Erwin Mustang
• Pseudonyme :
• Age : 20
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Boxeur
• Groupe : Civil
• Age : 20
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Boxeur
• Groupe : Civil
• But : Veut contribuer à rendre le monde meilleur
• Équipement : Poings américains, gants de boxe.
• Parrain :
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?
Codes du règlement :
• Équipement : Poings américains, gants de boxe.
• Parrain :
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ?
Codes du règlement :
Description Physique
Erwin est un Mustang, il a donc la peau mate et les yeux rouge, il est plutôt grand 1m90 ce qui est et a toujours été un grand avantage quant à son allonge pour son gagne-pain et passe-temps favoris, la boxe. Une musculature bien développée, il est vif et très agile, de plus il possède une carrure assez impressionnante, due aux innombrables entrainements, joggings et combats qu’il a mené dans sa jeune vie.
Il a des cheveux blonds très clairs, coupés très courts sur les côtés et à l’arrière de la tête tandis qu’ils sont plus longs sur le dessus où quelques mèches lui retombent sur le front accentuant le coté sérieux.
Son visage carré est marqué par les nombreux combats qu’il a disputé avec quelques cicatrices notamment une grosse au niveau de l’arcade sourcilière droite qui descend verticalement sur 10cm, il l’a reçu suite à son unique défaite par KO. Cette cicatrice l’a longtemps handicapé, dans le sens où il ne pouvait plus ouvrir son œil pendant un certain temps, ce qui la tenue en dehors du ring pendant un moment.
Erwin est reconnaissable par sa grande stature mais aussi par sa tenue, il a pour habitude de toujours porter un long manteau jaune par-dessus son débardeur blanc, qu’il associe à un pantalon noir et ses gants de boxe qui pendent à sa taille, accrochés par les lacets à sa ceinture. Ses gants sont blancs car il aime à penser que lorsque ses adversaires voient leur propre sang sur ses gants cela leur met une pression supplémentaire, néanmoins il prendra le soin de les nettoyer après chaque combat.
Il a une démarche fière et déterminée, le visage fermé, ce qui le rend à première vue très antipathique, il en reste pas moins une personne charmante, pleine de compassion et sympathisante avec ceux qui, comme lui ont connu la précarité et l’insécurité.
Même s’il semble rude et insensible, Erwin a depuis son enfance une affection toute particulière envers les animaux c’est pourquoi il n’est pas rare de le voir les nourrir, de prendre soin d’eux et qu’en retour il soit accompagné de chien, de chat, d’oiseaux, etc, ce qui témoigne de son altruisme et sa bienveillance.
Description Psychologique
Erwin a une certaine capacité à s’adapter aux différentes situations qu’il rencontre. Ainsi, parmi ses qualités et ses défauts, voici quelques-uns des plus évocateurs. En premier lieu, on dit d’Erwin que c’est une personne posée et réfléchie, il sait faire preuve de beaucoup de sang-froid quand il le faut, il essaye de toujours prendre du recul sur les choses. Malgré la dureté de son visage il est quelqu’un d’attachant et protecteur avec les plus faibles. Toutes ces années dans la Favela ont fait naitre chez lui une certaine vision des choses et la plus notable, c’est qu’il ne supporte plus l’injustice de la loi du plus fort, qui est évidemment celle qui régit le secteur 4 de Carcinomia. Pourtant il ne se verrait pas pour autant intégrer la marine qu’il considère comme trop intéressée, pourquoi laisse-t-elle agir ce commerce d’esclaves dans son quartier. Il a donc tendance à rejeter la doctrine du Gouvernement Mondial.
Les centaines de combats qu’il avait livré durant son adolescence l’avaient forgé, sur le ring il est méthodique, rigoureux, patient, c’est son style de boxe qui veut qu’il soit comme cela, la gagne avant tout, certains jugent sa technique de lâche quand d’autres utilisent le terme de noble. Erwin le boxeur est un compétiteur, il n’a de ce fait aucune pitié pour ces adversaires, sur un ring il y a des règles, mais dans la rue s’il est mêlé à une bagarre, il n’y en a pas alors il n’aura aucun problème à utiliser des moyens acceptables. Mais cela l’avait également rendu arrogant, beaucoup trop sûr de lui et lui avait donné goût à l’argent facile. Cela reste compréhensible, lui dont les parents se sont laissés marcher sur la tête toute leur vie, il ne les considère que comme ses géniteurs, c’est la conséquence de : très peu d’affection et peu de faits notables qui auraient pu le rendre fier.
Bien qu’il soit sûr de ses poings il est contre les effusion de sangs inutiles, résoudre un problème, c’est d’abord la diplomatie ; le dialogue, la négociation, il va préférer faire des concessions plutôt qu’immédiatement régler l’embrouille par la force. Il ne semble pas s'occuper de ce que les gens pensent de lui. Il ignore les insultes et les humiliations à son encontre et se contente de positiver et d’en rire.
De 18 à 20 ans, Erwin passait son temps dans les bars à s’amuser et faire la fête voilà comment il dépensait la majeure partie de l’argent des primes des combats qu’il disputait.
Biographie
Pour Erwin l’histoire a commencé à North Blue et plus précisément à Carcinomia l’île souterraine, sa famille, modeste, était localisée à la frontière entre deux quartiers de la ville, Virus et Favela. Malheureusement c’est du côté du secteur 4, Favela, que se trouvait son appartement. Les parents d’Erwin avaient tout fait pour le protéger de la dure « loi » qui régit dans la Favela.
Son père était un charpentier très talentueux qui a su tiré son épingle du jeu, il travaillait dans le secteur 3 sous la tutelle du clan Avast. Bien que sa situation semblait plus que correct, son employeur profitait de lui, sachant bien qu’il habitait dans la précarité du secteur 4, c’est pourquoi il se retrouvait moins bien payé que ses collègues et ne comptait plus ses heures de travail. Cette injustice il s’en est plaint, tous les jours, mais il n’avait pas le choix c’était le seul revenu stable de la famille. La mère d’Erwin passait la plupart de son temps au foyer, bien qu’elle fut parfois amenée à trimer pour arrondir les fins de mois en tant que serveuse lors d’évènements tels que les ventes aux enchères d’esclaves, etc. Pas de fratrie chez les Mustang, Erwin était fils unique et même si enfant il se sentait seul, il ne s’en plaignait pas.
Jusqu’à ce qu’il arrive en âge de comprendre ce qui l’entoure, il était un gamin lambda, il jouait dans la rue en bas de chez lui avec les autres enfants du quartier, il nourrissait les animaux errants, il n’était d’ailleurs pas rare de le voir rentrer le soir chez lui accompagné d’un chat, d’un chien ou encore d’une souris. Cependant très vite les conditions de vie de la famille se dégradèrent. La santé de son père en était la raison, vieillissant il ne pouvait plus assumer les heures supplémentaires comme avant, il y avait donc moins de revenu.
