Présentation de Hotaru

Hotaru est petite et menue, bien faite de sa personne, avec une musculature fine et plate de poitrine.
Elle a toujours voulu être le plus décalé possible par rapport aux autres et question cheveux elle a été servie, en effet avec une touffe toute rousse et bouclée qui s’emmêle à chaque fois qu’elle les détache... Elle s’est donc rasée presque la moitié des cheveux du côté gauche qui laisse découvrir une petite oreille avec des piercings disposés de tel sorte qu’ils forment un trident. Pour ce qui est du reste de son crâne, elle a laissé pousser ses cheveux qui descendent jusqu’à la taille et qui permettent à ses boucles de tomber, de faire de plus grandes anglaises et d’arrêter de mettre le fouillis sur sa tête.
Elle a une apparence quelque peu enfantine et fragile, cependant lorsque l’on croise son regard, on découvre de grands yeux bleus qui leurs donnent un côté perçant, on dirait qu’elle a vécu des milliers d’années et que l’on pourrait se perdre dans cette grande étendu glaciale, cela provoque souvent chez les gens un inconfort certain.
Pour ce qui est du reste du visage, elle a un petit nez en trompette et une bouche en coeur.
Même si elle a une apparence extravagante, Hotaru veut rester une fille sans problème, elle a une grande maîtrise de sa personne. Grâce ses entrainements, elle a apprit à garder son self-control.
Une de ses plus grandes hontes était son rire, on aurait dit qu’il allait fracasser la première vitre à l’horizon, tellement il était aiguë, un peu comme si quelqu’un essayait de jouer de la flûte, elle ne savait plus ou se mettre. Et pourtant elle avait une voix grave et rauque comme si elle venait de se réveiller, la plus part des gens étaient surpris en entendant ce timbre et les enfants l'appréciaient énormément surtout lorsqu’elle racontait des histoires.

Elle est très calme et malgré cette face qu’elle affiche à tous, intérieurement elle stresse sans arrêt.
Elle pense très souvent à toute la souffrance qui sévit dans le coeur de chacun et qu’il est donc inutile de se prendre la tête quand on peut l’éviter, du coup même si certaines personnes veulent venir à bout de ses nerfs, elle fait comme si de rien était et donne toujours une chance à son prochain. Cependant quand il le faut, elle sait très bien remettre les gens à leur juste place et pourrait même montrer les crocs.
Elle se rendait compte que le monde n’allait pas comme il devrait, avec tous ces pirates, ces bandits et cette marine avec qui, si on y regarde de plus près, on ne sait jamais de quel bord elle est. Personne ne prend plus le temps de vivre et de prendre soins de ce qu’il y a autour d’eux.
Il n'empêche qu’elle ne met pas tout ce beau monde dans le même sac, elle trouve certains pirates cool et ça c’est parce qu’elle a rencontré, quand elle était petite, un pirate, dont elle très peu de souvenirs, qui était venu aider sa mère à remonter la pente. Sa mère veut faire en sorte qu’elle ne l'oublie jamais et ce n’est pas parce que l’on définit une personne d’un mot qu’il en reflète exactement le sens.
Il lui arrive des fois d’imaginer des pirates en train de voguer sur les mers et découvrir d'innombrables trésors, se battre contre les méchants et en même temps, quand elle voit tout ce que ça peut impliquer, elle pense aussi qu’elle ne peut pas partir, que sa mère a besoin d’elle (même si en secret elle rêve de voguer sur les océans) et puis pour se battre contre elle il faudrait déjà lui faire perdre son sang froid.
Du coup on comprend sa passion des animaux marins, de l’eau. Bien qu’elle aime sa mère, elle est prête à partir, à la première occasion mettre les voiles sur «son» bateau ou s’infiltrer dans celui d’un autre et de faire son voyage clandestinement. L’aventure l’appelle...

