* Rokade, début 1627 *
J'ai pris le contrôle de l'île sans trop de soucis. Les gens parlent de moi, et c'est tant mieux. Je marche tranquillement dans les grottes sombres et pas forcément bien éclairé. J'ai décidé d'aller au marché acheter quelques légumes. Je vous rassure tout de suite, ce n'est pas pour manger. Jamais je n'oserai faire ça, non. C'est pour torturer quelqu'un et prouver que j'ai raison, comme d'habitude. L'île n'étant pas extrêmement grande, il est rapide pour moi d'arriver à destination. Je cherche les meilleurs outils que je puisse trouver.
« Bonjour. Je voudrais la plus grosse courgette que vous ayez. Non, plutôt un concombre qui pique avec la peau rugueuse. Je voudrais aussi des gros oignons, disons trois. Ajoutez à ça de la sauce extra piquante.
Vous êtes sûr ?
Plutôt deux fois qu'une. C'est pour torturer quelqu'un.
Avec des légumes ? Vous ne préférez pas leur faire écouter une horrible chanson à la place ? C 'est ce que je fais quand ma belle-mère vient manger, je mets une musique dont elle a horreur.
Non non, les légumes sont très bien. Pendant que j'y pense, des choux de Bruxelles, de l'ail et un crabe.
On peut torturer des gens avec ça ?
Tout peut être utilisé pour la torture. Mais les légumes sont particulièrement efficace.
Pas sûr de ça …
Venez voir si vous voulez. Je vais justement prouver à quelqu'un que c'est possible. »
Le marchand semble intéressé, car on ne voit pas ça tous les jours. Mais il a d'autres clients, du coup il refuse. Une fois tous mes objets dans mon sac, je m'acquitte du prix, et retourne à l'auberge avec un sourire. Ça fait longtemps que je n'ai pas fait ça, j'espère que je n'ai pas perdu la main. Boarf, de qui je me moque. C'est comme le manger, ça ne s'oublie pas. Je pose mes outils sur la table.
« Vous allez faire une soupe ?
Quand ton cerveau aura fondu, oui. Une bonne petite soupe maison.
Je crois toujours qu'on ne peut pas torturer quelqu'un avec des légumes.
On va remédier à ça. »
On coupe tous les légumes, on fait bouillir, puis on attend. Le crabe est en train de crever dans l'autre casserole. Une fois que tout est cuit, on écrase avec une cuillère. Mon invité s'occupe de l'animal, brisant la carapace et sortant toute la chair. Puis on mélange tout et on rajoute de l'eau. « Ça n'a pas l'air d'être terrible. Attend un peu. »
Je sors le dernier ingrédient du sac fermé hermétiquement. Dès que j'ouvre, l'odeur embaume la pièce. C'est immonde. Un mélange d'excréments, d'essence, de vieilles chaussettes et de moisissures, voilà l'odeur du durian. D'un seul coup mon invité est en larme tellement ça pue. Je coupe en deux le fruit, arrache sa chair et la mixe avec le reste. Le résultat tourne au blanc. Je prends une bonne cuillère et la tend. Il refuse d'en prendre. Je lui rappelle le défi, il doit goûter sans vomir. S'il refuse ou échoue, j'ai raison. S'il gagne, je lui donne cinq millions de berrys. Il finit par se boucher le nez et mettre la cuillère dans sa bouche. Il a aussitôt un haut le cœur et doit s'arrêter. Il s'approche de la poubelle et vomit.
« Alors. Est-ce que les légumes peuvent être utilisés dans la torture ?
Oui. Oui oui oui. Je reconnais mon erreur. Plus jamais. Plus jamais je ne vous contredirai.
Et bah voilà. C'est pas compliqué à retenir comme leçon quand même. »
Il reste prostré devant la poubelle. L'odeur est abominable, je décide de sortir, content d'avoir démontré que j'avais raison, une fois de plus. Heureux de ma victoire, j'arpente les rues sans trop savoir où aller. Mais toute cette expérience m'a donné une idée. Les odeurs peuvent handicaper les soldats. C'est un excellent moyen de gagner rapidement. Il faudrait une boutique qui vend des gaz ou des poisons. Là, je tilte. Rafaelo dispose d'une boutique comme ça, la Bonne branche. Sauf qu'elle est réservé aux révolutionnaires. Ayant quitté le groupe, je doute d'être le bienvenu. Mais ... et si je montais ma boutique ? Oui, c'est ça, je vais monter ma boutique. En plus, je connais des scientifiques !
