comme le Masque du Pingouin ne peut que soutenir le vrai du bon du bien ! Pour l'amour de tous les terriens.

C'est donc dans une ambiance tendue qu'ils entrèrent en gare, déguisé du mieux que faire se peut. Leeroy gardait des bandages plein la gueule. Lui conférant un air d'homme invisible classique de l'imaginaire zaunite. Avec son écharpe rouge signature de Leeroy D. Pingouin, il expliquait à quiconque semblait intrigué qu'il s'était « brûlé gravement dans un accident de cuisson de bière. » n'hésitant pas ensuite, pour augmenter sa crédibilité, à répéter des détails triviaux qu'il lut dans la seule publication à son chevet durant sa convalescence « la bière et pourquoi que c'est vachement bien » rédigé par le comité des brasseur-cueilleurs, branche de Boréa.
Noëlle, elle portait un foulard miniature au dessus d'une perruque de brune. De grosses lunettes de soleil et un tailleurs sobre sous un imperméable. Le costume parfait pour quelqu'un cherchant à se déguiser en quelqu'un avec quelque chose à cacher.  Les talents limités d'actrice de la demoiselles soulignaient son goût prononcé pour le kitsch.
Alex lui, refusant de payer une somme exorbitante pour un costume se contenta d'une fausse moustache et de grosse lunettes, qu'il marchanda à trois cent Berry  pour un prix initial de deux mille. Transaction qu'il conclu par son habituel « et à ce prix là, j'y laisse une jambe. »

Individuellement, ils passaient difficilement inaperçus. Et encore moins groupé. Certes attirer l'attention ne constitue pas un crime en soit, et en présence du Masque du Pingouin ils ne pouvaient QUE respecter la loi...Cependant. Considérons la vaste fortune de Kosta Kropopolis. Et tout ce que lui et sa chère ex-femme ont à perdre sur cette affaire. Considérons qu'avec son bureau saccagé quelques jours auparavant il n'a aucun moyen de connaître l'étendue des dommages que l'énergumène masqué, qui par deux fois déjà a fourré son nez dans cette affaire, pourrait causer. Sachant qu'il est de mèche avec Alex Ploiteur, le dernier lien connus avec l'ingénue Noëlle Schnee.
Aussi. Les réseaux de pègres locaux ont rapidement eut vent d'une informelle mise à prix du trio pour une coquette sommes de plusieurs dizaines de millions de Berrys.
Et avec ceci à l'esprit. Attirer l'attention devient tout de suite plus risqué. Ils furent repérés par les informateurs usuels peu de temps après leur arrivée à la gare de Lavallière.


Casquant sur les deniers de la prime de Cassius Cassidy le cascadeur casse-cou, pour le grand bonheur d'Alex Ploiteur, le Masque du Pingouin en couverture sous ses bandages, réserva une cabine privée en première classe sur le train direct entre Lavallière et le lac Thérèse. De Longue heures de trajets s'annonçaient dans une ambiance tendue. A l’affût du premier porte-flingue Kropopolis qui passerait.


Dernière édition par Leeroy D. Pingouin le Mar 8 Aoû 2017 - 3:04, édité 1 fois
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Une moue sur le visage, Sophie observait le contrat de mise à prix. Kosta Kropolis avait fait les choses en grand cette fois-ci. L'air était glacial dehors, aussi la jeune femme prit-elle un large manteau accroché à une patère, au mur. L'avantage était que ce grand vêtement cacherait son arsenal. Elle ouvrit le petit meuble du cabinet, qui contenait un véritable arsenal et piocha quelques armes dedans. L'armada était bigarré et étrange. Les bidules et les machins en métal ou en cuir de toutes les formes, semblaient pouvoir accomplir de nombreux usages.

Sophie claqua la porte du meuble et s'engouffra dans l'air glacial, ponctué de nombreux flocons de neige. Ses informateurs lui avaient dit que le trio qu'elle recherchait venait de prendre le train. Elle se rendit donc au pas de course à la gare. Les targets étaient plus qu'étranges. Des originaux selon le contrat. Ils portaient d'étranges costumes colorés, à la façon de super-héros. C'étaient sans doute des gamins, mais la compassion de Sophie s'arrêtait là où commençait les berrys. Et l'argent était bien évidement à portée de main.

