Ludwig Asturm
• Pseudonyme : -
• Age : 27 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Agent
• Groupe : CP5
• Age : 27 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Agent
• Groupe : CP5
• But : Avoir une belle carrière et rendre fier ses parents (surtout son père)
• Équipement : Une rapière
• Parrain : T-t-t !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, de Mahach
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myomyo ! ♥
Codes du règlement :
• Équipement : Une rapière
• Parrain : T-t-t !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, de Mahach
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myomyo ! ♥
Codes du règlement :
Description Physique
Vous vous intéressez à mon fils Ludwig, hein ? C’est un bon gars, presque la trentaine. Loin des idéaux de ses vieux, un gars de la ville, mais on peut pas lui en vouloir. On a souvent été en froid à nous mener nos petites guéguerres mais il a bien changé. Surtout physiquement, depuis qu’il travaille pour le Gouvernement.
C’est une grande tige toujours coincée dans son costume, sans compter qu’il a presque toujours pris soin de lui et de son apparence ... La tignasse noire de jais, ondulée et gominée, le costume parfaitement taillé et repassé ... A croire qu’il a choisi les matières les plus nobles pour s’habiller. Ouais, c’est que j’ai l’air minable et pataud à côté de lui maintenant ! Heureusement, s’il a hérité de mes yeux tout aussi noirs que ses tifs, il a le reste de sa mère, et par “reste” j’entends ses traits fins et sa peau blanche. “Opaline” comme dirait ma femme. Je suis sûr qu’il attire les nénettes en mal d’amour, héhé.
Certains -des cons à la dent dure si vous voulez mon avis- pourraient penser que c’est un fantasque qui se poudre le tarin et qui joue à Madame la Baronne mais nan. Bon, c’est vrai qu’il est maniaque voire un peu maniéré, et qu’il a des doigts qu’on dirait des baguettes, qu’il en prend tellement soin qu’on dirait qu’il est manucuré mais c’est ses vieux restes du temps où il était pianiste. Pas de renom hein, on est à Lynbrook. Nan, il jouait dans un bar à putes.
Pis faut voir comment qu’il se tient ou qu’il marche ! C’est que c’est devenu un fier coquelet le Ludwig ! Je suis sûr qu’il me tuerait s’il m’entendait dire ça, haha ! En parlant de ça, c’est pareil, il a le verbe fleuri le fiston ! L’élégance, même dans la parole ! Le ton calme, chaleureux, les mots bien choisi, pas un plus haut que l’autre, rien. Un vrai miel sa jactance !
C’est une grande tige toujours coincée dans son costume, sans compter qu’il a presque toujours pris soin de lui et de son apparence ... La tignasse noire de jais, ondulée et gominée, le costume parfaitement taillé et repassé ... A croire qu’il a choisi les matières les plus nobles pour s’habiller. Ouais, c’est que j’ai l’air minable et pataud à côté de lui maintenant ! Heureusement, s’il a hérité de mes yeux tout aussi noirs que ses tifs, il a le reste de sa mère, et par “reste” j’entends ses traits fins et sa peau blanche. “Opaline” comme dirait ma femme. Je suis sûr qu’il attire les nénettes en mal d’amour, héhé.
Certains -des cons à la dent dure si vous voulez mon avis- pourraient penser que c’est un fantasque qui se poudre le tarin et qui joue à Madame la Baronne mais nan. Bon, c’est vrai qu’il est maniaque voire un peu maniéré, et qu’il a des doigts qu’on dirait des baguettes, qu’il en prend tellement soin qu’on dirait qu’il est manucuré mais c’est ses vieux restes du temps où il était pianiste. Pas de renom hein, on est à Lynbrook. Nan, il jouait dans un bar à putes.
Pis faut voir comment qu’il se tient ou qu’il marche ! C’est que c’est devenu un fier coquelet le Ludwig ! Je suis sûr qu’il me tuerait s’il m’entendait dire ça, haha ! En parlant de ça, c’est pareil, il a le verbe fleuri le fiston ! L’élégance, même dans la parole ! Le ton calme, chaleureux, les mots bien choisi, pas un plus haut que l’autre, rien. Un vrai miel sa jactance !
Description Psychologique
Et crois-moi, le Ludwig, c’est un vrai dandy ! Ca vaut autant en dedans qu’en dehors !
