Dorian Silverbreath
• Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu.
• Age : 32 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Marchand de malheur
• Groupe : Civil
• Age : 32 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Marchand de malheur
• Groupe : Civil
• But : Devenir Roi.
• Équipement : Un couteau, un bâton d'argent, et une sacoche contenant ses économies
• Parrain : Marraine
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC du p'tit Arhye Frost
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myochou
Codes du règlement :
• Équipement : Un couteau, un bâton d'argent, et une sacoche contenant ses économies
• Parrain : Marraine
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC du p'tit Arhye Frost
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myochou
Codes du règlement :
Toi t'as d'la gueule
Deux ombres en filature discutent près du port :
- T'es sûr que c'est lui ?
- Il répond à la description en tout cas.
- Un grand brun d'un mètre quatre-vingt-quinze ? Avec des yeux noirs et perçants ?
- Comme des pointes de flèche, oui...
- Et des dents blanches comme du lait nourricier ?
- Rendues visibles par un sourire carnassier.
- Des traits marqués ?
- Des bras épais.
- Et les jambes ?
- Longues et puissantes à souhait.
- Une gueule de militaire...
- Et pourtant !
- Quoi ? Comment ça ?
- Il n'a rien d'un soldat : ni l'uniforme, ni les manières.
- Décidément on en sait pas assez... Tu l'as observé suffisamment longtemps ?
- Suffisamment pour savoir qu'il ne traîne pas avec la Marine. Ni dans les casernes, ni dans les réserves. Et pas sûr qu'ils tolèrent sa tenue vestimentaire : marcels, T-shirts fins, pantalons amples... Les bottes à la limite. Remarque une fois, je l'ai vu porter un costume complet ! Tout de noir vêtu le bougre...
- Même la chemise ?
- Pas d'exception.
- Et que faisait-il ?
- Il déambulait, main dans la poche, sa veste par dessus son épaule, décontracté au possible et toutes dents dehors. On aurait dit qu'il préparait un truc...
- Et qu'est-ce qu'il a fait ?
- Il s'est assis à la terrasse d'un bar et il a attendu qu'une serveuse vienne prendre sa commande.
- Quoi c'est tout ce que t'as à me dire d'intéressant ?! Mais quel... bon continue.
- Il l'a attirée à lui en la prenant fermement par le bras, toujours en souriant, et il lui a fait sa commande. La pauvre avait l'air terrorisée par son air sauvage. On a presque l'impression qu'il veut nous bouffer quand il nous fixe.
- Il... Il t'a fixé ?
- Non.
- Bah comment tu... Oh et puis merde.
- Il a la voix grave. Un peu rauque. Comme cassée.
- On s'en fout !
- Il ne semble avoir peur de rien ; il marche avec un air suffisant et confiant ; le simple fait qu'il soit dans les parages amène un sentiment de malaise aux alentours.
- Le mec flippant sans défaut apparent...
- Oh si, il en a.
- Ah ? Lesquels ??
- Il a les yeux qui brillent quand on parle affaires.
- Mais ils sont noirs pauvre tâche...
- Il a une fossette sur la joue droite quand il feint d'être de bonne humeur.
- Et à quoi ça nous sert ?
- Il pèse quatre-vingt-huit kilos.
- Mais on s'en branle !
- Je peux vous aider ?
Ras le bol d'entendre ces deux idiots parler de moi pendant que j'ai le dos tourné. Je ne suis pas méfiant, mais prudence oblige et j'ai une bonne oreille. Pas aujourd'hui que je vais faire confiance à quelqu'un d'autre que moi tiens !
- Hum... C'est à dire que... Je... Ne nous faîtes pas mal !
- Oh rassurez-vous : je ne suis pas un monstre.
- Alors... vous nous épargnerez ?
Il a pas tord ce con-là : j'ai une fossette sur la joue droite. Je l'ai appelée "Hypocrite". Bref. Je sors mon bâton d'argent de ma ceinture et je m'en vais faire taire les commères. Avec le sourire.
- T'es sûr que c'est lui ?
- Il répond à la description en tout cas.
- Un grand brun d'un mètre quatre-vingt-quinze ? Avec des yeux noirs et perçants ?
- Comme des pointes de flèche, oui...
- Et des dents blanches comme du lait nourricier ?
- Rendues visibles par un sourire carnassier.
- Des traits marqués ?
- Des bras épais.
- Et les jambes ?
- Longues et puissantes à souhait.
- Une gueule de militaire...
- Et pourtant !
- Quoi ? Comment ça ?
- Il n'a rien d'un soldat : ni l'uniforme, ni les manières.
- Décidément on en sait pas assez... Tu l'as observé suffisamment longtemps ?
- Suffisamment pour savoir qu'il ne traîne pas avec la Marine. Ni dans les casernes, ni dans les réserves. Et pas sûr qu'ils tolèrent sa tenue vestimentaire : marcels, T-shirts fins, pantalons amples... Les bottes à la limite. Remarque une fois, je l'ai vu porter un costume complet ! Tout de noir vêtu le bougre...
- Même la chemise ?
- Pas d'exception.
- Et que faisait-il ?
- Il déambulait, main dans la poche, sa veste par dessus son épaule, décontracté au possible et toutes dents dehors. On aurait dit qu'il préparait un truc...
- Et qu'est-ce qu'il a fait ?
- Il s'est assis à la terrasse d'un bar et il a attendu qu'une serveuse vienne prendre sa commande.
- Quoi c'est tout ce que t'as à me dire d'intéressant ?! Mais quel... bon continue.
- Il l'a attirée à lui en la prenant fermement par le bras, toujours en souriant, et il lui a fait sa commande. La pauvre avait l'air terrorisée par son air sauvage. On a presque l'impression qu'il veut nous bouffer quand il nous fixe.
- Il... Il t'a fixé ?
- Non.
- Bah comment tu... Oh et puis merde.
- Il a la voix grave. Un peu rauque. Comme cassée.
- On s'en fout !
- Il ne semble avoir peur de rien ; il marche avec un air suffisant et confiant ; le simple fait qu'il soit dans les parages amène un sentiment de malaise aux alentours.
- Le mec flippant sans défaut apparent...
- Oh si, il en a.
- Ah ? Lesquels ??
- Il a les yeux qui brillent quand on parle affaires.
- Mais ils sont noirs pauvre tâche...
- Il a une fossette sur la joue droite quand il feint d'être de bonne humeur.
- Et à quoi ça nous sert ?
- Il pèse quatre-vingt-huit kilos.
- Mais on s'en branle !
- Je peux vous aider ?
Ras le bol d'entendre ces deux idiots parler de moi pendant que j'ai le dos tourné. Je ne suis pas méfiant, mais prudence oblige et j'ai une bonne oreille. Pas aujourd'hui que je vais faire confiance à quelqu'un d'autre que moi tiens !
- Hum... C'est à dire que... Je... Ne nous faîtes pas mal !
- Oh rassurez-vous : je ne suis pas un monstre.
- Alors... vous nous épargnerez ?
Il a pas tord ce con-là : j'ai une fossette sur la joue droite. Je l'ai appelée "Hypocrite". Bref. Je sors mon bâton d'argent de ma ceinture et je m'en vais faire taire les commères. Avec le sourire.
Quand j'y pense...