En prenant de l’âge et en se comparant aux autres, Erwin se rendit compte de sa supériorité, surtout physiquement, robuste et agile, il n’allait pas tarder à découvrir ce pourquoi il était fait. C’est un matin, Erwin a 15 ans, sa supériorité physique avait fait de lui quelqu’un de parfois arrogant et prétentieux, voilà pourquoi il se retrouva mêlé à une bagarre générale dans la rue avec des amis à lui contre une bande rivale.
C’était la présence sur les lieux de deux membres du clan Burn, Fino et Klauss, qui fut un tournant décisif dans sa vie.
Durant la bagarre Erwin s’illustra par sa défense, le fils Mustang s’appuie principalement sur sa forte capacité à esquiver sur place et à se dérober par des pas de retrait et de côté, préférant cette forme de défense à des blocages. Son excellente mobilité principalement illustrée par son jeu de jambe, constitue une de ses forces.
De plus, il fait preuve déjà de très bonnes aptitudes en matière de « souffle », de vitesse d'exécution. Sa façon de combattre est assez riche techniquement, mais surtout bien calculée et agressive. Ses coups partent avec une vitesse fulgurante et sa précision les rend très efficaces. C'est ainsi qu'il mettait au tapis nombre de ses adversaires. Bien sûr tout cela restait largement perfectible d’autant plus que c’était contre des adversaires de son âge sans aucune technique.
Mais il n’en fallait pas plus pour Fino et Klauss qui suite à la bagarre embarquèrent le jeune Erwin pour lui faire une offre qui ne se refuse pas. « Tu sais que tu peux faire beaucoup d’argent gamin ? » C’est comme ça que tout a commencé.
Afin de ne plus pesé financièrement sur le dos de ses parents, Erwin quitta sur un coup de tête son domicile sans un au revoir à ses parents qu’il imagine trop douloureux, trop contraignant. L’offre des deux membres du clan Burn, dans les grandes lignes, était la suivante :
« Le boxeur s’engage à ne conclure aucun engagement précité sans l’assentiment écrit de l’agent. Les engagements conclus par le boxeur sans l’assentiment écrit de l’agent seront tenus pour nuls et de nulles valeurs.
L’agent s’engage à donner ses conseils et ses soins au boxeur. L’agent ou son remplaçant accompagnera le boxeur dans tous ses matches. Le support des frais de déplacement de l’agent sera payé par celui-ci. L’agent devra assurer les soins d’entraînement du boxeur, lui fournir un local, des adversaires pour s’entraîner. Le boxeur s’engage à ne pas s’entraîner dans un autre local que celui indiqué par l’agent, à moins d’avoir obtenu de ce dernier, l’accord écrit à ce sujet. L’agent veillera à ce que le boxeur soit et reste en ordre médical.
L’agent retiendra 35 % pour les combats locaux et 40 % pour les combats à l’étranger de toutes les sommes allouées au boxeur.
L’agent remettra au boxeur le montant des appointements, rémunérations, indemnités stipulées, déduction faite du pourcentage ci-après »
C’était trop alléchant pour Erwin, un enfant des rues de Favela, il accepta. Les flatteries des deux comparses avaient eu raison de lui. Malheureusement Erwin, gamin, naïf, fit trop vite confiance aux deux ‘malfrats‘.
Fino et Klauss : les deux acolytes étaient vraiment complémentaires. L’un, Fino, le plus intelligent des deux, était aussi misanthrope que mégalomane, ses traits de caractères dominants étaient une constante mauvaise humeur et l'obsession du pouvoir. Tout petit, son énorme tête laissait deviner un cerveau surdéveloppé et une intelligence au-dessus de la moyenne. L’autre, Klauss, à l'inverse se trouvait très limité et naïf. Grand, maigre et les dents de devant proéminentes, Klauss passait son temps à des occupations telles que compter ses doigts de pieds, se goinfrer ou jouer à des jeux plus stupides les uns que les autres mais il n’en restait pas moins le plus attachant du duo. On retrouve chez eux un jeu presque comique basé sur l'opposition du physique des deux protagonistes.
Le duo était très protecteur et relativement bien veillant envers le jeune Erwin et ce malgré le fait qu’ils profitaient de lui. Erwin a toujours été une personne simple, peu intéressé par le bien matériel néanmoins il ne manquait de rien sous la tutelle des deux compagnons.
Alors oui sa progression dans le domaine pugilistique fut impressionnante mais ses conditions de travail et de vie n’avaient rien à voir avec ce qu’il imaginait. D’accord il était nourri, logé, blanchi, mais cela n’avait rien à voir avec la vie de rêve initialement décrite par Fino et Klauss.
Il s’entrainait dans une salle de sport très vétuste avec un très bon coach, Genji Sato, et que dire de ces combats, soit disant officiels, ils avaient tous lieux dans des endroits plus bizarres les uns que les autres, des bars, des caves, sur des toits, dans des cales de bateaux.
Genji Sato, l’entraineur d’Erwin, à qui appartenait la salle, était très respecté dans le milieu notamment par la réputation de ses entrainements extrêmement rigoureux. De tempérament bourru, il félicitait rarement ses boxeurs, préférant les pousser à toujours se dépasser. Même lorsqu'il était heureux, il les sermonnait afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes. Il était très strict, le moindre écart de conduite et il vous frappait avec sa canne. Mais sous ses apparences sévères, il était en réalité très soucieux de ses boxeurs qu'il considèrait avec un grand respect et un certain paternalisme.
Erwin vivait bien, il amassait de l’argent sans prendre trop de dégâts, par chance ou par magouille il était vite devenu l’attraction des combats clandestins, Fino et Klauss négociait ses apparitions à prix d’or, une aubaine pour les Burn.
Pendant 3 ans il se laissait porter, sa vie lui convenait tant bien que mal, sans doute par manque de maturité, de confiance en soi et d’ambition, et très probablement aussi par peur des Burn. Puis au cours de sa 18eme année, alors qu’il était le grand favori du secteur 4 un gala lui fut proposé dans un immense complexe, avec des gradins, un vrai ring, c’était tout ce dont imaginait Erwin Mustang qui pensait que sa carrière allait enfin décoller, bien que tout cela semblait être un combat officiel, ce n’était enfaite qu’un autre combat clandestin mais cette fois ci, il allait combattre pour la ‘suprématie’ du secteur 4, il avait 1 dur mois de préparation physique et mentale devant lui, une perte de poids aussi. Durant ce mois, il dépassait ses limites, ses journées se résumaient à du footing au matin, un régime draconien et un entrainement intensif.
Après 1 mois de galère, le jour j était arrivé, Erwin était prêt, affuté comme jamais, la pesée avait lieu, tout était OK, du beau monde était présent dans le public pour une fois. Alors qu’il montait sur le ring, ce n’était pas son coach Genji qui était dans le coin, mais Fino et Klauss, bizarre.
Les deux complices avaient tout simplement arrangé le combat. Etant donné le statut d’ultra favori d’Erwin la côte de son adversaire était très élevée.
« Tu vas tomber au 3eme round, les Burn ont parié une énorme somme d’argent sur ton adversaire aujourd’hui. Sache que ta mort et celle de ta famille est assurée si tu ne respectes pas le deal. »
C’était ce qu’avait glissé Fino à l’oreille d’Erwin juste avant le début du combat dans le coin du ring. Pas le choix donc. Le premier round, dédié à l’observation de la technique de l’adversaire, comme prévu, la différence de niveau entre les deux était évidente mais aucune autre possibilité pour Erwin. Peu à peu il réalisait ce que venait de dire Fino.