De ce qu’il nous raconte du boulot, c’est que c’est supérieurs sont assez fiers de lui. Loyal, bosseur, investi, obéissant, c’est un bon élément. Un vrai toutou du Gouvernement que diraient les langues de vipères !
Pis en dehors, c’est la même soupe ! Il tire jamais la gueule, il se plaint jamais, il est serviable et volontaire. Moi j’aime pas trop ça qu’il soit comme ça. Tu peux pas tout intérioriser, ça te retombera sur la gueule un jour où l’autre. Pis envoyer chier un zig, ça peut faire du bien. Mais bon, l’est poli, c’est pas plus mal.
Tu dois te dire qu’il a l’air parfait mon fiston, hein ? Bah je serai bien tenté de te répondre que c’est normal parce que je suis son père, mais on va pas se mentir, c’est pas mon cas. Alors ouais, il se peut que je l’idéalise un peu ... Bon, d’accord, carrément, mais je suis son papounet et je suis fier de lui, c’est normal ! Mais bon, t’as raison, je vais essayer de nuancer le propos.
Déjà, je suis sûr qu’il est pas aussi fort que ce qu’il veut faire croire. Pour preuve, c’est qu’il commence à douter de ses actions des fois alors il vient nous en parler. Pour venir chercher du réconfort genre. Il se demande son boulot sert le “bien commun”. Alors avec sa mère on lui répond que oui, que s’il bosse pour le gouvernement, on voit pas ce qu’il ferait de mal. Mais au fond, on le connaît pas nous le Gouvernement, on l’a jamais connu. Moi je parie que c’est comme dans toutes les grandes organisations, que ça chapote des trucs, que ça magouille tranquillement dans leur coin. Enfin bref.
Tiens, on a appris aussi qu’il supportait pas les champs de bataille. Que les macchabées de partout, le sang qui coule à flot, l’odeur de la poudre et celle de la chair calcinée c’était pas son truc. Quand il s’est engagé dans l’élite, il paraît qu’il a gerbé ses tripes à la première bataille et qu’il s’est évanoui, spasmes, bouffées de chaleur et tout le merdier. Alors forcément, quand il est revenu au bercail, il était blanc comme un cul, vous excuserez mon expression. Du coup il est resté un moment chez nous, parait que les images vont lui rester gravées à vie dans son cigare. Pourtant, jouer les Agents ça doit pas être drôle tous les jours non plus mais ça, ça lui fait rien apparemment. Tant mieux dans un sens ...
Ah, pis dernière chose, ce con-là il a peur de la neige. “Ca laisse tout blanc et indifférent”, qu’il dit. Et qu’en plus “c’est ignoble comment c’est froid”.
Il a pas neigé souvent à Lynbrook, mais à chaque fois il était tétanisé. Je crois que je peux le comprendre. Pour un mec qu’essaie de faire le bien, le gris de la pourriture de l’île et le rouge du sang qui coule des magouilles et des coupe-gorge, ça flashe encore plus sur le blanc de la neige, forcément.
De ce qu’il nous raconte du boulot, c’est que c’est supérieurs sont assez fiers de lui. Loyal, bosseur, investi, obéissant, c’est un bon élément. Un vrai toutou du Gouvernement que diraient les langues de vipères !
Pis en dehors, c’est la même soupe ! Il tire jamais la gueule, il se plaint jamais, il est serviable et volontaire. Moi j’aime pas trop ça qu’il soit comme ça. Tu peux pas tout intérioriser, ça te retombera sur la gueule un jour où l’autre. Pis envoyer chier un zig, ça peut faire du bien. Mais bon, l’est poli, c’est pas plus mal.
Tu dois te dire qu’il a l’air parfait mon fiston, hein ? Bah je serai bien tenté de te répondre que c’est normal parce que je suis son père, mais on va pas se mentir, c’est pas mon cas. Alors ouais, il se peut que je l’idéalise un peu ... Bon, d’accord, carrément, mais je suis son papounet et je suis fier de lui, c’est normal ! Mais bon, t’as raison, je vais essayer de nuancer le propos.