L'est plutôt mignonne cette nana quand même... Bon allez je lui écris ! C'est parti.
Chère Lucy,
Tu ne me connais pas encore, mais moi je te connais. Je sais tout de toi, pour t'avoir suivie jusqu'à ta maison. Joli petit coin d'ailleurs. Très simple ma foi... Je préférerai quelque chose de plus luxueux, mais on a pas toujours ce que l'on veut, paraît-il. J'aime beaucoup ta mère d'ailleurs. Un gentil petit bout de femme, très fidèle à ses principes. C'est d'ailleursà cause de grâce à ses principes que nous avons pu établir le contact. Je pense que quand tu rentreras chez toi, tu auras une surprise en la voyant tenant cette lettre. Dis-toi que le rouge de sa peau sera la preuve de sa gêne. La gêne d'avoir rencontré quelqu'un d'aussi raffiné que moi ! Et puis grâce à moi, elle ne vieillira plus jamais. Garde-la précieusement. Profitez du temps ensemble, faîtes votre toilette à deux, ce genre de choses... Par contre je suis navré mais il faudra absolument faire quelque chose contre l'odeur.
Cela mis à part... J'aimerai te rencontrer en personne. N'aies pas peur cependant, ce n'est pas parce que je suis rentré chez toi sans que tu sois au courant que je suis forcément une mauvaise personne ! Je sais faire preuve de courtoisie, d'élégance et même d'humilité. De temps en temps. Quelques fois. Je suis soucieux des apparences, du détail et du travail bien fait. Une exigence pour laquelle je me montre intransigeant : la dernière personne m'ayant déçue a été durement "licenciée" sans aucun moyen de rembauche. Ni chez moi ni ailleurs. J'ai même cassé une partie de mon mobilier. Une mauvaise habitude que j'espère faire disparaître.
Mais ce n'est pas le plus important. Je veux te connaître plus en détail. Beaucoup plus en détail ! Et pour te montrer ma bonne volonté, voici quelques informations supplémentaires sur ma personne.
Je suis l'héritier d'une riche famille. J'ai eu droit à la meilleure des éducations. Je sais me montrer généreux avec les personnes qui obtiennent mes faveurs. Je sais aussi me montrer compréhensif des soucis des petites gens. Je donne même du travail aux malheureux ! Bien que certains voient d'un mauvais œil mes affaires. Des jaloux, sans aucun doute.
Je bois mais ne fume pas, je mange de tout et j'ai des plaisirs simples. Primaires d'après certains. Mais simples. J'ai de grandes ambitions et un désir ardent de les voir devenir réalité. Je ne reculerai devant rien pour parvenir à mes fins. Pas même tuer ma propre mère s'il le fallait !
Je plaisante.
Et voilà que je me fais rire tout seul. A toi de jouer, Hypocrite !
- Mmh... Argh...
- Ta gueule, la vieille ! Je me concentre là.
Lucy, j'espère que tu comprends le fond de ma pensée. Je n'aspire pas à devenir le genre de soldat prêt à tout pour la Justice. J'ai d'ailleurs quelques désaccords avec le Gouvernement Mondial. Disons que nos idées ne se rejoignent pas sur tout. Je suis pourtant destiné à collaborer avec lui. Mais nous aurons le loisir d'en discuter plus tard. Je ne suis pas raciste ou intolérant pour deux sous. Ni pour trois d'ailleurs ! J'éprouve même de la sympathie pour les hommes-poissons. Je ne sais pas si tu partages ce point de vue. Mais il y a beaucoup à apprendre d'eux. Et à prendre aussi d'ailleurs.
Je ne suis pas violent. Juste un peu persuasif. J'apprécie quand les choses sont claires. Et je ne dis pas non à la discussion. Il est toujours plus profitable de régler un problème par la parole que par le geste. Surtout si celui-ci retire tout pouvoir de parole au parti opposé. C'est contre-productif. J'espère d'ailleurs que tu sauras te montrerproductive conciliante lors de notre prochaine rencontre. Celle-ci aura lieu tôt ou tard. Dans pas si longtemps. Mais chut ! Ne dis rien à personne. La timidité me fait faire des choses insensées. Je n'aimerai pas te donner mauvaise image dès notre premier rendez-vous.
Au plaisir de te voir. Ton admirateur.
P.S. : embrasse ta mère pour moi.
... Bon. C'est pas trop mal. Pas de sang, pas de sexe, pas de propos vulgaires... Adapté pour les grands et pour les petits ! Plus qu'à l'attendre dans un coin. Le travail peut attendre un peu.
Et la mère a enfin cessé de gémir. Même avec la gorge défoncée, elle continuait de gargouiller... Aucune manière.
Chère Lucy,
Tu ne me connais pas encore, mais moi je te connais. Je sais tout de toi, pour t'avoir suivie jusqu'à ta maison. Joli petit coin d'ailleurs. Très simple ma foi... Je préférerai quelque chose de plus luxueux, mais on a pas toujours ce que l'on veut, paraît-il. J'aime beaucoup ta mère d'ailleurs. Un gentil petit bout de femme, très fidèle à ses principes. C'est d'ailleurs
Cela mis à part... J'aimerai te rencontrer en personne. N'aies pas peur cependant, ce n'est pas parce que je suis rentré chez toi sans que tu sois au courant que je suis forcément une mauvaise personne ! Je sais faire preuve de courtoisie, d'élégance et même d'humilité. De temps en temps. Quelques fois. Je suis soucieux des apparences, du détail et du travail bien fait. Une exigence pour laquelle je me montre intransigeant : la dernière personne m'ayant déçue a été durement "licenciée" sans aucun moyen de rembauche. Ni chez moi ni ailleurs. J'ai même cassé une partie de mon mobilier. Une mauvaise habitude que j'espère faire disparaître.
Mais ce n'est pas le plus important. Je veux te connaître plus en détail. Beaucoup plus en détail ! Et pour te montrer ma bonne volonté, voici quelques informations supplémentaires sur ma personne.
Je suis l'héritier d'une riche famille. J'ai eu droit à la meilleure des éducations. Je sais me montrer généreux avec les personnes qui obtiennent mes faveurs. Je sais aussi me montrer compréhensif des soucis des petites gens. Je donne même du travail aux malheureux ! Bien que certains voient d'un mauvais œil mes affaires. Des jaloux, sans aucun doute.
Je bois mais ne fume pas, je mange de tout et j'ai des plaisirs simples. Primaires d'après certains. Mais simples. J'ai de grandes ambitions et un désir ardent de les voir devenir réalité. Je ne reculerai devant rien pour parvenir à mes fins. Pas même tuer ma propre mère s'il le fallait !
Je plaisante.
Et voilà que je me fais rire tout seul. A toi de jouer, Hypocrite !
- Mmh... Argh...
- Ta gueule, la vieille ! Je me concentre là.
Lucy, j'espère que tu comprends le fond de ma pensée. Je n'aspire pas à devenir le genre de soldat prêt à tout pour la Justice. J'ai d'ailleurs quelques désaccords avec le Gouvernement Mondial. Disons que nos idées ne se rejoignent pas sur tout. Je suis pourtant destiné à collaborer avec lui. Mais nous aurons le loisir d'en discuter plus tard. Je ne suis pas raciste ou intolérant pour deux sous. Ni pour trois d'ailleurs ! J'éprouve même de la sympathie pour les hommes-poissons. Je ne sais pas si tu partages ce point de vue. Mais il y a beaucoup à apprendre d'eux. Et à prendre aussi d'ailleurs.
