LENNARD MAHTAN
• Pseudonyme : /• Age : 20 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Soldat de la Marine (Matelot de 1ère classe)
• Groupe : La Marine
• But : Devenir quelqu'un. La jeunesse a soif de rêves et de reconnaissance, et Lennard n'y fait pas exception. Il cherche à se distinguer autant qu'à se trouver, que ce soit par la voie du sabre ou en grimpant les échelons de la Marine. Mais peut-être n'a-t-il pas été mis sur la bonne voie...
• Équipement : Un sabre, arme qu'il affectionne. Un revolver de fonction également, dont il se sert très peu. Un uniforme de Marine.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non ! Je débarque tout juste.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
• Équipement : Un sabre, arme qu'il affectionne. Un revolver de fonction également, dont il se sert très peu. Un uniforme de Marine.
• Parrain : /
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non ! Je débarque tout juste.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
Description Physique
Pile électrique intenable, ouragan sur pattes, l'être entier du jeune homme transpire l'énergie de vivre autant dans son apparence que son comportement. A peine avez-vous assimilé les premiers mots de sa phrase qu'il est déjà parvenu à la fin de celle-ci. La langue claque, la voix tout juste rauque se libère tel un flot impétueux qui vous emporte. Il sait pourtant prendre le temps lorsqu'il souhaite obtenir quelque chose de vous. Pressé, trop pressé, il marche toujours d'un pas souple et rapide comme s'il avait constamment quelque chose d'urgent à faire.
Sa charpente semble fragile et une légère musculature habille son corps. Elle est pourtant bien présente, plus nerveuse que brute. Forgée pour la rapidité, la vivacité et l'esquive. Sa taille y participe, du haut de son pauvre petit mètre soixante-dix-sept. Il se console en clamant haut et fort à qui veut l'entendre qu'il n'a pas encore terminé sa croissance, mais les années commencent à éroder cette illusion.
Malgré sa carrure, le garnement est loin de passer inaperçu de part son énergie, mais également par sa couleur improbable de cheveux : du violet. Aux yeux de bon nombre de ses camarades Marine, il s'agit là d'un caprice destiné à se démarquer. Pourtant il n'en est rien car cette couleur est belle et bien naturelle, n'en déplaise aux mauvaises langues. Il en est d'ailleurs très fier et en prend soin, aimant à avoir une certaine longueur jusqu'au bas des reins qu'il est contrait d'attacher à défaut d'accepter de les couper. Deux prunelles d'ambre brillent sous cette tignasse, regard perçant et volontaire, bouffi d'assurance. Les traits de son visage suivent ce sens, bien qu'ils lui confèrent encore un air de gamin. De grands anneaux dorés percent ses oreilles et il lui arrive parfois d'ajouter des bracelets du même genre lorsqu'il n'est pas en service. De part cette combinaison hasardeuse, il arrive parfois que les inconnus le prennent pour une fille, avant que sa voix ou son visage vu de plus près ne les détrompent.
Le sabre qu'il porte - semblable à un cimeterre - vient directement de son île natale, Alabasta. Vieille compagne et cadeau de sa mère pour ses quinze printemps, il ne souhaite pour rien au monde s'en séparer pour l'un des sabres standards qu'utilise les autres soldats. Premier symbole de son besoin de s'affirmer et de ne pas être qu'un visage anonyme habillé du même uniforme que tous le monde. Il a d'ailleurs troqué sa veste de marine contre une autre en cuir d'une couleur similaire, qu'il échange parfois avec une autre en jeans, dépourvue de manches.
Sa charpente semble fragile et une légère musculature habille son corps. Elle est pourtant bien présente, plus nerveuse que brute. Forgée pour la rapidité, la vivacité et l'esquive. Sa taille y participe, du haut de son pauvre petit mètre soixante-dix-sept. Il se console en clamant haut et fort à qui veut l'entendre qu'il n'a pas encore terminé sa croissance, mais les années commencent à éroder cette illusion.
