VISCONTI CARCANTE
• Pseudonyme : « Le Retardataire »
• Age : 31 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Condottiere à la solde des 7 familles… en fait, la réalité c’est que de temps en temps il est appelé pour faire quelques petits boulot pour des sous-fifres affiliés aux 7 familles, mais sa sonne beaucoup moins bien, donc du coup… Va pour Condottiere !
• Groupe : Civil
• Age : 31 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Condottiere à la solde des 7 familles… en fait, la réalité c’est que de temps en temps il est appelé pour faire quelques petits boulot pour des sous-fifres affiliés aux 7 familles, mais sa sonne beaucoup moins bien, donc du coup… Va pour Condottiere !
• Groupe : Civil
• But : Créer et diriger un royaume, un empire, un monde où la notion du temps n’existerait plus.
• Équipement : Un long manteau bleu qui commence à se faire vieux, et 6 sabres de qualité médiocre qui vont bientôt rendre l’âme.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
• Équipement : Un long manteau bleu qui commence à se faire vieux, et 6 sabres de qualité médiocre qui vont bientôt rendre l’âme.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
Description Physique
S’il me fallait me décrire ; beau gosse. 15 lignes vous dites? Bon eh bien, je vais laisser le narrateur s’occuper de la description dans ce cas… eh dire qu’on dit qu’une image vaux 1000 mots.
Élancé et de taille moyenne, notre héros du jour, notre chevalier céleste, notre apollon bien-aimé… est plutôt assez ordinaires, du moins sur papier. Cheveux bruns mi-longs, borgnes de l’oeil droit, Carcante a les traits du visage usés par l’air salin et le vent. Pas particulièrement costaud, il se maintient en forme et compense généralement par son adresse avec une lame ou six (lol. le badassomètre vient de casser).
Il est généralement très posé, pourrait presque passer inaperçu si ce n’était de son attirail tape-à-l’oeil ; long manteau bleu usé, six sabres en ruines, un imposant casque de samurai qu’on appel normalement Kabuto et qui est orné d’un cimier doré en demi-lune. Sans oublier le cache-oeil noir qui recouvre ce qui reste de son oeil droit. Sinon, il aime également se vêtir d’un yukata de teinte taupe ou noir qu’il accompagne d’un hakama issu des mêmes tons. D’où lui vient cet intérêt prononcé pour la mode vestimentaire du pays de Wa? Qui sait…
Après avoir consommé un peu d’Alcool, ce qui arrive assez souvent, son attitude posée change du tout au tout. Il devient alors bruyant, souriant et assez envahissant. Malgré tout, il arrive généralement à se faire aimer de tous, et à festoyer dans la bonne humeur, tant et aussi longtemps que l’alcool est au menu.
Sinon, il arrive parfois après de très longues journées de marche qu’il boite un peu de la jambe droite… il faut souligner qu’il s’est cassé celle-ci plus d’une fois.
Élancé et de taille moyenne, notre héros du jour, notre chevalier céleste, notre apollon bien-aimé… est plutôt assez ordinaires, du moins sur papier. Cheveux bruns mi-longs, borgnes de l’oeil droit, Carcante a les traits du visage usés par l’air salin et le vent. Pas particulièrement costaud, il se maintient en forme et compense généralement par son adresse avec une lame ou six (lol. le badassomètre vient de casser).
Il est généralement très posé, pourrait presque passer inaperçu si ce n’était de son attirail tape-à-l’oeil ; long manteau bleu usé, six sabres en ruines, un imposant casque de samurai qu’on appel normalement Kabuto et qui est orné d’un cimier doré en demi-lune. Sans oublier le cache-oeil noir qui recouvre ce qui reste de son oeil droit. Sinon, il aime également se vêtir d’un yukata de teinte taupe ou noir qu’il accompagne d’un hakama issu des mêmes tons. D’où lui vient cet intérêt prononcé pour la mode vestimentaire du pays de Wa? Qui sait…
Après avoir consommé un peu d’Alcool, ce qui arrive assez souvent, son attitude posée change du tout au tout. Il devient alors bruyant, souriant et assez envahissant. Malgré tout, il arrive généralement à se faire aimer de tous, et à festoyer dans la bonne humeur, tant et aussi longtemps que l’alcool est au menu.
Sinon, il arrive parfois après de très longues journées de marche qu’il boite un peu de la jambe droite… il faut souligner qu’il s’est cassé celle-ci plus d’une fois.
Description Psychologique
Commençons par ce qui cloche chez lui… Notre Carcante pour une raison incompréhensible qui défi les lois de la physique, de l’univers, peut-être même de la création (pardon, je m’emporte.), est incapable d’arriver quelque part à l’heure juste. S’il se trouve à un lieu donné des heures d’avance, quelque chose va arriver faisant en sorte qu’il n’y soit plus à l’heure prévue… c’est comme ça, que voulez-vous. Dans tous les cas, à la suite d’abus physique à répétition pour ce manque de ponctualité, en plus des séquelles psychologiques quant à l’incompréhension face à cette « malédiction », notre sympathique personnage a développé un genre de phobie frôlant l’hystérie. Ainsi, cette condition s’active lorsque l’on mentionne un mot qui fait référence au concept du temps ; heure, temps, temp-érature, quand, plus tard, plus tôt, etc. L’ampleur de la réaction, et la forme qu’elle peut prendre varient en contexte de la situation… La colère, la mélancolie, les sueurs froides sont toutes des réactions auxquels est habitué l’entourage de celui-ci.