Prenant bord dans le train, elle écuma les différents wagons avant de dégoter les hurluberlus en question. Un seul problème, ils étaient déjà aux griffes des hommes des neiges.
    Le trio conversait afin de baisser la tension. Cela fonctionnait, un peu, du moins jusqu'à au moment où des coups de feu retentirent. Leeroy se précipita vers la fenêtre afin de voir ce qui se passait et en un battement de cil, un bandit plongea au travers de celle-ci et plaqua le faux-journaliste au sol. Leeroy se trouvait aux prises avec l'ignoble créature, l'abominable shtroumpf géant sous stéroïdes. Un membre du gang des crânes de cristal. Ces bandits baltringues, capable de rester torse nu, bravant le climat glacial de Boréa comme s'il s'agissait d'un siroco léger, attaquaient le Winterblade.
    Bien entendu, la police de Fer était loin de ne faire qu'acte de présence. Il s'agissait d'une unité d'élite entraînée justement à repousser les assaut contre le cheval de fer ou les ouvrier chargé de l'entretient et la pose des rails.
    Mais alors, si ces preux et valeureux gardiens de la paix gardaient le train avec l'attention d'un triple cerbère, comment un des membres du gang des crânes de cristal pût effectivement s'approcher au point d'attraper un simple passant super héros ? Plusieurs explication simples. D'abord, il convient de parler de la conjoncture actuelle, comme tous les concitoyen de Boréa le savent, la prétendue politique de réorganisation économique du secteur de l'industrie partie en écran de fumée pour masquer un prétendu traité de libre échange trans-blue afin d'accepter la laine de West Blue, produite à maigre coût par une main d'œuvre non-syndiqué, le tout dans le but de masquer le fameux emploi fictif de Lucrèce Nordin, prétendue officier de la police de fer ayant touché à ce jour plus de 90 000 000 de Berry en rémunération pour un travail dont on ne trouve aucune preuve, sans oublier […] du royaume sous-terrain de Glacia contrôle par un groupuscule d'élite reptilien des lunes, amateur de pyramides et chutes de neiges psychotropes alimenté en drogues par la vapeur même du Winterblade !
    Toutes théorie du complot mis à part, dans une relation de causalité plus sérieuse et probable, le roi était en effet indirectement responsable d'un effectif réduit de l'unité d'élite de la nation sur le Winterblade. Son mariage approchant à grand pas, le dispositif de sécurité en place nécessite bien sur un investissement plus important de la police de fer.
    A ça on ajoute la motivation du gang en question car une certaine figure anonyme aux poches profondes à décidé que le trio des compagnons de la chanteuse devait se soigner de cette sale habitude de sucer de l'oxygène en permanence, aussi ce grand environnementaliste avait placé une ronde somme de coté pour quiconque les débarrasserait des ces trois sources de gaz carbonique grâce à une injection directe d'un objet à volume massif au travers de leurs crâne respectifs.. Aussi, le nombre réduit de membres de la police de fer sur l'actuel cheval de fer forgé de Boréa subissait la marée humaine d'assaillant sortant des bois, et peinait à garder la tête en dehors de l'eau. Surtout que ces types s'attaquaient cette fois au wagon de passager plutôt qu'aux wagons de marchandises comme à leur habitude.

    Le membre du gang se trouvait sur Leeroy qui le repoussait d'une main sur le visage et l'autre saisissant le poignet du criminel, histoire d'éviter que la dague de celui-ci ne se retrouve planté entre ses deux yeux.

    « 'Vais te bouffer la cervelle avec des fayots et du chianti ! »

    Le bandit gueulait ses menaces en étant noyé sous les hurlements de paniques de Noëlle et les jurons de panique d'Alex Ploiteur. Leeroy lui restait silencieux. Le Masque du Pingouin lui aurait sans doute eu une paire d'allitération à balancer, mais zip-nada pour son alter-égo démasqué. D'ailleurs, Alex qui avait vu Leeroy en action, à savoir virer à coup de pied ou poing des types au gabarit vachement plus impressionnant que le membre des cranes de cristal présent, se demandait ce qui empechait le super-héros en civil de se dégager de cette prise. Il vocalisa cette interrogation avec nombre d'insultes assez éxotiques. Ce à quoi Leeroy répondit.
    « Je ne dois pas ruiner ma couverture ! Leeroy ne peut agit comme le Masque du Pingouin ! »
    « Bon sang de con d'tête de choux ! »

    Les injures et la prise au sol continua. Après quelques moments de luttes, le mécréant s'arrêta sec. Une injection directe d'acier froid dans sa tronche d'abominable malpropre des neiges, une courtoisie offerte par l'agent Jean de la police de fer.
    « Veuillez garder votre calme. La police de Fer maîtrise la situation. Veuillez rester dans votre cabine, fermer la fenêtre et... »

    Un crochet de taille cartoonesque, rattaché à une chaine, défonça la vitre coté couloir du wagon, attrapa le policier pour le tirer à l'extérieur brutalement. Laissant le trio bouche bée pour quelques instant avant qu'Alex et Noëlle ne soient pris d'une crise d'hystérie.