Désabusé par ce qu’il percevait comme une trahison de la part de ceux qui l’avaient aidé à trouver sa voie. Il sortait progressivement de son combat, son temps de réaction augmentait dangereusement et pour une boxe calquée sur l’anticipation, l’esquive et les contres cela en devenait très handicapant. A tel point que, vraiment, au 3eme round alors que toute envie de combat avait disparu, sur une mauvaise anticipation il prit un énorme crochet du gauche qui lui éclata l’arcade, en plus de le mettre KO.
A son réveil, il était seul, allongé sur un lit de camp dans sa salle de sport, vide, ses blessures étaient pansées. Autour de lui, rien ni personne donc, juste une enveloppe contenant une lettre et la recette de tous ses combats que lui devait le clan Burn. La lettre en question disait :
« A compté de ce jour, le clan Burn honore le contrat qui te liait à lui. Tu nous as été d’une grande utilité, nous avons gagné beaucoup d’argent grâce à toi et je pense pouvoir dire que c’est réciproque, à moindre mesure évidemment, c’est pourquoi nous tenions à honorer le contrat et pas te laisser sans rien.
Si tu ne souhaites pas encore raccrocher les gants, sache que le circuit des combats clandestins t’est encore ouvert bien que tu n’aies plus accès à la salle de sport pour tes entrainements. Bon vent gamin prend soin de toi. Fino »
Perdu, abandonné, trahi Erwin était là, seul, dans une salle vide et sombre avec 4 000 000 de Berrys. Il y resta pendant des heures, à ce moment-là il ressentait beaucoup d’émotions, injustice, solitude, esprit de revanche mais avec du recul, il était enfin libérer de l’emprise des Burn, il pourrait désormais faire ce qu’il veut quand il veut. Mais que faire ?
Instinctivement il prit la direction de son ancien domicile afin de revoir les siens, qu’il avait quitté il y a 3 ans de cela. Ils étaient toujours dans le même appartement. Du côté des parents l’accueil était très chaleureux et soulageant, quant à Erwin, la réaction était beaucoup plus mesurée, évidemment c’était un plaisir de les revoir, mais il savait d’avance que ce retour était éphémère et qu’il ne vivrait pas avec eux pour autant. La famille se posa autour de la table, Erwin leur expliqua tout ce qu’il avait vécu depuis, mais peut être et certainement par égoïsme il ne mentionna pas l’enveloppe avec ce qu’il avait gagné, non, ces 4 millions de Berry il les avait gagné lui, à la sueur de son front et il savait qu’il en aurait besoin pour se relancer d’une part et pour un loyer quelque part pour être indépendant. Ses parents insistaient pour qu’il reste au moins une nuit, Erwin accepta sans faire d’histoire.
Le lendemain, il s’était mis en route tôt dans la matinée pour se trouver un appartement, pas trop compliqué, grâce à ses combats il avait une assez bonne notoriété dans la Favela, il s’installa assez rapidement dans un logement très correct et de plus pas très loin de chez ses parents.
À présent Erwin a 20 ans, entre son installation dans son appartement et maintenant, sa vie se résuma aux combats clandestins du secteur 4 et au saké du bar au coin de la rue. Voilà comment il dilapidait son argent : loyer, soirées alcoolisées, nourriture. Mais il en avait marre de cette situation ; de l’injustice qu’il côtoyait chaque jour, l’esclavage et le traitement des esclaves, le racket et l’emprise du clan Burn sur les habitants du secteur 4. Il aimerait tant se sortir de là, mais comment ?
Son père était un charpentier très talentueux qui a su tiré son épingle du jeu, il travaillait dans le secteur 3 sous la tutelle du clan Avast. Bien que sa situation semblait plus que correct, son employeur profitait de lui, sachant bien qu’il habitait dans la précarité du secteur 4, c’est pourquoi il se retrouvait moins bien payé que ses collègues et ne comptait plus ses heures de travail. Cette injustice il s’en est plaint, tous les jours, mais il n’avait pas le choix c’était le seul revenu stable de la famille. La mère d’Erwin passait la plupart de son temps au foyer, bien qu’elle fut parfois amenée à trimer pour arrondir les fins de mois en tant que serveuse lors d’évènements tels que les ventes aux enchères d’esclaves, etc. Pas de fratrie chez les Mustang, Erwin était fils unique et même si enfant il se sentait seul, il ne s’en plaignait pas.
Jusqu’à ce qu’il arrive en âge de comprendre ce qui l’entoure, il était un gamin lambda, il jouait dans la rue en bas de chez lui avec les autres enfants du quartier, il nourrissait les animaux errants, il n’était d’ailleurs pas rare de le voir rentrer le soir chez lui accompagné d’un chat, d’un chien ou encore d’une souris. Cependant très vite les conditions de vie de la famille se dégradèrent. La santé de son père en était la raison, vieillissant il ne pouvait plus assumer les heures supplémentaires comme avant, il y avait donc moins de revenu.
En prenant de l’âge et en se comparant aux autres, Erwin se rendit compte de sa supériorité, surtout physiquement, robuste et agile, il n’allait pas tarder à découvrir ce pourquoi il était fait. C’est un matin, Erwin a 15 ans, sa supériorité physique avait fait de lui quelqu’un de parfois arrogant et prétentieux, voilà pourquoi il se retrouva mêlé à une bagarre générale dans la rue avec des amis à lui contre une bande rivale.
C’était la présence sur les lieux de deux membres du clan Burn, Fino et Klauss, qui fut un tournant décisif dans sa vie.
Durant la bagarre Erwin s’illustra par sa défense, le fils Mustang s’appuie principalement sur sa forte capacité à esquiver sur place et à se dérober par des pas de retrait et de côté, préférant cette forme de défense à des blocages. Son excellente mobilité principalement illustrée par son jeu de jambe, constitue une de ses forces.
De plus, il fait preuve déjà de très bonnes aptitudes en matière de « souffle », de vitesse d'exécution. Sa façon de combattre est assez riche techniquement, mais surtout bien calculée et agressive. Ses coups partent avec une vitesse fulgurante et sa précision les rend très efficaces. C'est ainsi qu'il mettait au tapis nombre de ses adversaires. Bien sûr tout cela restait largement perfectible d’autant plus que c’était contre des adversaires de son âge sans aucune technique.
Mais il n’en fallait pas plus pour Fino et Klauss qui suite à la bagarre embarquèrent le jeune Erwin pour lui faire une offre qui ne se refuse pas. « Tu sais que tu peux faire beaucoup d’argent gamin ? » C’est comme ça que tout a commencé.
Afin de ne plus pesé financièrement sur le dos de ses parents, Erwin quitta sur un coup de tête son domicile sans un au revoir à ses parents qu’il imagine trop douloureux, trop contraignant. L’offre des deux membres du clan Burn, dans les grandes lignes, était la suivante :
« Le boxeur s’engage à ne conclure aucun engagement précité sans l’assentiment écrit de l’agent. Les engagements conclus par le boxeur sans l’assentiment écrit de l’agent seront tenus pour nuls et de nulles valeurs.