Déjà, je suis sûr qu’il est pas aussi fort que ce qu’il veut faire croire. Pour preuve, c’est qu’il commence à douter de ses actions des fois alors il vient nous en parler. Pour venir chercher du réconfort genre. Il se demande son boulot sert le “bien commun”. Alors avec sa mère on lui répond que oui, que s’il bosse pour le gouvernement, on voit pas ce qu’il ferait de mal. Mais au fond, on le connaît pas nous le Gouvernement, on l’a jamais connu. Moi je parie que c’est comme dans toutes les grandes organisations, que ça chapote des trucs, que ça magouille tranquillement dans leur coin. Enfin bref.
Tiens, on a appris aussi qu’il supportait pas les champs de bataille. Que les macchabées de partout, le sang qui coule à flot, l’odeur de la poudre et celle de la chair calcinée c’était pas son truc. Quand il s’est engagé dans l’élite, il paraît qu’il a gerbé ses tripes à la première bataille et qu’il s’est évanoui, spasmes, bouffées de chaleur et tout le merdier. Alors forcément, quand il est revenu au bercail, il était blanc comme un cul, vous excuserez mon expression. Du coup il est resté un moment chez nous, parait que les images vont lui rester gravées à vie dans son cigare. Pourtant, jouer les Agents ça doit pas être drôle tous les jours non plus mais ça, ça lui fait rien apparemment. Tant mieux dans un sens ...
Ah, pis dernière chose, ce con-là il a peur de la neige. “Ca laisse tout blanc et indifférent”, qu’il dit. Et qu’en plus “c’est ignoble comment c’est froid”.
Il a pas neigé souvent à Lynbrook, mais à chaque fois il était tétanisé. Je crois que je peux le comprendre. Pour un mec qu’essaie de faire le bien, le gris de la pourriture de l’île et le rouge du sang qui coule des magouilles et des coupe-gorge, ça flashe encore plus sur le blanc de la neige, forcément.
Biographie
Ouaip, l’est loin le temps où on se prenait tout le temps la gueule ... Faut dire que le zig était un peu rêveur, et que les rêveurs ont pas leur place ici, à Lynbrook. Je sais bien que c’est pas l’endroit rêvé, mais on avait pas un rond pour se tirer sans s’assurer de pas crever comme des merdes en mer, alors tu comprends bien que si tu te mets pas à trimer très vite, bah tu finis à la rue. Et quand t’es à Lynbrook, t’as pas envie d’y finir, à la rue ! Pis bon, merde, c’est mon fiston quoi ! Il avait beau me faire ronger les sangs, je pouvais pas ne rien pour qu’il ait un avenir ! En plus de ça, on est dans le quartier de la Guilde des Contrebandiers, et on doit raquer pour être protégés, et pour bouffer de la merde qu’on bouffait déjà avant mais sans eux. Parce que celle des Voleurs nous en ont fait voir de toutes les couleurs hein ! Comme par exemple, un blocus à la con !
Mais le Ludwig, c’était loin d’être un bosseur avant ! C’était même un drôle d’olibrius d’un sacré acabit, surtout pour l’île. Monsieur se permettait d’avoir des envies d’ailleurs, de mieux et de meilleur même ! Alors ouais, rêver, ça bouffe peut-être pas de pain, mais toi non plus ! Pis avec sa mère on roule pas sur l’or, on a peut-être juste assez pour nos vieux jours, en priant que la taxe des fouilles-merde augmente pas ! Hein ? Ah ouais, Ludwig. Bah comme je te disais il foutait presque rien. Pis l’éducation, chez nous, c’est l’école de la vie, t’apprends sur le tas, tu fais comme ton père ou tu te démerdes. Je le voyais pas finir femme de ménage comme sa mère, alors autant qu’il devienne ébéniste comme moi ! Mais nan, ça plaisait pas à monsieur.
Alors quand il était en âge de bosser, vers douze piges, je l’ai tanné comme jamais pour qu’il se trouve un boulot, c’est pour ça qu’on se prenait souvent la tête, lui et moi. Et qu’est ce qu’il m’a fait cet hurluberlu ? Il a été voir dans une maison close pour faire le ménage, hahaha ! Il pensait que c’était juste un rade un peu plus chic que les autres ! Hahaha, putain j’en reviens toujours pas ! L’abruti ! Hé, n’empêche que la mère maquerelle, elle l’a trouvé touchant -ouais, pour pas dire con. Du coup elle l’a gardé tout en essayant de préserver son innocence. L’étage lui était interdit. Mais bordel, qu’est-ce qu’il pensait ? Il voyait des mecs monter aux bras d’une ou deux belles pépés, ça tiltait pas dans sa tête ?