    « TU ENFILE TON PTAIN DE COSTUME D'SUITE ! PTIT CONNARD !  » « TU VAS METTRE TON DEGUISEMENT OUI?! »


    Alex et Noëlle, en cœur et en panique,  jetèrent le bagage de Leeroy sur son visage, puis ils le forçaient  à enfiler son costume, avec un préjudice extrême, une violence qu'on ne voit que chez les plus apeurés. Ainsi, plus ou moins avec son demi-consentement, le Masque du Pingouin surgit des cendres de Leeroy D. Pingouin. Un poil désorienté par les quelques coup de jambe en bois qu'il s'était pris sur la tempe. Ses réflexes de super-héros reprenaient le dessus et il dégagea un nouvel envahisseur pointant son horrible tronche à travers la fenêtre. Un coup de poing sec, droit, le bruit d'un nez broyé au bout des phalanges et du sang qui goutte du métal des gantelets.

    « La justice ne doit pas train-er ! Hyaahahaha ! » Bon le jeux de mot ne fit rire personne à part le super-héros, mais dans sa vision décalé il était certain de voir ses deux comparses sourire à pleine dent et d'avoir ainsi détendu l'atmosphère. Il leur intima ensuite de rester sous les banquettes, bien caché pendant qu'il allait assister les agent ferroviaire à bouter les bandits. Une proposition immédiatement refusée par le duo en besoin de protection. Leeroy, ne pouvant effectivement pas laisser une jeune femme et un vieillard sans défense accepta de rester. Il sortit tout de même la tète de la cabine. Pour constater qu'un groupe d'hommes des neiges avait investit le couloir.

    S'en suivit une bastonnade quelque peu à sens unique, où le Masque du Pingouin dégageait cette chaire à canon sans soucis. Il accéléra même la cadence en voyant Sophie du Château. Pas qu'il soit au courant qu'il s'agissait d'une assassine elle aussi décidée à sortir plus riche de ce train, tout le contraire même, il la voyait comme une femme en détresse.

    « N'ayez crainte mademoiselle ! Le Masque du Pingouin vous sauvera ! »


    Dernière édition par Leeroy D. Pingouin le Mar 8 Aoû 2017 - 3:39, édité 1 fois
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    L'avantage que les bandits aient attaqué les premiers : Sophie pouvait jauger de la trempe de ses adversaires en les observant combattre, bien à l’abri qu'elle était à l'entrée du wagon. Autre avantage : les gars se fatiguaient dans un premier combat avant que les choses sérieuses ne commencent. Car oui, la jeune femme doutait clairement que le gang puisse venir à bout du trio mis à prix. Il n'y avait pas les gros bonnets de l'organisation. Ou peut être se réservaient-ils eux aussi en attendant le moment propice ? Toujours était-il que la chasseuse de tête interviendrait bien avant eux. Et allait donc les coiffer au poteau. Un plan génial.

    Les minutes passèrent et Sophie se surprise elle-même à douter de son pourtant si parfait plan. En effet, le trio semblait se faire submerger, et deux d'entre eux braillaient un truc dur à comprendre à propos d'un costume de pingouin – et ce que venait faire un costard de soirée dans la conversation aurait pu être confus si la rousse n'avait pas été au courant de la double identité du chef du groupe. Une fois le déguisement enfilé, l'homme sembla changer de caractère et Sophie profita de la bonne évolution de ses desseins.

    N'ayez crainte mademoiselle ! Le Masque du Pingouin vous sauvera !

    Oui... Un drôle d'énergumène que ce garçon... La jeune femme profita de la situation pour jouer de son statut de prétendue femme en détresse et en rajouta un peu des tonnes à grands renforts de larmes et de cris, tout en gardant la main posée sur la gâchette, sous son large manteau. Elle pouvait ainsi se rapprocher de sa cible tout en la laissant encore un peu combattre le gang, puis, éplorée se jeter dans ses bras et lui trancher la gorge. Ou en finir avec un balle dans le cœur. Ou ailleurs. Les possibilités étaient multiples.

    A l'aiiiiiide ! lança la voix stridente de la demoiselle.
      "Par la fonte des iceberg ! "

      Une demoiselle en détresse ! Ni une ni deux, le Masque du Pingouin fonça droit pour s'interposer entre elle et les mécréants ! Il pris appuis sur un des visages bleus, laissant une douloureuse marque de semelle avant un logo de pingouin au milieu. Et voilà, Leeroy se trouvait donc avec une assassine dans le dos et des bandits à fixer droit dans les yeux !