Je ne suis pas violent. Juste un peu persuasif. J'apprécie quand les choses sont claires. Et je ne dis pas non à la discussion. Il est toujours plus profitable de régler un problème par la parole que par le geste. Surtout si celui-ci retire tout pouvoir de parole au parti opposé. C'est contre-productif. J'espère d'ailleurs que tu sauras te montrer
Au plaisir de te voir. Ton admirateur.
P.S. : embrasse ta mère pour moi.
... Bon. C'est pas trop mal. Pas de sang, pas de sexe, pas de propos vulgaires... Adapté pour les grands et pour les petits ! Plus qu'à l'attendre dans un coin. Le travail peut attendre un peu.
Et la mère a enfin cessé de gémir. Même avec la gorge défoncée, elle continuait de gargouiller... Aucune manière.
Alors c'est l'histoire d'un mec qui...
Bon, pour ceux qui n'ont pas suivi, je m'appelle Dorian Silverbreath. Fils héritier de la famille Silverbreath, de Suna. Une famille d'artisans fort sympathiques ayant réussi dans la pyrotechnie. Ils ont tellement bien réussi que leur fils biologique est mort en s'approchant trop près de leur dernière invention : le Dragon Pétaradant.
Hé oui, j'ai bien dit "biologique". J'ai été adopté. Me demandez pas à quel âge, je ne m'en rappelle même plus. De toute manière, ça n'a pas d'importance. Quoi que...
On m'a trouvé au bord de l'eau, pas loin du village de Toon, certainement repêché par les tritons du coin. Et comme Suzan et Kelvin, mes nouveaux parents donc, venaient de faire sauter leur progéniture à cause de leur cruel manque d'attention, ils m'ont recueilli. Pour se repentir, pour remplacer le premier, pour oublier leur chagrin... peu importe ! Ce qui est sûr, c'est que j'étais pas assez con pour m'approcher de leurs feux d'artifices. Déjà petit je me méfiais de ce que je ne connaissais pas. Et ça n'a pas évolué avec le temps. C'est même devenu pire !
J'ai grandi dans une maison énorme, remplie de mille et uns trésors, avec une nourrice à domicile, un majordome nommé Félix et un chien qui s'appelait Doggy. Puis Vera. Puis Rufus. Puis Coco. Puis...
Bon j'ai eu plusieurs chiens en fait. Vu que ça meure pour un rien ces bêtes-là. Mauvais rapport qualité prix, ça je vous le dis ! Tout ça pour dire que j'étais choyé. Un pourri-gâté comme disent les jaloux.
Je travaillais beaucoup. A l'école j'entends. J'adorais ça : tout ce savoir, toute cette culture, toutes ces manières différentes de se prétendre supérieur aux autres... La faute à ma mère ça, à me répéter que "Le savoir, c'est le pouvoir", et puis...
Quoi ? On dit "la faute DE ma mère" ? Est-ce que je vous emmerde, moi, à chaque fois que vous oubliez un -s à la fin d'un mot au pluriel ?! Oui ? Bon...
Le fait est que je me passionne depuis tout jeune à l'apprentissage sous toutes ses formes. Sauf la pyrotechnie. Allez savoir pourquoi.
En vieillissant, je fis la rencontre d'une fille du nom de Bélinda. Elle avait les yeux bleus et le front blond. Une petite assez taquine qui s'amusait à me tendre des pièges dans tout Suna Land. Adolescents, nous passions notre temps ensemble, à traîner à droite, à gauche, à donner des coups de pied aux pigeons, pas pour de faux, à tirer au lance-pierre sur les cibles du tenancier d'un stand de tir pendant que l'autre visait à la carabine... nous nous étions même embrassés ! Et j'avais adoré ça
J'avais tellement aimé que, hormones masculines obligent, ma main avait doucement glissé vers l'intérieur de son chemisier... Et elle n'a pas eu l'air d'apprécier. Ma joue s'en souvient encore !
- Pour qui tu me prends ? Pour une pute ?!
- Plaît-il ?
Alors... je cherchais dans le dictionnaire rangé dans la bibliothèque de notre demeure, étendue sur vingt mètres au carré, et ne trouva pas le mot "pute". Par contre, après vérification auprès de mon père, les oreilles rougissantes, je découvris le mot "prostituée". Et ce fut le déclic.
Quelqu'un capable d'offrir son corps, comme ça, en échange d'argent, méritait mon respect : moi qui n'a connu que le luxe ne pouvait me montrer si courageux. Par contre je ne compris pas de suite la colère de mon amie. Je le lui fis d'ailleurs savoir d'un bon coup de bâton dans la tempe à notre rencontre suivante.
Ah oui parce que je ne vous ai pas dit mais j'étais sacrément violent étant jeune. J'ai appris à me contrôler avec l'âge. Par contre : j'ai mon fameux bâton depuis mes douze ans. Un merveilleux travail de la part d'un des métallurgistes de la ville, lequel avait également fabriqué la canne de mon père, devenu cul-de-jatte après une explosion inattendue de leur nouvelle conception : le Mouton Étincelant. Une famille d'andouille, je vous le dis...
Mais fort heureusement, ils sont morts quelques temps plus tard, lorsque j'eus seize ans.
Comment ça "la compassion" ? Oh vous savez, être un enfant comblé tous les jours, sur une île paisible où les pirates se contentent de faire du vol à l'étalage, par crainte d'une intervention du Colonel Sushi, ça détruit la notion de manque. Et ça dénature les notions de besoin ou d'amour désintéressé. Sans parler de la valeur des choses. Disons ce qui est : je m'en contrefiche comme d'une paire de chaussettes trouées après maintes utilisations. Certains prétendrons que c'est extrême, mon psy dira que c'est une pathologie cognitive assez lourde de conséquences, moi j'appelle ça "éviter les prises de tête".
C'est là que ça devient intéressant. Mes parents morts, l'un à cause de l'infection de sa jambe manquante et l'autre parce qu'elle m'avait empêché d'aller pêcher avec quelques uns de ses pétards dernier cri, s'exposant à une nouvelle colère de ma part, je dus quitter la demeure familiale après avoir fait taire la nourrice et le majordome, lesquels criaient au parricide à s'en casser la voix. Les voisins me remercieront à mon retour.
Si retour il y a, car maintenant je vis sur Rokade : profitant du départ d'un bateau, j'étais monté à bord et avait quitté mon île natale et les problèmes éventuels, comme un interrogatoire de la Marine ou même un règlement de comptes avec le père de Bélinda. Faut dire que c'était sa faute : son chemisier laissait apparaître beaucoup trop de peau...
Le bateau en question était un navire de pirate. Avec un Jolly Roger représentant un toucan au sommet d'un crâne humain. Comme par hasard me direz-vous. Le fait est que je n'avais pas le temps de faire mon difficile. Malheureusement pour moi, le capitaine du navire semblait plus sélectif que moi puisqu'il voulut me faire passer par dessus bord... J'avais bien fait de récupérer l'argent du coffre de ma famille tiens. Il devait y en avoir pour 10 millions de berrys, à vue de nez. Du coup, Monsieur Toucan reconsidéra la chose, puis vit mon bâton et s'en empara avant de me jeter dans la cale, espérant faire de moi son mousse attitré.