Bah, il bossait, ça rentrait un peu d’oseille à la maison, contrairement à lui qui commençait à la déserter vers les seize berges. Il apprenait le piano auprès du vieux pianiste du bar à putes. Un autre bohème, un foutu artiste marginal qui gagnait mal sa croûte mais qui s’en foutait, il pouvait picoler et baiser presque autant qu’il voulait. Ludwig lui aussi commençait à tourner comme ça, à siroter de l’absinthe tranquillement. Quand ça le faisait pas voyager, ça lui foutait le cafard. Pis il est s’amouraché d’une catin de là bas aussi. Quelque chose de mignon ! Ah ça, ça le magnait plus que l’envie de retrouver un vrai boulot !
A ce moment là, j’en avais ras le cul qu’il devienne un excentrique. Surtout que le pianiste avait dévissé le billard que c’est le fiston qu’a pris le relai. Le peu de fois que je l’ai vu dans ces années-là, genre vers sa majorité, on aurait dit un clodo d’un ville friquée. Alors certes, il portait un costard, mais voilà l’état du machin ! Une vraie guenille ! Mais à lui ça lui plaisait ...
Alors pour lui faire reprendre ses esprits, je lui ai cassé les couilles pour qu’il s’engage dans l’élite. “Tu vas voir, ça forge le caractère ! Pis ç’a jamais tué personne que je sache !” que je lui disais. Qu’est ce que j’en savais moi hein ? Je suis un vrai tire au flanc ! J’ai fini comme mon père, à meuler le bois.
Mais lui, peau de zob ! Il se tirait ou on en venait aux mains des fois. J’en pouvais plus de le voir comme ça ... Mais bon, je pouvais pas non plus demander à la Marine de rabouler ici pour l’emmener de force ! Un coup à voir des Mouetteux égorgés et pendus, et peut être l’autre avant l’un ! Alors j’ai arrêté de me faire du souci pour lui. C’est mon fils, mais il faisait ce qu’il voulait, alors il devait apprendre à se démerder. S’il se retrouvait à la rue du jour au lendemain, fallait pas qu’il compte sur moi.
Sauf que. Sauf que sa putain lui a claqué entre les mains. Du coup, ni l’absinthe ni la vie n’avaient le même goût. Quand il est revenu au bercail, la queue entre les jambes, bah ... on l’a quand même accueilli. Surtout que bon, il m’a annoncé qu’il avait rien de mieux à faire que s’engager. Que quitter à crever, il voulait pas le faire à petits feux ici mais qu’il voulait le faire en faisant le bien. Je crois que j’en aurais chialé.
Alors à vingt-et-un ans, il est parti du nid pour gagner le BAN. J’aurais bien voulu être une petite souris pour le voir en chier des briques ! N’empêche qu’il a appris à se battre et qu’il aime ça ! L’escrime que ça s’appelle, sûrement une façon de se battre de snobards. Tu sais, moi, quand ça parle de se taper sur la gueule à la loyale, ça me cause pas des masses ...
Enfin bon, il y est resté qu’un an, c’est déjà ça. Comme je t’ai dit, il a dégueulé à la première bataille. N’empêche qu’avant ça, ses supérieur l’ont remarqué, ils voulaient lui donner du grade mais il a refusé. Pis quand on lui a dit de s’engager dans le Cipher Pol, qu’il connaîtrait sûrement plus les missions en solitaire ou en petits groupes, il a tout de suite sû que ça allait être son truc.
Eh bah tu vois, ça fait cinq ans qu’il y bosse, au Cipher Pol 5, ben ça l’a complètement changé ! En bien hein ! Ca lui plaît, il plaît à ses supérieurs, maintenant je peux crever tranquille ...
Quoi ? Je t’ai soulé ? Eh bah casse-toi qu’est ce que tu veux que je te dise ! Par contre, viens pas me faire chier dans deux ou trois jours, parce que c’est ma femme qui t’accueillera ! Et niveau jactance, j’ai pas son niveau !
