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Marcel: l'homme et non le vêtement

Marcel
Pseudonyme :
Age : 30 ans
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier :Chômeur
Groupe : Révolutionnaire

But : Maintenir son Karma dans le positif.

Équipement : Du papier, un stylo et une boite de chewing-gum-gum

Parrain : Aucun

Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Ca peut être un DC reroll ?


Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises sans les astérisques.)


Description Physique

Alors… Au premier regard, on a souvent tendance à me confondre avec un agent du gouvernement et en particulier du Cipher Pol. Je ne sais pas si c’est le costume qui m’assimile au Cipher Pol ou alors les lunettes à grosses branches qui me donnent un style branché et intellectuel, mais bon, toujours est-il que je n’ai aucun lien avec le gouvernement, si ce n’est que nous avons tous les deux une passion pour la justice…

Je ne suis pas un bel étalon comme pouvait l’être Minos, mais j’ai suffisamment de charme pour attirer de temps à autre les femmes. Je ne sais pas si c’est ma chevelure négligée ou alors mes yeux perçants qui font partie de mon charme, mais tout ce que je peux dire c’est que ma voix n’attire pas les foules… La raison à cela hum…? Tout simplement qu’il m’arrive de pousser dans les aigus plus fort que n’importe quel autre personne de ma corpulence. Si mon poids se situe dans la moyenne nationale établie par le comité de Luvneel, ce n’est pas le cas en revanche de ma taille. Bien que je ne sois pas aussi petit que l’ancien Amiral Sigurd Dogaku, ma taille peut me faire défaut, même si je dois avouer que pour fuir ou se cacher, mon physique s’avère bien plus intéressant que celui d’hommes bodybuildés comme ceux que l’on peut voir chez les Heros Hics.

Ce style propre sur moi, je l’ai adopté il y a quelques années lorsque j’aidais la veuve et l’orphelin à  Luvnellgraad. C’est une île qui ne paie pas mine, qui a connu récemment de grands bouleversements, mais qui me plaît malgré tout. Même si je ne suis pas un grand voyageur, j’ai eu l’occasion de visiter diverses îles de North  et South Blue durant mes congés sabbatiques.

Mais bon il y a quelques détails qui ont tendance à m’éloigner de l’homme lambda que de la perfection que je ne suis pas du tout. Par-là, je pense notamment à ma démarche. Levant souvent la tête et balançant les épaules, ma démarche a tendance à faire croire aux gens que je les méprise, or ce n’est pas tout le cas, car comme eux je viens du même cambouis.


Description Psychologique
Pour continuer dans les défauts, j’ai des tics de langage qui peut en agacer plus d’un. Bien qu’incontrôlables, ils sont la manifestation de ma retenue. Vous vous demandez sans doute de quoi je parle, la réponse est assez simple. Contrairement à la majorité des personnes qui expriment leur violence par des gestes, je me contente de lancer des mots sans aucun rapport et parfois des noms d’oiseaux.

Mais bon, évitons de nous attarder sur des détails futiles de la sorte, surtout que nous en avons tous. Je préfère parler de mon caractère et mon comportement…

Méticuleux… Hum… Si ce mot rentre d’une oreille et sort de l’autre pour la majorité des gens, être méticuleux me semble essentiel surtout dans mon métier. L’être me permet ainsi de ne pas négliger le moindre indice, ce qui peut parfois être décisif dans des situations cocasses. Ça m’a valu d’ailleurs d’être mis sous les feux des projecteurs par le gouvernement et la révolution. Si j’ai pertinemment refusé l’offre de l’un, je n’ai toujours pas donné d’avis quant à la proposition de l’autre

Si ma vision de la justice pouvait s’apparenter à celle de la marine, lorsque j’ai découvert les pratiques du Gouvernement Mondial et en particulier du Cipher Pol, j’ai commencé à remettre en cause sa crédibilité. Pour moi, quelqu’un qui crie haut et fort qu’il protège la veuve et l’orphelin, mais qui à côté de cela n’hésite pas à tuer à la première occasion, n’est pas digne de porter l’intérêt général. Vous vous dites alors que je devrais me tourner vers la révolution, mais bon pour moi leurs méthodes peuvent paraître tout aussi extrémistes, bien que leur but louable. Quand je dis ça, hum… Je pense notamment à leurs méthodes. Si sur Luvnell la révolution est plus ou moins maître et qu’elle gère relativement bien les incidents en dehors de l’opération Theolinus, ce n’est pas le cas de toutes les îles. J’ai pu constater les dégâts matériels causés par la révolution suite à des attaques sur la marine. Ils se disent protecteurs du peuple, mais ils ont tendance à trop privilégier leur objectif au profit du collatéral (le peuple). Si jamais je devais faire partie de ce groupe, je modifierais les choses de fond en comble.