L’agent s’engage à donner ses conseils et ses soins au boxeur. L’agent ou son remplaçant accompagnera le boxeur dans tous ses matches. Le support des frais de déplacement de l’agent sera payé par celui-ci. L’agent devra assurer les soins d’entraînement du boxeur, lui fournir un local, des adversaires pour s’entraîner. Le boxeur s’engage à ne pas s’entraîner dans un autre local que celui indiqué par l’agent, à moins d’avoir obtenu de ce dernier, l’accord écrit à ce sujet. L’agent veillera à ce que le boxeur soit et reste en ordre médical.
L’agent retiendra 35 % pour les combats locaux et 40 % pour les combats à l’étranger de toutes les sommes allouées au boxeur.
L’agent remettra au boxeur le montant des appointements, rémunérations, indemnités stipulées, déduction faite du pourcentage ci-après »
C’était trop alléchant pour Erwin, un enfant des rues de Favela, il accepta. Les flatteries des deux comparses avaient eu raison de lui. Malheureusement Erwin, gamin, naïf, fit trop vite confiance aux deux ‘malfrats‘.
Fino et Klauss : les deux acolytes étaient vraiment complémentaires. L’un, Fino, le plus intelligent des deux, était aussi misanthrope que mégalomane, ses traits de caractères dominants étaient une constante mauvaise humeur et l'obsession du pouvoir. Tout petit, son énorme tête laissait deviner un cerveau surdéveloppé et une intelligence au-dessus de la moyenne. L’autre, Klauss, à l'inverse se trouvait très limité et naïf. Grand, maigre et les dents de devant proéminentes, Klauss passait son temps à des occupations telles que compter ses doigts de pieds, se goinfrer ou jouer à des jeux plus stupides les uns que les autres mais il n’en restait pas moins le plus attachant du duo. On retrouve chez eux un jeu presque comique basé sur l'opposition du physique des deux protagonistes.
Le duo était très protecteur et relativement bien veillant envers le jeune Erwin et ce malgré le fait qu’ils profitaient de lui. Erwin a toujours été une personne simple, peu intéressé par le bien matériel néanmoins il ne manquait de rien sous la tutelle des deux compagnons.
Alors oui sa progression dans le domaine pugilistique fut impressionnante mais ses conditions de travail et de vie n’avaient rien à voir avec ce qu’il imaginait. D’accord il était nourri, logé, blanchi, mais cela n’avait rien à voir avec la vie de rêve initialement décrite par Fino et Klauss.
Il s’entrainait dans une salle de sport très vétuste avec un très bon coach, Genji Sato, et que dire de ces combats, soit disant officiels, ils avaient tous lieux dans des endroits plus bizarres les uns que les autres, des bars, des caves, sur des toits, dans des cales de bateaux.
Genji Sato, l’entraineur d’Erwin, à qui appartenait la salle, était très respecté dans le milieu notamment par la réputation de ses entrainements extrêmement rigoureux. De tempérament bourru, il félicitait rarement ses boxeurs, préférant les pousser à toujours se dépasser. Même lorsqu'il était heureux, il les sermonnait afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes. Il était très strict, le moindre écart de conduite et il vous frappait avec sa canne. Mais sous ses apparences sévères, il était en réalité très soucieux de ses boxeurs qu'il considèrait avec un grand respect et un certain paternalisme.
Erwin vivait bien, il amassait de l’argent sans prendre trop de dégâts, par chance ou par magouille il était vite devenu l’attraction des combats clandestins, Fino et Klauss négociait ses apparitions à prix d’or, une aubaine pour les Burn.
Pendant 3 ans il se laissait porter, sa vie lui convenait tant bien que mal, sans doute par manque de maturité, de confiance en soi et d’ambition, et très probablement aussi par peur des Burn. Puis au cours de sa 18eme année, alors qu’il était le grand favori du secteur 4 un gala lui fut proposé dans un immense complexe, avec des gradins, un vrai ring, c’était tout ce dont imaginait Erwin Mustang qui pensait que sa carrière allait enfin décoller, bien que tout cela semblait être un combat officiel, ce n’était enfaite qu’un autre combat clandestin mais cette fois ci, il allait combattre pour la ‘suprématie’ du secteur 4, il avait 1 dur mois de préparation physique et mentale devant lui, une perte de poids aussi. Durant ce mois, il dépassait ses limites, ses journées se résumaient à du footing au matin, un régime draconien et un entrainement intensif.
Après 1 mois de galère, le jour j était arrivé, Erwin était prêt, affuté comme jamais, la pesée avait lieu, tout était OK, du beau monde était présent dans le public pour une fois. Alors qu’il montait sur le ring, ce n’était pas son coach Genji qui était dans le coin, mais Fino et Klauss, bizarre.
Les deux complices avaient tout simplement arrangé le combat. Etant donné le statut d’ultra favori d’Erwin la côte de son adversaire était très élevée.
« Tu vas tomber au 3eme round, les Burn ont parié une énorme somme d’argent sur ton adversaire aujourd’hui. Sache que ta mort et celle de ta famille est assurée si tu ne respectes pas le deal. »
C’était ce qu’avait glissé Fino à l’oreille d’Erwin juste avant le début du combat dans le coin du ring. Pas le choix donc. Le premier round, dédié à l’observation de la technique de l’adversaire, comme prévu, la différence de niveau entre les deux était évidente mais aucune autre possibilité pour Erwin. Peu à peu il réalisait ce que venait de dire Fino.
Désabusé par ce qu’il percevait comme une trahison de la part de ceux qui l’avaient aidé à trouver sa voie. Il sortait progressivement de son combat, son temps de réaction augmentait dangereusement et pour une boxe calquée sur l’anticipation, l’esquive et les contres cela en devenait très handicapant. A tel point que, vraiment, au 3eme round alors que toute envie de combat avait disparu, sur une mauvaise anticipation il prit un énorme crochet du gauche qui lui éclata l’arcade, en plus de le mettre KO.
A son réveil, il était seul, allongé sur un lit de camp dans sa salle de sport, vide, ses blessures étaient pansées. Autour de lui, rien ni personne donc, juste une enveloppe contenant une lettre et la recette de tous ses combats que lui devait le clan Burn. La lettre en question disait :
« A compté de ce jour, le clan Burn honore le contrat qui te liait à lui. Tu nous as été d’une grande utilité, nous avons gagné beaucoup d’argent grâce à toi et je pense pouvoir dire que c’est réciproque, à moindre mesure évidemment, c’est pourquoi nous tenions à honorer le contrat et pas te laisser sans rien.
Si tu ne souhaites pas encore raccrocher les gants, sache que le circuit des combats clandestins t’est encore ouvert bien que tu n’aies plus accès à la salle de sport pour tes entrainements. Bon vent gamin prend soin de toi. Fino »
Perdu, abandonné, trahi Erwin était là, seul, dans une salle vide et sombre avec 4 000 000 de Berrys. Il y resta pendant des heures, à ce moment-là il ressentait beaucoup d’émotions, injustice, solitude, esprit de revanche mais avec du recul, il était enfin libérer de l’emprise des Burn, il pourrait désormais faire ce qu’il veut quand il veut. Mais que faire ?