Mais le Ludwig, c’était loin d’être un bosseur avant ! C’était même un drôle d’olibrius d’un sacré acabit, surtout pour l’île. Monsieur se permettait d’avoir des envies d’ailleurs, de mieux et de meilleur même ! Alors ouais, rêver, ça bouffe peut-être pas de pain, mais toi non plus ! Pis avec sa mère on roule pas sur l’or, on a peut-être juste assez pour nos vieux jours, en priant que la taxe des fouilles-merde augmente pas ! Hein ? Ah ouais, Ludwig. Bah comme je te disais il foutait presque rien. Pis l’éducation, chez nous, c’est l’école de la vie, t’apprends sur le tas, tu fais comme ton père ou tu te démerdes. Je le voyais pas finir femme de ménage comme sa mère, alors autant qu’il devienne ébéniste comme moi ! Mais nan, ça plaisait pas à monsieur.
Alors quand il était en âge de bosser, vers douze piges, je l’ai tanné comme jamais pour qu’il se trouve un boulot, c’est pour ça qu’on se prenait souvent la tête, lui et moi. Et qu’est ce qu’il m’a fait cet hurluberlu ? Il a été voir dans une maison close pour faire le ménage, hahaha ! Il pensait que c’était juste un rade un peu plus chic que les autres ! Hahaha, putain j’en reviens toujours pas ! L’abruti ! Hé, n’empêche que la mère maquerelle, elle l’a trouvé touchant -ouais, pour pas dire con. Du coup elle l’a gardé tout en essayant de préserver son innocence. L’étage lui était interdit. Mais bordel, qu’est-ce qu’il pensait ? Il voyait des mecs monter aux bras d’une ou deux belles pépés, ça tiltait pas dans sa tête ?
Bah, il bossait, ça rentrait un peu d’oseille à la maison, contrairement à lui qui commençait à la déserter vers les seize berges. Il apprenait le piano auprès du vieux pianiste du bar à putes. Un autre bohème, un foutu artiste marginal qui gagnait mal sa croûte mais qui s’en foutait, il pouvait picoler et baiser presque autant qu’il voulait. Ludwig lui aussi commençait à tourner comme ça, à siroter de l’absinthe tranquillement. Quand ça le faisait pas voyager, ça lui foutait le cafard. Pis il est s’amouraché d’une catin de là bas aussi. Quelque chose de mignon ! Ah ça, ça le magnait plus que l’envie de retrouver un vrai boulot !
A ce moment là, j’en avais ras le cul qu’il devienne un excentrique. Surtout que le pianiste avait dévissé le billard que c’est le fiston qu’a pris le relai. Le peu de fois que je l’ai vu dans ces années-là, genre vers sa majorité, on aurait dit un clodo d’un ville friquée. Alors certes, il portait un costard, mais voilà l’état du machin ! Une vraie guenille ! Mais à lui ça lui plaisait ...
Alors pour lui faire reprendre ses esprits, je lui ai cassé les couilles pour qu’il s’engage dans l’élite. “Tu vas voir, ça forge le caractère ! Pis ç’a jamais tué personne que je sache !” que je lui disais. Qu’est ce que j’en savais moi hein ? Je suis un vrai tire au flanc ! J’ai fini comme mon père, à meuler le bois.
Mais lui, peau de zob ! Il se tirait ou on en venait aux mains des fois. J’en pouvais plus de le voir comme ça ... Mais bon, je pouvais pas non plus demander à la Marine de rabouler ici pour l’emmener de force ! Un coup à voir des Mouetteux égorgés et pendus, et peut être l’autre avant l’un ! Alors j’ai arrêté de me faire du souci pour lui. C’est mon fils, mais il faisait ce qu’il voulait, alors il devait apprendre à se démerder. S’il se retrouvait à la rue du jour au lendemain, fallait pas qu’il compte sur moi.
Sauf que. Sauf que sa putain lui a claqué entre les mains. Du coup, ni l’absinthe ni la vie n’avaient le même goût. Quand il est revenu au bercail, la queue entre les jambes, bah ... on l’a quand même accueilli. Surtout que bon, il m’a annoncé qu’il avait rien de mieux à faire que s’engager. Que quitter à crever, il voulait pas le faire à petits feux ici mais qu’il voulait le faire en faisant le bien. Je crois que j’en aurais chialé.
Alors à vingt-et-un ans, il est parti du nid pour gagner le BAN. J’aurais bien voulu être une petite souris pour le voir en chier des briques ! N’empêche qu’il a appris à se battre et qu’il aime ça ! L’escrime que ça s’appelle, sûrement une façon de se battre de snobards. Tu sais, moi, quand ça parle de se taper sur la gueule à la loyale, ça me cause pas des masses ...