Méticuleux donc, ce qui peut aller avec mon intelligence, mon inventivité, mon calme et mon obsession à finir mes affaires ; ce qui m’a déjà valu de perdre quelques plumes lors de mes recherches. C’est donc pour cela qu’avec le temps, j’ai appris à toujours vérifier mes arrières. L’ouverture d’esprit est aussi importante que le reste, surtout quand la logique ne suffit pas à résoudre les enquêtes. Être ouvert d’esprit me permet donc d’imaginer des scénarios plus ou moins improbables, qui parfois se sont avérés réels.


Biographie

Pour ma part, je suis originaire et j’ai vécu une partie de mon enfance à Luvneel. Bien que ne vivant pas dans l’opulence, j’ai tout de même pu profiter de mon enfance à explorer les zoos, profiter des manèges pour enfants et toutes les distractions que la ville pouvait offrir. Des distractions, mon père aussi en profitait, ce qui se répercutait bien souvent sur le cocon familial. Je ne compte plus le nombre de fois où mon père rentrait tard du travail voir parfois pas du tout, au grand désespoir de ma mère qui se faisait du souci pour lui. Pour ma part, je ne comprenais pas tous ses problèmes qui avec le recul me semblaient bien futiles. Pourquoi futile ? Tout simplement qu’en m’engageant dans la voie de l’enquête, j’ai pu constater que certaines personnes possédaient une valise beaucoup plus lourde que celle que mon père avait pu avoir durant toute sa vie. Ses multiples frasques ont entrainé mon déménagement à l’âge de sept ans. Mes parents ne m’auront jamais avoué le motif réel du déménagement qui selon ses mots était dû « à une baisse d’effectif à l’atelier ». Après moult recherches de mon côté, j’ai pu constater que mon départ n’avait rien avoir avec un licenciement, mais qu’il était davantage dû à une pulsion de la part de mon père. Il était du genre impulsif et aimait bien tout contrôler, même si fait surprenant, il n’a jamais levé la main sur ma mère ou moi. Mon père était protecteur et n’avait pas un mauvais fond, mais disons juste qu’il n’était pas très malin… C’est d’ailleurs ces choix qui les mèneront à sa perte, puisque lui et ma mère décéderont quelque temps plus tard à Luvneelpraad lors du fameux incident de 1600.

Cela faisait maintenant quelques mois que nous nous étions installés à Luvneelpraad, non loin du port. Notre maisonnette était traditionnelle et avait une vue sur l’artère qui desservait directement le grand port, ce qui était une aubaine pour nous, car à proximité de tout service, mais cela entraînaient des nuisances sonores parfois déplaisantes. Ma mère avait trouvé grâce à son joli minois un emploi à mi-temps dans une taverne du coin, tandis que mon père alternait les missions sur le port, principalement de l’extraction de marchandises. Les journées se suivaient et se ressemblaient, jusqu’à cette fameuse journée de septembre, c’était un lundi je crois. La pluie diluvienne se faisait incessante et malgré tout, il faisait une chaleur inhabituelle pour la saison. Les gens vaquaient donc à leurs occupations, en ne souciant pas de ce qui allait arriver.