Sinon, en général, Carcante est de nature quasi sociable. Il aime bien être en agréable compagnie, boire et plaisanter. Il semble avoir une facilité à se faire apprécier des gens qui l’entoure, et ça malgré sa phobie particulière. Il aime bien prendre la parole devant un groupe, et n’éprouve que très rarement le trac. Calculateur, il aime planifiées et organisées à l’avance ses missions, et sur papier c’est un excellent stratège… le problème c’est qu’on ne sait jamais à quel moment quelqu’un va lancer un « Quelle heure est-il? » et le faire flipper.
Un peu flemmard, il n’accorde pas particulièrement d’importance à son statut social ni à celui qu’occupe sa famille. Son ambition toutefois ne connait que très peu de limite, puisque celle-ci s’accorde souvent avec son insatiable curiosité. Ayant été élevé dans un contexte social « upper », il apprécie l’art, la gastronomie et la littérature. Lorsqu’il n’a rien à faire, il commence souvent à se perdre dans ses réflexions, choses dangereuses pour sa santé, puisqu’elles aboutissent généralement à la conclusion que c’est une perte de temps et là, il flippe également. Du coup, pour pallier ça, il prit pour habitude de s’occuper lors de ses temps libres en bricolant et en imaginant différent système mécanique… rien de bien révolutionnaire, mais ça l’occupe et c’est ça l’important.
Bien qu’il n’est pas nécessairement porté naturellement vers la confrontation, le risque et les enjeux d’un combat ont toujours été un stimulus très fort chez Carcante, et du coup il est très rare qu’il décline une bonne baston, sauf évidemment si celle-ci est stratégiquement contre-productive.
Sinon, en général, Carcante est de nature quasi sociable. Il aime bien être en agréable compagnie, boire et plaisanter. Il semble avoir une facilité à se faire apprécier des gens qui l’entoure, et ça malgré sa phobie particulière. Il aime bien prendre la parole devant un groupe, et n’éprouve que très rarement le trac. Calculateur, il aime planifiées et organisées à l’avance ses missions, et sur papier c’est un excellent stratège… le problème c’est qu’on ne sait jamais à quel moment quelqu’un va lancer un « Quelle heure est-il? » et le faire flipper.
Un peu flemmard, il n’accorde pas particulièrement d’importance à son statut social ni à celui qu’occupe sa famille. Son ambition toutefois ne connait que très peu de limite, puisque celle-ci s’accorde souvent avec son insatiable curiosité. Ayant été élevé dans un contexte social « upper », il apprécie l’art, la gastronomie et la littérature. Lorsqu’il n’a rien à faire, il commence souvent à se perdre dans ses réflexions, choses dangereuses pour sa santé, puisqu’elles aboutissent généralement à la conclusion que c’est une perte de temps et là, il flippe également. Du coup, pour pallier ça, il prit pour habitude de s’occuper lors de ses temps libres en bricolant et en imaginant différent système mécanique… rien de bien révolutionnaire, mais ça l’occupe et c’est ça l’important.
Bien qu’il n’est pas nécessairement porté naturellement vers la confrontation, le risque et les enjeux d’un combat ont toujours été un stimulus très fort chez Carcante, et du coup il est très rare qu’il décline une bonne baston, sauf évidemment si celle-ci est stratégiquement contre-productive.
Biographie
Originaire du Royaume de Luvneel, il quitta cette île pour celle de Manshon alors qu’il n’était qu’un bambin. En effet, Giuseppe Visconti, le père de notre petit homme, avait réussi à s’assurer les « faveurs » de la famille Bambana qui lui avait offert de gérer l’un de leurs établissements de jeux au Golden Port. Du coup, c’est à Manshon en 1596 que commence notre récit.
Sous la tutelle de son père, Carcante passa ses premières années de vie à faire quelques petites corvées au casino, et à étudier les mathématiques en vue de devenir un excellent gestionnaire… Le souci, c’est qu’il se devait d’être exemplaire dans ses tâches, et vu son incapacité à être ponctuel, il eut à subir les sévices de son paternel et de sa clique. À répétitions, journée après journée, le garçon n’arrivait pas à l’heure, et ce même s’il se levait des heures d’avance pour s’assurer d’être ponctuel… Au final, il y avait toujours un évènement quelconque qui s’imposait dans sa quête de la ponctualité. Fatalité? Destin? Malédiction? La volonté du chiantos? Qui sait, ici c’est un récit, pas une tentative d’analyse des rouages de l’univers. Ainsi, pendant des années il se fit réprimander pour son incorrigible défaut, et ce jusqu’à développer une phobie à la simple formulation d’un mot référent à la notion de « temps » ; l’heure, plus tard, plus tôt, temp-érature, quand, etc. Les réactions à la mention de tels mots pouvant varier de la colère aux sueurs froides, ce traumatisme ne simplifia en rien son éducation et ses moeurs.
Au bord du pétage de plomb, son père décida après six ans de tentative infructueuse de laisser les soins de l’éducation de son fils unique aux différents tuteurs employés au sein de la pègre par la plupart des familles de Manshon. Ainsi, bien qu’il n’arrivait jamais à l’heure aux leçons, il fut initié à la fine étiquette de Luvneel (étant celle prédominant chez l’élite de North Blue), aux arts, aux maniements des armes de poing, et finalement au maniement de la rapière et des autres lames. Ils n’étaient pas nombreux à s’entrainer ensemble, une dizaine tout au plus de jeunes hommes provenant de familles mineures, tous plus problématiques les uns que les autres. Avec les années, la plupart des membres du groupuscule de mafieux wannabe se virent offrir des petits boulots ici et là, jusqu’à ne plus se pointer aux entrainements hebdomadaires… Malgré son manque de ponctualité et ses hausses d’humeur excessives dans certaines conditions, Carcante fut rapidement recruté, et il finit par s’installer à Carcinomia où il fut enrôlé comme homme de main pour le clan Avast, au grand dam de son paternel.