Malgré sa carrure, le garnement est loin de passer inaperçu de part son énergie, mais également par sa couleur improbable de cheveux : du violet. Aux yeux de bon nombre de ses camarades Marine, il s'agit là d'un caprice destiné à se démarquer. Pourtant il n'en est rien car cette couleur est belle et bien naturelle, n'en déplaise aux mauvaises langues. Il en est d'ailleurs très fier et en prend soin, aimant à avoir une certaine longueur jusqu'au bas des reins qu'il est contrait d'attacher à défaut d'accepter de les couper. Deux prunelles d'ambre brillent sous cette tignasse, regard perçant et volontaire, bouffi d'assurance. Les traits de son visage suivent ce sens, bien qu'ils lui confèrent encore un air de gamin. De grands anneaux dorés percent ses oreilles et il lui arrive parfois d'ajouter des bracelets du même genre lorsqu'il n'est pas en service. De part cette combinaison hasardeuse, il arrive parfois que les inconnus le prennent pour une fille, avant que sa voix ou son visage vu de plus près ne les détrompent.
Le sabre qu'il porte - semblable à un cimeterre - vient directement de son île natale, Alabasta. Vieille compagne et cadeau de sa mère pour ses quinze printemps, il ne souhaite pour rien au monde s'en séparer pour l'un des sabres standards qu'utilise les autres soldats. Premier symbole de son besoin de s'affirmer et de ne pas être qu'un visage anonyme habillé du même uniforme que tous le monde. Il a d'ailleurs troqué sa veste de marine contre une autre en cuir d'une couleur similaire, qu'il échange parfois avec une autre en jeans, dépourvue de manches.
Description Psychologique
Pugnacité | Rien ou presque ne sait le faire plier, à ses risques et périls. Le jeune blanc bec a ses idées et sa vision du monde bien à lui, et il n'est pas aisé de le faire changer d'avis. Turbulent bien que l'âge ait fait son œuvre, il reste réfractaire aux ordres, ayant plus l'âme d'un leader que d'un suiveur. Ce qui lui pose bien évidemment parfois problème, même si son supérieur direct l'apprécie et met son comportement sur le compte de la fougue de la jeunesse.
Curieux | Avide de découvertes et de connaissances, c'est un aventurier dans l'âme. Aventurier toutefois frustré par la vie de Marine, laquelle ne sied pas à ses rêves et sa soif du monde. Il aime à poser des questions, trop parfois. Si la curiosité est un vilain défaut, il ne s'en soucie guère et s'exprime parfois avec une franchise désarmante. Pauvre fou aux yeux de certains, impertinent pour ceux des autres.
Obstiné | Ses paroles, ses aspirations, ses convictions. Les mots chez lui ont un poids, une vérité garantie par son obstination. Il deviendra l'un des plus hauts gradés car il se pense capable de gravir les échelons. Il deviendra un grand épéiste car c'est la voie qu'il a choisi. "Je serai inarrêtable" tels sont ses propres mots. La réalité se charge pourtant de briser du pied les impertinents les plus fougueux.
Charismatique & Vantard | Il dégage quelque chose de certain, une force d'esprit. Il aime à séduire et être apprécier des gens, gagner leur confiance et leur estime. Cette volonté l'amène à être capable de se comporter de manière tout à fait exemplaire lorsqu'il en a l'envie, mais cette qualité est entachée par sa suffisance. Aveuglé par ses ambitions et sa fougue, il aime à se vanter et surestimer ses capacités actuelles. Vaniteux également, lorsqu'on le titille. Il s'aime et cela est indéniable.
Bon vivant | Il aime la vie et profiter de celle-ci, des petits plaisirs comme des grands. Peut-être un peu trop, lui reproche-t-on parfois. Avide de vivre et d'expérimenter, il a du mal à se satisfaire de la routine et ne supporte pas de ne rien faire. Malicieux et plutôt de bonne compagnie, son énergie et sa bonne humeur peuvent vite devenir contagieuses. Ou tout au contraire, agacer et exiger de lui qu'il se tienne tranquille.
Il aime... | Ses cheveux. Cela transparaît à sa manière d'en prendre soin et d'exhiber fièrement sa longue chevelure. Il a les cheveux de sa mère adorée. | Les femmes. Les êtres les plus réceptifs à son charme, selon ses propres mots. Il est pourtant volage, attaché à sa liberté et préfère ne pas se lier à l'une d'elle pour cette raison. | Ce qui brille. Telle une pie, il aurait tendance à s'emparer de tout ce qui l'attire si son appartenance à la Marine ne le faisait pas redescendre sur terre. | Les fruits. Il pourrait ne se nourrir que de ça s'il n'aimait pas tout autant la viande. Mais ces derniers ont une place importante dans son alimentation, particulièrement la pastèque, l'ananas et la noix de coco.
