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L'appel de la profession

Quelque part sur la baie de l'île de Rubeck, face à la mer...

Ce satané Bertrand était alors parti pour sillonner les mers, karatéka et pirate, qui l'aurait cru. Malgré que mon père ait trahi ma mère et les habitants de l'île le jour où il a décidé de rejoindre la piraterie, je ne pouvais me résoudre à blâmer Bertrand à propos de la direction qu'il avait choisie, même si cela ne m'enchantait pas au premier abord.

Qu'allais-je bien pouvoir faire pour tuer le temps... ? J'avais été promu Lieutenant de la Marine pour avoir réussi à livrer Billy le Charpentier à la Marine, avoir réussi à libérer les civils pris en otages dans la partie ouest de l'île et puis... plus rien.

Puru puru puru puru puru
Puru puru puru puru puru

Kacha

- Allo ? Hideto ?!
- Salut Jean-Daniel, comment ça va ? Toujours Sergent ?
- Ta gueule, mec ! Au lieu de faire la sieste, tu pourrais te ramener à la Caserne ? J'ai reçu un colis pour toi.
- J'arrive tout de suite.

A peine avais-je eu le temps de poser ma tête sur la pelouse fraichement tondue et brillante au soleil que Jean-Daniel m'appelait avec un ton plutôt pressé... Qu'avait-il à me donner de si important ? Je me dirigeai vers la Caserne.

- Garde à vous !

Ah oui j'avais oublié de vous dire que j'étais le plus haut gradé de la Caserne de cette île, après le départ en retraite de l'ancien Commandant, tout le monde me prenait énormément au sérieux alors que je répétais sans cesse aux 2ème et 1ère classes de me parler comme un ami... Il faut croire que le respect de la hiérarchie était encore plus important à leurs yeux.

- Alors, tu voulais me voir ?
- Tout à fait. J'ai reçu une sorte de paquet - à ton nom - expédié par une autre division mais sans réel expéditeur, le voici.
- Merci. Je ne connais pas réellement de personnes en dehors de cette île, qui aurait eu l'idée de m'envoyer un tel paquet ?
- Je sais pas, je m'appelle pas Madame Irma, ouvre-le !

Je m'empressai d'ouvrir ce fameux paquet, relativement volumineux mais d'un poids acceptable qui contenait le sceau de la Marine sur le dessus avec mon nom inscrit en lettres capitales : LIEUT. HIDETO KAZUSHI. A priori, ils connaissaient mon nouveau grade.

- Tiens... bizarre. Une insigne en métal.
- Elle représente quoi cette insigne ?
- Sans hésitation celle du Karaté Traditionnel.
- Bah c'est cool ! Tu es un maître karatéka, tu t'attendais à un tablier et des poêles ?
- Ce n'est pas la signification de l'insigne qui me préoccupe mais plutôt la provenance de celle-ci. Pourquoi m'envoyer une telle insigne ?
- Attends, j'ai lu quelque chose là-dessus. Elle me dit quelque chose... hum... Oui voilà ! Il me semble, si je ne me trompe pas, que cette insigne provient de l'île du Karaté ! Et ouais, mon pote !
- Mazette... Cette île me dit quelque chose. Il paraîtrait qu'elle abrite de nombreux karatékas confirmés et qu'elle est remplie de dojos. Notre île à côté de la leur, c'est du pipi de chat !
- Que dit la lettre ?
- Cher Hideto Kazushi... blablabla... nous aimerions profiter de votre présence... blablabla... afin de remplir une mission en rapport avec le karaté.
- Toi qui te plaignais de ne rien foutre, te voilà servi ! En plus l'île se trouve sur South Blue.
- Il y a aussi une cape blanche de la Marine avec des épaulettes juste en-dessous de la lettre.
- Histoire d'affirmer ton nouveau rang, c'est parfait.
- Un peu de bateau me fera le plus grand bien ! Je mets les voiles dès maintenant ! Excellente raison pour tester ma nouvelle embarcation créée par les charpentiers de l'île en guise de remerciement.
- Bon voyage, donne de tes nouvelles !

