Diane ThalestrisI
• Pseudonyme : N/A.
• Age : Une bonne vingtaine d'années.
• Sexe : Femme
• Race : Amazone
• Métier : Guerrière.
• Groupe : Pirate.
• Age : Une bonne vingtaine d'années.
• Sexe : Femme
• Race : Amazone
• Métier : Guerrière.
• Groupe : Pirate.
• But : Retrouver une relique amazone dérobée.
• Équipement : Des bijoux en or.
Codes du règlement :
• Équipement : Des bijoux en or.
Codes du règlement :
Description Physique
Diane est une jeune amazone considérée par les guerrières comme plutôt frêle, par les anciennes comme inexpérimentée et par toutes les autres comme tout à fait normale. Il faut dire que cette femme de taille modeste ne se démarque pas par une musculature hors norme, des capacités guerrières extraordinaires ou une intelligence à toute épreuve. C’est une femme qui se distingue davantage pour son affection pour les bijoux en or, qu’elle porte avec une régularité sans faille. Elle n’est réputée que pour sa sauvagerie qu’elle cultive en ne portant que des vêtements simples et en arborant des tatouages tribaux totalement passés de mode.
Diane est également une femme qui n’est pas dénuée d’une certaine beauté. Une qualité dont elle ne jouit pleinement puisqu’elle appartient au groupe des guerrières qui ne voient en elle qu’une compagne sur qui il est difficile de compter. Sa beauté reléguée au second rang, il lui reste toujours ce petit air mi malicieux, mi hautain, dont on peine à savoir s’il est une force ou une faiblesse chez des femmes irrémédiablement vouées à l’art de la guerre et aux relations humaines simples et directes. Pourtant ses lèvres de carmin et son regard vif auraient tôt fait de faire chavirer le cœur des hommes. Mais d’hommes il n’y a guère de traces sur Amazon Lily...
C’est donc une femme à la voix douce et aux gestes mesurés qui accueille toujours avec bienveillance les autres guerrières qui, rarement, daignent lui rendre visite. C’est toujours avec affectation qu’elle replace de temps à autres ses lourdes boucles d’oreilles, se pinçant délicatement l’intérieur des lèvres, avant d’affronter le regard de la multitude lors de grands évènements. Mais quoique l’on en dise, quelque soit la volonté de certaines de reléguer Diane au second rang, il y a en elle un rien de charisme qui d’un subtil replacement d’épaule, d’un placement ferme de pied en avant, lui fait regagner aussitôt la place qu’elle a si aisément perdue par ses autres défauts.
Diane est également une femme qui n’est pas dénuée d’une certaine beauté. Une qualité dont elle ne jouit pleinement puisqu’elle appartient au groupe des guerrières qui ne voient en elle qu’une compagne sur qui il est difficile de compter. Sa beauté reléguée au second rang, il lui reste toujours ce petit air mi malicieux, mi hautain, dont on peine à savoir s’il est une force ou une faiblesse chez des femmes irrémédiablement vouées à l’art de la guerre et aux relations humaines simples et directes. Pourtant ses lèvres de carmin et son regard vif auraient tôt fait de faire chavirer le cœur des hommes. Mais d’hommes il n’y a guère de traces sur Amazon Lily...
C’est donc une femme à la voix douce et aux gestes mesurés qui accueille toujours avec bienveillance les autres guerrières qui, rarement, daignent lui rendre visite. C’est toujours avec affectation qu’elle replace de temps à autres ses lourdes boucles d’oreilles, se pinçant délicatement l’intérieur des lèvres, avant d’affronter le regard de la multitude lors de grands évènements. Mais quoique l’on en dise, quelque soit la volonté de certaines de reléguer Diane au second rang, il y a en elle un rien de charisme qui d’un subtil replacement d’épaule, d’un placement ferme de pied en avant, lui fait regagner aussitôt la place qu’elle a si aisément perdue par ses autres défauts.
Description Psychologique
Diane est une amazone au caractère sauvage, mais elle n’est ni exclue du groupe, ni recluse. Elle affectionne simplement la nature qui lui est entièrement offerte sur son île. C’est une femme qui apprécie le contact des animaux et recherche sans cesse le moyen de se confondre dans une nature si dangereuse qu’est celle d’Amazon Lily. Mais c’est également une femme profondément attachée à son clan. Très jeune elle a fait le choix de devenir une guerrière, vouant son existence à la défense de ce qu’elle affectionne plus que tout autre chose : les amazones, sa famille.