Il n'aime pas... | Le vent & la pluie. Évidemment, enfin. Comprenez bien que cela le décoifferait, le pauvre petit. | L'ennui. Sa bête noire. Il lui faut toujours quelque chose à faire pour ne pas tourner en rond comme un lion dans une cage. Ou qu'il ne se trouve lui-même une occupation, et dans ce cas-là... Gare aux surprises. | Le froid. Pour lui qui a grandi au milieu du désert et des températures arides, le choc thermique avec ses habitudes est trop rude. Le froid l'indispose grandement, allant parfois jusqu'à nuire à son efficacité. | Le poids familial. Second fils d'officier de la Marine, il a grandi dans l'ombre de son père et de son frère aîné, ce dernier parfait exemple du soldat modèle. Gamin dissident, il aimerait satisfaire leurs exigences juste pour l'insolence de se vanter d'en être capable, mais il aspire pourtant à une toute autre vie.
Opinion | Si le gamin est prompt à s'exprimer, il n'a pour autant pas toujours un avis. S'il croit en la nécessité de la Marine de part les enseignements du patriarche, il n'en demeure pas moins très curieux des motivations des pirates, estimant qu'il en existe autant de raisons différentes pouvant pousser sur cette voie. Cette curiosité pourrait sans contexte l'amener à parlementer face à un ennemi non agressif, plutôt qu'à accomplir aveuglément sa mission principale. Encore faudrait-il qu'en ait l'occasion, ou que ses comparses ne soient pas dans les alentours. D'autres choses le heurte, le laisse dans la perplexité : l'esclavage toujours existant, l'absence de volonté à vouloir comprendre ou apprendre des peuples non humains. Mais il tait tout ceci, conscient que ses pensées ne sont pas dans la norme.
Curieux | Avide de découvertes et de connaissances, c'est un aventurier dans l'âme. Aventurier toutefois frustré par la vie de Marine, laquelle ne sied pas à ses rêves et sa soif du monde. Il aime à poser des questions, trop parfois. Si la curiosité est un vilain défaut, il ne s'en soucie guère et s'exprime parfois avec une franchise désarmante. Pauvre fou aux yeux de certains, impertinent pour ceux des autres.
Obstiné | Ses paroles, ses aspirations, ses convictions. Les mots chez lui ont un poids, une vérité garantie par son obstination. Il deviendra l'un des plus hauts gradés car il se pense capable de gravir les échelons. Il deviendra un grand épéiste car c'est la voie qu'il a choisi. "Je serai inarrêtable" tels sont ses propres mots. La réalité se charge pourtant de briser du pied les impertinents les plus fougueux.
Charismatique & Vantard | Il dégage quelque chose de certain, une force d'esprit. Il aime à séduire et être apprécier des gens, gagner leur confiance et leur estime. Cette volonté l'amène à être capable de se comporter de manière tout à fait exemplaire lorsqu'il en a l'envie, mais cette qualité est entachée par sa suffisance. Aveuglé par ses ambitions et sa fougue, il aime à se vanter et surestimer ses capacités actuelles. Vaniteux également, lorsqu'on le titille. Il s'aime et cela est indéniable.
Bon vivant | Il aime la vie et profiter de celle-ci, des petits plaisirs comme des grands. Peut-être un peu trop, lui reproche-t-on parfois. Avide de vivre et d'expérimenter, il a du mal à se satisfaire de la routine et ne supporte pas de ne rien faire. Malicieux et plutôt de bonne compagnie, son énergie et sa bonne humeur peuvent vite devenir contagieuses. Ou tout au contraire, agacer et exiger de lui qu'il se tienne tranquille.
Il aime... | Ses cheveux. Cela transparaît à sa manière d'en prendre soin et d'exhiber fièrement sa longue chevelure. Il a les cheveux de sa mère adorée. | Les femmes. Les êtres les plus réceptifs à son charme, selon ses propres mots. Il est pourtant volage, attaché à sa liberté et préfère ne pas se lier à l'une d'elle pour cette raison. | Ce qui brille. Telle une pie, il aurait tendance à s'emparer de tout ce qui l'attire si son appartenance à la Marine ne le faisait pas redescendre sur terre. | Les fruits. Il pourrait ne se nourrir que de ça s'il n'aimait pas tout autant la viande. Mais ces derniers ont une place importante dans son alimentation, particulièrement la pastèque, l'ananas et la noix de coco.