Je vécus plus de cinq sur son navire. A écumer les mers, à apprendre le dur métier de pirate, à piller et faire la fête avec ceux que je servais et qui au départ ne me remerciaient qu'à coups de pieds dans la figure. Le capitaine Kol Horé... Oui je sais, je sais. C'est laid. Donc ! Le capitaine Horé, aussi suspicieux que moi, ne m'accorda sa confiance et ne me considéra comme l'un des siens que le jour où je leur appris à réparer la bouche d'un canon après que l'humidité et le trop-plein de poudre l'ait rendu dangereux d'utilisation... tout en le protégeant lorsque la démonstration faillit l'éparpiller sur le pont.
Ancien bourgeois, je m'étais bâti un corps de marin. Je savais me servir d'un pistolet, d'un sabre... mais je préférais mon bâton, lequel m'avait été rendu suite à mon intégration officielle dans l'équipage. Et c'est à vingt-et-un an que j'arrivai sur Rokade, lieu où prospéraient pirates et criminels en tout genre. Mes compagnons me prévinrent que là-bas, les gens avaient le caractère bien trempé.
- Oh vous savez, moi le caractère : je l'ai sec et dur, comme Argument, depuis aussi longtemps que je me souvienne !
Argument, c'est mon bâton ! Sympa, non ? J'avoue en être assez fier.
Mais comme ils l'ont dit, les gens du coin ne sont pas commodes et très vite des querelles intestines viennent semer le désordre sur l'île, vite gérées par les Cinq de Rokade. Ceux-là... je peux pas les encadrer : ils se prétendent maîtres de ce bout de terre et dirigent cette horde de hors-la-loi, et ils osent établir des règles et jouer les gouvernements officiels... heureusement que la majorité de la population se trouve liée au commerce d'objets volés et au travail des esclaves et des femmes de joie, sinon j'aurais cru sérieusement me retrouver sur Shell Town, du temps de la dictature d'un certain officier véreux. Quand je pense que même nos livres d'histoire en parlent ! Il a bien fait son compte, celui-là.
Enfin bref ! Tout ça pour dire que d'une, je ne suis pas suffisamment faible et compatissant pour m'offusquer de l'absence de légalité dans les affaires de Rokade, mis à part du côté des Cinq, et de deux, les querelles intestines ont provoqué la mort de mon équipage. Seul survivant, je me suis résigné à rester dans le coin, histoire d'en apprendre plus sur les us et coutumes de la population. Ce qui se fait, ce qui rapporte, ce qui permet d'être à l'abri.
Durant les onze années suivantes, je suis passé de receleur à serveur, puis à vendeur de drogue, à garde du corps, à voleur et enfin à auto-entrepreneur. Je m'occupe maintenant de "services libres". Touche-à-tout, j'ai pour principe de ne refuser aucun contrat : intimidation, torture, vol, assassinat, protection, mercenariat... Tout est bon pour remplir le porte-feuille si tant est que l'on a un peu d'imagination. Tant que cela me permet d'atteindre mon nouveau but.
Car oui, j'ai un objectif. Un désir grandissant depuis mon départ de Suna Land.
J'avais connu le bonheur, la suffisance, l'excès, l'argent et, plus récemment, le sang, les femmes, la violence et la peur. Fort de ma nouvelle condition physique et de mes connaissances, j'allai tracer mon chemin, petit à petit, jusqu'à atteindre le point culminant du monde auquel j'aspirais : un monde d'aisance et de complaisance, un monde où je serai en haut et le reste en dessous. Un monde où je serai Roi. Roi de Suna Land.
Impossible vous dîtes ? Pas de royaume sur cette île ? Allons allons, soyez sérieux deux minutes ! Réfléchissez un instant : si c'était impossible, comment serait apparu le premier roi ? Par l'opération du Saint Esprit ? Foutaises ! Il l'est devenu car il en a décidé ainsi.
Au diable le Gouvernement Mondial ! C'est une place chez les Dragons Célestes qui m'intéresse. Une place privilégiée qui me permettra de faire ce que bon me semble sans me soucier de savoir si cela est bien ou mal.
Un grand merci à mes parents adoptifs pour m'avoir fait comprendre que quand on souhaite quelque chose il suffit de le réclamer. Et que si ça ne marche pas, il suffit de le prendre soi-même. De gré ou de force. L'arrivée d'un certain Clotho allait peut-être jouer en ma faveur...
- Bon. C'est pas tout ça, mais j'ai de l'huile sur le feu et un futur collaborateur dans la cave... Vous faîtes le rapprochement ?
Hé oui, j'ai bien dit "biologique". J'ai été adopté. Me demandez pas à quel âge, je ne m'en rappelle même plus. De toute manière, ça n'a pas d'importance. Quoi que...
On m'a trouvé au bord de l'eau, pas loin du village de Toon, certainement repêché par les tritons du coin. Et comme Suzan et Kelvin, mes nouveaux parents donc, venaient de faire sauter leur progéniture à cause de leur cruel manque d'attention, ils m'ont recueilli. Pour se repentir, pour remplacer le premier, pour oublier leur chagrin... peu importe ! Ce qui est sûr, c'est que j'étais pas assez con pour m'approcher de leurs feux d'artifices. Déjà petit je me méfiais de ce que je ne connaissais pas. Et ça n'a pas évolué avec le temps. C'est même devenu pire !
J'ai grandi dans une maison énorme, remplie de mille et uns trésors, avec une nourrice à domicile, un majordome nommé Félix et un chien qui s'appelait Doggy. Puis Vera. Puis Rufus. Puis Coco. Puis...
Bon j'ai eu plusieurs chiens en fait. Vu que ça meure pour un rien ces bêtes-là. Mauvais rapport qualité prix, ça je vous le dis ! Tout ça pour dire que j'étais choyé. Un pourri-gâté comme disent les jaloux.
Je travaillais beaucoup. A l'école j'entends. J'adorais ça : tout ce savoir, toute cette culture, toutes ces manières différentes de se prétendre supérieur aux autres... La faute à ma mère ça, à me répéter que "Le savoir, c'est le pouvoir", et puis...
Quoi ? On dit "la faute DE ma mère" ? Est-ce que je vous emmerde, moi, à chaque fois que vous oubliez un -s à la fin d'un mot au pluriel ?! Oui ? Bon...
Le fait est que je me passionne depuis tout jeune à l'apprentissage sous toutes ses formes. Sauf la pyrotechnie. Allez savoir pourquoi.
En vieillissant, je fis la rencontre d'une fille du nom de Bélinda. Elle avait les yeux bleus et le front blond. Une petite assez taquine qui s'amusait à me tendre des pièges dans tout Suna Land. Adolescents, nous passions notre temps ensemble, à traîner à droite, à gauche, à donner des coups de pied aux pigeons, pas pour de faux, à tirer au lance-pierre sur les cibles du tenancier d'un stand de tir pendant que l'autre visait à la carabine... nous nous étions même embrassés ! Et j'avais adoré ça
J'avais tellement aimé que, hormones masculines obligent, ma main avait doucement glissé vers l'intérieur de son chemisier... Et elle n'a pas eu l'air d'apprécier. Ma joue s'en souvient encore !