C’est donc en 1613, qu’el señor Carcante (oui je sais, on vire espagnol soudainement, mais ça sonne tellement bien) commence sa carrière au sein du crime organisé dans les bas-fonds de Carcinomia. Employé comme homme à tout faire pour le clan Avast, il ne manquait de rien et se trouvait sensiblement bien entouré. Ayant une soif de connaissance toujours croissante, le jeune homme fut initié à la mécanique et aux technologies plus récentes, sans toutefois bien maîtriser certaines des théories de physique qui étaient impliqués…
Après une quinzaine de mois de petit boulot, où il réussit malgré ses particularités à se faire un nom dans le clan, on lui offrit de remplacer ici et là quelques membres « retraités » lors de mission d’infiltration et d’espionnage industriel. C’est possiblement là qu’il eut le plus de plaisir tout au long de son parcours de mafieux ; entre les voyages en sous-marin pour s’extraire de cette foutue île, et la panoplie de déguisements nécessaire aux infiltrations, ce genre de boulot était définitivement plus palpitant que de casser des gueules.
C’est également pendant cette période qu’il commença à lire des BD d’X-mecs, une histoire où des gens ayant mangé des fruits du démon avaient développé des pouvoirs sensationnels. Parmi les personnages principal, il y en avait un qui s’appelait Carcajou, et son pouvoir spécial hormis sa coupe de cheveux hors-norme était de faire pousser 3 griffes sur chacune de ses mains, et de buter tout le monde avec. Étant donné que les armes de poing ne plaisaient guère à Carcante, et qu’il trouvait le maniement d’un seul sabre trop sobre… Il se motiva à se battre avec des lames attachées à un gantelet comme Carcajou le X-mec… mais après maints essais, il réalisa que ça ne s’avérait pas aussi fonctionnel qu’il ne l’eût espéré… Il tenta de compenser avec trois sabres par main, tenant les poignées entre ses doigts… Honnêtement, ça ne s’avérait pas particulièrement pratique, et du coup il se résolut à se limiter au combat à deux sabres, mais de temps en temps pour la badassitude il ressort ses quatre autres sabres. BADASS je vous dis. Était-ce un ajout nécessaire à l’histoire? Non pas particulièrement, mais il me fallait bien justifier pourquoi il avait six katanas sur la quasi-totalité de mes avatars.
Pour en revenir à ses palpitantes aventures sous-marines à Carcinomia, Carcante continua ainsi à gravir les échelons au sein du clan Avast et ce jusqu’en 1621. Avec la mort de Don Tataglia cette même année, le paternel de Carcante exigea le retour de son fils à Manshon, afin que puisse s’organiser la famille Visconti pour les années à venir… Après tout avec la guerre interne chez les Tempiesta, il y avait là le potentiel de créer des alliances et de gravir les échelons du pouvoir. Il faut comprendre, que le clan Avast préférant s’éviter des soucis avec la pègre de Manshon, força Carcante à retourner au nid familial.
De retour dans cet enfer qu’était la sainte île de Manshon, Carcante se fit proposer des offres de mariages organisées par son paternel avec des filles de bonne famille, chose qu’il refusa généralement par un simple doigt d’honneur. Ce ne fut pas très long avant qu’il se fît mettre à la porte de la maison familiale… après tout, ne pouvant raisonner avec son fils, n’ayant plus la force physique de discipliner celui-ci, et ne pouvant pas se permettre de faire liquider son unique héritier, Giuseppe n’avait d’autre choix que de le foutre à la rue.
Sans logis et sans employeur, il erra un peu ici et là sur l’île, gagnant sa vie en exécutant quelques petits boulots comme mercenaire à la solde de ceux qui cherchaient une solution rapide à un problème bruyant. Avec les tensions entre les différentes familles, son talent fut de plus en plus sollicité puisque c’était plus prudent pour des petites familles mafieuses d’employer à l’externe des tueurs pour ne pas contrevenir aux pactes de non-agression sur l’île. Tant bien qu’il commença à avoir des difficultés à répondre à la demande... Il commença donc à recruter dans les petits groupuscules de voyous qui parsemaient l’île, afin d’avoir quelques hommes de main. En 1623, ils étaient près d’une cinquantaine à bosser avec lui à présent... Un petit groupe de mercenaires pas particulièrement professionnels, mais ça faisait l’affaire comme on dit.
De peur d’attiser les foudres des sept familles, sur leur île bien aimée, Carcante et son groupe commencèrent à exécuter leur contrat à l’extérieur de l’île. Sur la mer, à Tanuki, et parfois même à Luvneel… Jusqu’en 1625… c’est là que tout vira au merdier. Avec la visite du Gila sur l’île, la trahison des Tempiestas et la présence de la marine… Carcante et son groupe se retrouvèrent coincés au milieu de 6 familles divisées, celles fidèles au Tempiesta et prêtant main-forte à la marine et celle tentant de s’y opposer. La guerre civile étant sur le point d’éclater, Carcante jugea qu’il était probablement temps de s’extirper de l’île le temps que tout se calme.