Il n'aime pas... | Le vent & la pluie. Évidemment, enfin. Comprenez bien que cela le décoifferait, le pauvre petit. | L'ennui. Sa bête noire. Il lui faut toujours quelque chose à faire pour ne pas tourner en rond comme un lion dans une cage. Ou qu'il ne se trouve lui-même une occupation, et dans ce cas-là... Gare aux surprises. | Le froid. Pour lui qui a grandi au milieu du désert et des températures arides, le choc thermique avec ses habitudes est trop rude. Le froid l'indispose grandement, allant parfois jusqu'à nuire à son efficacité. | Le poids familial. Second fils d'officier de la Marine, il a grandi dans l'ombre de son père et de son frère aîné, ce dernier parfait exemple du soldat modèle. Gamin dissident, il aimerait satisfaire leurs exigences juste pour l'insolence de se vanter d'en être capable, mais il aspire pourtant à une toute autre vie.
Opinion | Si le gamin est prompt à s'exprimer, il n'a pour autant pas toujours un avis. S'il croit en la nécessité de la Marine de part les enseignements du patriarche, il n'en demeure pas moins très curieux des motivations des pirates, estimant qu'il en existe autant de raisons différentes pouvant pousser sur cette voie. Cette curiosité pourrait sans contexte l'amener à parlementer face à un ennemi non agressif, plutôt qu'à accomplir aveuglément sa mission principale. Encore faudrait-il qu'en ait l'occasion, ou que ses comparses ne soient pas dans les alentours. D'autres choses le heurte, le laisse dans la perplexité : l'esclavage toujours existant, l'absence de volonté à vouloir comprendre ou apprendre des peuples non humains. Mais il tait tout ceci, conscient que ses pensées ne sont pas dans la norme.
Biographie
1606
Naissance du garnement à Alabasta, au sein de la capitale. Il est le fruit d'une citoyenne locale et d'un officier de la Marine : Nephalis Arra et Irvin Mahtan. Tout deux se sont rencontrés au cours des pérégrinations d'Irvin pour les besoins de son travail. Lennard passe son enfance sur l'île aride et se voit suivit de quelques années d'une petite sœur, Alma. Mais il n'est toutefois pas le premier enfant d'Irvin, lequel a déjà eu son frère aîné d'une autre liaison. Ce dernier se nomme Ranpho, et une forte rivalité l'oppose très vite à son demi-frère. De six ans son aîné, Ranpho a toujours incarné l'aîné modèle selon les dires de leur père, l'exemple que se devait de suivre Lennard. Une pression, une éducation stricte et des directives qui l'ont rendu hostile à l'autorité ainsi que d'un naturel farceur et turbulent, autant pour évacuer son énergie que par défi envers les deux hommes.
De ce fait, Lennard a toujours été plus proche de sa mère et de sa petite sœur, toutes deux complices dans ses aspirations et sa recherche d'une échappatoire aux ambitions du paternel. En effet, Irvin n'a jamais vu autrement ses fils que comme ses successeurs au sein de la Marine. Au fil des années qui passent, le gamin s'échappe comme il le peut de cette pression pesant sur ses frêles épaules. Il s'entoure d'une large bande d'enfants de son âge avec lesquels il aime à faire les quatre cents coups et parcourir la ville et ses alentours. Resjo, un grand gaillard d'une tête de plus que tous les autres, un fil de fer qui manie le lance-pierre comme pas deux. Aumat, petit génie dont le cerveau parvient toujours à trouver une solution ou une réponse à tout. Le plus malin, même si Lennard ne l'admet jamais devant lui. Les jumeaux Farariel et Skolhi, dont le passe-temps préféré consiste à faire tourner tous le monde en bourrique sur leur identité. Et aussi Heala, leur seconde maman comme ils aiment tous à l'appeler, celle qui assure leurs arrières et veillent toujours sur eux, s'improvisant infirmière pour soigner les petits bobos occasionnels. Une bande de joyeux lurons avec lesquels Lennard passe la plupart de son temps.