      Le Masque du Pingouin aux prises avec les abominables membres du gang des crânes de cristal. Ils étaient six à avoir effectué une percée et passés le barrage de la police de fer, occupé à repousser le reste des bandits sans se faire déborder.
      Le superhéros se tenait debout. Droit. La cape virevoltant malgré l'absence de vent intérieur, les mérites esthétiques de ce viento-dial miniature.
      Contre ces adversaires, dans un lieu aussi étroit que le couloir les membres du gang ne pouvaient guère plus que de s' entasser en file indienne par rangée de deux ou trois individu maximum.

      En se relevant, Leeroy dut parer une sérieuse paire de couteaux motivé par une ablation aussi soudaine qu'imprécise d'un pancréas de héros. Sacré bouclier en zerométal, un gadget réquisitionné pour la justice qui chaque jour se rentabilisait un peu plus. Leeroy déjà penché finit de se baisser pour balayer les appuis du premier adversaire à portée. Le superhéros, toujours dans le même mouvement circulaire se releva pour projeter l'ennemi à l'horizontal. L'envoyant contre la rangée derrière, avec fracas.

      hurlant un jurons très local, élevé au grain sans ogm, le plus proche des ennemis au sol tenta une rupture du tendon d'Achille du masque du pingouin. à l'aide d'un objet sérieusement aiguisé. Il eut droit qu'à une bonne dose de métatarses dans le menton. Provocant une section nette de sa langue. Le filin de sang se répandit comme un trait droit en diagonal du couloir en passant par le ventre du superhéros.
      Le morceau de chair tranché par les chicos mal-entretenu du brigand vola à plus d'un mètre de hauteur avant d'être happé par le poing ganté du Masque du Pingouin, écrasant ce bout ensanglanté sur la joue d'un autre adversaire. On ne pourrait pas le retrouver autrement que sous forme de purée dégoulinant d'hémoglobine alors que la joue se retrouvait ouverte dût à la violence de l'impacte qui ne manqua pas de déboiter sa mâchoire dans un bruit sinistre.

      Leeroy comptait bien continuer sur sa lancée. Préparant à décocher un nouveau coup de lattes dans un tas de chicots. Cependant, nul n'oublie que les plans les mieux conçus des souris et des hommes souvent ne se réalisent pas. Un ennemi au sol, à peine phasé de s'être pris un collègue dans le torse, agrippa la jambe du superhéros et le fit chuter avec fracas. Au sol, ils ne se privèrent pas pour faire sentir au Masque du Pingouin le goût de sa came. Ceux en état ne tarissaient pas d'éloges à grand coup de semelles contre Leeroy qui se protégeait du mieux qu'il pouvait à l'aide de ses bouclier pour couvrir principalement son visage. Un des impact au visage ne manqua pas de retourner tout son corps.

      Servant alors d'impulsion pour préparer une contre-attaque. Prenant appuis sur une paume, le Masque du Pingouin se releva en donnant un coup de pied circulaire. Renvoyant un des attaquant à travers une fenêtre.

      Ils n'étaient plus que deux à être debout. Leeroy cracha un glaviot de sang. Il regrettait un peu ne pas avoir put remplacer son revolver, celui-ci aurait été bien utile. Il bondit vers les deux bandits, parant les coups de lames à l'aide ses bouclier. Le superhéros assomma le plus petit des deux d'un coup de tete avant de projeter le dernier le long du couloir.


      Le dernier ennemi, se releva pour avoir droit au traitement le plus démonstratif. Il ne montrait aucun signe de crainte face au superhéros qui venait de mètre tout ses acolyte hors d'état de nuire. Les deux ennemis chargèrent l'un vers l'autre. Le bandit jeta son poignard vers le crâne du pingouin. Le superhéros encaissa dans la poitrine. La lame glissa contre la plaque métallique confirmant la présence de l'armure à l'assassine observatrice.
      Le Masque du pingouin chargea, il saisit le dernier gangster à la taille. Verrouillant sa prise puis...

      « LE SUPPLEX DU PINGOUIN ! »

      le Masque du pingouin passa son adversaire au-dessus de lui pour ensuite l'écraser au sol, dos le premier. Une attaque que n'importe quel héros costumé se devait d'utiliser régulièrement. Toutefois, comme chacun l'apprends à un diffèrent moment de sa vie, il y a un endroit pour tout et le train n'était sans doute pas le plus approprié pour ce genre d'acrobatie. Avec cette violence en tout cas.
      Le sol déjà fragilisé rompu en partie sous l'impacte. Le criminel, K.O., se retrouva donc enfoncer à travers le sol du wagon, jusqu'au épaules. Des lattes de parquet adjacentes avaient rompues, on pouvait donc voir le blanc de ses yeux en confirmation. Le héros se releva, cape virevoltante

      « La justice triom... »