- Pour qui tu me prends ? Pour une pute ?!
- Plaît-il ?
Alors... je cherchais dans le dictionnaire rangé dans la bibliothèque de notre demeure, étendue sur vingt mètres au carré, et ne trouva pas le mot "pute". Par contre, après vérification auprès de mon père, les oreilles rougissantes, je découvris le mot "prostituée". Et ce fut le déclic.
Quelqu'un capable d'offrir son corps, comme ça, en échange d'argent, méritait mon respect : moi qui n'a connu que le luxe ne pouvait me montrer si courageux. Par contre je ne compris pas de suite la colère de mon amie. Je le lui fis d'ailleurs savoir d'un bon coup de bâton dans la tempe à notre rencontre suivante.
Ah oui parce que je ne vous ai pas dit mais j'étais sacrément violent étant jeune. J'ai appris à me contrôler avec l'âge. Par contre : j'ai mon fameux bâton depuis mes douze ans. Un merveilleux travail de la part d'un des métallurgistes de la ville, lequel avait également fabriqué la canne de mon père, devenu cul-de-jatte après une explosion inattendue de leur nouvelle conception : le Mouton Étincelant. Une famille d'andouille, je vous le dis...
Mais fort heureusement, ils sont morts quelques temps plus tard, lorsque j'eus seize ans.
Comment ça "la compassion" ? Oh vous savez, être un enfant comblé tous les jours, sur une île paisible où les pirates se contentent de faire du vol à l'étalage, par crainte d'une intervention du Colonel Sushi, ça détruit la notion de manque. Et ça dénature les notions de besoin ou d'amour désintéressé. Sans parler de la valeur des choses. Disons ce qui est : je m'en contrefiche comme d'une paire de chaussettes trouées après maintes utilisations. Certains prétendrons que c'est extrême, mon psy dira que c'est une pathologie cognitive assez lourde de conséquences, moi j'appelle ça "éviter les prises de tête".
C'est là que ça devient intéressant. Mes parents morts, l'un à cause de l'infection de sa jambe manquante et l'autre parce qu'elle m'avait empêché d'aller pêcher avec quelques uns de ses pétards dernier cri, s'exposant à une nouvelle colère de ma part, je dus quitter la demeure familiale après avoir fait taire la nourrice et le majordome, lesquels criaient au parricide à s'en casser la voix. Les voisins me remercieront à mon retour.
Si retour il y a, car maintenant je vis sur Rokade : profitant du départ d'un bateau, j'étais monté à bord et avait quitté mon île natale et les problèmes éventuels, comme un interrogatoire de la Marine ou même un règlement de comptes avec le père de Bélinda. Faut dire que c'était sa faute : son chemisier laissait apparaître beaucoup trop de peau...
Le bateau en question était un navire de pirate. Avec un Jolly Roger représentant un toucan au sommet d'un crâne humain. Comme par hasard me direz-vous. Le fait est que je n'avais pas le temps de faire mon difficile. Malheureusement pour moi, le capitaine du navire semblait plus sélectif que moi puisqu'il voulut me faire passer par dessus bord... J'avais bien fait de récupérer l'argent du coffre de ma famille tiens. Il devait y en avoir pour 10 millions de berrys, à vue de nez. Du coup, Monsieur Toucan reconsidéra la chose, puis vit mon bâton et s'en empara avant de me jeter dans la cale, espérant faire de moi son mousse attitré.
Je vécus plus de cinq sur son navire. A écumer les mers, à apprendre le dur métier de pirate, à piller et faire la fête avec ceux que je servais et qui au départ ne me remerciaient qu'à coups de pieds dans la figure. Le capitaine Kol Horé... Oui je sais, je sais. C'est laid. Donc ! Le capitaine Horé, aussi suspicieux que moi, ne m'accorda sa confiance et ne me considéra comme l'un des siens que le jour où je leur appris à réparer la bouche d'un canon après que l'humidité et le trop-plein de poudre l'ait rendu dangereux d'utilisation... tout en le protégeant lorsque la démonstration faillit l'éparpiller sur le pont.
Ancien bourgeois, je m'étais bâti un corps de marin. Je savais me servir d'un pistolet, d'un sabre... mais je préférais mon bâton, lequel m'avait été rendu suite à mon intégration officielle dans l'équipage. Et c'est à vingt-et-un an que j'arrivai sur Rokade, lieu où prospéraient pirates et criminels en tout genre. Mes compagnons me prévinrent que là-bas, les gens avaient le caractère bien trempé.
- Oh vous savez, moi le caractère : je l'ai sec et dur, comme Argument, depuis aussi longtemps que je me souvienne !
Argument, c'est mon bâton ! Sympa, non ? J'avoue en être assez fier.
Mais comme ils l'ont dit, les gens du coin ne sont pas commodes et très vite des querelles intestines viennent semer le désordre sur l'île, vite gérées par les Cinq de Rokade. Ceux-là... je peux pas les encadrer : ils se prétendent maîtres de ce bout de terre et dirigent cette horde de hors-la-loi, et ils osent établir des règles et jouer les gouvernements officiels... heureusement que la majorité de la population se trouve liée au commerce d'objets volés et au travail des esclaves et des femmes de joie, sinon j'aurais cru sérieusement me retrouver sur Shell Town, du temps de la dictature d'un certain officier véreux. Quand je pense que même nos livres d'histoire en parlent ! Il a bien fait son compte, celui-là.
Enfin bref ! Tout ça pour dire que d'une, je ne suis pas suffisamment faible et compatissant pour m'offusquer de l'absence de légalité dans les affaires de Rokade, mis à part du côté des Cinq, et de deux, les querelles intestines ont provoqué la mort de mon équipage. Seul survivant, je me suis résigné à rester dans le coin, histoire d'en apprendre plus sur les us et coutumes de la population. Ce qui se fait, ce qui rapporte, ce qui permet d'être à l'abri.
Durant les onze années suivantes, je suis passé de receleur à serveur, puis à vendeur de drogue, à garde du corps, à voleur et enfin à auto-entrepreneur. Je m'occupe maintenant de "services libres". Touche-à-tout, j'ai pour principe de ne refuser aucun contrat : intimidation, torture, vol, assassinat, protection, mercenariat... Tout est bon pour remplir le porte-feuille si tant est que l'on a un peu d'imagination. Tant que cela me permet d'atteindre mon nouveau but.
Car oui, j'ai un objectif. Un désir grandissant depuis mon départ de Suna Land.
J'avais connu le bonheur, la suffisance, l'excès, l'argent et, plus récemment, le sang, les femmes, la violence et la peur. Fort de ma nouvelle condition physique et de mes connaissances, j'allai tracer mon chemin, petit à petit, jusqu'à atteindre le point culminant du monde auquel j'aspirais : un monde d'aisance et de complaisance, un monde où je serai en haut et le reste en dessous. Un monde où je serai Roi. Roi de Suna Land.
Impossible vous dîtes ? Pas de royaume sur cette île ? Allons allons, soyez sérieux deux minutes ! Réfléchissez un instant : si c'était impossible, comment serait apparu le premier roi ? Par l'opération du Saint Esprit ? Foutaises ! Il l'est devenu car il en a décidé ainsi.