1616
Le garçon est encore jeune, mais l'enfer commence déjà. Son père le soumet à son entraînement en vue de le préparer dans les années qui viennent aux épreuves qui l'attendront pour devenir un soldat de la Marine. Le garçon se calme peu à peu, loin de l'influence de ses petits camarades qu'il voit beaucoup moins de part la vigilance de son père. Ce dernier lui interdit même de les voir, mais bien évidemment cela n'arrête pas Lennard lorsque les occasions de les voir se présentent.
Durant ces longues années, Lennard est partagé entre la réjouissance et le refus. Si apprendre à manier une arme et faire de l'exercice lui plaît, les autres enseignements de son père et leur finalité lui déplaisent fortement car il n'aspire pas à rejoindre la Marine. La hiérarchie et l'autorité de celle-ci le répugne, il rêve de liberté et de grands espaces. Il aspire à trouver sa propre voie, et non pas suivre celle qui est toute tracée pour lui. Ranpho, son frère aîné, entre déjà dans la Marine malgré ses seize ans. Orgueil et fierté du paternel qui chante le génie de ce fils si talentueux, alors que le cadet n'a droit qu'à des remontrances et à un entrainement toujours plus rude.
C'est notamment à cette époque que Lennard se forge cette volonté inébranlable de toujours réussir et d'être le meilleur, bien que la réalité diffère de celle-ci. Lui aussi, il voudrait avoir la reconnaissance et les compliments du père. Devenir quelqu'un. Pas pour flatter l'ego du paternel, mais uniquement pour se prouver et montrer à tous qu'il vaut autant, si ce n'est plus que son frère aîné.
1626
Rentré un an auparavant dans la Marine, Lennard a su intégrer les rangs après son entraînement ainsi que les épreuves d'admission, pour finalement devenir un soldat aujourd'hui de première classe. Mais l'amertume est grande. Au-delà d'un mode de vie qui ne lui convient pas et qui le pousse dans les bras de l'ennui, la déception de ne pas avoir pu atteindre ses propres exigences le contrarie fortement. Le jeune homme misait en effet sur une entrée fracassante au sein de la Marine d'élite. Mais son tempérament fougueux et indiscipliné lui a malheureusement causé soucis pour parvenir à ce but. Le voici maintenant contraint de se débattre juste par fierté dans un milieu où il ne sent pas à son aise, tandis qu'il lève la tête pour tenter d'apercevoir son frère au loin, déjà loin devant lui et devenu Commandant.
De son côté, Lennard se retrouve bien loin des siens et d'Alabasta, sur East Blue. Affecté à la 14ème Division en charge de la sécurité de Logue Town. Il ignore même ce qu'il est advenu de ses vieux amis. Il ignore d'autant plus que certains d'entre eux ont pris une voie bien différente de la sienne, dont il prendra peut-être un jour connaissance, au hasard d'un combat contre des pirates ou d'un avis de recherche placardé en pleine ville...
Test RP
EN COURS
La mer est calme et l’air marin lui souffle doucement au visage. La journée touche lentement à sa fin au rythme du soleil descendant vers l’horizon, alors que le ciel se teinte de nuances orangées. Une énième journée qui s’achève, calme. Beaucoup trop calme au goût de Lennard. Pour le jeune homme rêvant d’aventure et de batailles épiques, les patrouilles à Logue Town ont rarement quelque chose de palpitant. C’est la routine qui domine, morne et répétitive, celle qui lui met le cafard lorsqu’il y pense. Et il y pense souvent car il n’y a presque rien d’autre sur quoi son esprit parvient à se focaliser.
« Lennard ! »
Deux cris, deux voix simultanées. L’appel sonne brusquement comme un rappel à la réalité, et il se retourne pour découvrir deux hommes de son âge, parfaites copies de l’un et l’autre. Il plisse les yeux, hésitant l’espace d’un instant. « Farariel ? Skolhi ! » Non, ce n’est pas une hallucination. Ses vieux amis d’enfance sont bien là, à quelques mètres, le regardant avec deux grands sourires et au moins bien vingt centimètres de plus que dans ses souvenirs. Joie et excitation se battent en duel sous son crâne alors qu’il s’approche vers eux pour les saluer, pour prendre des nouvelles et combler l’ignorance respective instaurée entre eux ces dernières années.
« Mais qu’est-ce que vous faites là ? C’est pas la porte à côté, Alabasta !
- Ah ça oui !
- A qui le dis-tu !