Enfin bon, il y est resté qu’un an, c’est déjà ça. Comme je t’ai dit, il a dégueulé à la première bataille. N’empêche qu’avant ça, ses supérieur l’ont remarqué, ils voulaient lui donner du grade mais il a refusé. Pis quand on lui a dit de s’engager dans le Cipher Pol, qu’il connaîtrait sûrement plus les missions en solitaire ou en petits groupes, il a tout de suite sû que ça allait être son truc.
Eh bah tu vois, ça fait cinq ans qu’il y bosse, au Cipher Pol 5, ben ça l’a complètement changé ! En bien hein ! Ca lui plaît, il plaît à ses supérieurs, maintenant je peux crever tranquille ...
Quoi ? Je t’ai soulé ? Eh bah casse-toi qu’est ce que tu veux que je te dise ! Par contre, viens pas me faire chier dans deux ou trois jours, parce que c’est ma femme qui t’accueillera ! Et niveau jactance, j’ai pas son niveau !
Test RP
Le soleil est au beau fixe ce jour-là, à Logue Town. Il trône haut dans le ciel et irradie la ville aux pierrailles grisâtre de sa lumière et de sa chaleur, ce qui ne manque pas de causer davantage d’effervescence sur l’île qu’habituellement ! Et peut-être est-ce aussi le fait d’une annonce qui a réjouit énormément de monde : la célèbre cantatrice délurée, Verpassen Gerthrud von der Strudel, va se donner en spectacle ce soir !
Et une artiste aussi importante qu’elle ne passera pas inaperçue, sans compter son gabarit hors du commun ... En effet, elle ressemble plus à l’enfant issu d’un Géant et d’une humaine qu’à celui de deux humains ... Et en plus de cela, la belle adore porter des robes bariolées sous une crinoline ... Et donc, il faut s’assurer de sa sécurité ...
Sauf que quand on est une généreuse donatrice envers la Marine et un soutien fidèle pour la paix comme cette Gerthrud l’est, ce n’est pas une entreprise privée de gardes du corps que l’on emploie. Non non non, ce sont bel et bien des agents du Cipher Pol ! Rien que ça !
Et qui dit protection dit apparition publique, et donc, mission blanche ! Et donc qu’il faut dégoter les Agents libres les plus présentables.
Or, ce n’est qu’une bagatelle pour Ludwig ! C’est ainsi dont qu’il fut choisi pour jouer les gardes du corps personnel de la cantatrice et de son assistance, Marianne de Saint-Coffre.
Et c’est fraîchement arrivé qu’il se rend dans les loges du Vieux Théâtre. Connaissant le goût prononcé de la dame pour les tenues chamarrées, il a tenu à revêtir un costume et une paire de lunettes de soleil tout ce qu’il y a de plus sobres, c’est à dire de couleur noir, pour ne point voler la vedette ... à la vedette.
Si d’abord il est étonné par la grandeur de la porte de la loge de celles qu’il doit protéger, il comprend très vite en frappant et en y entrant après y avoir été invité d’un gros “Geben Sie !” aboyé. Puis la chanteuse lyrique se calme aussitôt en le voyant arriver.
- Mein Goooott ! Hallo, schöne Hengst !
- Gerthrud ! Voyons ! se fâche Marianne d’un grand coup de coude dans les bourrelets de celle-ci, qui se mettent à onduler sous le choc.
- Oh, parton ! Che foulais tire, ponchour cheune homme !
Ludwig n’en revient toujours pas, de la taille de la demoiselle, mais il ne le montre pas et ne fait que se présenter dans une petite courbette polie.
- Bonjour, mesdemoiselles. Je me présente, Agent Asturm, mais vous pouvez m’appeler Ludwig. Je serai votre garde du corps personnel pour la soirée.
- Oh, il me rappelle Friedrich ! Tu te soufiens Marianneuh ?
- Oh que oui ... dit-elle en soignant ses mains, les yeux levé au plafond, mais le regard perdu dans le vide. Ah, l’été 1589 ! Saint-Uréa ! La Dame de Pierre était moins acariâtre et ton maillot “Ubber Marine” avait fait fureur !
- Arh arh arh ! Oui ! La milice nous afait pris en chasseuh ! Mais nous afions retourné le peuple kontre elle ! Et ce peau cheune homme leur afait montré son joli petit Arsch !