Au diable le Gouvernement Mondial ! C'est une place chez les Dragons Célestes qui m'intéresse. Une place privilégiée qui me permettra de faire ce que bon me semble sans me soucier de savoir si cela est bien ou mal.
Un grand merci à mes parents adoptifs pour m'avoir fait comprendre que quand on souhaite quelque chose il suffit de le réclamer. Et que si ça ne marche pas, il suffit de le prendre soi-même. De gré ou de force. L'arrivée d'un certain Clotho allait peut-être jouer en ma faveur...
- Bon. C'est pas tout ça, mais j'ai de l'huile sur le feu et un futur collaborateur dans la cave... Vous faîtes le rapprochement ?
Test RP
- Spoiler:
- Dorian s'est bien intégré à la vie sur Rokade, étant capable de s'adapter à toute situation et ce, malgré son ancien mode de vie. Seulement cette capacité va être mise à l'épreuve : un nouveau client est venu le voir : il souhaite retrouver la trace du voleur de sa bague de fiançailles. Un contrat ennuyeux en apparence, mais Dorian va vite se rendre compte que sa cible est un charlatan, un diseur de bon-aventure dont la principale qualité est de courir vite. Sans doute a-t-il pigeonné d'autres clients avant le futur marié... Il n'y a pas de petit profit et notre entrepreneur ne manque pas de tempérament pour arriver à ses fins.
- Hep, Teddy ! T'aurais pas entendu parler d'histoires de vol récemment ?
Ça fait bien longtemps que j'ai pas eu de requête de ce genre. Retrouver un voleur et récupérer la bague d'un tourtereau... Digne d'une série policière romancée. Faudra que je précise que je ne suis pas détective sur la fiche. Poser une limite quoi, sinon je me retrouverai à devoir grimper aux arbres pour déloger le chaton de la veuve d'à côté. Et encore ! Y a des veuves plutôt bien conservées...
Enfin bon, le premier truc à faire dans ce genre de situation est évidemment de s'informer un minimum. Et rien de mieux que la taverne la plus proche du lieu du délit pour recueillir les précieuses données ! Ça te laisse même le temps de consommer.
Enfin, c'est quand même le troisième pub que je visite. Mais étant un habitué de celui-ci, il est possible que certaines langues se délient. Une histoire de confiance, vous savez ?
Le patron du tord-boyaux se tourne vers moi, il est chauve, barbu, et son haut est trempé de sueur et de vinasse :
- Beh ma foi, c'pas c'qui manque dans l'coin t'sais !
- Pour sûr, pour sûr... Mais disons que le voleur possède une boule de cristal, un jeu de tarots, une roulotte peut-être, ce genre de choses tu vois ?
- Mmh... Mouais, s'pourrait que j'ai entendu un truc de ce style récemment.
- A la bonne heure ! Sers-moi donc à boire.
- Granty ?
- Granty. Double.
Et Teddy se retourne pour satisfaire mon envie du jour. Quand je pense qu'il arrive à faire vivre ce taudis miteux, à peine éclairé, je ris intérieurement. Même la déco est ignoble : de vieux tableaux représentant Je m'installe confortablement sur un tabouret devant le bar, les bras sur le comptoir et j'attends, les doigts remuant les uns après les autres, comme les pattes d'une araignée. Pas vraiment un tic, juste une petite manie pour m'amuser. Un rien m'amuse.
- Hé toi ! T'es c'connard de Dorian, pas vrai ?!
Je penche la tête sur ma droite et je vois un type se ramener dans ma direction avec deux loubards. Niveau dégaine, y en a pas un pour rattraper l'autre : pantalons délavés, chemises mal ajustées, lunettes aux verres colorés... Ils n'ont pas l'air contents de me trouver. Je pose une main sur mon bâton.
- Qui le demande ? Des clients ?
- Non ! Des plaintifs !
- Y a que les lopettes qui se plaignent.
- Fais pas le malin ! T'as buté mon frère, parce que son employé te l'a demandé !
- Je suis payé pour ce genre de choses. N'y voit aucune prise de partie. D'ailleurs si tu n'es pas content, tu n'as qu'à m'embaucher pour que je lui rende la monnaie de sa pièce. J'ai même un forfait pour ce type de vengeance : le "Retour-à-l'envoyeur".
- Je m'en suis déjà chargé. Maintenant, c'est toi que je veux !
- Tu pourrais au moins donner ton avis sur le nom...
- Une vraie merde ! Comme toi !
- Ah... Eh bien c'est dommage. Pour toi.
Avant qu'il n'ait le temps d'ouvrir sa gueule une énième fois, je la lui éclate d'un Argument bien placé. Le geste est vif, précis, et le plaignant à terre, la mâchoire disloquée. Les deux autres sont pris de surprise et j'empoigne le premier pour lui écraser la tête contre le rebord du comptoir. Le dernier pense enfin à prendre son arme, un poignard usé et mal aiguisé. En le voyant, je me dis que je risquais davantage de mourir du tétanos que des suites de la blessure. Et comme je n'ai pas le temps de tomber malade...
Il se ramène. Un coup direct, lame en avant. J'esquive sur la droite, puis la gauche. Je lui chope le poignet et le tord jusqu'à lui faire lâcher un cri de douleur et son nid-à-microbes. Je le repousse et le voilà qui tombe sur la table d'un client, aussi effaré que les autres par la situation pour intervenir. Encore un petit nouveau : tout le monde est habitué à ce genre de spectacle dans les parages.
Je m'approche du loubard, le sourire aux lèvres. Lui semble vouloir se remettre de sa chute. Je vais pour l'attraper par le col quand...
BAM !
Il me frappe avec un pied de la table, cassé lors de son atterrissage. Légèrement sonné, je recule. Des coups dans la gueule, j'en ai pris, ça pour sûr ! Mais de manière aussi lâche, jamais. L'odeur du sang qui coule de ma tempe m'enivre et la fièvre commence à monter. Je crispe les poings et alors que l'autre gus se relève, j'abats mon bâton sur son visage une fois, deux fois, trois fois... Il tombe encore au sol. Je continue de le marteler de coups. Son visage est méconnaissable :
- Espèce... de... sale... petit... CON !
J'arrête enfin. Je souffle un coup, histoire de reprendre mes esprits. Vers la fin, le bruit sourd des impacts d'argent sur son crâne ressemblait davantage au bruit d'un doigt qu'on remue dans de la gelée de porc. Cette simple pensée déclenche chez moi un petit rire nerveux.
Je vous l'ai dit : un rien m'amuse.
Je dévisage Teddy, plus catastrophé par l'état de son parquet maculé de sang plutôt que par les trois andouilles qui gisaient au milieu de sa taverne :
- Bon. Désolé pour ça Teddy, je paierai pour la table. Pour les tâches... un peu d'ammoniac et d'eau froide suffiront !
- Faut vraiment que t'apprennes à t'contrôler ! C'pas la première fois qu'ça arrive ! T'aurais moins d'problèmes si t'savais jouer l'diplomate !
- La diplomatie attendra. Pour l'instant je veux savoir où trouver ce foutu diseur de bon-aventure.
- Un de ces jours, tu auras des problèmes avec Pika Tomi ou Tomé Odin des Cinq.