Hotaru vie seule avec sa mère, malheureusement. La seule chose dont elle est sûr est que son père est parti, ou en tout cas qu’ils se sont quittés lorsqu’elle est née, elle le sait parce que sa mère en fait des cauchemars les nuits en sanglotant, elle vient même vérifier qu’elle n’a pas réveillé sa fille. Cependant sa mère aime lui raconter, quand elle lui demande, l’histoire de leur rencontre, le problème c’est que s’en est toujours une différente. Elle parle de sa vie, le pourquoi ils ne sont pas restés ensemble et cela varie suivant ses humeurs, les jours ou même l’heure à laquelle elle la raconte et même l’évènement qui a pu précéder.
Elle s’en souvient d’une en particulier, elle lui avait raconté que son père et elle s’étaient rencontrés lors d’une soirée. Il bourlinguait avec ses camarades, il faisait soit-disant parti de la marine (mais il a déjà été pirate, chasseur de prime, un personne normale et même moitié homme poisson, elle aime penser ça, car elle adore la mer). Elle ne faisait que passer dans la  rue, en faite elle rentrait après s’être entrainée dans la forêt avec son katana.
Elle l’a vu, là, couché par terre, avec du sang sur la figure, elle est venue à son secoure en croyant qu’il était grièvement blessé. Mais il avait simplement été amoché après s’être battu, en même temps quand on est mort bourré, on est pas forcement maître de sois. Du coup il s'était endormie par terre. Aucun de ses camarades ne l’avaient aidé, parce que dans cette état tout le monde savait très bien que personne ne pouvait le raisonner et que le seul remède était une bonne nuit de sommeil.  
Elle le prit en pitié et l’emmena chez elle, le soigna et lui dit de s’en allé. De son côté à lui, il fût éprit d’une soudaine lucidité. Il se rendit compte, qu’il avait été déplacé et qu’il était en présence d’une belle jeune femme. Pour lui, c’était le coup de foudre, il s’en alla et le lendemain revint aussitôt avec des fleurs et ainsi de suites jusqu’à ce qu’elle craque pour lui et mette leur fille au monde. Mais un bonheur ne dure pas toujours et son père fit une tournée en mer et ne revint jamais.
Elle ne sait pas si elle aimerai le rencontrer un jour. De toutes manières elle a abandonné le jour de ses dix ans, lorsqu’elle a vu sa mère seule vulnérable avec une pauvre gamine qui ne fait que la mettre dans l’embarras. Et oui, un enfant ça fait des bêtises et on peut dire que dans ce domaine Hotaru était la meilleur... C’est aussi à cette période qu’elle a décidé de s’assagir et de travailler pour aider sa mère mais aussi pour pouvoir s’acheter son premier katana. Pour ça elle s’est mise à rendre quelques services au gens du village,  en faisant leurs courses ou le ménage...
Pour parler un peu plus de sa mère, elle est un sabreur hors pers, enfin c’est ce que croit Hotaru, vu qu’elle n’a eu qu’elle comme maître et modèle. Elle s'obstinait à croire que les autres étaient tous mauvais. C’est aussi une femme très digne, elle a décidé de vivre simplement comme ses parents le lui ont enseigné. Elle a été initié au maniement du katana depuis petite et l’a transmit à sa fille dés son plus jeune âge.
Pour gagner un peu d’argent sa mère pratique plusieurs petits boulots et donne, enfin donnait des cours car depuis qu’elle a Hotaru, c’est devenu plus difficile de tout concilier. C’est une femme, ça l’a souvent dévalorisé et il est vrai aussi que son excentricité ne la porte pas dans les bonnes grâces de tout le monde.
Maintenant Hotaru a bien grandi et malgré l’esprit quelque peu tordu de sa mère, elle lui a tout enseigné: de bonnes valeurs, la force...
Avec le temps Hotaru est devenu un assez bon sabreur. C’est vers ses quinze ans qu’elle a pu s’offrir son premier katana, modeste mais en bonne état.  
Elle a encore tellement de choses à apprendre, maintenant elle est grande et elle a changé d’avis sur les autres pratiquant de son art. Dés qu’elle rencontre un sabreur, elle lui propose un combat pour mesurer sa force mais aussi pour apprendre de nouvelles techniques. Malgré qu’elle soit une fille, on l'apprécie, en plus pour les plus récalcitrant, comme son prénom est mixte, elle peut se faire facilement passer pour un garçon: grâce à sa taille fine, son manque de poitrine incontesté et sa voie.  
Hotaru aime bien participer à la vie du village lorsqu’il y a des fêtes ou des évènements importants, elle passe beaucoup de temps à s’entrainer et voudrait un jour obtenir le katana de ses rêves les plus fous. Pour ça elle cherche encore du travail et puis un moyen de partir car il n’est pas sur son île, évidemment.

Fête de village, Hotaru et des amies se baladent au milieu des stands de jeux divers et variés et papotent de tout et de rien. Soudain, une attraction attire le regard d'Hotaru : Un jeu de fléchette. Des cibles mouvantes sont tractées par un système mécanisé et il faut en viser trois en plein centre pour gagner la récompense : un katana tout simple.
Le propriétaire a l'air un peu louche, du genre tricheur.
Elle s'essaie malgré tout au jeu. Raconte-nous tout ça et l'épilogue de cette trépidante virée.


Le soir un peu avant de partir à la fête du village.

Hotaru est en train de se préparer dans sa chambre, elle n’a pas beaucoup d’habits mais elle a tout de même une tenu pour sortir, et la fête du village est une parfaite occasion pour se faire belle. Certain kimono se transmette dans les familles, de très beaux kimonos et il se trouve justement qu’on lui en a transmit un magnifique. Un vrai kimono traditionnel, bon c’est vrai qu’il y en a des encore plus joli mais celui-la est déjà une belle pièce.
Il est long, blanc avec plusieurs tons de roses et de violets. Les motifs sont à fleurs, des fleurs de cerisiers, avec un très beau poisson dans le dos, aux couleurs turquoises. Il a une grande valeur sentimental pour Hotaru, il appartenait à son arrière grand-mère.
Ensuite il y a ses cheveux à coiffer. Elle se fait toujours un très beau chignon, assez haut, à gauche sur la tête, avec quelques mèches, qu’elle laisse retomber pour faire paraître ses jolies boucles, qu’elle à réussi à dompter...