Pendant que les deux femmes d’âge mûr évoquent leurs souvenirs, Ludwig est attiré par le piano installé dans la pièce, comme s’il l’appelait pour qu’il l’essaie. Et il faut qu’il en joue quelques notes mélodieusement arrangées pour qu’elles arrêtent de discuter et portent leur attention sur lui.
- Vous savez jouer du piano ?!
- Quelques peux ...
- Mais c’est merveilleux ! Notre pianiste est malade comme un chien, nous n’avions personne pour le remplacer !
- Mais c’est que ...
- Oui, che sais ! Fous defez nous protécher, mais fous ne le ferez ke mieux sur scèneuh !
- Certes mais ...
- Oulà, n’essayez pas de négocier avec elle, malheureux ! Elle est capable de faire des caprices pire qu’un enfant pourri-gâté !
- Marianneuh !
- Eh bien quoi ? C’est vrai !
- Ecoutez, je vais en parler à mon équipe, je suis sûr qu’elle comprendra ! Je vous tiens au courant !
- Arh, Charmant, und aufmerksam !
Et effet, à peine sorti de la loge qu’il la contacte aussitôt par escargophone. Ayant appris la bonne nouvelle, il en avertit aussitôt les deux artistes.
Le reste de la journée est plutôt calme, il reste devant la porte de la loge sans que personne ne vienne troubler leur tranquillité, ce qui laisse le loisir aux deux femmes de se préparer et parfois même de se chamailler. Jamais bien longtemps, mais assez violemment. La première fois est surprenante, il est donc intervenu, mais les autres fois il se contente de sourire, sachant pertinemment que cela ne les empêchera pas de se rabibocher dans les minutes suivantes.
Le soir venu, la tension monte immanquablement. Alors que Gerthrud et Marianne lui ont demandé de revêtir une queue de pie, ce qu’il a fait, il peut à présent monter sur scène pour jouer les morceaux prévus, à côté des deux cantatrices qui se donnent en spectacle causant l’hilarité générale. Bien sûr, il garde l’oeil ouvert au cas où, mais le seul trouble qui viendra perturber la soirée sera l’irruption folle du vrai pianiste qui aura vu rouge de s’être fait si rapidement remplacé. Heureusement, Ludwig aura la situation et se lèvera faussement fâché, faisant croire à la foule que tout ceci fait partie du spectacle, quand bien même l’intrus prévu avant son désistement forcé essaiera de le frapper mais en vain, puisque le jeune agent lui attrapera le poing et le fera tourner comme l’on fait chavirer sa partenaire durant un rock acrobatique, avant de l’asseoir de force sur le tabouret devant le piano et quitter la scène sous un tonnerre d’applaudissement. Alors il se sentira obligé de faire une petite courbette avant de tirer sa révérence de sur la scène, mais il sera rappelé par Gerthrud pour saluer le public à la fin du spectacle !
Et une artiste aussi importante qu’elle ne passera pas inaperçue, sans compter son gabarit hors du commun ... En effet, elle ressemble plus à l’enfant issu d’un Géant et d’une humaine qu’à celui de deux humains ... Et en plus de cela, la belle adore porter des robes bariolées sous une crinoline ... Et donc, il faut s’assurer de sa sécurité ...
Sauf que quand on est une généreuse donatrice envers la Marine et un soutien fidèle pour la paix comme cette Gerthrud l’est, ce n’est pas une entreprise privée de gardes du corps que l’on emploie. Non non non, ce sont bel et bien des agents du Cipher Pol ! Rien que ça !
Et qui dit protection dit apparition publique, et donc, mission blanche ! Et donc qu’il faut dégoter les Agents libres les plus présentables.
Or, ce n’est qu’une bagatelle pour Ludwig ! C’est ainsi dont qu’il fut choisi pour jouer les gardes du corps personnel de la cantatrice et de son assistance, Marianne de Saint-Coffre.
Et c’est fraîchement arrivé qu’il se rend dans les loges du Vieux Théâtre. Connaissant le goût prononcé de la dame pour les tenues chamarrées, il a tenu à revêtir un costume et une paire de lunettes de soleil tout ce qu’il y a de plus sobres, c’est à dire de couleur noir, pour ne point voler la vedette ... à la vedette.
