Jack Aquila ; Ancien Lieutenant
• Age : 26 ans
• Sexe : M
• Race : Humain
• Métier : Ancien Lieutenant à la retraite
• Groupe : Civil
• But : Découvrir Rough tell, guérir de ca blessures et réapprendre à vivre normalement.
• Équipement : Un sabre de marine, un sac militaire de voyage, quelques livres, des médicaments et un pistolet.
• Reroll, anciennement Smile.
Description Physique
Registre d’inscription Quartier Général de South Blue, Document appartenant à la Marine.
Dossier. B-98364-45
Candidat : Augusto Jack / 16ans / AB+
Déjà à seize ans, Jack était un homme, lors de son premier entretien avec la marine, il fut accepté pour sa bonne santé, sa constitution et son endurance. Loin d’être le plus fort de sa génération, il se démarquait par son entêtement et son corps à toute épreuve.
Pigmentation des cheveux : Blond.
Couleur des pupilles : Brun doré.
Couleur de peau : Blanche.
Grandeur : 1m80.
Alors que la plupart des officiers de sa génération, lui était blond et malgré la casquette obligatoire, ses compagnons ne manquèrent pas se détail. Jack était le genre de soldat capable de tout encaisser, autant en termes de coup de poing que de blagues mal placées. Un grand sourire niais parcourait autrefois ses lèvres, du temps où il voyait le monde non pas avec les yeux d’un homme, mais avec ceux de l’aigle qui sommeille en lui. Tout le monde trouvait le surnom adéquat, il rêvait autrefois de voler tel un oiseau, de traverser les océans en un clin d’œil et ainsi de suite.
Bien sûr, ses cheveux d’un blond presque blanc n’étaient pas la seule chose dont se moquaient ses compagnons. Venant d’une famille moins… Civilisé, il s’était fait tatouer trois lignes sur le visage le jour ou il avait décidé de quitter le nid familial. Ses trois lignes représentaient son désir d’explorer le monde, son détachement avec l’enfance et le courage qu’il ne devrait jamais perdre pour atteindre ses objectifs. Suis ta légende personnelle avait dit son père ce jour-là.
Ensuite, le reste n’a que peu d’importance, vous pourriez le regarde de bas en haut, il ne reste qu’un détail intéressant. Dans un malencontreux accident, Jack perdit l’une de ses jambes, l’explosion lui apporta bien quelques brûlures supplémentaires, mais une jambe, ce n’est pas aussi facile à remplacer qu’il ne pourrait paraître aux yeux d’un enfant. Les membres ne repoussent pas, c’est donc pourquoi on lui incrusta une prothèse sous la peau, une plaque de métal est désormais fixée à son genou, lui permettant d’insérer une béquille de bois pour l’aider à marcher.
Description Psychologique
Au premier abord, Jack semble être un enfoiré de première, le genre à boire seul dans une taverne assez peu recommandable et à sentir les ordures... Seulement, ce n’est qu’en apparence qu’il semble dur d’approche, car dès le premier « bonjour » prononcé, vous vous rendrez assez vite compte qu’il n’y a rien d’anormal chez lui. Plus joviale en son for intérieur, il n’est ainsi qu’à cause des multiples événements difficiles par lesquels il vient d’être rescapé. Imaginer, imaginer vous faire exploser la jambe dans une guerre interminable, c’est assez pour se remettre en question.
Beaucoup de gens se sont demandé ce qu’un ancien officier de la marine ferait une fois sa démission donnée. Et bien, ce n’est pas très compliqué, il va vagabonder, apprendre à aimer le monde une seconde fois. En s’ouvrant les yeux, peut-être même qu’un intérêt pour la révolution naîtra des cendres de son passé. Qui sait.
Toujours enjoué par les aventures incroyables que lui permettait de vivre le monde, c’est peut-être par cette voix qu’il retrouvera la force de sourire. Toujours intéressé par de nouveaux défis, il n’aimait et n’aimera probablement jamais les combats, pour lui ce n’est qu’un moyen de prouver aux autres qu’il mérite lui aussi de découvrir ce qu’il y a au bout de la route.
Solitaire de nature, notre mousse a le don spécial de tourner les étrangers en nouvelle amitié, ou du moins, il essaye. Il vaut mieux s’entourer des bonnes personnes, lui avait dit sa famille alors qu’il partait vers sa légende personnelle.
Biographie
Journal de Jack.
QG de South Blue, 02 décembre de l’an 1625. 18h34.
Cher journal, engager vous qu’ils disaient.
Je viens de terminer la portion du soir, des patates et quelques navets broyés… dans mon, ou plutôt, un lit pourri. Je ne sens plus ma jambe gauche.