Je me dirigeai vers le port afin d'embarquer pour la première fois vers l'île du Karaté, enfin ! Une fameuse quête en rapport avec mon art martial ne pouvait être que bénéfique pour mes connaissances en combat, il était temps de mettre les voiles ! Que me réservait cette fameuse île ?


Dernière édition par Hideto Kazushi le Jeu 2 Mar 2017 - 23:32, édité 2 fois
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Au port de l'île du Karaté

Mon premier voyage vers une autre île, il était temps. Tout s'était correctement passé durant la traversée des blues. Une météo légèrement capricieuse mais rien de grave, le principal résidant dans le fait que je sois arrivé correctement au port de l'île du Karaté.

Etrangement l'île était très bien gérée, surveillée par beaucoup de 2ème et 1ère classes un peu partout, surtout au port. Je descendis calmement de mon embarcation, enfilai ma cape aux épaulettes et rejoignis la première bâtisse qui apparu dans mon champ de vision. Soudain, un marin m'interpella.

- Au rapport, lieutenant ! Bienvenue sur l'île du Karaté !
- Repos. Merci pour cet accueil, pouvez-vous m'indiquer le chemin vers la Caserne dirigée par le Commandant Zenko, s'il vous plaît ?
- Tout de suite, lieutenant. Vous continuez au nord de l'île sur 1 kilomètre et vous tournez à droite au croisement, vous ne pouvez pas vous louper, il n'y en a qu'un seul ! La caserne se trouve 500 mètres plus loin, après avoir tourné !
- Merci pour ces informations précieuses.

Le marin tourna les talons dans le plus grand des respects. Je continuai ma marche pendant plusieurs minutes avant d'arriver au fameux croisement. Je pris à droite et je pouvais apercevoir la caserne au loin sur environ 500 mètres, comme l'avait indiqué le marin.

Une fois arrivé, deux marins se trouvaient devant l'entrée de façon à la bloquer. Ils m'interpellèrent.

- Bonjour, il va falloir payer pour entrer, désolé.
- Pardon ?
- T'as très bien entendu, l'asticot ! Tu veux rentrer, c'est 2000 berrys !
- Je pense que vous devez faire erreur, l'accès aux casernes a toujours été gratuit pour les marins en fonction, veuillez vous écarter je vous prie.
- Je crois que t'as pas compris. Si tu paies pas, tu rentres pas ! Pigé ?
- Dernier avertissement, les deux rigolos.
- Ta gueule !

Mes sourcils se froncèrent, je venais d'arriver sur cette île et deux crétins commençaient déjà à m'emmerder, j'étais légèrement contrarié. Je m'empressai d'exécuter une technique de karaté pour assommer les deux marins et pénétrai à l'intérieur de la caserne.

Je montai les escaliers afin d'arriver au bureau dudit commandant.

- Entrez !

A ma plus grande surprise, c'était un homme relativement âgé, peut-être la soixantaine si pas plus. Il arborait un grand sourire et laissait dégager une immense joie de vivre.

- Mes respects, commandant. Je suis venu dès que j'ai appris que vous m'aviez envoyé un colis.
- Méhéhéhé, merci de vous être déplacé, lieutenant Hideto Kazushi. En effet, j'ai une petite mission pour vous.
- Je suis tout ouïe.
- J'ai entendu parler de vos talents en karaté traditionnel, d'ailleurs c'est bien dommage que vous ne maîtrisiez pas la version aquatique, m'enfin bon, passons. J'aimerais que vous escortiez un civil fortuné qui doit se rendre dans le nord de l'île. Le centre de l'île n'est pas sûr, il y a une recrudescence de malfrats depuis quelques semaines que nous n'arrivons pas à éradiquer, malgré nos connaissances en karaté.
- C'est ennuyeux, ces rats de malfrats sont partout. Ce civil est si fortuné que ça ?
- A ma connaissance, oui. Il possède un très gros capital et doit transférer la plupart de ses fonds au nord, il a peur de se faire braquer durant la traversée. Il a donc demandé l'aide de la Marine.
- Pas de problème, j'ai bien compris la mission. Quand dois-je l'escorter ?
- Demain, au petit matin. En attendant, allez vous reposer à l'auberge la plus proche afin d'être en forme pour la mission.
- Bien compris, au revoir, Commandant.