Très aisément perçue comme fragile, elle a développé une forme de réserve qui la place souvent dans une position attentiste. Très à l’écoute des choses, c’est une femme avide d’apprendre qui compense la faiblesse de son corps par l’envie de bien faire et par une volonté inébranlable.
Mais c’est aussi une femme pleine de curiosité et de doutes. Elle qui n’a jamais fait partie d’aucun équipage quittant l’île, elle est très curieuse du monde extérieur qu’elle imagine pleine de dangers et de merveilles. Mais cette curiosité est mise à rude épreuve car Diane craint une engeance toute particulière : les hommes ! Bon nombre de discussions en font des êtres dotés d’une force démesurée, d’un instinct d’animal et d’une perfidie sans borne. D’autres contes en font des êtres faibles, roublards et peu dignes d’intérêts. Mais tous s’accordent à dire qu’il s’agit d’une engeance interdite sur Amazon Lily, une décision ancestrale qui a tôt fait de résoudre la question : pour Diane, l’homme est à craindre comme la peste !
Enfin, Diane est une femme qui malgré son côté sauvage voue une forme de culte à l’or. Ce métal précieux incroyablement esthétique et malléable est toujours du plus bel effet sur elle. Elle n’hésite donc pas à se ruiner pour acquérir ce métal précieux. C’est d’ailleurs ce penchant si particulier au sein des amazones qui l’a conduit à embrasser un poste particulier : gardienne des reliques.
Très aisément perçue comme fragile, elle a développé une forme de réserve qui la place souvent dans une position attentiste. Très à l’écoute des choses, c’est une femme avide d’apprendre qui compense la faiblesse de son corps par l’envie de bien faire et par une volonté inébranlable.
Mais c’est aussi une femme pleine de curiosité et de doutes. Elle qui n’a jamais fait partie d’aucun équipage quittant l’île, elle est très curieuse du monde extérieur qu’elle imagine pleine de dangers et de merveilles. Mais cette curiosité est mise à rude épreuve car Diane craint une engeance toute particulière : les hommes ! Bon nombre de discussions en font des êtres dotés d’une force démesurée, d’un instinct d’animal et d’une perfidie sans borne. D’autres contes en font des êtres faibles, roublards et peu dignes d’intérêts. Mais tous s’accordent à dire qu’il s’agit d’une engeance interdite sur Amazon Lily, une décision ancestrale qui a tôt fait de résoudre la question : pour Diane, l’homme est à craindre comme la peste !
Enfin, Diane est une femme qui malgré son côté sauvage voue une forme de culte à l’or. Ce métal précieux incroyablement esthétique et malléable est toujours du plus bel effet sur elle. Elle n’hésite donc pas à se ruiner pour acquérir ce métal précieux. C’est d’ailleurs ce penchant si particulier au sein des amazones qui l’a conduit à embrasser un poste particulier : gardienne des reliques.
Biographie
Après une jeunesse sans grand retentissement, Diane est devenue une guerrière d’Amazon Lily. Rapidement considérée comme trop faible pour devenir une guerrière de premier ordre, Diane aurait pu devenir la risée de l’île. Mais ce n’est pas le tempérament de ces femmes qui ne rejettent pas les autres. Plutôt que de perdre une femme à la volonté si grande, les chefs décidèrent d’octroyer à Diane le rôle de gardienne des reliques. Ce rôle consiste à protéger les reliques les plus précieuses acquises par les amazones au court des siècles que ce soit par pillage lors de périodes de piraterie ou par l’intervention d’amazones particulièrement versées dans l’art.
Le penchant pour l’or de Diane facilita grandement cette transition qui aurait été vue par beaucoup comme une mise au rebut (la protection de reliques étant peu utile sur une île où personne ne penserait à dérober de tels objets et où les étrangers n’ont pas droit de cité). Diane accepta ce rôle avec déférence et passa plusieurs années à vivre non loin du temple qui abritait les reliques, passant le plus clair de son temps à les contempler et le reste de celui-ci à vivoter entre la cité et la jungle.