- Mais ce jour n'est pas arrivé ! Alors abrège que je puisse bosser convenablement.
- Bah... après réflexisme.
- Réflexion.
- Ferme-la ! Pour y avoir pensé, j'crois que c'sera plus compliqué qu'prévu. Y deux endroits où s'passe ce genre de vol. Deux charlatans qu'dérobent des objets d'valeur à leurs clients dans deux coins d'la ville, dans la même tranche horaire.
En effet, ça complique les choses : s'il y en a deux, il faut trouver le bon. Et du premier coup serait le mieux. Je remercie le patron, enfile mon verre cul sec et sors après avoir reçu l'adresse des lieux indiqués. L'un est situé dans les bas-quartiers, près des quais fortifiés, l'autre est plus proche de la place du centre-ville, dans un coin du quartier des artisans.
J'ai plus le temps ni l'envie de chercher davantage d'informations. Je veux boucler ça rapidement, histoire de choper une mission plus rentable ensuite. J'ai juste à y réfléchir un moment : les deux lieux sont totalement différents, éloignés l'un de l'autre, et la population diffère grandement entre ces deux endroits. Près du port, les gens sont des travailleurs, des pirates à l'arrêt, des hommes de la mer et des bons vivants. Du côté des artisans, on a droit à toutes les petites mains habiles et les têtes pensantes du centre ville. Et ce n'est pas loin du bâtiment des Cinq de Rokade.
Je revois mon client : un jeunot maniéré à souhait avec des froufrous sur les manchettes... pas le genre de délinquant qu'on trouve généralement sur Rokade... Encore moins près des quais ! Bon dieu que je suis doué ! Ce soir, c'est séance relaxation avec Deby, de la Maison du Bonheur. Forfait "Trou de la prière" cette fois-ci.
Après avoir fait dix mètres je m'arrête. J'ai une mauvaise impression. Le sentiment d'oublier un truc... Et j'aime pas avoir ce genre de sensation. Ça me rappelle le jour où j'ai pissé sur une clôture électrique. Me demandez pas pourquoi. Juste, c'est un manque cruel d'attention et en plus c'est désagréable au possible. Enfin bref...
Mon client sentait quelque chose. Du parfum... un peu aigre, assez fort... Et autre chose encore... Faut dire qu'à force de traîner avec des êtres à l'instinct primal, vivant d'émotions fortes et d'argent sale, on apprend vite à développer ses sens. Et j'avais un nez délicat depuis ma plus tendre enfance. Je me rappelle encore mes séances reniflage dans tous les recoins de Suna Land. Même encore maintenant je passe mon temps à humer ce que je vois ou m'apprête à manger. Mais ça, c'est surtout parce que je me méfie hein. Je suis pas un clébard non plus !
L'autre chose, c'était le poisson. Cet idiot avait tellement honte de s'être fait voler sa bague qu'il avait expressément omis de me dire le lieu, et en plus il avait tenté de camouflé l'odeur des quais avec son eau de Cologne ! C'est presque comme s'il cherchait à m'induire en erreur ! Mériterait que je lui demande un supplément pour cette perte de temps.
- La productivité, bordel...
En moins d'une heure, je retrouve la zone du port où devrait se trouver le charlatan. Après plusieurs minutes, je le vois enfin : un petit maigrelet, avec un bouc noir, une sorte de turban vert et une robe du même coloris. Assis en tailleur sur un coussin devant un petit cabinet à roulettes, il attend patiemment que quelqu'un s'approche, saluant et souriant d'un air chaleureux chaque personne passant à moins de deux mètres de lui. Mis à part son accoutrement ridicule, il a vraiment la tête du type sympathique. Du moins sur cette île.
J'ai eu le temps de me faire une idée de comment l'aborder en chemin : il suffit que je me fasse passer pour un client, légèrement naïf, pour qu'il accepte de me recevoir et tente de se jouer de moi. Pris la main dans le sac, je n'aurais qu'à le cueillir.
Pourquoi ne pas le capturer ici et maintenant ? Parce qu'il reste un doute quant à son implication dans le vol. Je veux être sûr d'avoir affaire au bon gars avant de faire n'importe quoi. Et puis il suffit qu'il ait un complice dans les parages pour que ça tourne au vinaigre. On est jamais trop prudent.
Donc je m'approche :
- Hum... Bonjour. Excusez-moi de vous déranger mais... seriez-vous medium par hasard ?
Je parle de la voix la plus douce et la plus timide dont je suis capable. Tâche difficile quand on a le timbre d'un bagnard enroué. Le charlatan me dévisage un instant, d'abord surpris par ma taille et par mon regard sombre. Puis il finit par sourire en pointant l'affiche sur la porte de son cabinet :
- Bonjour l'ami ! Hé oui, c'est exact. Pour à peine quelques sous, je peux prédire ton avenir, répondre à tes questions existentielles et même contacter un proche défunt ! Même si je ne conseille pas toujours cette option, à cause des traumatismes qu'elle peut provoquer.
Bon. Il connaît son affaire. Il met en confiance en donnant le ton, il met en garde contre des risques éventuels, il fait preuve de familiarité pour briser la glace... Le genre de faux-cul que j'exècre. Néanmoins je joue le jeu et souris à mon tour. Hypocrite apparaît :
- Oh c'est formidable ! J'avais justement besoin de parler à quelqu'un comme vous et... vous trouver ici... c'est comme si une bonne étoile veillait sur moi !
Le genre de réponse vide de sens et niaise que pouvaient vomir ce genre de clientèle. Maintenant, excitation, joie et impatience :
- Attendez-vous quelqu'un ? Dois-je prendre rendez-vous ? Combien de séances sont nécessaires ?
- Allons, allons ! Ne soyez pas pressé ! Je peux m'occuper de vous dès à présent. Et... une seule séance suffira, vous verrez.
Il lâche un petit rire malicieux. Ça sonne faux à mon oreille et je manque de perdre mon calme. Même si le rôle le veut, je n'aime pas être pris pour un con.
Je rentre avec lui dans sa roulotte. Il me dit de prendre mes aises et de m'installer devant lui, face à une table basse sur laquelle se trouve une boule de cristal et des symboles impies. Il prend un air sérieux, concentré, et je peux presque voir la veine de son front palpiter.
- Bien... dîtes-moi donc ce qui vous amène.
Ah ? Je ne suis plus son ami maintenant ? Passons :
- Alors voilà... Je suis amoureux d'une fille et...
- Tu voudrais savoir si cet amour est réciproque.
- Vous... vous avez deviné.
- Normal, c'est mon métier !
Devine ce qui va t'arriver dans la gueule si tu fanfaronnes de trop.
- Êtes-vous prêt à commencer ?
- Je crois.
- Alors c'est parti !
Il me fait placer les mains sur la boule. Ses doigts caressent les miens.
- Pas de bague hein...
- Pas encore.
- Voyons ensemble si c'est pour bientôt.
Il place ses mains face aux miennes, les yeux grands ouverts. Il scrute l'intérieur du cristal. En palpant l'objet, je me rend compte qu'il ne s'agit que d'une simple boule de verre. Transparente en plus... Au moins plus de doute à avoir sur ce drôle de zigoto.
- Je vois... une jeune femme. Un large sourire, des yeux de biche... où l'avez-vous rencontrée pour la première fois ?
- Dans une taverne.