- Mais c’est une surprise pour nous aussi.
- Oui, de te retrouver ici ! On te pensait plutôt…
- … Sur Grandline ? Ou en tout cas, pas perdu sur les Blues ! »
Le regard de Lennard suit leur échange alors que le rire des jumeaux résonne, troublé par cette manière qu’ils ont toujours eu de compléter les phrases de l’autre. Une habitude qu’il a perdu à force de ne plus les voir. Une habitude sur laquelle les deux jumeaux ont toujours joué pour embrouiller les gens, en plus de leur ressemblance rendant déjà la chose difficile. Mais celle-ci revient peu à peu alors que leur présence à ses côtés s’éternise et que les minutes deviennent deux longues heures à arpenter les docks, les deux frères ayant ouvertement dévoilé leur intention de lui coller aux basques jusque tard dans la nuit.
« Bon allez, t’es plus en service maintenant.
- Skolhi a raison. Tu connais bien le coin non ? Et si…
- … tu nous indiquais un bon bar ?
- On a du temps à rattraper après tout !
- D’accord, faisons ça. Suivez-moi ! »
__________________________
L’odeur de l’alcool se mêle dans un parfum subtil avec celle de la nourriture. Le plancher qui grince sous leurs pas s’entend à peine, recouvert par le brouhaha des conversations animées et de la musique qui résonne en ces lieux. Les jumeaux font signe à Lennard de les suivre à une table en retrait de l’animation, dans une alcôve. « Voilà qui fait très… intime. C’est l’émotion de se revoir après tout ce temps qui vous rend sentimental ? » Il ricane mais approuve secrètement l’idée : ils seront bien mieux ici pour discuter qu’au milieu du joyeux bazar qui imprègne le reste des lieux.
« Oh, tu veux jouer à ce jeu-là…
- Monsieur le Marine ?
- On ne sait pas trop si on est étonné ou déçu de te voir ici.
- Toi qui disait tous le temps qui tu ne suivrais pas la volonté de ton père…
- .. te voilà ici, à faire le chien de garde pour la Marine ! »
Les deux frères hochent la tête pour approuver alors que Lennard se raidi, contrarié d’entendre ses vieux amis appuyer là où ça fait mal.
« Ce n’est pas aussi simple, d’accord ? Qu’est-ce que vous vouliez que je fasse d’autre ?
- Que tu trouves une voie qui te corresponde ?
- Tu sais, si c’est pour essayer d’impressionner ton père…
- … ne te vexe pas, mais tu n’y arriveras jamais.
- Il n’a toujours eu que le nom de ton frère à la bouche.
- Et ça n’a pas changé, n’est-ce pas ? »
Non, cela n’a pas changé. Mais plutôt se taire que de le reconnaître à voix haute devant ses amis et écorcher son orgueil.
« Je me fiche de tout ça. Si je suis dans la Marine, ce n’est pas pour mon père mais pour moi. Moi aussi je peux devenir quelqu’un, je n’ai pas besoin du soutien de mon père pour ça, ni de qui que ce soit d’ailleurs. Et je compte bien le prouver à tous. »
Les jumeaux affichent tous deux le même air sceptique, parfaits miroirs de l’un et de l’autre que cela en est troublant.
« Écoute… On a un truc marrant à te proposer.
- Peut-être même que ça te donnera des idées, comme…
- … de nouvelles perspectives, qui sait ?
- Et qu’est-ce que c’est au juste ? »
Ils se penchent tous au-dessus de la table, baissant d’un ton forçant Lennard à se rapprocher également pour les entendre par-dessus le brouhaha derrière eux. Son visage se décompose à mesure que ses vieux amis lui expliquent la raison de leur présence à Logue Town et ce qu’ils attendent de lui : qu’il leur donne un coup de main en souvenir du bon vieux temps. Qu’il les aide, qu’il les couvre pour leur permettre de faire leur petite affaire tranquillement : cambrioler l’une des bijouteries les plus réputées de la ville. Ils lui demandent cela à lui, le soldat de la Marine. Dans un long soupir, ses doigts pinçant l’arrête de son nez, il lance un regard sombre à ses camarades, tendu.
« Je crois qu’il y a un truc que vous n’avez pas très bien compris, les gars. Vous pensiez que je m’amusais à faire le tour des docks pour m’amuser tout à l’heure ? Vous croyiez que je suis quoi… ?