Mais malheureusement, rien n’est jamais immuable. C’est ainsi qu’un jour, contre toute attente, l’une des plus ancienne relique, une tête sculptée en or des premiers âges des amazones fut dérobée. Ce fut une catastrophe retentissante pour l’île. Car soit une femme avait dérobée la relique, événement impossible, soit quelqu’un était parvenu à s’introduire sur Amazon Lily sans qu’on le sache, évènement tout aussi improbable ! Pour le peuple amazone, c’était un véritable affront, pour Diane qui était en charge de la protection des reliques, une honte innommable.
Après plusieurs mois d’investigation, où les amazones utilisèrent toutes les ressources dont elles disposaient, la vérité fut quelque peu levée sur l’événement. Indiscutablement, des individus étaient parvenus à s’introduire sur l’île en passant par la jungle. Ils étaient parvenus, qui qu’ils soient, à tromper la vigilance des gardes côtes, des patrouilles de la jungle et des guerrières de l’île. Ultimement ils avaient trompé la vigilance de Diane. Mais personne ne se souciait de savoir que la gardienne avait été trompée là où toutes les guerrières semblaient avoir été dupées.
Dès lors, il ne fut plus question que de mener un corps expéditionnaire visant à trouver, où qu’ils soient, ceux qui avaient dérobés la relique et qui par ce geste, avaient entaché la réputation d’inviolabilité d’Amazon Lily et de dangerosité de ses guerrières.
Mais les volontaires n’étaient pas foule. Il s’agissait en effet d’une mission au long court, à l’issue hasardeuse. C’était surtout une forme d’exil pour les volontaires qui quittaient pour un temps l’île et les sœurs guerrières. C’est alors que le nom de Diane fut évoquée, en sa qualité de gardienne des reliques, c’était semble-t-il à elle de quitter l’île pour restaurer l’honneur des amazones. Plusieurs guerrières réputées, choquées par ce choix, se proposèrent donc en opposition à cette nomination qu’elles jugeaient dégradantes. Mais l’impératrice eut tôt fait de trancher la question. Dans un temps où Amazon Lily ne semblait plus inviolable, les meilleures guerrières se devaient de rester sur l’île pour la protéger.
Diane tenta bien de refuser ! Manifesta sa crainte des hommes, de l’inconnu, son incompétence en terme de combat. Rien ne put y faire. La décision semblait unanime et refuser serait pire que le déshonneur, cela signifiait l’exclusion définitive du groupe.
La résolution prise, les amazones affrétèrent aussitôt un navire. Diane serait déposée sur la première île des Blues venue. A elle de restaurer l’honneur des guerrières et de l’île sous peine de rester à jamais exclue de l’île et de ses sœurs.
Le penchant pour l’or de Diane facilita grandement cette transition qui aurait été vue par beaucoup comme une mise au rebut (la protection de reliques étant peu utile sur une île où personne ne penserait à dérober de tels objets et où les étrangers n’ont pas droit de cité). Diane accepta ce rôle avec déférence et passa plusieurs années à vivre non loin du temple qui abritait les reliques, passant le plus clair de son temps à les contempler et le reste de celui-ci à vivoter entre la cité et la jungle.
Mais malheureusement, rien n’est jamais immuable. C’est ainsi qu’un jour, contre toute attente, l’une des plus ancienne relique, une tête sculptée en or des premiers âges des amazones fut dérobée. Ce fut une catastrophe retentissante pour l’île. Car soit une femme avait dérobée la relique, événement impossible, soit quelqu’un était parvenu à s’introduire sur Amazon Lily sans qu’on le sache, évènement tout aussi improbable ! Pour le peuple amazone, c’était un véritable affront, pour Diane qui était en charge de la protection des reliques, une honte innommable.
Après plusieurs mois d’investigation, où les amazones utilisèrent toutes les ressources dont elles disposaient, la vérité fut quelque peu levée sur l’événement. Indiscutablement, des individus étaient parvenus à s’introduire sur l’île en passant par la jungle. Ils étaient parvenus, qui qu’ils soient, à tromper la vigilance des gardes côtes, des patrouilles de la jungle et des guerrières de l’île. Ultimement ils avaient trompé la vigilance de Diane. Mais personne ne se souciait de savoir que la gardienne avait été trompée là où toutes les guerrières semblaient avoir été dupées.