La mer commença à s’affoler vers 10 heures alors que je promenais non loin de chez moi à côté du port. Une vague proche des dix mètres fit son apparition pour aller frapper la digue située non loin du port. La construction s’envola en une multitude de morceaux et c’est à ce moment que je me rendis compte que quelque chose clochait. Les gens du port commencèrent à hurler tout en courant dans la direction inverse à la mienne. Si la logique avait voulu que je suive le mouvement, mon instinct m’indiqua d’aller vers le port rejoindre mon père. Mais à peine le temps que j’eusse fait une vingtaine de mètres, le sol se mit à trembler à s’ouvrir légèrement. Spectaculaire, insensé, intense… Autant de mots pour qualifier l’événement que j’ai pu voir en direct. Je fis donc demi-tour afin de me rendre à la maison afin de vérifier que ma mère allait bien. Je m’immisçais à travers la foule tout en me protégeant des éventuels coups. Le vrombissement se faisait de plus en plus fort et commença à faire s’écrouler des pans entiers de quartiers en quelques instants. Les pauvres habitants qui s’étaient terrés chez eux devaient sans doute être morts, tout comme ceux qui se disaient que frôler les murs pour avancer était une bonne idée. Je pris ensuite la première à droite pour me rendre chez moi, du moins ce qu’il en restait…

Sur place, taule, gravats et pierres étaient au sol et gisait non loin de là un corps. Je m’imaginais déjà le pire, ce qui était normal au vu des circonstances, et il s’avéra que mon intuition fut juste. Je vis donc ma mère me regarder tout en crachant du sang, ce qui était trop dur pour moi à l’époque et encore maintenant. Je me mis naturellement à pleurer et dans un ultime effort ma mère m’avoua de ne pas m’inquiéter et d’arrêter de pleurer. Le sol venait d’arrêter de trembler, mais cela ne m’apportait guère, car ma mère venait de mourir sous mes yeux. Durant le reste de cette horrible journée, je restai devant la maison à pleurer toutes les larmes de mon corps, sans soutiens sur lequel m’appuyer.

Les semaines et les mois passèrent avant de m’être remis de ses évènements. J’avais maintenant dix-huit ans et encore toutes mes dents. Survivre dans un environnement devenu de plus en plus hostile fut difficile, car la nourriture manquait à l’inverse des logements vacants qui étaient devenus monnaie courante. Les gens avaient pour la plupart fui cette ville suite à cet incident et peu d’entre eux sont restés. Certains étaient bien venus s’installer dans le coin, mais il s’agissait bien souvent de malfrats et de révolutionnaires que je n’appréciais pas particulièrement. Parmi les gens encore présents, j’étais devenu ami avec Guy les bons tuyaux. C’était un homme pas foncièrement méchant, mais qu’il fallait éviter de froisser, car il était prêt à sacrifier sa vie pour ses idéaux. Je suivis donc les conseils de cet homme qui au passage m’aida à survivre dans ce milieu, surtout durant les premières années. Ces conseils étaient aussi divers que variés, certains utiles et d’autres non, mais les seuls qui me restèrent en travers de la tête concernaient l’analyse et l’enquête. En effet, Guy était un révolutionnaire reconnu de ses pairs pour être méticuleux et arriver à toujours atteindre ses objectifs. L’homme avait fait tomber plusieurs petits réseaux de vols et de proxénètes sans avoir eu à utiliser la violence… tout du moins c’est ce qu’il disait. Il m’enseigna quelques règles simples comme le fait que chaque détail pouvait avoir son importance ou encore que le témoignage oculaire était une preuve peu fiable.

Une fois ce bagage en poche, ce qui a pris une bonne dizaine d’années, la décision de quitter Luvneel pour l’exotisme fût la plus logique. C’est donc sans aucun sou que je me retrouvai à prendre la mer avec pour seul bagage un sac remplis de babioles diverses et variés. Il fallait dire que la survie n’était pas mon fort, et que tout homme censé n’aurait jamais pris des livres dans son paquetage. J’enchaînais les voyages seul plutôt que mal accompagné, jusqu’au moment où mon chemin croisa celui d’un révolutionnaire en bien mauvaise posture. Non loin de ce pays appelé Goa, mon rafiot frappa une bicoque imposante qui appartenait à des gens bien organisés. Si la logique aurait voulait que je fuis le combat, notamment parce que personne ne m’avait vu, je décidai de grimper sur le bateau pour voir ce qui se passait et le choc fût là. En effet, une mutinerie avait lieu au sein du bateau. Des révolutionnaires s’attaquant les uns les autres à entendre les cris, du moins c’est ce que je pensais. La vérité était que deux agents du gouvernement avaient infiltré la cellule révolutionnaire du coin et qu’ils avaient décidé de les éliminer.