Normal direz-vous, du moins si vous trouver se journal, car vous le savez tout comme moi, j’ai été le dommage collatéral d’un affrontement entre un navire de la marine et celui d’un équipage pirate, désormais emprisonné, je vous rassure. Tout cela remonte à la semaine dernière, mais j’ai encore l’impression d’y être... Oh Neptune, viens-moi en aide…
Journal de Jack.
QG de South Blue, 12 décembre de l’an 1625. 11h40.
Cher journal, bien que les soins du QG m’aient sauvé la vie, il n’y a plus rien à faire, je ne marcherais plus jamais sur cette jambe que j’ai perdue dans l’explosion. Sans Berry, je ne peux plus rester, je suis la honte de mon bataillon, je dois trouver un moyen de survivre. Malgré tout, je repars la tête haute, les gens doivent rire de moi, quand je marche, on entend le pas feutré de ma botte, puis le sabot de bois qu’ils m’ont visé dans l’os… Moi qui voulais passer ma vie à arrêter des pirates, voilà que je ressemble plus à l’un d’eux que jamais, quelle ironie… Oh Neptune, viens-moi en aide…
Journal de Jack.
QG de South Blue, 20 décembre de l’an 1625. 12h09.
Cher journal, c’est aujourd’hui que j’atteins ta dernière page. Je t’éviterais donc le supplice de mon crayon bien taillé et ne relaterait pas ma dernière journée au QG, je te remercie pour ton aide, sans toi, je ne serais peut-être pas aussi sain d’esprit aujourd’hui. Puisses-tu aider quelqu’un d’autre, car aujourd’hui je te laisse ici, sur un banc de la cour d’entrainement, dans cette même cour où j’ai appris et ... perdue tout ce que je sais...
Toi qui lis ses quelques lignes, sache que Jack Aquila était ici. Un jour, peut-être trouvera tu le courage de suivre ta légende personnelle, peut-être m’apportera tu mon journal ? Qui sait.
Que Neptune te vienne en aide, comme il l’a enfin fait pour moi, qu’il te montre la voie et te guide.
Hey Roy ! Criait un garçon dans la cour d’entrainement. Qu’est-ce que tu fais à bouquiner alors qu’il fait si beau ? Tout en marchant tranquillement, l’ami de Roy vint s’asseoir près de lui, regardant l’étrange livre à reliure de cuir qu’il avait en main.
J’ai trouvé ça ici il y a une semaine, j’arrive à peine à la moitié, tu ne croiras jamais à qui ce livre appartient ! Dit-il en replaçant les lunettes sur son nez pour en continuer la lecture, comme absorber par les récits fantastiques qu’il avait en main.
Le deuxième jeune homme haussa les épaules, curieux de savoir de quoi son vieil ami parlait. Puis, celui-ci lui dévala tout, surpris, le brun se releva en s’exclamant que s’était impossible, L’ancien Lieutenant avait disparu prêt de deux semaines auparavant, quelqu’un l’avait vue quitter le portail du QG pour descendre en ville et plus personne n’avait eu de nouvelle. Une rumeur disait qu’il avait le jour même, sur une feuille de papier sale griffonné sa démission. Bien entendu le jeune homme lui demanda plus de détail.
C’est très intéressant, lui répondit celui aux lunettes, Jack raconte tout, de son départ d’une petite ile de South Blue jusqu’à son entrainement de bleu dans les rangs de la marine, ses quelques missions, ses amours de jeunesses alors qu’il n’avait que seize ans… Il ne manque rien, c’est comme quand il s’assoyait le soir dans la salle commune et nous racontait ses histoires, la mort de certains, leurs victoires contre des pirates et ainsi de suite…
Tu savais qu’Augusto était son vrai nom de famille ? Aquila signifie l’aigle, on l’a surnommé ainsi lors de sa première mission en mer, il était si excité de partir à l’aventure qu’il avait couru jusqu’au sommet du plus haut mat du navire pour en voir l’horizon… Par la suite, les gens l’ont surnommé Jack Aquila…
Le brun lui fit jurer de lui prêter l’ouvrage après en avoir terminé, pour qu’il puisse le lire à son tour.
Quant à Jack, puisqu’il n’a jamais écrit la fin de son histoire, personne ne sut qu’il prenait le premier navire marchand en direction de la prochaine ile près de deux semaines auparavant. Parti avec son vieux sabre et un pistolet avec seulement six balles, un sac de voyage et un bout de pain, il avait décidé de s’évader, de réapprendre à vivre avec son handicap. Il avait perdu sa jambe gauche dans une malencontreuse explosion. La marine l’aurait bien aidé, mais le choc et le nombre incalculable de morts suivant ce massacre, lui laissa un goût amer en bouche. Il devrait prendre le temps de relater le tout, de choisir ce qu’il ferait sachant que son supérieur n’avait non pas enfermé les prisonniers derrière les barreaux comme il l’avait inscrit dans son journal. Mais froidement tué…
Avec un peu de chance, peut-être entendrez-vous le cliquetis de ça jambes de bois raisonné sur la pierre d’une ruelle, le plancher d’un navire ou soyons fou, peut-être l’entendrez-vous fouetter l’eau de la mer !