Dès lors, il ne fut plus question que de mener un corps expéditionnaire visant à trouver, où qu’ils soient, ceux qui avaient dérobés la relique et qui par ce geste, avaient entaché la réputation d’inviolabilité d’Amazon Lily et de dangerosité de ses guerrières.
Mais les volontaires n’étaient pas foule. Il s’agissait en effet d’une mission au long court, à l’issue hasardeuse. C’était surtout une forme d’exil pour les volontaires qui quittaient pour un temps l’île et les sœurs guerrières. C’est alors que le nom de Diane fut évoquée, en sa qualité de gardienne des reliques, c’était semble-t-il à elle de quitter l’île pour restaurer l’honneur des amazones. Plusieurs guerrières réputées, choquées par ce choix, se proposèrent donc en opposition à cette nomination qu’elles jugeaient dégradantes. Mais l’impératrice eut tôt fait de trancher la question. Dans un temps où Amazon Lily ne semblait plus inviolable, les meilleures guerrières se devaient de rester sur l’île pour la protéger.
Diane tenta bien de refuser ! Manifesta sa crainte des hommes, de l’inconnu, son incompétence en terme de combat. Rien ne put y faire. La décision semblait unanime et refuser serait pire que le déshonneur, cela signifiait l’exclusion définitive du groupe.
La résolution prise, les amazones affrétèrent aussitôt un navire. Diane serait déposée sur la première île des Blues venue. A elle de restaurer l’honneur des guerrières et de l’île sous peine de rester à jamais exclue de l’île et de ses sœurs.
Test RP
L’arrivée de Diane sur la première île des Blues fut une sorte de choc de culture. L’île n’avait pas la même faune ni la même flore et surtout : la population était constituée d’hommes ! Ce trouble dans les habitudes de la jeune femme l’avait contrainte à se réfugier dans la forêt dans une tentative désespérée de retrouver quelques repères. Au prix de quelques semaines de sauvagerie, Diane était parvenue à rétablir un semblant de confort d’antan. Recluse dans le bois, elle parvenait à chasser habilement et à vivre de ce que la nature était en mesure de lui fournir. Dans le même temps, il était assez régulier que les natifs de l’île voient les buissons en lisière de forêt se mouvoir lors de leurs passages. Cette réalité était devenue tellement criante que de nombreux habitants avaient contactés la marine, convaincus qu’il y avait dans ce curieux manège une augmentation sensible des prédateurs.
La nouvelle fut accueillie avec amusement par les militaires en faction qui croyaient à une nouvelle fantaisie des ruraux. Sans nul doute les habitants s’ennuyaient trop ici pour ne pas rechercher vainement la moindre circonvolution dans leur plate vie. Mirna, officier de la marine, décida tout de même de faire bonne figure en allant faire une ronde digestive en bordure de forêt. C’était une femme forte, aux rondeurs légendaires, qui sentait la poudre et le cuir. Elle était reconnue dans toute l’île pour ses prises de position tranchées et ses sauts d’humeur. Elle avait le regard noir, la mâchoire large agrémentée de quelques poils massifs sur le menton et un uniforme qui paraissait sans cesse trop court pour accueillir ses larges formes.
- Bon, je vais faire une patrouille en bordure de forêt, histoire de rassurer tous les corniauds…
- Très bien chef !
Et la massive marine se dirigea d’un pas lourd vers la sortie de la vie, non sans gratter besogneusement sa large fesse d’une main aussi large que poilue.
Diane était non loin, à l’un de ses postes d’observation favoris. Elle avait prit l’habitude d’observer pour tenter de comprendre la logique de cette nouvelle race. Comme on pouvait le faire pour les animaux, il lui semblait possible de comprendre ces prédateurs pour parvenir à les dompter. Mais l’homme semblait être une race à part, tenant des propos décousus. Elle avait souvent surpris des hommes en forêt, parlant des problèmes qu’ils avaient avec leurs femmes, leurs enfants, leurs métiers. D’autres s’enorgueillissaient de l’argent qu’ils avaient, de leur succès. Et dans tout cela, Diane avait du mal à trouver un dénominateur commun. C’est donc avec la même régularité qu’elle cherchait chaque jour à en apprendre plus.