Une fois sur le pont du bateau, un coup d’épée passa à proximité de ma tête, ce qui me déstabilisa au plus haut point. Je tentai en vain de saluer les hommes en train de se battre mais sans succès. Je me mis à attraper une bouteille de rhum quand un des hommes s’approcha à vive allure de moi pour me frapper. L’homme en question me blessa le bras, mais me laissa ainsi l’opportunité de lui fracasser le divin breuvage sur le haut du crâne. Il tomba directement dans les pommes alors qu’un cri de douleur sorti de ma cage thoracique. Le combat dura encore un long moment, bien que je ne fus que spectateur. Les deux survivants au massacre s’approchèrent de moi en me dévisageant dans un premier temps, puis en me demandant d’un ton ferme ce que je venais faire ici. Je leur expliquai que mon navire voguait sur les flots, jusqu’au moment où il frappa la bicoque sur laquelle les hommes étaient. Des rires fusèrent sur le navire, puis celui qui semblait être le chef du groupe m’invita à boire un coup dans sa cabine après avoir jeté les cadavres par-dessus bord, car c’était selon lui écologique et que ça permettait de renouveler la faune et la flore. L’un des corps jeté appartenait à l’homme que j’avais assommé, qui me lança d’ailleurs des noms d’oiseaux avant de se noyer dans la mer impitoyable que je traversais.

Le capitaine du navire était un révolutionnaire de la première heure et ma visite ne lui plaisait pas plus que ça. Il était cependant courtois et me posa d’innombrables questions sur ma vie, comme pour savoir si j’étais ou non un ennemi. Après avoir subi un long interrogatoire de plus d’une heure, il me demanda si je voulais rejoindre la révolution. Je ne savais pas quoi dire, car je ne pensais pas grand-chose de ce groupe, mise à part les « on dit ». Je suivis ma logique et accepta sa proposition, notamment parce que si je refusais j’avais une chance d’être jeté à la mer, mais également parce que je ne voulais pas me faire d’ennemis aujourd’hui.  

Je suivis durant un long moment Jean-Pierre dans ses périples. Les missions étaient aussi diverses que variés, bien que je me cantonnais souvent au sale boulot. La vie suivait son cours jusqu’au jour où des assassinats eurent lieu sur Goa. Les gens avaient peur, moi le premier. Certains habitants du pays se réunirent pour prendre le large direction le Sultanat des Pétales. Cette destination qui m’était inconnue fût choisie car selon les dires de Michel, l’endroit était joli et il y avait pleins de femmes et de boissons. Une raison suffisante pour un bon nombre de révolutionnaire, mais pas pour moi. En effet, j’avais d’autres chats à fouetter pour le moment que d’aller ma la couler douce sur une île de rêve, notamment aider la veuve et l’orphelin sur Dawn.




   
Informations IRL

Tu me connais déjà, sinon je te divulguerais les infos en temps voulu.


ONE PIECE REQUIEM ©


    « -Savais-tu que la largeur de l’aigle d’Inari pouvait atteindre plus de trois mètres ? demanda Jamy à Marcel
    -Fascinant !
    -Est-ce que tu savais que pour remplir un galion comme celui où nous sommes, il faudrait plus approximative dix milles tonnes d’eau ?
    -Non pas vraiment, mais je dois avouer que j’ai jamais…
    -Vraiment ? Pourtant tout le monde devrait savoir ça, tout comme le fait que le cerveau humain peut attacher de l’importance à des détails qui n’en ont pas forcément.
    -ARRETE AVEC TES ANECDOTES JAMY ! J’aimerais me reposer si tu veux bien ?
    -C’est important de se reposer, le cerveau doit se reposer au minimum quatre heures par jour pour être… »


    Marcel dégaina sa plus puissante frappe pour atteindre l’arrière du crâne de Jamy qui s’écroula sur le pont du navire. La suite du voyage se déroula sans encombre, Jamy ayant compris que Marcel n’était pas un érudit. Le compagnon d’aventure de l’homme à la veste jaune était un révolutionnaire de longue date surtout connu de ses compères pour son cerveau et non ses muscles. Son physique gringalet et ses lunettes tombantes ne jouait pas en son avantage surtout sur le terrain, mais Marcel se disait qu’il aurait bien besoin de lui à un moment ou à un autre, notamment parce qu’il ne connaissait pas Fred et Sabine alors que lui si. Il demanda donc à Fred de décrire un peu plus ses camarades disparu ce qu’il fit d’une façon particulièrement précise, ce qui déstabilisa particulièrement Marcel.