Instinctivement il prit la direction de son ancien domicile afin de revoir les siens, qu’il avait quitté il y a 3 ans de cela. Ils étaient toujours dans le même appartement. Du côté des parents l’accueil était très chaleureux et soulageant, quant à Erwin, la réaction était beaucoup plus mesurée, évidemment c’était un plaisir de les revoir, mais il savait d’avance que ce retour était éphémère et qu’il ne vivrait pas avec eux pour autant. La famille se posa autour de la table, Erwin leur expliqua tout ce qu’il avait vécu depuis, mais peut être et certainement par égoïsme il ne mentionna pas l’enveloppe avec ce qu’il avait gagné, non, ces 4 millions de Berry il les avait gagné lui, à la sueur de son front et il savait qu’il en aurait besoin pour se relancer d’une part et pour un loyer quelque part pour être indépendant. Ses parents insistaient pour qu’il reste au moins une nuit, Erwin accepta sans faire d’histoire.
Le lendemain, il s’était mis en route tôt dans la matinée pour se trouver un appartement, pas trop compliqué, grâce à ses combats il avait une assez bonne notoriété dans la Favela, il s’installa assez rapidement dans un logement très correct et de plus pas très loin de chez ses parents.
À présent Erwin a 20 ans, entre son installation dans son appartement et maintenant, sa vie se résuma aux combats clandestins du secteur 4 et au saké du bar au coin de la rue. Voilà comment il dilapidait son argent : loyer, soirées alcoolisées, nourriture. Mais il en avait marre de cette situation ; de l’injustice qu’il côtoyait chaque jour, l’esclavage et le traitement des esclaves, le racket et l’emprise du clan Burn sur les habitants du secteur 4. Il aimerait tant se sortir de là, mais comment ?
Test RP
Son expédition jusqu’Inu Town avait été longue, mais au moins elle s’était déroulée sans accroc. Au contraire, il avait fait la connaissance de nouvelles personnes et c’était plutôt bien amusé, il avait notamment découvert le bowling.
C’était le jeu de l’équipage, alors qu’ils se rapprochaient des côtes d’Inu Town, l’équipage fit une “blague“ à Erwin, une sorte de bizutage. Avant que ce soit au tour d’Erwin de jouer, ils avaient appliqué de la glu dans les trous des boules de bowling restantes…
C’est comme cela qu’Erwin, par un certain manque de vigilance et de lucidité s’était retrouvé les deux mains coincées dans des boules de bowling, pour le plus grand plaisir du reste de l’équipage.
L’amarrage fait, il fallait désormais décharger certaines marchandises et refaire le plein de provision pour repartir en mer direction Luvneel. Mais Erwin, avec ses deux mains de bloquées dans les boules de bowling, était inutile, c’est pourquoi le capitaine lui conseilla de trouver en ville un forgeron ou autre pour trouver une solution.
Pour “aider“ Erwin, ce dernier lui donna quelques indications :
« J’connais un peu la ville ! Là tu vas tout droit ensuite tu tournes à droite à la maison bleue, tu continues tout droit puis encore à droite au niveau du grand panneau de propagande de la Marine et tu vas tomber sur une fontaine, là, tu prends à gauche et tu vas tomber sur une grande rue commerçante ! »
Sauf qu’après avoir marché plus d’une demie heure tout droit en ce début d’après midi, aucun signe de la maison bleue. Notre boxeur se baladait donc avec les boules de bowling en guise de mains depuis un petit moment et il sentait de plus en plus des regards tournés vers lui accompagnés de messes basses, c’était pesant.
Erwin ne comprenait pas pourquoi il attirait autant l’attention, jusqu’à ce qu’il tombe sur un avis de recherche dans une taverne : « Sük Lalouche ».
Un petit écrito à coté disait :
« Activement recherché, le révolutionnaire, a été vu pour la dernière fois il y a 1 heure dans le quartier sous sa forme du Zoan mythique du Doraemon »
Le voyant examiner l’affiche, un client de la taverne, lui dit :
« fi tu feux un confeil tu defrais fite troufer une folufion pour tes mains ! fük il a les mêmes ! Tu vas avoir des problèmes avec la Marine »
Tout était devenu plus clair pour Erwin. Il savait désormais que les prochaines heures seraient un tournant pour lui, il devait à tout prix trouver ce révolutionnaire et se débarrasser des boules de bowling rapidement sans quoi la Marine mettrait le grappin sur lui.
Malheureusement pour lui, des citoyens qui l’avaient vu rentrer et l’avaient tout simplement balancé en le confondant avec le révo, ainsi en ouvrant la porte de la taverne afin de la quitter, il eut le droit à un comité d’accueil solide composé de cinq matelots de 1ère classe et d’un caporal.
S’en était suivi un échange verbal :
« Olaaa, bon je viens de comprendre pourquoi vous êtes là mais sachez que vous faites erreur ! engagea Erwin avec entrain.
- Rendez vous Sük, vous êtes cerné ! Répondit le gradé.
- Non mais autant j’veux bien comprendre la ressemblance pour les mains mais pour le reste faites un effort !
- Vous aggravez votre cas Sük !
- Bon laissez-moi vous expliquer le malentendu, enfaite il s’agit de boules de bowling collées avec de la glu à mes doigts. J’essaye de m’en débarrasser depuis plus de deux heures mais à part essayer de les éclater contre un mur je vois pas d’autre solution…
- Hein ? Pourquoi t’as fait ça ?! Rétorqua le caporal. »
La scène était burlesque. Mais après d’interminables négociations, Erwin avait réussi à convaincre le caporal de l’emmener à un endroit où il pouvait prendre le risque de détruire un mur sans grandes répercussions afin de détruire les boules de bowling. Evidemment l’évènement avait attiré les foules dont le révolutionnaire Sük Lalouche lui-même, tapis dans l’ombre d’une ruelle alentour.
Alors que le crépuscule tombait, Erwin était au pied du mur, la scène ressemblait à un peloton d’exécution, mais personne ne connaissait le passé de boxeur d’Erwin ici.
Relativement confiant et soulagé que le gradé de la Marine ait accepté de le croire et de le mener au lieu de dénouement de l’embrouille, ce dernier s’avançait vers le mur, avec un petit stress non négligeable dû au nombre de personne autour de lui.
Il était temps de se débarrasser de ce fardeau, Erwin s’était mis en garde, une posture de boxeur habituelle, il se préparait à armer le plus gros coup qu’il ait jamais mis, en commençant par son poing droit, un “lead“ donc, un direct à grande course puissant et lourd du bras arrière. L’impact du coup contre le mur avait créé beaucoup de fumée due à la poussière, et à ce moment-là tout le monde se demandait s’il avait réussi.
La fumée dissipée, on pouvait voir Erwin fixer avec dépit la boule de bowling intact, pas une fissure, rien. Seule chose qui avait explosé c’était le mur.