- Une taverne hein... oui je la vois... Serveuse ?
- En effet !
- Elle apporte votre commande... Elle... c'est à vous qu'elle sourit.
- Elle me sourit ? Pourquoi ?
- Je ne sais pas... la vision est trouble... auriez-vous un objet qui la rappellerait sur vous ?
- Hum... comme un vêtement ?
- Pas sûr que ce soit efficace mais... quel genre de vêtement ?
Je sors de ma sacoche un bout de tissu froissé. Voyant une perle sur le devant, le charlatan s'empresse de déplier l'objet de sa convoitise pour qu'apparaisse, devant ses yeux ébahis...
- Une culotte...
- Je la trouvais jolie. Je ne pense pas qu'elle m'en voudra.
L'autre me regarde avec son air ahuri. J'affiche une mine innocente, attendant la suite :
- Euh... Héhé... Hé bien... B-bref ! Je crois que la vision revient !
- A la bonne heure ! Alors ? Que se passe-t-il ?
- Elle vous sourit parce que vous tendez quelque chose dans sa direction.
- Quoi donc ?
- Une bague.
- Une bague vous dîtes ?!
- Oui ! Elle a dit oui !
- Mais... c'est fantastique ! C'est super ! C'est... difficile à concevoir...
- Pourquoi cela ?
- Elle est déjà mariée.
L'autre se raidit en face de moi. Il ne sourit plus. La veine sur sa tempe est encore plus visible et de la sueur commence à perler sur son front , au fur et à mesure que le silence s'installe. Il tente :
- Co... Comment ça ?
- Fiancée pour être exacte. A un jeune artisan de Rokade. Un de vos anciens clients d'ailleurs.
- Je ne... Je ne vois pas ce que vous...
- Ne jouez pas au plus malin avec moi.
Je me lève calmement, dominant ma proie de toute ma hauteur. Argument en main, je me penche vers lui, les dents dévoilées par un sourire carnassier. Je feule de plaisir en le voyant ainsi défaillir. Y a pas à dire, j'ai une tête de tueur quand je deviens sérieux. Paralysé, il n'ose pas s'écarter lorsque mes lèvres arrivent au niveau de son oreille. Je lui susurre alors :
- Toi et moi avons des choses à nous dire je crois.
- Que me v-voulez-vous ?
- Tu as en ta possession une bague de fiançailles, il me semble.
- Une bague ? Je ne sais pas, je...
- Mauvaise réponse.
La masse d'argent s'abat sur la main du voleur, écrasant au passage la boule de verre. Il hurle en regardant sa paume ensanglantée et ses doigts cassés. J'attend qu'il cesse de chouiner avant de reprendre :
- Alors ? Cette bague ?
- Je... Je ne sais plus, moi...
Nouveau coup, nouveau cri.
- Et maintenant ?
- At... Attendez ! Je crois... Je crois que je me rappelle.
- Où est-elle ?
- Je ne l'ai pas.
Cette fois mon bâton vient percuter son estomac. Il se plie de douleur et sa tête s'affale contre le bord de la table basse. Et voilà qu'il bave... Dégoûtant.
- Je n'aime pas qu'on se fiche de moi. Où. Est. La. Bague ?
- Ce n'est pas moi qui...
Je suis à côté de lui. Je lui relève la tête en l'agrippant par les cheveux et frappe de toutes mes forces sur ses genoux. Le Crac sonore me laisse croire qu'ils sont en miette. Le charlatan se tord dans tous les sens en se tenant les jambes.
- Je perds patience !
Et l'opération se répète ainsi pendant deux bonnes minutes. Deux minutes c'est long quand tu subis. Mais quand tu interroges aussi ! Tous ces efforts pour avoir une simple réponse ! Je plains les préposés à la torture.
Je laisse un moment de répit au malheureux qui ne cesse de gémir que pour mieux sangloter. Je lâche un soupir d'exaspération et me gratte le sommet du crâne.
- Bon. Ça y est ? T'es calmé ? Tu vas me dire ce que je veux savoir maintenant ?
- Mais... J'essaie de vous le dire... depuis tout à l'heure...
- Eh bien parle !
- Ce n'est pas moi qui l'ait...
- Espèce de...
- C'est mon frère ! Mon frère l'a...
- Quoi ? Ton frère ?!
- Oui... c'est aussi un diseur de... un menteur. Il est près du quartier des artisans. Au centre-ville... On travaille ensemble...
Alors là. J'en reviens pas. Je reste debout, comme un con, la bouche entrouverte, le bâton ensanglanté, à regarder cet idiot affalé par terre, recroquevillé sur lui-même en tremblant. Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens tout de suite.
Quoi que non en fait :
- Putain, mais vous êtes vraiment trop cons ! Tous plus cons les uns que les autres !
Je l'oblige à me regarder en lui mettant un coup de pied dans les côtes. Il tombe sur le dos et je m'agenouille sur lui :
- Me faire perdre mon temps de la sorte... Tu trouves ça drôle ?! Tu crois sincèrement que j'ai pas autre chose à foutre que de jouer au chat et à la souris avec des petites fripouilles comme vous ?!
- Je suis désol...
PAF !
- En plus tu oses répondre ?! Mais c'est pas possible d'être aussi chiant ! Heureusement que tu bosses pas pour moi, sinon tu serais viré d'office ! T'as de la chance que je sois magnanime... Bon.
J'inspire un grand coup. Détendons-nous...
- Ecoute, c'est pas contre toi hein. Mais je suis obligé de le faire, pour être sûr que tu recommenceras pas. Parce que j'ai pas envie qu'un autre guignol vienne se plaindre à moi de ce genre de comportement de votre part, ton frère et toi. Mais puisque tu m'as dit où trouver la bague, je te fais une fleur et promets que ce sera rapide.
Je sors mon couteau et lui enfonce en plein cœur.
Une bonne chose de faite.
[...]
Bon. J'ai retrouvé la bague : après avoir éliminé l'autre charlatan, je l'ai trouvée dans une malle au fond de sa roulotte abîmée. J'appelle donc mon client via escargophone et lui demande de me rejoindre chez moi.
Ceci fait, il récupère son bien et s'en va en me payant la somme convenue. Plus les intérêts pour avoir délaissé certains éléments de "l'enquête". Finalement, je m'en sors pas trop mal sur ce coup, avec l'argent du contrat, la bourse et les trésors cachés des deux frères et une bonne turlutte à la Maison du Bonheur.
Par contre, ce qui est sûr, c'est que jamais je n'accepterai d'autres requêtes de ce genre ! Perdre son temps de la sorte, très peu pour moi... Car le temps est une valeur importante en ce monde, et Dieu sait que j'en manque : je vois déjà rappliquer l'un des Cinq de Rokade.
Encore un qui vient se plaindre, ça. Et vous savez tous qui passe son temps à se plaindre, n'est-ce pas ?
Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
Informations IRL
• Prénom : Antoine
• Age : 24 ans demain !
• Aime : Moi
• N'aime pas : Toi
• Personnage préféré de One Piece : Pareil qu'avant
• Caractère : Tu me connais
• Fait du RP depuis : moins d'un an
• Disponibilité approximative : everyday ♫
• Comment avez-vous connu le forum ? La magie d'internet !
ONE PIECE REQUIEM ©