Nous voilà donc en 1627, presque deux ans après son exil… Carcante est de retour en ville, désireux de s’extirper de ce trou à rat plus que jamais. Ça sent la pisse, ça sent la révolution et ça sent le sang… et c’est ici que débute vraiment son aventure.
Sous la tutelle de son père, Carcante passa ses premières années de vie à faire quelques petites corvées au casino, et à étudier les mathématiques en vue de devenir un excellent gestionnaire… Le souci, c’est qu’il se devait d’être exemplaire dans ses tâches, et vu son incapacité à être ponctuel, il eut à subir les sévices de son paternel et de sa clique. À répétitions, journée après journée, le garçon n’arrivait pas à l’heure, et ce même s’il se levait des heures d’avance pour s’assurer d’être ponctuel… Au final, il y avait toujours un évènement quelconque qui s’imposait dans sa quête de la ponctualité. Fatalité? Destin? Malédiction? La volonté du chiantos? Qui sait, ici c’est un récit, pas une tentative d’analyse des rouages de l’univers. Ainsi, pendant des années il se fit réprimander pour son incorrigible défaut, et ce jusqu’à développer une phobie à la simple formulation d’un mot référent à la notion de « temps » ; l’heure, plus tard, plus tôt, temp-érature, quand, etc. Les réactions à la mention de tels mots pouvant varier de la colère aux sueurs froides, ce traumatisme ne simplifia en rien son éducation et ses moeurs.
Au bord du pétage de plomb, son père décida après six ans de tentative infructueuse de laisser les soins de l’éducation de son fils unique aux différents tuteurs employés au sein de la pègre par la plupart des familles de Manshon. Ainsi, bien qu’il n’arrivait jamais à l’heure aux leçons, il fut initié à la fine étiquette de Luvneel (étant celle prédominant chez l’élite de North Blue), aux arts, aux maniements des armes de poing, et finalement au maniement de la rapière et des autres lames. Ils n’étaient pas nombreux à s’entrainer ensemble, une dizaine tout au plus de jeunes hommes provenant de familles mineures, tous plus problématiques les uns que les autres. Avec les années, la plupart des membres du groupuscule de mafieux wannabe se virent offrir des petits boulots ici et là, jusqu’à ne plus se pointer aux entrainements hebdomadaires… Malgré son manque de ponctualité et ses hausses d’humeur excessives dans certaines conditions, Carcante fut rapidement recruté, et il finit par s’installer à Carcinomia où il fut enrôlé comme homme de main pour le clan Avast, au grand dam de son paternel.
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C’est donc en 1613, qu’el señor Carcante (oui je sais, on vire espagnol soudainement, mais ça sonne tellement bien) commence sa carrière au sein du crime organisé dans les bas-fonds de Carcinomia. Employé comme homme à tout faire pour le clan Avast, il ne manquait de rien et se trouvait sensiblement bien entouré. Ayant une soif de connaissance toujours croissante, le jeune homme fut initié à la mécanique et aux technologies plus récentes, sans toutefois bien maîtriser certaines des théories de physique qui étaient impliqués…
Après une quinzaine de mois de petit boulot, où il réussit malgré ses particularités à se faire un nom dans le clan, on lui offrit de remplacer ici et là quelques membres « retraités » lors de mission d’infiltration et d’espionnage industriel. C’est possiblement là qu’il eut le plus de plaisir tout au long de son parcours de mafieux ; entre les voyages en sous-marin pour s’extraire de cette foutue île, et la panoplie de déguisements nécessaire aux infiltrations, ce genre de boulot était définitivement plus palpitant que de casser des gueules.
C’est également pendant cette période qu’il commença à lire des BD d’X-mecs, une histoire où des gens ayant mangé des fruits du démon avaient développé des pouvoirs sensationnels. Parmi les personnages principal, il y en avait un qui s’appelait Carcajou, et son pouvoir spécial hormis sa coupe de cheveux hors-norme était de faire pousser 3 griffes sur chacune de ses mains, et de buter tout le monde avec. Étant donné que les armes de poing ne plaisaient guère à Carcante, et qu’il trouvait le maniement d’un seul sabre trop sobre… Il se motiva à se battre avec des lames attachées à un gantelet comme Carcajou le X-mec… mais après maints essais, il réalisa que ça ne s’avérait pas aussi fonctionnel qu’il ne l’eût espéré… Il tenta de compenser avec trois sabres par main, tenant les poignées entre ses doigts… Honnêtement, ça ne s’avérait pas particulièrement pratique, et du coup il se résolut à se limiter au combat à deux sabres, mais de temps en temps pour la badassitude il ressort ses quatre autres sabres. BADASS je vous dis. Était-ce un ajout nécessaire à l’histoire? Non pas particulièrement, mais il me fallait bien justifier pourquoi il avait six katanas sur la quasi-totalité de mes avatars.
Pour en revenir à ses palpitantes aventures sous-marines à Carcinomia, Carcante continua ainsi à gravir les échelons au sein du clan Avast et ce jusqu’en 1621. Avec la mort de Don Tataglia cette même année, le paternel de Carcante exigea le retour de son fils à Manshon, afin que puisse s’organiser la famille Visconti pour les années à venir… Après tout avec la guerre interne chez les Tempiesta, il y avait là le potentiel de créer des alliances et de gravir les échelons du pouvoir. Il faut comprendre, que le clan Avast préférant s’éviter des soucis avec la pègre de Manshon, força Carcante à retourner au nid familial.