- Un Marine ?
- Et alors ?
- Bordel les gars, réfléchissez un peu deux secondes. Avec ce que vous venez de me dire, j’aurais toutes les raisons du monde de vous mettre en arrestation, ici et maintenant. C’est ce que je devrais faire d’ailleurs, au lieu de continuer à parler avec vous.
- Arrête un peu, Len’ !
- Ce Marine qu’on a devant nous, c’est pas toi. On le sait tous les trois.
- T’es pas fait pour ça, on te connait trop bien.
- Ça suffit. Voilà ce qu’on va faire, vous allez tout de suite prendre vos cliques et vos claques et quitter l’île par le premier navire qui acceptera de vous prendre. Non mais sérieusement. Je ne peux pas faire ce que vous me demandez de faire !
- T’as bien changé dans ce cas.
- T’as perdu ton cran en fait.
- Et qu’est-ce que vous feriez avec tout cet argent ? Vous êtes si désespérés que ça ? Si c’est juste une histoire comme celle-là, je peux vous dépanner vous savez. Pas de beaucoup, mais un peu quand même. »
Et la vérité se révèle alors, bien loin de ce que le jeune homme imaginait : un bateau. Les jumeaux veulent acheter un bateau et fonder leur propre équipage pirate. Lennard en reste pantois, persuadé que ses amis vont sur une mauvaise pente et qu’il s’agit d’une bêtise monumentale. Lentement, il se lève sous les regards scrutateurs des jumeaux qui semblent alors devenir moins amicaux. Sa main se pose sur la garde de son sabre. Il n’a pas envie d’aller plus loin, de les blesser, alors il espère que l’avertissement silencieux de ce geste suffira à les dissuader de tenter quelque chose.
« Lennard…
- Je suis désolé, les gars. Mais quand vos amis s’apprêtent à faire une énorme erreur, la moindre des choses c’est de les arrêter avant qu’il ne soit trop tard.
- Et tu crois vraiment…
- … que c’est à toi de décider de ça ? »
Les jumeaux ont suivi le mouvement et se sépare peu à peu dans l’intention de prendre le Marine en tenaille des deux côtés. L’atmosphère bonne enfant a subitement laissé la place à une tension électrique dans l’air, alors que les trois hommes s’observent avec méfiance, guettant chacun le bon moment pour agir. C’est Lennard qui frappe le premier, envoyant voler son tabouret sur Farariel pour se ruer sur Skolhi. Mais la diversion ne s’avère pas aussi efficace qu’il l’escomptait et les deux frères l’encerclent rapidement. Les coups volent, jusqu’à ce que l’un d’entre eux touche Lennard à la nuque et qu’il ne sombre dans les ténèbres.
__________________________
Lorsque Lennard reprend connaissance quelques heures plus tard, il réalise que les jumeaux se sont contenter de lui attacher les poignets et les chevilles puis de le bâillonner pour l'abandonner à l'arrière du bar, caché sous une pile de carton. Défaire ses liens lui demande presque une heure d'obstination, d'acharnement et de brûlures sur les poignets, échaudés par le cordage rugueux.
Il apprend plus tard par le biais de ses collègues qu'il est beaucoup trop tard : la bijouterie a été cambriolée, et les responsables sont introuvables, sûrement déjà loin. Il tait le fait de les connaître, et garde pour lui cette déception amère : celle du jour où son amitié avec les jumeaux n'aura pas suffi à les faire abandonner leur projet.
Informations IRL
• Prénom : Alice
• Age : Un quart de siècle.
• Aime : Manger, dormir (j'ai des besoins simples, hihi) Baudelaire, beaucoup de films/séries et quelques animes.
• N'aime pas : Ne rien faire.
• Personnage préféré de One Piece : Shanks. Et s'il fallait en citer d'autres, Doffy, Luffy, Marco et Ben !
• Caractère : Je suis plutôt quelqu'un d'enjoué et de positif, enfin j'essaie !
• Fait du RP depuis : Au moins dix ans maintenant.
• Disponibilité approximative : Tous les jours, à quelques exceptions près d'un jour ou deux.
• Comment avez-vous connu le forum ? Google m'a montré la lumière !
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Lennard Mahtan le Mer 17 Mai 2017 - 16:11, édité 25 fois
Du coup je vais le considérer comme canon. 