Et justement, alors qu’elle épiait les alentours, la large Mirna fit son apparition. Dieu que cette femme fit fort effet sur Diane. Elle ressemblait physiquement aux grandes guerrières amazones, la grâce en moins. Une forme de sourire passa sur ses lèvres rouges, celle là était probablement comme elle ! L’officier arriva donc en lisière de forêt et plaça ses mains sur ses hanches formant une sorte de masse ombrageuse à proximité des arbres.
- Comme prévu, rien à l’horizon…
L’officier semblait rechercher du regard quelque chose sans savoir quoi. Elle finit par tomber sur un écureuil, nonchalamment posé sur une branche. Ni une, ni deux, elle envoya un large caillou qui percuta le frêle animal.
- Et un nuisible en moins !
- Ah la vilaine femme !
Diane étouffa son exclamation en plantant ses mains sur sa bouche. Mirna parvint à entendre un léger quelque chose et se retourna. Mais l’amazone était trop bien dissimulée pour être perçue. Et dieu merci ! Car tandis qu’elle était occupée à regarder la grosse dame ricaner à gorge déployée, une botte de cuir venait de se planter juste à côté de son buisson. Une sueur froide plus tard, Diane tourna subrepticement la tête. A quelques mètres d’elles, plusieurs hommes chuchotaient, tous accaparés par la grosse Mirna.
Il ne fallut pas longtemps pour que ceux-ci émergent des sous-bois et se fassent entendre.
- Tiens, tiens, un marine esseulé !
- Ça serait pas plutôt un marine qui vient d’en manger un second ?
- Hahaha !
La grosse Mirna ne riait plus mais dévisageait les intrus. Sans nul doute s’agissait-il de pirates. Trois hommes étaient devant elles, assez musculeux, la peau encore sèche et ravagée par le sel. Les sabres à la main, les pistolets à la ceinture ou plantés sur le torse, ils n’étaient certainement pas là pour une discussion courtoise. L’officier dégaina donc son sabre. Elle tendit son sabre vers ses interlocuteurs, le gras de son bras faisant des mouvements de va et vient.
- Je devais juste faire une patrouille tranquille. Mais coupez les oreilles à trois lascars est une bonne option de repli.
- Ah ouais ! Tellement marine, la provocation instantanée. Bah on va te faire gigoter ce gras ma grande !
Et dans un rictus terrible les trois hommes s’élancèrent vers la grosse dame. Elle ferraillait avec technique mais le surnombre ne jouait pas en sa faveur. Diane dans son buisson était prise d’un terrible doute, devait-elle intervenir ? Cette femme était incontestablement mauvaise, mais ces hommes aussi ! Le risque lui semblait pourtant trop grand, une forme de peur lui tenaillait les entrailles. C’était des hommes ! Elle ne savait rien de leurs techniques de combat !
Résolue à ne pas bouger pour ne pas être repérée, Diane fut donc la spectatrice silencieuse de la défaite de Mirna. Rapidement elle fut mise à terre, et les bottes de cuir qui avaient surprises Diane s’abattirent alors à répétition sur le corps flasque de la grande femme. Les hommes, goguenards, semblaient rire de plus en plus fort à mesure que la pauvre Mirna s’enfonçait dans le sol. Elle était proche de la perte de connaissance.
Diane tremblait, non plus de peur mais d’une rage sourde. Ses yeux rougeoyaient d’une fureur bien de chez elle. Jamais elle n’avait vue une femme méprisée de la sorte. Elle ne connaissait aucun animal, si rude soit-il, capable d’un tel plaisir dans la violence. N’y tenant plus, et presque malgré elle, l’amazone se retrouva debout et en un instant elle était à hauteur des pirates.
Incapable de parler, elle dévisageait les hommes avec un mépris proche du dégout. Les pirates s’arrêtèrent, surpris, et leurs bottes regagnèrent le sol plutôt que le dos de Mirna. Leurs bouches vacillèrent et leurs mâchoires inférieures se disloquèrent. Il faut dire que Diane, ainsi sortie de la forêt, contrastait énormément d’avec la grosse Mirna. C’était une jeune femme vêtue de peu, la chevelure longue, le corps élancé.
- Bon-bonjour mademoiselle !
L’un des pirates, presque penaud, salua pleinement l’amazone.
- Immondes, répugnants, viles créatures !