      Un joint d'expansion passa sous le train, rien d'anormal à ça...mais quelle sacrée mauvaise nouvelle pour celui dont la pogne dépasse du sol. L'impact le sectionna en deux instantanément. Ne laissant rien au dessus de la poitrine. Une énorme éclaboussure de sang eut lieu. La cape du héros en encaissa une bonne partie et se séchait lentement sous l'effet du viento dial.
      Leeroy avait plus ou moins deviné ce qui venait de se passer. Mais la justice, comme le spectacle, doit continuer.
      « ...phe. Hmmm. N'ayez crainte mademoiselle, je ne crois pas qu'ils soient encore en état d'effrayer qui que ce soit. »

      Quelque part, il y avait quelque chose de karmiquement ironique...que le crâne du bandit explose...comme du cristal.
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      Le garçon n'était pas mauvais, il enchaînait les coups avec facilité mais à priori, il se fatiguait quand même. Hors, une chasseuse de tête, comme Sophie, devait compter sur tous ses atouts pour prendre l'avantage sur son adversaire, surtout quand celui-ci semblait à peu près de son niveau. Enfin, pas actuellement, évidement, contre des sous-fifres l'original ne devait pas se donner à fond. Oui tiens, d'ailleurs, en parlant de ça, c'était quoi ce costume vraiment ridicule ? Y'avait vraiment des gens qui avaient aucun style.

      Le pseudo justicier dit à la rousse de pas s'inquiéter. Celle-ci ricane, en sortant de sous son manteau un revolver à la mécanique originale, qu'elle pointe sur lui, tout en s'approchant avec un sourire de louve affamée. Elle est sûre d'elle, mais elle a aussi conscience que l'homme ne se laissera sans doute pas faire. Hé oui, il s'est battu avec tellement de hargne, qu'il est certain qu'il ne lâchera rien. Bah. L'avis disait « mort ou vif ». Mort c'est bien, facile à transporter et puis on est pas obliger de transporter tout le corps. Mouais, mort c'est mieux.

      Tu vas venir bien tranquillement avec moi, n'est ce pas ? dit-elle avec un sourire mielleux.
        Leeroy avait triomphalement triomphé de la troche de trio  truand traversant le train traînant, traquant tel des trabées, sans trêve, le trinôme. Une fois les tribulations avec cette tribu terminée,cette trame tragique se termina par une troublante trahison !
        Sophie, toujours inconnue, sortit son étrange calibre et intima au Masque du Pingouin de a la suivre sous peine de se manger une bastos. La seconde partie, Leeroy y était assez habitué. Nombre de criminels de tous poils l'avaient souvent menacé de le flinguer. Des civils normaux aussi, autant que les bandits même. Ils l'accusaient de « faire un boucan pas possible à c't'heure là » où d'être un pervers fétichiste qui traînait trop près d'une école en étant sapé de cuir. Bien sur, lui, le justicier ne l'entendait pas de cette oreille et comme ces sympathique citoyens respectueux des bonnes lois du bénin gouvernement mondiale ne sortaient pas de suite leur fusils, Leeroy avait l'impression de partir sous un tonnerre de compliments.
        Ici la situation était déjà bien moins ambigu. La demoiselle en détresse n'en était pas une. Et la réalité sélective de Leeroy peinait un peu à enregistrer ça. Il s'approcha doucement de la tueuse.

        « Allons. Gente damoi... »

        BANG ! Le souffle et la parole coupée par une bastos à la poitrine. Pas que Leeroy soit de ces brutes capable de s'enduire de haki comme une mannequin à la plage se recouvre d'huile de bronzage. Mais il se débrouillait tout de même pour éviter de rencontrer le faucheur le plus débordé la planète, en portant des plaques métalliques dans la doublure de son costume. Le cul tombé sur le parquet fissuré.
        La réalité venait de lui coller une beigne à couper le souffle mais il fallait bien ça pour le sortir de son délire. Ou plutôt de le réorienter.  A présent, Sophie du château, pour lui, avait perdu tout ses traits de frêles victime à protéger. Au contraire, elle semblait avoir gagné une lourde couche de maquillage, sa peau apparaissait plus pâle que les neiges recouvrant la région. Ses cils raccourcis et ses sourcils prirent une teinte violacée et le contour des yeux se noircit comme si l'assassine venait de se passer une demi-tonne de fard tout autour. Bref, pour peu qu'elle se mette à chanter on pouvait parfaitement lui imaginer une belle-fille à maltraiter quelque part.
        Pour éviter d'avoir à ramasser son cerveau remplis de faits alternatifs, Leeroy plaça un de ses bouclier en face de son visage en même temps qu'il se relevait. Sacré zerométal, dire que ce fut chouravé à un bandit de troisième zone, enfin « confisqué au nom de la justice qui s'en servira à bon escient.». De toutes façon le proprio originale aurait plus de défi prochainement du type « re-apprendre à signer son nom avec un énorme crayon » et « boire de la soupe avec une paille » plus que de stopper de la bastos sauvage des plaines, ou de la mandale d'arcanes art martiaux des montagnes mystiques les plus proches.