    Après un long moment à naviguer sur les eaux troubles de South Blue, Jamy et Marcel se retrouvèrent sur Suna Land, lieu surtout connu pour ses attractions et non ses kidnappings, bien qu’un acte terroriste ait eu lieu récemment dans le coin. En effet, un fou furieux pris en otage le parc tout entier et manqua de peu de détruire tout le parc, fort heureusement que le célèbre Mouetteman et ses compagnons étaient de la partie. Marcel avait entendu parler de cet étrange personnage de la bouche de certains enfants qu’il avait pu croiser, mais pour lui Mouetteman était catalogué aux mythes urbains comme la chèvre de Sengoku ou Armada.

    Marcel descendit du bateau, suivit par Jamy qui scrutait les quatre coins du parc à la recherche de ses compagnons. L’homme à la veste jaune comprit qu’il devait détendre son compagnon d’aventure d’ordinaire si calme qui était stressé comme jamais auparavant.

    « -Ya pas de lézard Jamy, ça m’étonnerait qu’ils se soient envolés !
    -Tous ses boulons, ses rails, ses braillements, Fred ne pourra jamais supporter ça encore longtemps…
    -T’en fais pas pour lui on va le retrouver, pour le moment je pense qu’une bonne collation nous fera du bien.
    -Et c’est quoi le rapport avec l’enquête ? Je te rappelle que la petite voix ne nous a pas engagé pour ça !
    -Tout simplement parce que j’ai le ventre vide et que quand j’ai faim je suis ronchon… et puis si jamais on doit se préparer à se battre, vaut mieux le faire le ventre plein que vide.
    -Se battre ? Il y a du monde ici bon sang ! A vu de nez je dirais que les dommages peuvent se calculer en millions de berries si on ne fait pas attention…
    -Tu sais il n’y a pas de lieu pour le combat, faut se préparer… enfin bon c’est pas tout ça mais j’ai faim. »


    Marcel et Jamy commencèrent à déambuler dans le parc, suivit par deux hommes habillés en civils arborant une casquette, l’un normalement et l’autre à l’envers. Jamy qui les avait vu en fit la remarque à Marcel qui n’avait pas l’air d’en prêter attention, préférant s’imaginer la collation qu’il allait manger. Leur promenade dans le parc les emmena au stand de barbe-à-papa rebaptisé pour l’occasion mouette-à-papa, nom qui sonnait comme fallacieux dans l’esprit de Marcel. Ce dernier fît la queue pendant une bonne vingtaine de minutes avant de pouvoir enfin demander la barbe-à-papa Heros Hics, une confiserie en somme basique, mais qui contenait un taux anormalement élevé de protéines. Marcel n’en fit qu’une bouchée alors que Jamy dégusta son smoothie en regardant tout autour de lui, essayant de voir les deux hommes qui les suivaient. Les deux individus étaient là, tentant de se cacher en regardant la grande carte indiquant les différentes attractions du parc. Jamy fit de nouveau la remarque à Marcel qui était sur le point de s’énerver, lorsqu’il constata que son compagnon d’un jour avait raison. Les deux hommes dont la couverture était détruite se dirigèrent calmement vers leurs cibles. Ils avaient dans la main une dague, arme passe-partout qui permet de faire bien des dommages. Jamy qui commençait à sentir le stress monter imaginait déjà son heure venue, alors Marcel pensa à un plan et il fallait faire vite. Après quelques secondes qui paraissaient durer éternellement, il frappa son pied au sol et lança l’ultime réplique

    « -POUR UNE BARBE A PAPA ACHETEE, DEUX OFFERTES ! »