En retard, non, non, non, ce n’est pas dans ses habitudes. Sa mère vient donc à sa rescousse.


En deux temps trois mouvements sa coiffure est fini, une dernière épingle, elle aussi en forme de poisson. Elle met son pendentif fétiche et la porte sonne. Ses trois amies, Kikyo, Chiki et Zumi viennent de faire leur entrée.


Chiki lui répond:


Après avoir mendié quelques berrys à sa mère Hotaru et ses trois copines partent en quête de trésors à récolter parce que quand on gagne, on s’amuser à fond.
Une fois arrivées dans le village, nos amies ont commencé à parcourir les stands, ils sont rempli de diverses babioles, pour d’autres des odeurs succulentes s’en échappent. Le village semble pétiller de joies et de bonnes humeurs, remplit de couleurs.
Les filles ont chacune leur obit: Kikyo adore tous ce qui est mignon, c’est une vrai fille au coeur tendre, elle s’arrête à tous les stands comportant des peluches en forment d’animaux à gagner ou des babioles inutiles...


Chiki, elle adore manger et manger tout et n’importe quoi mais surtout ce qui est épicé, et depuis qu’elles sont arrivées, elle s’est déjà mit deux, trois trucs dans l’estomac.
Zumi est comme Hotaru, rien ne l’attire en particulier, elle aime juste être entourée des gens qu’elle apprécie, mais de temps en temps:


Elle montèrent deux par deux dans les wagons. Et c’est parti! une grande descente, un petit tonneau par ici, un looping par là.  


Et fin de l’attraction.

Les amies ne virent pas le temps passer et dans une heure, il allai bientôt être minuit, l’heure des feux d’artifices, elles s’amusent vraiment comme des petites folles. Lorsque Hotaru remarque alors une attraction. A première vu elle n’a rien d’extraordinaire, c’est un simple jeu de fléchettes. Il faut atteindre des cibles mouvantes, tractées à l’aide d’un mécanisme. Il suffit de toucher trois cibles en plein dans le mille aux choix. C’est maintenant que ça devient intéressent, les lots à gagner: de super beaux nounours, un service à thé magnifique mais surtout le meilleur un katana, simple mais ça pourrait toujours lui en faire un de plus. Même Kikyo a les yeux remplis d'étoiles en les regardant.


Et elles s’approchèrent toutes du stand.


Hotaru cherche les deux cent berrys à contre coeur. C’est cher mais le jeu en vaut la chandelle pendant que le forain la regarde avec un grand sourire malicieux.


Hotaru prend une des fléchettes, elle se concentre et décide de viser la cible en forme d’étoile de mer, en effet les cibles mouvantes sont des animaux marins et le fond forme l’océan. Elle vise et en relâchant sa respiration tire.

Elle a eu la première cible.


Elle prend sa deuxième fléchette, réitère ses gestes et..
Elle touche la deuxième cibles qui elle forme un joli petit poisson bleu. Plus qu’une, la dernière, celle qui sera décisive. Mais Hotaru pense toujours qu’il y a un coup fourré la-dedans.


Hotaru se concentre et elle prend sa dernière fléchette, elle trouve que celle-ci est bizarre, légère. Elle vise et...

La fléchette rebondit et tombe.


Le ton commence à monter. Hotaru, elle qui possède ce calme légendaire, se met dans tous ses états, en réalité elle veut vraiment ce katana, même s’il est basique, peu importe. C’est tellement dur de s’en procurer, qu’elle serait prête à tout.



Elle se redonne un peu de contenance et continue:

Il lui redonne de mauvaise grâce la première fléchette qu’elle avait lancé, après tout c’est quand même dur de toucher le centre d’une cible et il se sent confiant. Elle la prend, elle réflechit il ne faut pas qu’elle perde. Quatre cent berrys c’est déjà une belle somme et elle veut ce fichu katana. Elle se met a transpirer, se concentre, respire profondément, vise et...


Le sale escroc le lui donna. Hotaru le prit en main tout en s’éloignant avec ses amies. Enfin elle l’examine, le sort de son fourreau. Elle se rend compte que malgré son apparence, ce n’est qu’un katana de décoration. Même en gagnant elle s’est faite avoir. Elle le jette par terre, se retourne et se dirige vers le forain. Les trois filles la stop.


Hotaru ramasse le katana, l'essuie et le tend à Kikyo avec un grand sourire, celle-ci le prend avec un engouement non dissimulé. Un peu en avance sur l’horaire, elles s’installèrent sur un toit de maison qui appartient à une vieille dame qu’elles connaissent, elle attendent alors patiemment les feux d’artifices.


Elles s’esclaffèrent toutes ensembles et d’un seul coup sans prévenir:
Les premiers feux commencèrent à éclater. Un rouge, un vert, des violets. Toute une tripoté qui formèrent un magnifique bouquets et qui leur en mirent pleins la vue, pour finir leur magnifique soirée.