        Du coup, qu'allait faire le Masque du Pingouin à part ne pas mourir ? Car, aussi important soit la continuation de l'existence, une prise d'action, d'initiative est nécessaire pour triompher de l'adversersité. L'idée le transperça comme une flèche qui trouve un grouillot en première ligne. Leeroy ne l'aurait entendu plus clairement si une version miniature de lui-même flottant au dessus de son épaule lui aurait soufflé.

        Il se releva en frappant le sol, endommageant à nouveau ce parquet, bondissant contre le mur afin de s'en servir comme nouvel appuis pour talonner Sophie du château en plein dans son visage de sorcière de conte.

        Pendant ce temps là, que faisaient Alex Ploiteur et Noëlle ? D'ailleurs qu'avaient il fait durant l'ensemble de l'interaction entre Leeroy et la demi-douzaine de salopards ? Ils étaient planqué ! Tremblant comme des feuilles sous les banquettes de première classe. Derrière un camouflage de bagage.
        La chanteuse eu comme projet d'aller jeter un oeil peu après les coups de feu, mais se pris un croc-en-jambe par la jambe-de-bois de son impresario. Qui murmura agressivement.

        « Écoute moi bien grognasse ! Si tu sors tout ce que tu vas chopper c'est un emplacement pour un troisième oeil. Et crois moi, la reconversion en voyante est vachement compliquée si tu fais une formation de macchabée avant. Et quoi qu'tu m'sortes sur le Soul King croit moi t'auras pas la même carrière si tu finis en squelette ! Tes seuls et derniers spectateur ça sera moi et l'Pingouin-gars qui tenteront d'se rappeler d'un bon truc à dire sur ton compte avant de te balancer des pelletées de terres sur la tronche! »

        Il parlait en effets d'une des plus grande légende de la musique du siècle passé. Un afro-squelette capable d'électriser les foules et de toucher leurs âmes au plus profond. Toutefois, fort est à parier qu'une chanteuse de music-hall tels que Nöelle n'arriverait pas à une telle notoriétés à la force seule de son talent un peu famélique. Assez penaude, effrayé plus qu'il ne faut, la servante-chanteuse se remit penaude sous sa banquette.


        Dernière édition par Leeroy D. Pingouin le Mar 18 Avr 2017 - 5:10, édité 1 fois
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        Sophie aimait son vrai visage. Mais elle aimait aussi se déguiser, et tromper ses proies, et c'est la raison pour laquelle elle était aussi en joie à ce moment précis. Elle avait surpris ce pseudo super héros dérangé. Bon. Si elle devait être honnête avec elle même, elle devait bien admettre que lui aussi l'avait surprise. Il semblait plus équipé qu'il n'en avait eu l'air lors du premier combat contre les sous fifres, preuve en étant de sa balle qui avait misérablement échouée à terre. L'homme étrange avait décidé de commencer sa reconversion en chimpanzé, mais son environnement ne semblait pas adapté. Grimper sur un mur ? Vraiment ? Ou alors se prenait-il pour un ninja. Toujours était-il que Sophie allait pas se laisser écraser la face par la semelle qui fonçait sur elle. Elle bondit -en arrière, évidement sinon elle serait rentrée dans le type de plein fouet-, mettant de la distance entre elle et l'adversaire. Ou le gars costumé. A priori, ils ne faisaient qu'un. Le sol commençait à devenir instable, la baston commençait à le détériorer.