    La foule qui faisait son petit bonhomme de chemin s’amassa en nombre près du stand, permettant aux deux révolutionnaires de fuir sous le regard médusé des deux individus qui n’avaient pas prévu ça. Marcel se mit à courir avec Jamy à ses côtés, se dirigeant à l’opposé du parc. C’était une tactique des plus basiques, qui ne fonctionnerait pas forcément, mais qui permettait de gagner suffisamment de temps pour élaborer un plan. Les deux hommes déambulèrent dans le parc, lorsque Jamy vit au loin Fred sur une des attractions du parc, ce qu’il indiqua à Marcel. Ils se dirigèrent donc vers l’attraction qui heureusement n’était pas bondé, pour monter dans l’un des wagons. Alors que le manège allait démarrer, les deux hommes à casquette retrouvèrent leur trace et montèrent dans le wagon situé derrière eux. Le train démarra et les deux hommes qui n’avaient pas pris le soin de s’attacher attendirent le bon moment pour leur attaque, qui n’était pas pour tout de suite. En effet, le train entama toute une série de looping qui ne manqua pas de faire vomir Jamy qui rependit son déjeuner sur ses lunettes et les vêtements de ses assaillants. Il s’agissait du geste de trop qui fit sortir de leur siège les deux individus. Cela tombait bien, c’était aussi la période tranquille du manège durant laquelle les wagons ne faisaient que de monter.  Alors que les deux assaillants se dirigèrent vers leurs cibles, Marcel expliqua à Jamy qu’il devait bien se cramponner, bien que ce dernier fût plus occupé à faire des signes à son ami Fred. Ce dernier répondit d’ailleurs à son ami de toujours, ce qui lui fit plaisir au plus haut point.

    Pendant ce temps-là, Marcel détacha sa ceinture et s’avança vers ses adversaires pour les combattre dans un duel au sommet… Les deux hommes foncèrent sur Marcel qui esquiva avec difficulté les coups, manquant même de tomber du manège. Ce dernier tenta une contre-offensive en jetant ses chaussures dans le visage de ses assaillants, avant de s’agripper à ses deux adversaires et de se jeter dans le vide. Les deux hommes ne comprirent pas ce qui leur arriva, mais toujours était-il qu’ils étaient à présent dans le vide, prêt à tomber dans un énorme point d’eau. En effet, le parc fût assez intelligent pour mettre un point d’eau sous la plupart des montagnes russes afin d’éviter les dommages collatéraux. C’était une directive de l’inspecteur général de la haute sécurité publique d’après ce que Marcel avait pu comprendre peu après. Jamy profita pendant ce temps-là de l’attraction, à sa manière bien sûr. Lui qui n’était pas vraiment un homme de terrain et d’adrénaline, il avait reçu durant la descente une dose qui allait le satisfaire toute sa vie. Une fois les pieds sur terre, il se dirigea vers la première poubelle venue pour vomir avant de relever la tête pour voir Fred devant lui, en chair et en os

    « -Sacré Jamy ! T’es un marrant tu sais ? J’ai vraiment cru que tu allais mourir là-haut.
    -C’était moins une Fred, mais heureusement que j’avais l’aide d’un ami… et puis le wagon ne roulait qu’un 15km/h dans la montée au lieu des 25 habituels.
    -Puis le vent était d’ouest, ce qui a joué en ta faveur, surtout lorsque je t’ai vu vomir ton déjeuner.
    -Ah qui le dis-tu ! J’avais pas prévu que l’acide des fruits que j’ai bu dans mon smoothies allait remonter pour se rependre sur mes assaillants.
    -AH AH AH Ce bon vieux Jamy, t’as toujours eu le mot pour me faire rire… mais tu m’as pas dit que tu étais accompagné d’un ami ?
    -Si si, mais figures toi qu’il a sauté du train en plein marche ! Je pense qu’il a dû écouter mes conseils sur la gravité et la puissance des masses pour se jeter.
    -Tu lui a vraiment raconté ça ?
    demanda Fred intrigué
    -Oui, même qu’au bout d’une heure il m’a frappé à l’arrière du crâne…
    -AH AH AH, dire que d’habitude ils ne tiennent même pas cinq minutes avec toi, il doit avoir de la patience !
    -Effectivement Marcel est un chic type, je comprends pourquoi la Petite Voix lui a demandé de m’accompagner… Mais maintenant que j’y pense, elle est où Sabine ?
    -A l’hôtel tu crois quoi ? Elle préfère goûter la cuisine locale que d’étudier les effets de la gravité sur le corps humain !
    -Elle n’a jamais été très branchée adrénaline ce qui peut se comprendre quand on a essayé cette attraction… »

    Les deux hommes discutèrent pendant un long moment tout en se dirigeant vers l’hôtel au sein duquel se trouvait Sabine. Du côté de Marcel, celui-ci avait en sorte de tomber en bouteille dans le point d’eau, ce qui ne fût pas la stratégie adoptée par ses adversaires. Le résultat fût qu’ils restèrent inconscients dans le lac pendant un long moment, pendant que Marcel pris la poudre d’escampette. Sachant que Fred, Jamy et Sabine étaient de nouveau réunis, l’homme pris le premier bateau partant de cette île.