Dans la minute qui suivait, Erwin était à plat ventre mains derrière le dos, le caporal de la Marine attendait les ordres de ses supérieurs avec un Den Den Mushi, Erwin ne disait rien, de par son calme habituel, il attendait, il trouverait bien une solution, la plus plausible serait qu’un membre de son équipage passe dans les environs ainsi pourrait venir témoigner et confirmer la vraie identité du boxeur. Au pire des cas ils pourraient leur expliquer que son équipage se trouvait à quai et qu’il suffirait de l’y conduire pour élucider l’affaire.
Le temps passait allongé sur le sol avec une foule incroyable comme spectatrice paraissait une éternité, et enfin le Den den mushi sonna et le gradé répondit.
« On doit t’emmener au QG Sük, c’est les ordres »
Là, au moment où deux soldats de la Marine aidaient Erwin à se lever, plusieurs explosions se firent entendre à deux pâtés de maisons d’ici. La foule cria et se dispersa en panique et la grande majorité des soldats sur place, dans l’urgence, s’étaient rués vers les lieux de l’explosion. Le fils Mustang ne comprenait pas ce qu’il se passait.
Ce dernier était alors gardé uniquement par deux soldats et le caporal.
« Sük tu bouges pas ! Sinon on te fume ! hurla le caporal. »
Les deux soldats le tenaient en joue, mais de nouvelles explosions et cette fois plus proche retentissaient, l’attention que portaient les soldats envers Erwin avait nettement diminué, ils scrutaient les parages, mais il faisait de plus en plus sombre en raison de la nuit qui arrivait, difficile donc de distinguer quoique ce soit. Les rues alentours étaient désormais désertiques.
Le caporal ne savait pas quoi faire, il faisait face à un dilemme, soit il restait sur place en attente de renfort pour escorter celui qu’il prenait pour Sük, soit en imaginant qu’il y avait des blessés ou autre à cause de ces explosions, il devrait escorter lui-même Erwin à la caserne la plus proche. Et c’est la deuxième alternative qu’il avait choisi.
« Lève toi l’révo ! On bouge de là et pas de gestes brusques ! »
Erwin se mettait en marche, encadré par les deux soldats et suivant le gradé. Ce dernier, pas malin, les faisait passer par des “raccourcis“ ce qui impliquait qu’il s’agissait de passages tous plus obscures les uns que les autres et alors qu’ils marchaient depuis seulement quelques minutes, au beau milieu d’une ruelle coupe gorge, trois silhouettes silencieuses venaient de prendre en embuscade le groupe, une devant, et deux derrière qu’ils n’avaient pas perçu au départ.
Impossible de détailler quoique soit si ce n’est autre que la personne devant paraissait assez petite, portant une longue veste avec une capuche et avec une tête toute ronde. C’était Sük mais ils l’ignoraient. Les deux autres, derrière, semblaient porter le même accoutrement, seulement une des silhouettes était imposante l’autre fluette.
« Halte là ! Qu’est-ce que vous voulez ? Dégagez ! cria le gradé.
- Vous faites erreur ! Cet homme n’est pas celui que vous recherchez. Répondit l’ombre devant lui.
- Qu’est-ce que tu racontes ?! Dégage de là j’ai pas d’temps à perdre. Répliqua le Marine. »
C’est à ce moment-là que les marines et Erwin s’étaient retourné et s’étaient rendu compte de l’embuscade avec les deux ombres derrière eux.
A l’instant où tous se retournèrent vers la personne devant eux, la silhouette avait disparu dans un épais écran de fumée, là, l’action se passa en très peu de temps, Erwin dans la hâte s’était mis accroupi, il n’avait évidemment aucune idée de ce qui se passait étant donné qu’il ignorait complètement la forte présence de révolutionnaire sur l’île.
Erwin et les trois marines subirent la lumière vive et le traumatisme sonore de grenades étourdissantes, les neutralisants pendant une vingtaine de secondes. Il n’en fallait pas moins pour les trois membres du commando pour faire fuir Erwin de ce pétrin.
« Suis-nous ! Fais nous confiance, cours ! lui dit Sük. »
Bonne ou mauvaise idée c’était trop tard, Erwin s’enfuyait, il avait désormais perdu toute crédibilité en lien à sa présomption d’innocence.
Ni une ni deux, il prenait les jambes à son cou, et fort heureusement les révos, afin de semer rapidement les marines, avaient au préalable laissé plusieurs fausses pistes comme des traces de pas, et planifié quelques diversions, en effet plusieurs groupes de révolutionnaire en “civil“ étaient présents pour divertir et détourner l’attention des marines à leur poursuite. Un faux groupe de mendiant à gauche, une fausse bagarre d’ivrogne à droite ou encore une scène de ménage piquante droit devant, en somme, des idées brillantes pour déboussoler les marines.
Et voilà qu’en cinq minutes de cavale, l’affaire était pliée, digne de l’organisation et de la coordination légendaire des membres de la Révolution, du grand art, Erwin n’en revenait pas, son évasion ajoutée à un tel travail d’équipe l’avait rendu admiratif.
Erwin, accompagné de trois membres qui avaient participé à son sauvetage dont Sük lui-même, se trouvait maintenant dans une planque, sous un bar tenu par un sympathisant des révolutionnaires, ses boules de bowling toujours aux mains. L’ambiance paraissait conviviale et assez festive notamment grâce au fond sonore que procurait le bar au-dessus. Rien de sinistre donc, au contraire, l’endroit était très bien aménagé et lumineux, il y avait de la nourriture non pas en profusion mais assez pour nourrir quelques bouches affamées, néanmoins rien ne laissait transparaitre qu’il s’agissait d’une planque de révolutionnaire pour assurer la sécurité du propriétaire du bar.
Les deux révos qui accompagnaient Sük, étaient Huggy et Dobey, le premier était, une fois le manteau tombé et la capuche enlevée, physiquement hors normes, il avait des cheveux longs roux et avait une grande moustache toute aussi rousse qui décorait son visage carré. Le deuxième, la clope au bec pour faire virile comme il aimait à le rappeler, était quant à lui tout fin, et son visage était juvénile, il était blond, imberbe et avait des taches de rousseur sur le nez et les pommettes, une vraie tête d’ange. Sük, lui, avait beaucoup pris de traits de ressemble à Doraemon, son zoan mythique. Il était assez petit, trapu, avec une tête chauve toute ronde, comme ses mains évidemment et il portait constamment des lunettes de soleil toutes rondes elles aussi. Alors qu’Huggy et Dobey jouaient aux cartes de l’autre côté de la pièce, Sük était assis non loin du boxeur.
Erwin reprenait son souffle, et il brisa le silence.
« Merci les gars, et même si j’ai une petite idée de votre identité. Pourquoi m’avoir sorti de là ? demanda Erwin.
- Ben c’est logique non ? t’es pas Sük, puisque c’est moi. Et je laisserai pas un jeunot en baver à ma place. Rétorqua Sük tout en retirant sa capuche pour laisser entrevoir son visage souriant.