Si Diane avait été un nuage, elle aurait expulsé des éclairs, elle n’était plus que rage et dégoût. Un premier pirate, plus aventureux que les autres, s’approcha d’elle dans l’espoir évident de la toucher. Il tendit une main amicale vers l’amazone. Ne comprenant pas un tel geste, convaincue qu’il s’agissait d’une perfide ruse, Diane attrapa le poignet de l’homme. L’espace d’un instant, celui-ci vit le rouge monter à ses joues et son cœur s’emballer. Mais l’espace suivant, il hurlait de douleur alors que l’amazone venait de lui briser le bras d’un geste ample et ferme.
Les deux autres pirates, tout aussi surpris, attrapèrent leurs pistolets mais la surprise était telle qu’ils ne parvinrent pas à se saisir fermement de leurs armes. L’amazone parvint donc à leur hauteur et délivra au premier un coup fulgurant sur le crâne qui le laissa inconscient. Le dernier comparse avait mit la main à l’épée et avait regagné ses esprits. Il délivrait une parfaite copie d’escrime et restait relativement à portée d’attaque de Diane.
Mirna qui c’était quelque peu redressé, s’adressa à Diane.
- Déglingue moi donc les couilles de ce connard !
Diane fit les yeux ronds à la marine comme si on venait de lui demander de se téléporter dans la seconde vers Amazon Lily.
Il fallut quelques secondes de réflexion et une nouvelle analyse de l’homme pour en venir à une conclusion simple. Si l’individu était conçu de la même manière que la majorité des animaux, cela devait probablement se trouver pas loin des jambes. Résolution prise, l’amazone s’élança et d’une feinte gracieuse esquiva l’attaque de son adversaire avant de lui balancer un coup de tibia dans les parties suffisamment puissant pour fendre un arbre.
L’on entendit ce jour là le hurlement de douleur le plus communicatif de l’histoire de l’île. Bon nombre de villageois l’entendirent et attrapèrent aussitôt fourches et râteaux. En quelques minutes, on voyait déjà poindre à l’horizon un groupe de villageois se diriger vers eux, convaincus que les prédateurs avaient finalement quittés le bois.
Lorsqu’ils arrivèrent sur place, ils trouvèrent Mirna, debout mais chancelante, au dessus de trois pirates inconscients. Diane avait fuit les lieux sans demander son reste, craignant d’avoir à s’expliquer de quoique ce soit.
Les villageois interrogèrent l’officier de la marine.
- C’était eux les prédateurs ?
- Ouais ! J’ai réglé le compte de ces trois imbéciles ! Plus de problème de prédateurs… Enfin… J’ai quand même cru apercevoir une louve à l’orée du bois…
La louve courrait déjà à quelques lieux de là, dans une zone plus épaisse de la forêt. C’est le cœur inquiet qu’elle ressassait ce qu’il venait de se passer. Les hommes n’étaient pas aussi forts que les tigres d’Amazon Lily…
Peut-être parviendrait-elle à survivre finalement…
Elle retrouva finalement sa cachette et se lova dans le creux d’un tronc qui lui faisait office de siège. Les genoux recroquevillés sur son buste elle songeait, le cœur déjà plus serein.
Elle termina par un petit rire.
- Est-ce que toutes les femmes sont aussi laides ici, hihi ?
La nouvelle fut accueillie avec amusement par les militaires en faction qui croyaient à une nouvelle fantaisie des ruraux. Sans nul doute les habitants s’ennuyaient trop ici pour ne pas rechercher vainement la moindre circonvolution dans leur plate vie. Mirna, officier de la marine, décida tout de même de faire bonne figure en allant faire une ronde digestive en bordure de forêt. C’était une femme forte, aux rondeurs légendaires, qui sentait la poudre et le cuir. Elle était reconnue dans toute l’île pour ses prises de position tranchées et ses sauts d’humeur. Elle avait le regard noir, la mâchoire large agrémentée de quelques poils massifs sur le menton et un uniforme qui paraissait sans cesse trop court pour accueillir ses larges formes.
- Bon, je vais faire une patrouille en bordure de forêt, histoire de rassurer tous les corniauds…
- Très bien chef !
Et la massive marine se dirigea d’un pas lourd vers la sortie de la vie, non sans gratter besogneusement sa large fesse d’une main aussi large que poilue.