A peine eus-je le temps de descendre la volée d'escaliers que les deux rigolos étaient de retour, se dressant face à moi. Cette fois-ci, ils avaient appelé des "renforts", ils étaient cinq. Ils avaient tous un canif dans la main.

- Tu t'es bien moqué de nous, fils de pute !
- Ouais, bien parlé ! On va te faire la peau, enculé !
- Puis-je savoir ce que vous me voulez ?
- En plus de t'être foutu de nous, on vient d'apprendre que tu es lieutenant ! Rien à foutre, je vais avoir l'occasion d'en crever un, ça va peut-être me faire monter en grade !

A entendre ses paroles, ce marin se croyait tout droit dans un équipage de pirates. De quel droit cet avorton, qui a juré fidélité à la Marine, qui a juré de protéger les civils et d'aider n'importe qui dans n'importe quelle circonstance, se permettait de me menacer ? De se comparer à des pirates ? D'AVOIR ENVIE DE TUER AFIN D'ESPERER UN CHANGEMENT DE GRADE ? Il suffisait, j'en avais assez entendu. Je devais agir.

- Ecoute le merdeux, ici c'est pas la piraterie. Tu butes pas tes supérieurs parce que tu en as envie. T'as juré fidélité à la Marine et je te surprends à me menacer avec un canif, tu es un peu con. Non seulement j'ai les moyens de te mettre la plus grosse raclée de ta vie mais je peux également te faire descendre en grade. Tu veux recommencer à récurer les toilettes ?

Je sortis rapidement mon petit katana de ma cape et le pointai à quelques centimètres des yeux du marin.

- Tu vois ce katana ? Un geste et tu finis dans la mer.
- J... je... désolé ! Mes mots ont dépassé ma pensée, pardonnez-moi !
- Je veux bien être gentil mais il y a des limites, l'abruti. Va un peu racler les murs des chiottes pour les 2 prochains mois. C'EST UN ORDRE !

Le temps de l'altercation, le commandant était penché un étage plus haut, m'écoutant attentivement. Juste après, il m'interpella à nouveau.

- Bien joué, gamin. Tu lui as donné une bonne leçon.
- J'ai pas voulu le frapper, il est encore trop jeune.
- Sage décision, tu as fait preuve de sagesse. FOUTEZ-MOI CE CAPORAL DE MERDE AU CACHOT.

Après cette incroyable aventure, je me dirigeai vers l'auberge la plus proche en commandant une chambre au prix de 50 berrys la nuit, prix raisonnable. J'attendis la tombée de la nuit et je m'endormis.


Dernière édition par Hideto Kazushi le Lun 6 Mar 2017 - 12:16, édité 3 fois
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Au petit matin...

Je n'avais jamais dormi aussi bien dans un lit, quel bonheur. Il était désormais temps de mener ma mission à bien, l'accompagnement et la protection d'un civil fortuné du sud au nord de l'île.

A peine eus-je le temps de m'habiller que mon escargophone retentit...

Puru puru puru puru puru
Kacha

- Mes respects, lieutenant. D'après les informations du Commandant, le civil vous attend à l'entrée de l'auberge, il a déjà tout rassemblé, il est prêt pour le voyage.
- Bien reçu, merci pour la prévenance. Repos.

Je descendis les escaliers de l'auberge, pris mon petit-déjeuner en vitesse et rejoignis le civil sur le champ.