De retour dans cet enfer qu’était la sainte île de Manshon, Carcante se fit proposer des offres de mariages organisées par son paternel avec des filles de bonne famille, chose qu’il refusa généralement par un simple doigt d’honneur. Ce ne fut pas très long avant qu’il se fît mettre à la porte de la maison familiale… après tout, ne pouvant raisonner avec son fils, n’ayant plus la force physique de discipliner celui-ci, et ne pouvant pas se permettre de faire liquider son unique héritier, Giuseppe n’avait d’autre choix que de le foutre à la rue.
Sans logis et sans employeur, il erra un peu ici et là sur l’île, gagnant sa vie en exécutant quelques petits boulots comme mercenaire à la solde de ceux qui cherchaient une solution rapide à un problème bruyant. Avec les tensions entre les différentes familles, son talent fut de plus en plus sollicité puisque c’était plus prudent pour des petites familles mafieuses d’employer à l’externe des tueurs pour ne pas contrevenir aux pactes de non-agression sur l’île. Tant bien qu’il commença à avoir des difficultés à répondre à la demande... Il commença donc à recruter dans les petits groupuscules de voyous qui parsemaient l’île, afin d’avoir quelques hommes de main. En 1623, ils étaient près d’une cinquantaine à bosser avec lui à présent... Un petit groupe de mercenaires pas particulièrement professionnels, mais ça faisait l’affaire comme on dit.
De peur d’attiser les foudres des sept familles, sur leur île bien aimée, Carcante et son groupe commencèrent à exécuter leur contrat à l’extérieur de l’île. Sur la mer, à Tanuki, et parfois même à Luvneel… Jusqu’en 1625… c’est là que tout vira au merdier. Avec la visite du Gila sur l’île, la trahison des Tempiestas et la présence de la marine… Carcante et son groupe se retrouvèrent coincés au milieu de 6 familles divisées, celles fidèles au Tempiesta et prêtant main-forte à la marine et celle tentant de s’y opposer. La guerre civile étant sur le point d’éclater, Carcante jugea qu’il était probablement temps de s’extirper de l’île le temps que tout se calme.
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Nous voilà donc en 1627, presque deux ans après son exil… Carcante est de retour en ville, désireux de s’extirper de ce trou à rat plus que jamais. Ça sent la pisse, ça sent la révolution et ça sent le sang… et c’est ici que débute vraiment son aventure.
Test RP
Une usine de fabrication de sucreries. Ce sont les portes ouvertes, de nombreux visiteurs sont là. Malheureusement, pour une raison de ton choix, tu finis assommé dans un coin à l'abri des regards. Le soir, tu te réveilles, les lieux sont déserts. Tout est calme, tout est désert et tu n'es pas franchement rassuré. Tu penses néanmoins que tu vas passer une nuit de folie dans l'antre des bonbons....jusqu'à ce que tu te retrouves nez à nez avec la gardienne des lieux, tout droit sortie d'un film d'horreur. Raconte nous comment tu as réussi à fuir cette véritable vision d'horreur et te sortir de ce mauvais pas.
Les deux pieds sur la table de la taverne, Carcante un sourire aux lèvres argumentait avec l’un de ses camarades de beuverie. Ils étaient cinq de son petit groupe de mercenaire à profiter d’un après-midi de libre pour boire un peu.
« T’as tout faux! Ils insèrent le caramel en faisant une incision dans le chocolat, et puis hop on rebouche tout! » Énonça Berthold, l’un des principaux officiers du groupuscule, c’était le bras droit de Carcante, et la grande-gueule de service.
« C’est toi qui es dans l’champ Berth! J’te dis, je connais un mec qui travaillait pour Chocomanie, et il m’a confié que c’était un processus ultra complexe où le cho… » Avait énoncé Carcante, avant de se faire interrompre par la tenancière de l’établissement qui s’était intéressé à la conversation.
« Plutôt que de vous obstiner… Pourquoi vous n’allez pas faire un tour à l’Usine de Chocomanie? Ce sont les portes ouvertes cette fin de semaine, profitez-en donc! » S’était-elle énoncée contente de son tuyau.
Carcante afficha une moue dubitative, avant d’acquiescer le sourire fendu jusqu’aux oreilles ;
« Voilà une excellente idée ma très chère Linda! Je me suis toujours demandé quel genre de machinerie se trouvait là-bas! Tu viens avec moi Berth? Allez ça va être drôle. Au pire, même si on prouve que tu as tort lors de la visite, jte payerai des friandises! »
« Non non, sans façon. Les gars et moi on a promis d’entrainer les petits nouveaux un peu plus tar… » Berthold s’interrompit nerveusement, évitant ainsi la catastrophe de très peu. « Pardon, je bafouille… Hic, j’ai trop bu faut croire. Je disais donc qu’on a promis d’entrainer les petits nouveaux un peu PLUS QUE d’habitude, tu vois! Donc, je passe mon tour. Mais ramène-nous des bonbons, ça fera plaisir aux mômes aussi! » Un soulagement se fit sentir tout autour de la table… ils l’avaient tous échappé belle…
Un peu perplexe, Carcante engloutit le saké qui lui restait dans sa coupe.
« Bon, eh bien dans ce cas, à plus tard les mecs. Vers l’avant! » Il s’éloigna ainsi de ses compères, la démarche chambranlante (oui je sais, c’est un québécisme. Vous allez l'endurer!), vers l’usine de Chocomanie.