    Dernière édition par Marcel le Mer 22 Fév 2017 - 14:39, édité 3 fois
      Salut Marcel !

      Aller, hop ! Ton test !

      Commandité par La Petite Voix, une As de la Révo, te voilà propulsé aux côtés d'un certain Jamy à la recherche de Sabine & Fred, deux camarades de Jamy portés disparus au beau milieu de Suna Land. Ta mission : les retrouver parmi les attractions, hôtels et autres lieux de plaisance.
      Attention, peut être que le Cipher Pol a déjà des agents à vos fesses...

      Voilou, tu as 10 jours pour le faire. Tu peux changer si tu veux ! ;)

      Bonne rédaction !
      • https://www.onepiece-requiem.net/t16409-fiche-technique-de-myoso
      • https://www.onepiece-requiem.net/t15222-
      Test terminé !
        Lu Marcel (content de mettre un visage sur le nom du chauffeur de camion de Jamy). Myo et moi venons faire ta présentation. Marcel: l'homme et non le vêtement 2717862547

        Point forme :

        Son physique gringalet et ses lunettes tombantes ne jouait pas en son avantage → jouaient
        Marcel descendit du bateau, suivit par Jamy → suivi
        Marcel et Jamy commencèrent à déambuler dans le parc, suivit par deux hommes → suivis
        ’ils étaient à présent dans le vide, prêt à tomber dans un énorme point d’eau → prêts


        Point fond :

        Description, c'est bon. Pas beaucoup de détails sur le physique, le strict minimum, mais on a vraiment le portrait complet, voix, démarche, allure, manière de se tenir, on cerne le personnage. La mission description physique est un succès.

        Pour yo ça « fait l'café » même si on ne croûle pas non plus sous les détails.

        Côté description psychologique, les petits détails avec lequel tu as introduit ladite description font l'authenticité du personnage. Dommage que ce soit si court. Le reste se concentre sur une vision de la justice, quelque chose d'assez classique et naïf propre au révolutionnaire moyen « Comment peuvent-ils incarner la Justice s'ils sont si injustes ? ». Pas franchement passionnant.

        On ne retiendra que le côté méticuleux du personnage, la description n'est pas suffisamment exhaustive à mon sens.

        Myo a bien aimé les références (opération Théolinus) et à atrouvé que les griefs étant faits à la marine incombent tout aussi bien à la révolution.

        La bio m'a pas franchement enthousiasmée. La situation initiale semblait intéressant avec un père développé, puis le développement de PNJ cessa assez vite. Guy et les révolutionnaires (suite de la série « Hélène et les garçons ») ne sont pas exploités, mais très vite éludés.
        Tout se passe assez vite. Cataclysme, Guy les bons tuyaux qui lui apprend des trucs via une ellipse de dix ans et le départ qui l'amène chez les révos qui sortent d'une baston contre des infiltrés. Ton personnage se laisse davantage porté qu'il n'est acteur de l'intrigue.

        Myo a lui aussi relevé les PNJ peu développés, cela dit, bien qu'il trouve la trame classique, il a apprécié la lecture du tout.

        Le test RP était très bien. Ça chie de la référence par paquets de 100, les dialogues sont marrant, le combat est burlesque et bien amené, tu exploites parfaitement bien l'île, bref, tu sais ce que tu fais.

        Myo a beaucoup aimé lui aussi. Il a d'ailleurs été agréablement surpris que tu pousses le côte « C'est pas sorcier » assez loin tout en restant dans un ton très Shônen, sans violence inutile qui plus est. C'est très One Piece, c'est très agréable à lire, on te retrouve:(

        Pour moi c'est 650 dorikis. La description psychologique et la biographie étaient pas top mais le test RP a rattrapé pas mal de trucs.
        Pour myo, c'est 700.

        Une validation à 675 dorikis donc.

        Bon jeu.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t16440-fiche-technique-joe-biut
        • https://www.onepiece-requiem.net/t16405-presentation-joe-biutag