- Bonjour lieutenant ! On m'a beaucoup parlé de vous, c'est une joie de vous accompagner !
- Bonjour Monsieur, j'espère que vous allez bien. Vous avez tout rassemblé, on peut y aller ?
- Tout est là, en route !

A ma plus grande stupéfaction, il n'avait pas beaucoup de bagages. C'était un homme probablement quinquagénaire, avec peu de cheveux et une moustache en forme de brosse à cabinet. Il portait un grand sac à dos ainsi qu'un sacoche autour du cou et rien d'autre. Nous entamâmes la traversée de l'île calmement.

Au fond de moi, je savais que cet accompagnement allait durer plusieurs heures, il ne marchait pas très vite, sûrement à cause du poids de ses bagages, ça devait coûter une petite fortune. Mais l'essentiel était là, je le protégeais contre d'éventuels brigands qui voudraient s'emparer de ses biens. Le pauvre homme n'avait pas de quoi se défendre et comptait entièrement sur mes capacités si jamais une embuscade apparaissait.

Nous arrivâmes sans encombres à la moitié du chemin, au centre de l'île. Il devait être aux alentours de midi et nous entamâmes nos bentôs respectifs dans le plus grand des calmes afin de rester à l'affût d'un éventuel bruit suspect. Une fois terminé, nous reprîmes la route en dépassant un panneau en bois à moitié cassé avec une inscription en peinture noire apparemment usée : "ATTENTION ICI ZONE A RISQUE".

- Cela ne présage rien de bon, lieutenant...
- En effet. Restons sur nos gardes, si vous entendez ou apercevez quelque chose, dites-le moi sur le champ.
- A vos ordres ! Héhé j'ai toujours rêvé de dire ça un jour !

Nous traversâmes une sorte de bois dans lequel nous pouvions entendre distinctement des cris de loups au loin et des branchages craquer. Je n'étais pas totalement serein bien que je maîtrisais parfaitement le karaté traditionnel.

Soudain, une silhouette se dressa devant nous sans crier gare. Je défouraillai rapidement mon katana et le pontai devant ce qu'il me semblait être - à première vue - un homme de grande taille.

- Qui va là ? Qui êtes-vous ?!
- Yo oh, désolé de vous importuner messieurs mais je peux vous aider à trouver votre chemin. Vous semblez perdus.
- Nous avançons avec prudence, j'ai une mission.
- Une mission ? Vous êtes de la Marine ?
- Lieutenant, plus précisément.
- D'accord, vous voulez que je vous guide ?
- Avec plaisir.

Ni une ni deux, nous sortîmes beaucoup plus rapidement avec le "guide" qu'à deux, une véritable aubaine, il n'était rien arrivé au civil fortuné.

- Puisque c'est pour une mission, je vous offre la traversée du bois !
- Trop aimable...

Nous atteignîmes la destination du civil en fin de journée sans encombres, une mission rondement menée pour un lieutenant de qualité !

- Tenez, lieutenant. Je tiens à vous remettre ceci.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Le pendentif en or de ma mère, elle y tenait beaucoup.
- Oh non s'il vous plaît, je ne voudrais pas vous priver de vos biens.
- J'insiste ! Vous avez mené votre mission à la perfection, vous méritez une récompense !
- Eh bien, merci beaucoup monsieur. Je dois à présent vous quitter, portez vous bien.
- Au revoir !

La mission était un succès. Je décidai de repartir en sens inverse en louant les services du guide à nouveau et cet escroc décida de me faire payer ses services, cette fois-ci. J'arrivai à la caserne pour en informer le Commandant.

- Entrez
- Commandant, mission réussie. Le civil est en sécurité au nord de l'île.
- Bravo, mon garçon. Au nom de la Marine, merci. Vous pouvez prendre congé.
- A bientôt.

La nuit allait reprendre ses droits. Je décidai de louer à nouveau une chambre pour la nuit à la même auberge et rester un petit peu plus de temps sur cette île qui ne l'oublions pas était le berceau de mon art martial de prédilection.
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