Test RP
S’éveiller d’un rêve magnifique sur une plage au sable doré, il n’y a rien de mieux. En contrepartie, une partie de jambe en l’air aurait été mieux, s’était dit le jeune voyageur en se relevant pour admirer la vue. Bien sûr, il n’avait pas encore remarqué l’ironie de cette pensée.
♦ BORDEL !
Oui, il faudrait peut-être plus que le bruissement des vagues pour calmer notre Ex-Lieutenant. Quelqu’un lui avait dérobé sa jambe de bois… Une partie de jambe en l’air… Il se mit à rire seul sur la berge. Dans quel pétrin s’était il encore fourré ? Il n’avait, à ses souvenirs, pas abusé du saké… Alors pourquoi lui manquait-il un morceau ?
C’est à ce moment que les rires cristallins des enfants vinrent déranger ses pensées. Une petite dizaine d’entre eux était là, à quelques mètres de lui et ce lançait nul autre que la prothèse comme si se n’était qu’un vulgaire ballon…
♦ Merde, bande de… Pff… calme-toi Jack, se ne sont que des enfants…
Se dit-il plus pour lui même en tentant tant bien que mal de se relever. Putain, s’était déjà assez dur d’avoir une jambe de bois, il fallait l’avouer, sans, s’était encore bien pire.
D’une main plus qu’habituer, notre jeune homme cherchait son équilibre alors que tel un kangourou, il se dandinait sur une seule jambe, cherchant du regard un bâton, ou n’importe quoi qui lui servirait de béquille pour s’aider à marcher. Il n’arrivait toujours pas à croire qu’il était désormais manchot, mais c’était sa triste vérité et il devait l’accepter.
Sans succès, le mutilé s’en remit à la force de ses cordes vocales, appelant les enfants qui ne mirent pas bien longtemps à arriver, l’entourant comme les tribus d’Indiens devaient avoir entouré le premier colon à voir foulé leur sol.
L’un d’eux, le plus gros. S’avança d’un pas lent, portant fièrement la prothèse sur son épaule comme un trophée avant de lui lancé un « Quoi ? » tout simple. On aurait dit un Neandertal, c’était à mourir de rire.
♦ Je crois que c’est à moi ça !
Dit-il avec un sourire éclipsant sa mauvaise humeur. Puis, voyant les regards vifs qui s’échangeaient entre les gamins, Jack rajouta rapidement.
♦ J’en ai vraiment besoin pour marcher, vous ne voulez pas me la rendre s'il vous plait ?
L’un des mômes s’exclama d’un gros « Nooon » en riant. Ils n’étaient pas cons ces gamins, ils voyaient bien que l’homme n’avait aucune chance de les attraper s’ils se mettaient à courir, il n’avait effectivement l’air que d’un sans abris. Bien sûr, aucun d’eux n’avait pensé fouiller dans son sac, ou ils auraient pu trouver son pistolet et son sabre… De quoi vous changer l’idée sur une personne.
Bref, voyant bien qu’ils n’avaient pas l’intention de coopérer, Jack se dit qu’il devrait utiliser la ruse. Tout en enfonçant l’une de ses mains jusqu’au coude dans son sac de voyage, l’estropié leur proposa de gagner sa jambe dans un petit jeu. Captivant habilement sa foule avec ses mots, il sortit ensuite un petit paquet de cartes et commença à les brasser.
Les enfants écoutèrent, mais ne trouvèrent aucun intérêt au poker, malheureusement pour lui, c’était le seul jeu qu’il connaissait…
- Ta des bonbons ?
Un miracle, ses enfants avaient donc une idée derrière la tête, le gros s’était même proposé avec l’idée des sucreries. Éclatant de rire, Jack lui fit signe de s’approcher, comme s’il avait un secret à lui dire. Puis, il chuchota qu’il avait mieux que quelques bonbons.
Bien évidemment, donner toutes ses économies à des enfants pour récupérer sa jambe, se n’était pas l’idée la plus brillante, ils auraient pu la récupérer par la force, mais à quoi bon… Si Myosotis avait placé ses enfants sur son chemin s’étaient bien pour lui apprendre quelque chose. Il leur donna donc sa bourse en échange du bout de bois.
Une fois sa jambe revenue, il la fit tournoyer sur elle même contre la plaque dans sa jambe pour la visser solidement et retrouva l’usage de ses deux membres inférieurs. Les enfants étaient déjà bien loin quand il s’étirait de tout son long, mais au diable ses économies, il avait survécu à bien pire.
Plaçant la ganse de son sac sur son épaule, le voyageur reprit sa route, allégé d’un poids inutile. Il ne lui restait plus qu’à trouver un moyen de transport jusqu’à la prochaine île.
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