- C’est ce que je pensais ! La méthode d’exécution et la cavale étaient exceptionnellement parfaites, dignes des révolutionnaires ! Les explosions pour faire fuir tout le monde c’était brillant ! S’écriait Erwin tout excité.
- Ahah enfaite l’idée de base des explosions c’était pas nous, les premières étaient accidentelles j’imagine, mais au vu de la panique que cela a créé, on a participé à celles qui ont suivi et ainsi de suite. Bon gamin et si on t’enlevait ça maintenant, ça te permettra de retourner à tes occupations.
- A vrai dire, si je suis ici aujourd’hui c’est parce que je veux rejoindre Luvneel. On m’a dit que la qualité de vie était super et également que beaucoup de révolutionnaire s’y trouvait, j’en avait marre de la misère et de l’injustice de mon quartier à Carcinomia c’est comme ça que dans un coin de ma tête me trottait l’idée de rejoindre votre cause… »
C’était le jeu de l’équipage, alors qu’ils se rapprochaient des côtes d’Inu Town, l’équipage fit une “blague“ à Erwin, une sorte de bizutage. Avant que ce soit au tour d’Erwin de jouer, ils avaient appliqué de la glu dans les trous des boules de bowling restantes…
C’est comme cela qu’Erwin, par un certain manque de vigilance et de lucidité s’était retrouvé les deux mains coincées dans des boules de bowling, pour le plus grand plaisir du reste de l’équipage.
L’amarrage fait, il fallait désormais décharger certaines marchandises et refaire le plein de provision pour repartir en mer direction Luvneel. Mais Erwin, avec ses deux mains de bloquées dans les boules de bowling, était inutile, c’est pourquoi le capitaine lui conseilla de trouver en ville un forgeron ou autre pour trouver une solution.
Pour “aider“ Erwin, ce dernier lui donna quelques indications :
« J’connais un peu la ville ! Là tu vas tout droit ensuite tu tournes à droite à la maison bleue, tu continues tout droit puis encore à droite au niveau du grand panneau de propagande de la Marine et tu vas tomber sur une fontaine, là, tu prends à gauche et tu vas tomber sur une grande rue commerçante ! »
Sauf qu’après avoir marché plus d’une demie heure tout droit en ce début d’après midi, aucun signe de la maison bleue. Notre boxeur se baladait donc avec les boules de bowling en guise de mains depuis un petit moment et il sentait de plus en plus des regards tournés vers lui accompagnés de messes basses, c’était pesant.
Erwin ne comprenait pas pourquoi il attirait autant l’attention, jusqu’à ce qu’il tombe sur un avis de recherche dans une taverne : « Sük Lalouche ».
Un petit écrito à coté disait :
« Activement recherché, le révolutionnaire, a été vu pour la dernière fois il y a 1 heure dans le quartier sous sa forme du Zoan mythique du Doraemon »
Le voyant examiner l’affiche, un client de la taverne, lui dit :
« fi tu feux un confeil tu defrais fite troufer une folufion pour tes mains ! fük il a les mêmes ! Tu vas avoir des problèmes avec la Marine »
Tout était devenu plus clair pour Erwin. Il savait désormais que les prochaines heures seraient un tournant pour lui, il devait à tout prix trouver ce révolutionnaire et se débarrasser des boules de bowling rapidement sans quoi la Marine mettrait le grappin sur lui.
Malheureusement pour lui, des citoyens qui l’avaient vu rentrer et l’avaient tout simplement balancé en le confondant avec le révo, ainsi en ouvrant la porte de la taverne afin de la quitter, il eut le droit à un comité d’accueil solide composé de cinq matelots de 1ère classe et d’un caporal.
S’en était suivi un échange verbal :
« Olaaa, bon je viens de comprendre pourquoi vous êtes là mais sachez que vous faites erreur ! engagea Erwin avec entrain.
- Rendez vous Sük, vous êtes cerné ! Répondit le gradé.
- Non mais autant j’veux bien comprendre la ressemblance pour les mains mais pour le reste faites un effort !
- Vous aggravez votre cas Sük !
- Bon laissez-moi vous expliquer le malentendu, enfaite il s’agit de boules de bowling collées avec de la glu à mes doigts. J’essaye de m’en débarrasser depuis plus de deux heures mais à part essayer de les éclater contre un mur je vois pas d’autre solution…
- Hein ? Pourquoi t’as fait ça ?! Rétorqua le caporal. »
La scène était burlesque. Mais après d’interminables négociations, Erwin avait réussi à convaincre le caporal de l’emmener à un endroit où il pouvait prendre le risque de détruire un mur sans grandes répercussions afin de détruire les boules de bowling. Evidemment l’évènement avait attiré les foules dont le révolutionnaire Sük Lalouche lui-même, tapis dans l’ombre d’une ruelle alentour.
Alors que le crépuscule tombait, Erwin était au pied du mur, la scène ressemblait à un peloton d’exécution, mais personne ne connaissait le passé de boxeur d’Erwin ici.
Relativement confiant et soulagé que le gradé de la Marine ait accepté de le croire et de le mener au lieu de dénouement de l’embrouille, ce dernier s’avançait vers le mur, avec un petit stress non négligeable dû au nombre de personne autour de lui.
Il était temps de se débarrasser de ce fardeau, Erwin s’était mis en garde, une posture de boxeur habituelle, il se préparait à armer le plus gros coup qu’il ait jamais mis, en commençant par son poing droit, un “lead“ donc, un direct à grande course puissant et lourd du bras arrière. L’impact du coup contre le mur avait créé beaucoup de fumée due à la poussière, et à ce moment-là tout le monde se demandait s’il avait réussi.
La fumée dissipée, on pouvait voir Erwin fixer avec dépit la boule de bowling intact, pas une fissure, rien. Seule chose qui avait explosé c’était le mur.
Dans la minute qui suivait, Erwin était à plat ventre mains derrière le dos, le caporal de la Marine attendait les ordres de ses supérieurs avec un Den Den Mushi, Erwin ne disait rien, de par son calme habituel, il attendait, il trouverait bien une solution, la plus plausible serait qu’un membre de son équipage passe dans les environs ainsi pourrait venir témoigner et confirmer la vraie identité du boxeur. Au pire des cas ils pourraient leur expliquer que son équipage se trouvait à quai et qu’il suffirait de l’y conduire pour élucider l’affaire.
Le temps passait allongé sur le sol avec une foule incroyable comme spectatrice paraissait une éternité, et enfin le Den den mushi sonna et le gradé répondit.
« On doit t’emmener au QG Sük, c’est les ordres »
Là, au moment où deux soldats de la Marine aidaient Erwin à se lever, plusieurs explosions se firent entendre à deux pâtés de maisons d’ici. La foule cria et se dispersa en panique et la grande majorité des soldats sur place, dans l’urgence, s’étaient rués vers les lieux de l’explosion. Le fils Mustang ne comprenait pas ce qu’il se passait.
Ce dernier était alors gardé uniquement par deux soldats et le caporal.