        La jeune femme n'était pas à cours de ressources, le combat ne faisait que commencer. Elle tourna une molette à l'arrière de son arme qui permettait d’insuffler de l'air pulsé en plus de la force de la détonation. Une double balle, en quelques sortes. La tueuse semblait avoir trouvé un nouveau jeu : percer la cuirasse de son adversaire, qui semblait être assez résistante pour dévier un tir normal. Et puis, si ce mode ne marchait pas -enfin, si il ne perçait pas les plaques ou quoi que ce soit, car nul doute que celle-là, le pingouin la sentirait passer- elle avait encore deux modes sur ce merveilleux pistolet : un mode flammes et un mode électricité. Jackpot.
          Leeroy avait manqué son coup. Certain diraient après un coup d’œil à son costume et son curriculum vitae qu'il ne s'agissait que du dernier ajout de la longue série d'échecs l'ayant amené jusqu'à ce jour. Toutefois, loin de sentir les tourments du regret amené par le spectre de son inaptitude, le Masque du Pingouin préparait déjà un second assaut! Qu'il corrigea dans l'instant où il aperçus un des membres de la police de fer débarouler subitement dans le wagon. En effets, ces preux et braves agents de l'ordre et gardiens de la paix avant tout continuaient de repousser les membres du gang des crânes de cristal dont la motivation ne diminuait toujours pas.
          Quid alors de la réaction du super héros vis à vis du simple héros quotidien de l'industrie ferroviaire ? Page 22 ligne 24 du manuel de la police : « lorsqu'un individu, type suspect vous accoste, n'oubliez pas d'utiliser une force excessive mesurée dans l’excès. » Et du coup, comme tout bon officier bas du grade et haut en ambition, ce fonctionnaire qu'on appelait Marcel Patulacci réagit promptement en en réalisant un Tomoe-Nage, une technique aussi connue sous le nom de « planchette de Wano.» Il s'agit d'un basculement arrière en saisissant l'individu suspectement dangereux par les épaules tout en accompagnant son centre de gravité par la plante du pied.
          Leeroy D. Pingouin se fit ainsi bazarder à travers le wagon. S'écrasant au sol avec fracas et brutalité.  
          Marcel Patulacci s’apprêtait donc à appliquer la suite des instructions du manuel de la police. À savoir, expliquer ses droits au suspect, en morse, avec une matraque pour sa gueule.
          Le super-héros, avec tout le respect qu'il devait à ce gardien de la paix assermenté, avait d'autre plan pour la journée que de ramasser ses dents sur le plancher. Aussi il stoppa le coup de matraque adressé à sa mâchoire en saisissant le poignet du policier celui-là même qui tenait son instrument d'autorité ferroviaire !

          Cependant, dans un moment de clarté absolue où un fin trait solaire passa à travers l'espace qui, jadis la veille contenait encore une vitre, le Masque du Pingouin put observer ce passait dans la caboche du gardien de la paix. Et de ce fait prédire exactement ses prochains mouvement : un spasme nerveux et plus rien. En effets, ce qui passait dans le crâne de Marcel Patulacci : du plomb. Une double balle de l'infâme assassine assignée au trio. Le projectile, non content d'asperger le masque du masque du pingouin masqué d'abats Patulacci, eut l'audace de percer le costume du super-héros en son flanc.
          Se servir du cadavre en tant que bouclier serait aussi futile que dangereux, comme une autre balle venait de le prouver, frôlant le crâne de Leeroy, déchirant une partie du masque, laissant une touffe de cheveux en sortir.
          Le super-héros se releva aussi vite qu'il put et se servit de ses fidèles gantelets en zérometal. Sous formes de bouclier, plus solide que l'acier ils stoppaient les balles et bien que l'impacte se fasse sentir, Leeroy avait suffisamment de muscles sous le capot pour encaisser les chocs sans ciller.

          Il opta tout de même à se servir du cadavre decapité de Marcel Patulacci, l'envoyant valser vers Sophie d'un coup de de pied dans les côtes. La profanation du cadavre provoquant un bruit sordide d'os brisés sous l'impacte.

          Ce projectile de misère humaine servait de distraction et d'écran. Pour forcer l'assassine à bondir pour l'esquiver. Le super-héros avait pour plan d'ainsi la cueillir en plein air d'un coup de pied retourné acrobatique droit au menton ! Avec assez de force pour la faire passer à travers le plafond de du wagon ! Et ce faisant il hurlerait.

          « La roue de la justice ! »

          Bien que cette tactique lui paraisse judicieuse, il regrettait de n'avoir prévu à réapprovisionner son stock d'outils habituels, son colt et son sceptre de justice, ce pied de biche polyvalent capable d'ouvrir des caisses verrouillés à clous aussi bien que les crânes des ennemis de la justice !
          Toutefois, la semelle renforcée du Masque du Pingouin en pleine mâchoire ou en plein buste, si jamais il faisait mouche de son attaque, n'aurait pas grand chose à envier à un coup de masse bien sentie, ou même de la matraque qu'il aurait put ramasser si le héro masqué avait peaufiné un peu plus son sens d'observation tactiques comme son mentor lui avait tant de fois ressassé. La route semblait encore bien longue pour que le Masque du Pingouin puisse prétendre au titre véritable de plus grand de tous les héros...
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          Sophie esquiva le projectile humain d'un pas décalé sur le coté, un pas décalé, une réminiscence de ses années à pratiquer le ballet. Avec la même aisance de prima donna elle plia les genoux en gardant le dos droit, laissant Le Maque du Pingouin faucher le volume d'air correspondant et rien de plus ! Le super héro gallinacé n'eut le temps que de s'exclamer « par les vents de la banquise !  » Avant de se protéger de son bouclier. En effets il avait put constater de l'efficacité des doubles balles de l'assassine et, bien qu'ayant une inclinaison contre-intuitive à son bien être tant physique que mental il connaissait les dégâts que ces « double balles » pouvaient lui faire à travers son costume.
          Cependant, comme souvent, il se trouvât que Leeroy D. Pingouin était à coté de la plaque. La munition projetée d'un coup de percuteur avec l'entrain de la ménagère qui vire son môme pour ses dix huit pige, contenait un élément électrifiant. Aussi, pour toutes les allusions sur une sexualité alternative vis à vis de sa combinaison en cuir, l'isolant du matériaux  le sauva d'un bon moment à gesticuler au sol en bavant presque autant qu'il se pisserait dessus.