Si d’abord il est étonné par la grandeur de la porte de la loge de celles qu’il doit protéger, il comprend très vite en frappant et en y entrant après y avoir été invité d’un gros “Geben Sie !” aboyé. Puis la chanteuse lyrique se calme aussitôt en le voyant arriver.
- Mein Goooott ! Hallo, schöne Hengst !
- Gerthrud ! Voyons ! se fâche Marianne d’un grand coup de coude dans les bourrelets de celle-ci, qui se mettent à onduler sous le choc.
- Oh, parton ! Che foulais tire, ponchour cheune homme !
Ludwig n’en revient toujours pas, de la taille de la demoiselle, mais il ne le montre pas et ne fait que se présenter dans une petite courbette polie.
- Bonjour, mesdemoiselles. Je me présente, Agent Asturm, mais vous pouvez m’appeler Ludwig. Je serai votre garde du corps personnel pour la soirée.
- Oh, il me rappelle Friedrich ! Tu te soufiens Marianneuh ?
- Oh que oui ... dit-elle en soignant ses mains, les yeux levé au plafond, mais le regard perdu dans le vide. Ah, l’été 1589 ! Saint-Uréa ! La Dame de Pierre était moins acariâtre et ton maillot “Ubber Marine” avait fait fureur !
- Arh arh arh ! Oui ! La milice nous afait pris en chasseuh ! Mais nous afions retourné le peuple kontre elle ! Et ce peau cheune homme leur afait montré son joli petit Arsch !
Pendant que les deux femmes d’âge mûr évoquent leurs souvenirs, Ludwig est attiré par le piano installé dans la pièce, comme s’il l’appelait pour qu’il l’essaie. Et il faut qu’il en joue quelques notes mélodieusement arrangées pour qu’elles arrêtent de discuter et portent leur attention sur lui.
- Vous savez jouer du piano ?!
- Quelques peux ...
- Mais c’est merveilleux ! Notre pianiste est malade comme un chien, nous n’avions personne pour le remplacer !
- Mais c’est que ...
- Oui, che sais ! Fous defez nous protécher, mais fous ne le ferez ke mieux sur scèneuh !
- Certes mais ...
- Oulà, n’essayez pas de négocier avec elle, malheureux ! Elle est capable de faire des caprices pire qu’un enfant pourri-gâté !
- Marianneuh !
- Eh bien quoi ? C’est vrai !
- Ecoutez, je vais en parler à mon équipe, je suis sûr qu’elle comprendra ! Je vous tiens au courant !
- Arh, Charmant, und aufmerksam !
Et effet, à peine sorti de la loge qu’il la contacte aussitôt par escargophone. Ayant appris la bonne nouvelle, il en avertit aussitôt les deux artistes.
Le reste de la journée est plutôt calme, il reste devant la porte de la loge sans que personne ne vienne troubler leur tranquillité, ce qui laisse le loisir aux deux femmes de se préparer et parfois même de se chamailler. Jamais bien longtemps, mais assez violemment. La première fois est surprenante, il est donc intervenu, mais les autres fois il se contente de sourire, sachant pertinemment que cela ne les empêchera pas de se rabibocher dans les minutes suivantes.
Le soir venu, la tension monte immanquablement. Alors que Gerthrud et Marianne lui ont demandé de revêtir une queue de pie, ce qu’il a fait, il peut à présent monter sur scène pour jouer les morceaux prévus, à côté des deux cantatrices qui se donnent en spectacle causant l’hilarité générale. Bien sûr, il garde l’oeil ouvert au cas où, mais le seul trouble qui viendra perturber la soirée sera l’irruption folle du vrai pianiste qui aura vu rouge de s’être fait si rapidement remplacé. Heureusement, Ludwig aura la situation et se lèvera faussement fâché, faisant croire à la foule que tout ceci fait partie du spectacle, quand bien même l’intrus prévu avant son désistement forcé essaiera de le frapper mais en vain, puisque le jeune agent lui attrapera le poing et le fera tourner comme l’on fait chavirer sa partenaire durant un rock acrobatique, avant de l’asseoir de force sur le tabouret devant le piano et quitter la scène sous un tonnerre d’applaudissement. Alors il se sentira obligé de faire une petite courbette avant de tirer sa révérence de sur la scène, mais il sera rappelé par Gerthrud pour saluer le public à la fin du spectacle !
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