Diane était non loin, à l’un de ses postes d’observation favoris. Elle avait prit l’habitude d’observer pour tenter de comprendre la logique de cette nouvelle race. Comme on pouvait le faire pour les animaux, il lui semblait possible de comprendre ces prédateurs pour parvenir à les dompter. Mais l’homme semblait être une race à part, tenant des propos décousus. Elle avait souvent surpris des hommes en forêt, parlant des problèmes qu’ils avaient avec leurs femmes, leurs enfants, leurs métiers. D’autres s’enorgueillissaient de l’argent qu’ils avaient, de leur succès. Et dans tout cela, Diane avait du mal à trouver un dénominateur commun. C’est donc avec la même régularité qu’elle cherchait chaque jour à en apprendre plus.
Et justement, alors qu’elle épiait les alentours, la large Mirna fit son apparition. Dieu que cette femme fit fort effet sur Diane. Elle ressemblait physiquement aux grandes guerrières amazones, la grâce en moins. Une forme de sourire passa sur ses lèvres rouges, celle là était probablement comme elle ! L’officier arriva donc en lisière de forêt et plaça ses mains sur ses hanches formant une sorte de masse ombrageuse à proximité des arbres.
- Comme prévu, rien à l’horizon…
L’officier semblait rechercher du regard quelque chose sans savoir quoi. Elle finit par tomber sur un écureuil, nonchalamment posé sur une branche. Ni une, ni deux, elle envoya un large caillou qui percuta le frêle animal.
- Et un nuisible en moins !
- Ah la vilaine femme !
Diane étouffa son exclamation en plantant ses mains sur sa bouche. Mirna parvint à entendre un léger quelque chose et se retourna. Mais l’amazone était trop bien dissimulée pour être perçue. Et dieu merci ! Car tandis qu’elle était occupée à regarder la grosse dame ricaner à gorge déployée, une botte de cuir venait de se planter juste à côté de son buisson. Une sueur froide plus tard, Diane tourna subrepticement la tête. A quelques mètres d’elles, plusieurs hommes chuchotaient, tous accaparés par la grosse Mirna.
Il ne fallut pas longtemps pour que ceux-ci émergent des sous-bois et se fassent entendre.
- Tiens, tiens, un marine esseulé !
- Ça serait pas plutôt un marine qui vient d’en manger un second ?
- Hahaha !
La grosse Mirna ne riait plus mais dévisageait les intrus. Sans nul doute s’agissait-il de pirates. Trois hommes étaient devant elles, assez musculeux, la peau encore sèche et ravagée par le sel. Les sabres à la main, les pistolets à la ceinture ou plantés sur le torse, ils n’étaient certainement pas là pour une discussion courtoise. L’officier dégaina donc son sabre. Elle tendit son sabre vers ses interlocuteurs, le gras de son bras faisant des mouvements de va et vient.
- Je devais juste faire une patrouille tranquille. Mais coupez les oreilles à trois lascars est une bonne option de repli.
- Ah ouais ! Tellement marine, la provocation instantanée. Bah on va te faire gigoter ce gras ma grande !
Et dans un rictus terrible les trois hommes s’élancèrent vers la grosse dame. Elle ferraillait avec technique mais le surnombre ne jouait pas en sa faveur. Diane dans son buisson était prise d’un terrible doute, devait-elle intervenir ? Cette femme était incontestablement mauvaise, mais ces hommes aussi ! Le risque lui semblait pourtant trop grand, une forme de peur lui tenaillait les entrailles. C’était des hommes ! Elle ne savait rien de leurs techniques de combat !
Résolue à ne pas bouger pour ne pas être repérée, Diane fut donc la spectatrice silencieuse de la défaite de Mirna. Rapidement elle fut mise à terre, et les bottes de cuir qui avaient surprises Diane s’abattirent alors à répétition sur le corps flasque de la grande femme. Les hommes, goguenards, semblaient rire de plus en plus fort à mesure que la pauvre Mirna s’enfonçait dans le sol. Elle était proche de la perte de connaissance.
Diane tremblait, non plus de peur mais d’une rage sourde. Ses yeux rougeoyaient d’une fureur bien de chez elle. Jamais elle n’avait vue une femme méprisée de la sorte. Elle ne connaissait aucun animal, si rude soit-il, capable d’un tel plaisir dans la violence. N’y tenant plus, et presque malgré elle, l’amazone se retrouva debout et en un instant elle était à hauteur des pirates.