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Enfin arrivé aux portes de l’imposant complexe industriel, el señor Carcante constata que les lieux étaient bondés de personnes… Il y avait des mômes à tous les centimètres cubes, et une chiée de parents qui ne favorisaient visiblement pas une dentition saine pour leur progéniture.
La tête un peu lourde, probablement due à sa forte consommation d’alcool un peu plus tôt, notre condottiere fit la queue pour entamer la visite. Après une courte attente, un employé accoutré d’un veston qui rappelait la forme d’un jujube vint lui remettre un petit billet.
« Voilà pour vous l’ami, gardez ce ticket avec vous en tout temps. Lorsqu’on aura pointillé celui-ci huit fois, une étampe pour chaque section à visiter, vous aurez droit à un rabais de 25% dans notre boutique souvenir! Amusez-vous bien! »
Pauvre mec, il ne devait pas avoir eu un parcours facile s’il en était rendu à se déguiser en bonbons pour gagner sa vie… Dans tous les cas, il suivit la file de visiteurs qui le devançait. L’usine était immense. Les murs étaient recouverts d’innombrables boyaux, certains pompant des liquides colorés, tandis que d’autres, plus larges semblaient pomper du chocolat à l’état liquide. Il y avait là de quoi faire saliver n’importe quel amateur de friandise. Les tuyaux partaient du sol et traversaient le plafond vers un second étage ou vers d’autres pièces… Il y avait également d’imposants rouages qui s’enchâssaient les uns aux autres et qui par leurs rotations maintenaient en activité les diverses chaînes de montage. À sa gauche défilait sur un tapis roulant ce qui semblait être des énormes barres de chocolat brutes, tandis qu’un peu plus haut c’était des petits carrés de caramel qui défilaient ainsi.
« Papaaaaa, ils sont où les Poompi Loompi? » s’était énoncé d’une voix criarde l’un des gamins en tirant l’individu qui semblait l’avoir engendré…
« Les Poompi Loompi mon trésor, ne sorte que la nuit, c’est eux qui prépare toutes les confiseries la nuit tombée. »
Foutaise. Il n’y avait pas de petit nain coloré qui bossait la nuit pour fabriqué des confiseries, ça ne faisait aucun sens… genre, tu imagines la ligue des petites personnes acceptées de telles conditions de travail? Mais non… Carcante lui, n’était pas berné… Ce qui n’avait rien d’étonnant, si on prenait en considération qu’il était âgé de 31 ans, et que les Poompi loompi était à l’origine une comptine pour enfant… mais bon, sans commentaire.
Tout le monde semblait se diriger vers la première salle où l’inscription « Chewing-pistolet et Dial à Barbe à Papa » était lisible en grosse lettre rouge au-dessus de la porte. Pour sa part, Carcante préféra éviter le troupeau d’humains qui le devançait et faire la visite dans l’ordre et au rythme qui lui convenait. La salle numéro 5 intitulée « L’antre du Croco-choco » attira son attention. C’est là qu’étaient fabriqués les chocolats en forme de crocodile qu’il aimait tant quand il était jeune. En fait, ce qui était si plaisant avec ceux-ci, ce n’était pas la saveur, mais surtout qu’un macaron à collectionner s’y trouvait… La production avait d’ailleurs cessé pendant des années après que deux mômes aient crevé étouffés au cours de la même semaine… mais la sucrerie populaire avait fait un retour sur les tablettes des supermarchés récemment. Que de souvenirs… nostalgie quand tu nous tiens!
Le mal de tête et le tournis se faisaient de plus en plus prenants, il commençait surement à être déshydraté… c’est con, mais boire de l’eau c’est important! Genre vraiment important… surtout après avoir consommé une quantité raisonnable d’alcool. Dans tous les cas, sa curiosité étant beaucoup plus accaparante comme fonction que son instinct de conservation (oui oui, je sais c’est un peu triste), il pénétra intriguer et un peu sonner dans la salle numéro 5. Il ne put s’empêcher de laisser échappé un petit hoquet de surprise lorsque son unique oeil se posa sur l’impressionnante machinerie qui tapissait les lieux. Deux énormes bras robotique mélangeant à l’aide d’une gigantesque spatule une quantité phénoménale de chocolat en fusion dans un énorme bassin à même le sol. Du plafond chutaient des flocons de sucre, se mélangeant ainsi au chocolat liquide. De l’autre côté de la salle défilaient des barres de chocolat qu’il présumait non sucré. Celles-ci aboutissaient dans le bassin, où elles fondaient et se joignaient ainsi au mélange chocolaté. Un imposant boyau transparent déversait le tout sur une plaque défilante où de petits bras métalliques apposaient des moules de la forme voulue, imposant ainsi la silhouette d’un crocodile au chocolat fraîchement manufacturé. Finalement, d’autres petits bras survolaient à la toute fin les moules remplis de chocolat fumant, et y déposaient les macarons à collectionner... le tout finissait dans un petit cubicule réfrigéré visant probablement à solidifier le chocolat, d’où il glissait vers le sous-sol afin de procéder à l’emballage. Il y avait là de quoi faire rougir certains des designers du clan Avast de Carcinomia… tout était si fluide, quasiment poétique. Les flocons de sucre rappelaient un peu les descriptions qu’il avait entendues des pluies de sucres et de barbe à papa qui recouvrait ici et là l’archipel Totland dans le Nouveau-Monde.