J'ai pris le contrôle de l'île sans trop de soucis. Les gens parlent de moi, et c'est tant mieux. Je marche tranquillement dans les grottes sombres et pas forcément bien éclairé. J'ai décidé d'aller au marché acheter quelques légumes. Je vous rassure tout de suite, ce n'est pas pour manger. Jamais je n'oserai faire ça, non. C'est pour torturer quelqu'un et prouver que j'ai raison, comme d'habitude. L'île n'étant pas extrêmement grande, il est rapide pour moi d'arriver à destination. Je cherche les meilleurs outils que je puisse trouver.
« Bonjour. Je voudrais la plus grosse courgette que vous ayez. Non, plutôt un concombre qui pique avec la peau rugueuse. Je voudrais aussi des gros oignons, disons trois. Ajoutez à ça de la sauce extra piquante.
Vous êtes sûr ?
Plutôt deux fois qu'une. C'est pour torturer quelqu'un.
Avec des légumes ? Vous ne préférez pas leur faire écouter une horrible chanson à la place ? C 'est ce que je fais quand ma belle-mère vient manger, je mets une musique dont elle a horreur.
Non non, les légumes sont très bien. Pendant que j'y pense, des choux de Bruxelles, de l'ail et un crabe.
On peut torturer des gens avec ça ?
Tout peut être utilisé pour la torture. Mais les légumes sont particulièrement efficace.
Pas sûr de ça …
Venez voir si vous voulez. Je vais justement prouver à quelqu'un que c'est possible. »
Le marchand semble intéressé, car on ne voit pas ça tous les jours. Mais il a d'autres clients, du coup il refuse. Une fois tous mes objets dans mon sac, je m'acquitte du prix, et retourne à l'auberge avec un sourire. Ça fait longtemps que je n'ai pas fait ça, j'espère que je n'ai pas perdu la main. Boarf, de qui je me moque. C'est comme le manger, ça ne s'oublie pas. Je pose mes outils sur la table.
« Vous allez faire une soupe ?
Quand ton cerveau aura fondu, oui. Une bonne petite soupe maison.
Je crois toujours qu'on ne peut pas torturer quelqu'un avec des légumes.
On va remédier à ça. »
On coupe tous les légumes, on fait bouillir, puis on attend. Le crabe est en train de crever dans l'autre casserole. Une fois que tout est cuit, on écrase avec une cuillère. Mon invité s'occupe de l'animal, brisant la carapace et sortant toute la chair. Puis on mélange tout et on rajoute de l'eau. « Ça n'a pas l'air d'être terrible. Attend un peu. »
Je sors le dernier ingrédient du sac fermé hermétiquement. Dès que j'ouvre, l'odeur embaume la pièce. C'est immonde. Un mélange d'excréments, d'essence, de vieilles chaussettes et de moisissures, voilà l'odeur du durian. D'un seul coup mon invité est en larme tellement ça pue. Je coupe en deux le fruit, arrache sa chair et la mixe avec le reste. Le résultat tourne au blanc. Je prends une bonne cuillère et la tend. Il refuse d'en prendre. Je lui rappelle le défi, il doit goûter sans vomir. S'il refuse ou échoue, j'ai raison. S'il gagne, je lui donne cinq millions de berrys. Il finit par se boucher le nez et mettre la cuillère dans sa bouche. Il a aussitôt un haut le cœur et doit s'arrêter. Il s'approche de la poubelle et vomit.
« Alors. Est-ce que les légumes peuvent être utilisés dans la torture ?
Oui. Oui oui oui. Je reconnais mon erreur. Plus jamais. Plus jamais je ne vous contredirai.
Et bah voilà. C'est pas compliqué à retenir comme leçon quand même. »
Il reste prostré devant la poubelle. L'odeur est abominable, je décide de sortir, content d'avoir démontré que j'avais raison, une fois de plus. Heureux de ma victoire, j'arpente les rues sans trop savoir où aller. Mais toute cette expérience m'a donné une idée. Les odeurs peuvent handicaper les soldats. C'est un excellent moyen de gagner rapidement. Il faudrait une boutique qui vend des gaz ou des poisons. Là, je tilte. Rafaelo dispose d'une boutique comme ça, la Bonne branche. Sauf qu'elle est réservé aux révolutionnaires. Ayant quitté le groupe, je doute d'être le bienvenu. Mais ... et si je montais ma boutique ? Oui, c'est ça, je vais monter ma boutique. En plus, je connais des scientifiques !
Dernière édition par Clotho le Lun 24 Avr 2017 - 12:04, édité 1 fois