Incapable de parler, elle dévisageait les hommes avec un mépris proche du dégout. Les pirates s’arrêtèrent, surpris, et leurs bottes regagnèrent le sol plutôt que le dos de Mirna. Leurs bouches vacillèrent et leurs mâchoires inférieures se disloquèrent. Il faut dire que Diane, ainsi sortie de la forêt, contrastait énormément d’avec la grosse Mirna. C’était une jeune femme vêtue de peu, la chevelure longue, le corps élancé.
- Bon-bonjour mademoiselle !
L’un des pirates, presque penaud, salua pleinement l’amazone.
- Immondes, répugnants, viles créatures !
Si Diane avait été un nuage, elle aurait expulsé des éclairs, elle n’était plus que rage et dégoût. Un premier pirate, plus aventureux que les autres, s’approcha d’elle dans l’espoir évident de la toucher. Il tendit une main amicale vers l’amazone. Ne comprenant pas un tel geste, convaincue qu’il s’agissait d’une perfide ruse, Diane attrapa le poignet de l’homme. L’espace d’un instant, celui-ci vit le rouge monter à ses joues et son cœur s’emballer. Mais l’espace suivant, il hurlait de douleur alors que l’amazone venait de lui briser le bras d’un geste ample et ferme.
Les deux autres pirates, tout aussi surpris, attrapèrent leurs pistolets mais la surprise était telle qu’ils ne parvinrent pas à se saisir fermement de leurs armes. L’amazone parvint donc à leur hauteur et délivra au premier un coup fulgurant sur le crâne qui le laissa inconscient. Le dernier comparse avait mit la main à l’épée et avait regagné ses esprits. Il délivrait une parfaite copie d’escrime et restait relativement à portée d’attaque de Diane.
Mirna qui c’était quelque peu redressé, s’adressa à Diane.
- Déglingue moi donc les couilles de ce connard !
Diane fit les yeux ronds à la marine comme si on venait de lui demander de se téléporter dans la seconde vers Amazon Lily.
Il fallut quelques secondes de réflexion et une nouvelle analyse de l’homme pour en venir à une conclusion simple. Si l’individu était conçu de la même manière que la majorité des animaux, cela devait probablement se trouver pas loin des jambes. Résolution prise, l’amazone s’élança et d’une feinte gracieuse esquiva l’attaque de son adversaire avant de lui balancer un coup de tibia dans les parties suffisamment puissant pour fendre un arbre.
L’on entendit ce jour là le hurlement de douleur le plus communicatif de l’histoire de l’île. Bon nombre de villageois l’entendirent et attrapèrent aussitôt fourches et râteaux. En quelques minutes, on voyait déjà poindre à l’horizon un groupe de villageois se diriger vers eux, convaincus que les prédateurs avaient finalement quittés le bois.
Lorsqu’ils arrivèrent sur place, ils trouvèrent Mirna, debout mais chancelante, au dessus de trois pirates inconscients. Diane avait fuit les lieux sans demander son reste, craignant d’avoir à s’expliquer de quoique ce soit.
Les villageois interrogèrent l’officier de la marine.
- C’était eux les prédateurs ?
- Ouais ! J’ai réglé le compte de ces trois imbéciles ! Plus de problème de prédateurs… Enfin… J’ai quand même cru apercevoir une louve à l’orée du bois…
La louve courrait déjà à quelques lieux de là, dans une zone plus épaisse de la forêt. C’est le cœur inquiet qu’elle ressassait ce qu’il venait de se passer. Les hommes n’étaient pas aussi forts que les tigres d’Amazon Lily…
Peut-être parviendrait-elle à survivre finalement…
Elle retrouva finalement sa cachette et se lova dans le creux d’un tronc qui lui faisait office de siège. Les genoux recroquevillés sur son buste elle songeait, le cœur déjà plus serein.
Elle termina par un petit rire.
- Est-ce que toutes les femmes sont aussi laides ici, hihi ?
Informations IRL
• Prénom : X
• Age : X
• Aime : Les arts appliqués.
• N'aime pas : Les cons.
• Personnage préféré de One Piece : Difficile ! Shanks.
• Fait du RP depuis : plusieurs années.
• Disponibilité approximative : régulière.
• Comment avez-vous connu le forum ? Recherches personnelles.
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Dernière édition par Diane Thalestris le Mar 28 Fév 2017 - 20:18, édité 3 fois