L’odeur sucrée que dégageait le chocolat en fusion émoustillait tous ses sens. Il allait clairement profiter de ce 25% de rabais à la fin de sa visite… bien joué marketing et pulsion consommatrice, bien joué. Se rapprochant de la chaîne d’assemblage, un petit macaron se trouvant sous le tapis roulant attira son attention. Un sourire en coin, il se pencha pour prendre celui-ci, ça ferait un beau petit cadeau à refiler à l’un des mômes du quartier. Se faufilant tant bien que mal sous la chaîne de montage, il finit par poser sa main sur celui-ci.
Victorieux, il prit un moment pour regarder ce qui l’entourait. D’où il se trouvait, il pouvait apercevoir une grille qui recouvrait un petit compartiment où semblaient s’activer de nombreux rouages. Curieux, il y rampa. Il ouvrit la portière de la grille, afin de se faufiler au coeur du compartiment… C’était un peu espacé, mais le spectacle en valait la chandelle. Des rouages de toutes tailles, et de toutes les couleurs s’enchâssaient, activant ainsi tous les mécanismes nécessaires au processus qu’il avait observé dans la pièce. Avoir eu une planche à dessiner, il aurait définitivement pris des notes… il y avait ici de quoi l’inspirer pour ses prochaines créations mécaniques. Le bruit de visiteurs à l’entrée de la pièce vint briser sa réflexion, et sur le coup de la surprise, où peut-être était-ce également dû en partie à son ivresse, il se cogna solidement la tête sur l’une des poutres soutenant les mécanismes… Il se laissa glissé au fond du petit compartiment, et puis néant…
La fatigue, la douleur et l’ivresse lui avaient fait perdre connaissance… À l’abri de tout regard, les heures défilèrent ainsi…
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Le gosier très sec, et une migraine sans égal, voilà ce que ressentit notre héroïque mercenaire à son réveil. Le corps et le crâne endoloris, Carcante bien sonné s’extirpa du compartiment où il s’était écrasé, puis rampant tant bien que mal, il se glissa de sous la chaîne de montage. Sur ses deux pieds, il s’étira de tout son long, tentant de donner un petit coup de pouce à sa circulation sanguine qui semblait en arracher un peu. Caressant le derrière de sa tête, il regarda alentour de lui. C’était silencieux, très silencieux… Il faisait également moins clair qu’auparavant, se fiant à l’absence de lumière naturelle provenant des puits de lumière du plafond, il pouvait présumer que la nuit était tombée. Il n’y avait plus de chocolat qui déambulait sur les tapis roulants, en fait tout semblait être à l’arrêt.
On l’avait visiblement oublié ici… il faut dire qu’il était foutrement bien caché… Ça allait faire une bonne histoire à conter lors de la prochaine beuverie!
Se dirigeant vers les imposantes portes de la salle 5, il réalisa que celle-ci était scellée. Il s’appuya sur celle-ci, et força tant bien que mal, mais il n’y avait rien à faire… Bon, il n’allait quand même pas les défoncer! Déjà qu’il pouvait se faire accuser d’infiltration à des fins d’espionnage industriel, il n’allait pas en plus cumulé des accusations de vandalisme… surtout qu’à Manshon la loi ne pardonnait pas.
Il commença donc à cogner et à gueuler en espérant que quelqu’un l’entende.
« HEY! Y A QUELQU’UN! JE SUIS COINCÉ ICI! VOUS M’ENTENDEZ! » Beugla-t-il pendant deux très longues minutes… reprenant son souffle, il se retourna pour voir s’il n’y avait pas un moyen de communiqué, un téléphone d’urgence ou quelque chose du genre…
Il sentit son coeur faire un rebond lorsqu’il réalisa qu’il y avait au coeur de la pièce, une silhouette accroupie… Celle-ci faisant dos à Carcante, il était dur de comprendre quel genre d’individu c’était… il pouvait distinguer une longue tignasse et ce qui semblait être des vêtements blancs.
« Euh… allo? » énonça-t-il du bout des lèvres. Ce n’est pas qu’il avait la trouille, mais genre… c’était un peu, vous savez… un peu particulier quand même. S’approchant tranquillement, il se rappela la discussion du père avec son fils un peu plus tôt dans la journée… UN POOMPI LOOMPI! Nom d’un Yonko, ça ne pouvait qu’être ça! Certes, Carcante avait présumé qu’ils étaient plus actifs et colorés, un peu moins creepy en fait, mais bon chaque mythe est toujours un peu plus flashy que la réalité… donc du coup, ça devait être ça.
« Hey toi! T’es un Poompi Loompi non? Genre… tu bosses le soir, et fais des bonbons? »… Toujours aucune réponse.
« AH! Faut peut-être que je chante? C’est ça?… C’était quoi déjà les paroles… euh… Poompi Loompi chubadadi. Cette gaufrette elle est pour toi ! Poompi Loompi chudababi. choco-folie on dit merci! » Entonna-t-il en posant sa main sur l’épaule de l’individu. Le contact avec celui-ci était frigorifiant… la tête se retourna tranquillement vers Carcante. Le mercenaire savait qu’il avait fait une erreur, et ce avant même de croiser le regard de l’épouvantable créature avec laquelle il était enfermé. Il aurait bien crié, mais il n’arrivait pas à laisser le moindre son sortir de sa bouche tellement il était surpris.