« Sük tu bouges pas ! Sinon on te fume ! hurla le caporal. »
Les deux soldats le tenaient en joue, mais de nouvelles explosions et cette fois plus proche retentissaient, l’attention que portaient les soldats envers Erwin avait nettement diminué, ils scrutaient les parages, mais il faisait de plus en plus sombre en raison de la nuit qui arrivait, difficile donc de distinguer quoique ce soit. Les rues alentours étaient désormais désertiques.
Le caporal ne savait pas quoi faire, il faisait face à un dilemme, soit il restait sur place en attente de renfort pour escorter celui qu’il prenait pour Sük, soit en imaginant qu’il y avait des blessés ou autre à cause de ces explosions, il devrait escorter lui-même Erwin à la caserne la plus proche. Et c’est la deuxième alternative qu’il avait choisi.
« Lève toi l’révo ! On bouge de là et pas de gestes brusques ! »
Erwin se mettait en marche, encadré par les deux soldats et suivant le gradé. Ce dernier, pas malin, les faisait passer par des “raccourcis“ ce qui impliquait qu’il s’agissait de passages tous plus obscures les uns que les autres et alors qu’ils marchaient depuis seulement quelques minutes, au beau milieu d’une ruelle coupe gorge, trois silhouettes silencieuses venaient de prendre en embuscade le groupe, une devant, et deux derrière qu’ils n’avaient pas perçu au départ.
Impossible de détailler quoique soit si ce n’est autre que la personne devant paraissait assez petite, portant une longue veste avec une capuche et avec une tête toute ronde. C’était Sük mais ils l’ignoraient. Les deux autres, derrière, semblaient porter le même accoutrement, seulement une des silhouettes était imposante l’autre fluette.
« Halte là ! Qu’est-ce que vous voulez ? Dégagez ! cria le gradé.
- Vous faites erreur ! Cet homme n’est pas celui que vous recherchez. Répondit l’ombre devant lui.
- Qu’est-ce que tu racontes ?! Dégage de là j’ai pas d’temps à perdre. Répliqua le Marine. »
C’est à ce moment-là que les marines et Erwin s’étaient retourné et s’étaient rendu compte de l’embuscade avec les deux ombres derrière eux.
A l’instant où tous se retournèrent vers la personne devant eux, la silhouette avait disparu dans un épais écran de fumée, là, l’action se passa en très peu de temps, Erwin dans la hâte s’était mis accroupi, il n’avait évidemment aucune idée de ce qui se passait étant donné qu’il ignorait complètement la forte présence de révolutionnaire sur l’île.
Erwin et les trois marines subirent la lumière vive et le traumatisme sonore de grenades étourdissantes, les neutralisants pendant une vingtaine de secondes. Il n’en fallait pas moins pour les trois membres du commando pour faire fuir Erwin de ce pétrin.
« Suis-nous ! Fais nous confiance, cours ! lui dit Sük. »
Bonne ou mauvaise idée c’était trop tard, Erwin s’enfuyait, il avait désormais perdu toute crédibilité en lien à sa présomption d’innocence.
Ni une ni deux, il prenait les jambes à son cou, et fort heureusement les révos, afin de semer rapidement les marines, avaient au préalable laissé plusieurs fausses pistes comme des traces de pas, et planifié quelques diversions, en effet plusieurs groupes de révolutionnaire en “civil“ étaient présents pour divertir et détourner l’attention des marines à leur poursuite. Un faux groupe de mendiant à gauche, une fausse bagarre d’ivrogne à droite ou encore une scène de ménage piquante droit devant, en somme, des idées brillantes pour déboussoler les marines.
Et voilà qu’en cinq minutes de cavale, l’affaire était pliée, digne de l’organisation et de la coordination légendaire des membres de la Révolution, du grand art, Erwin n’en revenait pas, son évasion ajoutée à un tel travail d’équipe l’avait rendu admiratif.
Erwin, accompagné de trois membres qui avaient participé à son sauvetage dont Sük lui-même, se trouvait maintenant dans une planque, sous un bar tenu par un sympathisant des révolutionnaires, ses boules de bowling toujours aux mains. L’ambiance paraissait conviviale et assez festive notamment grâce au fond sonore que procurait le bar au-dessus. Rien de sinistre donc, au contraire, l’endroit était très bien aménagé et lumineux, il y avait de la nourriture non pas en profusion mais assez pour nourrir quelques bouches affamées, néanmoins rien ne laissait transparaitre qu’il s’agissait d’une planque de révolutionnaire pour assurer la sécurité du propriétaire du bar.
Les deux révos qui accompagnaient Sük, étaient Huggy et Dobey, le premier était, une fois le manteau tombé et la capuche enlevée, physiquement hors normes, il avait des cheveux longs roux et avait une grande moustache toute aussi rousse qui décorait son visage carré. Le deuxième, la clope au bec pour faire virile comme il aimait à le rappeler, était quant à lui tout fin, et son visage était juvénile, il était blond, imberbe et avait des taches de rousseur sur le nez et les pommettes, une vraie tête d’ange. Sük, lui, avait beaucoup pris de traits de ressemble à Doraemon, son zoan mythique. Il était assez petit, trapu, avec une tête chauve toute ronde, comme ses mains évidemment et il portait constamment des lunettes de soleil toutes rondes elles aussi. Alors qu’Huggy et Dobey jouaient aux cartes de l’autre côté de la pièce, Sük était assis non loin du boxeur.
Erwin reprenait son souffle, et il brisa le silence.
« Merci les gars, et même si j’ai une petite idée de votre identité. Pourquoi m’avoir sorti de là ? demanda Erwin.
- Ben c’est logique non ? t’es pas Sük, puisque c’est moi. Et je laisserai pas un jeunot en baver à ma place. Rétorqua Sük tout en retirant sa capuche pour laisser entrevoir son visage souriant.
- C’est ce que je pensais ! La méthode d’exécution et la cavale étaient exceptionnellement parfaites, dignes des révolutionnaires ! Les explosions pour faire fuir tout le monde c’était brillant ! S’écriait Erwin tout excité.
- Ahah enfaite l’idée de base des explosions c’était pas nous, les premières étaient accidentelles j’imagine, mais au vu de la panique que cela a créé, on a participé à celles qui ont suivi et ainsi de suite. Bon gamin et si on t’enlevait ça maintenant, ça te permettra de retourner à tes occupations.
- A vrai dire, si je suis ici aujourd’hui c’est parce que je veux rejoindre Luvneel. On m’a dit que la qualité de vie était super et également que beaucoup de révolutionnaire s’y trouvait, j’en avait marre de la misère et de l’injustice de mon quartier à Carcinomia c’est comme ça que dans un coin de ma tête me trottait l’idée de rejoindre votre cause… »
Informations IRL
• Prénom : Mathieu
• Age : 25
• Aime :
• N'aime pas :
• Personnage préféré de One Piece : Usopp
• Caractère : Quelques mots pour vous décrire ? C’est toujours plus agréable de savoir avec qui on écrit...
• Fait du RP depuis : Aujourd’hui
• Disponibilité approximative : En soirée régulièrement ( mais période d’exam en approche..)
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Dernière édition par Erwin Mustang le Mar 2 Mai 2017 - 5:30, édité 2 fois