          N'ayant que le bras droit ankylosé, paralysé même, il s'appuya du gauche pour se propulser pied en avant afin de désarmer l'assassine. Le pistolet s'envola vers le plafond et après une série de rebond tomba dans le trou du plancher, précédemment occupé par un membre du gang des crânes de cristal. En percutant les rails il tira une dernière balle avant de se retrouver broyer sous les roues à bandage du Winterblade. Le projectile ricocha trois fois sur les rails sans les endommager.

          Leeroy lui manqua de peu de subir le même destin, sauf qu'il n'aurait même pas put tirer un dernier coup s'il passait sous les roues. Le chasseur de prime atterrit à pied joint à la limite du trou et vacillait, il tenta de retrouver son équilibre en agitant les bras, mais le droit encore ankylosé finit d'achever sa perte d'équilibre il chuta en avant et se sauva en attrapant du bras gauche l'autre coté de ce qui aurait aussi bien put être l'abysse.
          A voir son adversaire jouer la planche, Sophie ne manqua pas une seconde pour sortir trois courte lames et les expédier dans les jambes du héros, qui, dans l'impossibilité d'esquiver en reçus une dans la fesse gauche et deux dans la cuisse droite. Heureusement que sa tenue renforcée les arrêta de sorte à ne laisser que quelques centimètre des ces lames extrêmement bien aiguisées entailler sa peau.

          Toutefois, la surprise et la vive douleur suffirent à faire sursauter le Masque du Pingouin qui se retrouvait donc les pieds replié, appuyé contre une poutre métallique tandis que seul son bras gauche le raccrochait à un parquet menaçant de finir de se briser, alors que dans son dos l'assassine s’apprêtait à envoyer une nouvelle salve de lame vers le crâne du héros.
          Bien conscient de sa situation, et ayant retrouvé des sensation dans son bras droit, le Masque du pingouin jeta son bouclier droit vers le visage de mademoiselle du Château.
          Surprise par la réaction de Leeroy, bien qu'elle esquiva, elle sentit une coupure au niveau de la joue. Un affront qui allait se faire rembourser en sang frais. Et pas de suite celui de l’hurluberlu qui venait de la blesser. Sans avoir passé des années à étudier sa cible, il ne fallait pas plus de cinq minutes pour comprendre que le fétichiste en combinaison pingouin se targuait de son rôle de protecteur, du coup elle allait d'abord abattre l'un des deux autre associés, le vieux ou la fille, et l'autre servirait d'otage. Elle entra dans la cabine. Balayant la petite pièce du regard. Pas de vieux ni de chanteuse à la petite semaine. Elle jeta quelques lames qui passèrent droit en travers des sièges. Un fulgurant « Hé mais ça va pas ?! » retentit en même temps qu'un mouchoir sale vola dans sa direction général alors qu'un unijambiste décatit s'extirpait de derrière une paire de sacoche de voyage.
          S'en suivit un florilège d'insulte avant que l'adrénaline ne redescende et que le vieil escroc ne se rende compte de la situation. Sophie avait écouté, souriante, après tout descendre ce grabataire du troisième n'en serait que meilleurs. Ce qu'Alex avait d'ailleurs compris. Il se décida de jouer son va-tout. Il plongea au pied de la tueuse et se mit à gémir.

          « Pitié ! Je veux pas mourir avant mes ex-femmes ! » beuglait Alex-Ploiteur. Nöelle, elle se contentait de sangloter en restant derrière les valises.
          Sophie sourit en sortant des lames. Le jet partit de travers alors que son corps s'envolait à travers la fenêtre déjà défoncée. Leeroy venait d'effectuer son signature coup de pied vrillé du pingouin.

          « La justice triom... » « HA HA HA ! BIEN FAIT POUR TA GUEULE CONNASSE ! N'est pas née la grognasse qui enterrera Alex Ploiteur !  »

          L'impresario eut droit comme réponse à une rafale de balle venant de l'extérieur. Sophie du Château n'avait pas dit son dernier mot.

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