L’instinct de survie reprenant le dessus, il fit un bon vers l’arrière. Par réflexe ses mains balayèrent ses hanches à la recherche de ses sabres… mais ayant laissé ceux-ci à la caserne, il était désarmé… Je sais ce que vous vous dites ; un mafieux sans armes?! Pffffff! DU CALME. Je vous rappelle qu’il allait faire un tour dans une usine à sucrerie, pendant des portes ouvertes où se trouvaient tout plein d’enfants.
On reprend donc ~ désarmé et isolé, les méninges de Carcantes s’activaient à toutes allures… Il s’était calmé, et il était posé, ou presque… que je vous voix rester 100% stoïque dans un tel scénario, GB de mes deux. La créature était debout à présent, et pivotant sur elle-même, elle fixait celui-ci droit dans les yeux. Incapable de soutenir ce regard malsain, Carcante détourna le sien… Il lui fallait une issue, et vite.
La descente vers le sous-sol était l’unique autre sortie qu’il avait remarquée, mais pour ce faire il lui fallait activer les tapis roulants. Enjambant la chaîne de montage, il tentait de distancer la « chose » tant bien que mal en attendant de trouver l’interrupteur central… Près du bassin à chocolat se trouvait un levier, qui semblait être nécessaire à l’activation de la des mains mécaniques… Il s’y élança d’un grand bond, les deux mains sur le levier, il abaissa celui-ci de toutes ses forces… Rien ne se produisit. Évidemment, sinon ça aurait été trop facile. Ébahi, et déçu, il eut tout juste la présence d’esprit de baisser la tête, évitant ainsi la poigne nécrotique de la créature cauchemardesque. Il se glissa à toutes vitesses sous la chaîne de montage, rampant de toutes ses forces et à toute vitesse vers le compartiment où il s’était assoupi plus tôt… S’il y avait un système de démarrage d’urgence ou de dépannage, c’était définitivement là qu’il allait se trouver.
Pour vrai, il rampait si vite, que même un serpent aurait été impressionné. Débouchant sur la grille recouvrant le compartiment, il ouvrit celle-ci et alors qu’il repérait l’unique interrupteur au milieu de tous ces rouages, il sentit la poigne glaciale de la créature lui agrippé le pied. Dans un élan de désespoir, il activa l’interrupteur. Les deux mains sur le rebord de la chaîne de montage, il se donna une poussée dans le sens inverse. Ce qui eut pour effet de ramener celui-ci vers la monstruosité, doublant ainsi la force à laquelle il se dirigeait vers celle-ci. Visiblement surprise, la créature n’eut d’autre choix que de lâcher prise, alors que Carcante glissait entre ses jambes (N’ayez crainte, il avait fermé son unique oeil, de peur de découvrir ce qui se trouvait sous cette robe). l’Effet de surprise ayant atteint son paroxysme, il s’élança à grande enjambée vers le tapis roulant qui avait repris son activité quelques secondes auparavant. Posant les deux pieds sur la plateforme roulante, il eut tout juste le temps de faire un doigt d’honneur à la créature bouche bée (en fait, faute de pouvoir interprété quelconques émotions sur le visage de cette créature, je présume en tant que Narrateur, que celle-ci était bouche bée) avant de disparaître vers le sous-sol.
La ligne de production déboucha sur un imposant entrepôt, où une grande quantité de boîtes de sucrerie en tout genre était empilée. Il y avait également une panoplie de boites vides… S’il ne trouvait pas de porte, il allait définitivement se cacher dans l’une de cess boites dans l’espoir d’être livré quelque part le lendemain matin. Il repéra un escalier qui montait à l’étage du dessus, probablement vers l’une des pièces qu’il n’avait pas visitées… Il y avait également une porte de garage probablement destiné à la distribution des produits. Sentant un frisson parcourir son échine, il savait que la créature n’était pas très loin derrière lui. Il sauta en bas de la plateforme défilante, et sans regarder en arrière, il s’élança à toute vitesse vers la porte de garage. Un imposant bouton rouge se trouvait à côté de celle-ci… sans hésitation il appuya dessus. Les doigts croisés, il attendit que le mécanisme s’enclenche. Ce qui prit maximum 2 secondes lui sembla être une éternité. Alors que la porte commençait son ascension, il se retourna pour voir la silhouette de la créature à quelques mètres seulement. Sans attendre, il se glissa en petit bonhomme sous la porte et courut vers le monde extérieur, vers la liberté, vers une seconde chance (lol).
Jugeant qu’il s’était suffisamment éloigné de l’usine, il se retourna un instant, le souffle court… Dans l’ombre de la porte de garage, la créature se tenait là immobile, le fixant alors qu’il s’éloignait. Il y avait là de quoi traumatiser la plupart des hommes d’âge mûr qu’il connaissait.
Frissonnant, il reprit la route… Il allait avoir besoin de beaucoup de saké pour oublier cette soirée.
Informations IRL
• Prénom : Gabriel
• Age : 25
• Aime : L’anthropologie, l’archéologie, la cuisine, one piece, pokémon, l’histoire, l’économie, les rpg et les tabletop rpg.
• N'aime pas : L’abus de coriandre et l’abus de cannelle.
• Personnage préféré de One Piece : Crocodile, Galdino (MR.3) et Baggy évidement. (Ok ok, et César aussi, mais faut pas le dire.)
Caractère : Flemmard
• Fait du RP depuis : Début en 2006, depuis je rp ici et là sur divers forum pendant des périodes.
• Disponibilité approximative : Quelques fois par semaines
• Comment avez-vous connu le forum ? Top Site
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Dernière édition par Carcante Visconti le Mer 26 Avr 2017, 09:47, édité 3 fois