Les nuages avançaient vite dans le ciel. Il s'agitait.
La quarante-huitième division d'élite aussi.
Le ciel était déjà levé, depuis quelques minutes déjà. Alors vint la distribution des missions, comme d'habitude. Une routine qui s'était vite mise en place, malgré le jeune âge de l'unité. Mountbatten était à peine rentré de Marijoa, que déjà il allait partir. Mais il ne le savait pas encore.
La nouvelle ne tarda pas à lui être connue. La quatrième unité de la division, celle que commandait le jeune lieutenant d'élite, était chargée de s'occuper de pirates, se trouvant, aux dernières nouvelles, à Myriapolis, et par la même occasion de libérer un lieutenant de la régulière. La sixième unité allait les accompagner ; et lorsque le Marijoan fut au courant de la nouvelle, il esquissa un sourire. Ratzkill, son meilleur ami, était de la partie.
Si sur le papier la mission n'avait rien d'intéressant, les deux chefs de l'expédition savaient pertinemment qu'elle n'allait pas être facile non plus. Les gardes du prisonnier n'étaient autres que les Bocks, pirates ayant gagnés leur réputation de terreur des mers grâce à des techniques peu orthodoxe, telles que la torture de marin, ou d'autres faits tout aussi morbides et horribles, qui n'apportent, au final, rien, outre une réputation d'équipage de psychopathes.
Les voiles portèrent le navire sur les flots jusqu'à Myriapolis. Aucune rencontre maritime, si ce n'est quelques monstres marins qui ne firent pas long feu avec deux unités de la Marine d'élite. L'île aux insectes, voilà l'endroit où commençait la mission des fiers servants de la Justice. Ils accostèrent à la Ruche, plus grande ville de l'île, l'unique ayant un port. A leur arrivée, des soldats du royaume firent les procédures habituelles en cas d'arrivée de marins : elles aboutirent à une autorisation de pénétrer dans le territoire, une fois l'autorisation officielle parvenue aux yeux des fonctionnaires.
Les marines commencèrent aussitôt à inspecter chaque bateau, pendant de longues minutes. Mais cela ne donna aucun résultat. Aussitôt, les deux commandants du détachement demandèrent le lieu idéal pour accoster lorsque l'on est un pirate aux soldats qui s'étaient occupés d'eux à leur arrivée. Leurs réponses furent unanimes : s'ils ne sont pas à la Ruche, leurs bateaux doivent être à la plage de sable fin.
L'aspect des habitants de la ville est pour le moins hétérogène. Hommes-insectes et humains normaux se côtoient, et le fait qu'il y ai deux types de races qui cohabitent ajoute une grande diversité de visage, mais aussi de vêtements. Ainsi, ce sont des marins mi-admiratifs de ce phénomène social et mi-hébétés qui traversèrent la ville, afin d'atteindre la fameuse plage.
Elle fut atteinte après quelques heures de marche, d'abord dans la ville, puis dans un désert rocheux. Mount était frustré par la topographie du terrain : ces foutus rochers retardaient la progression du groupe. Ratzkill partageait sa vision ; mais avait plus de cœur pour ses hommes - chose plutôt facile, il faut le dire - et demanda de s'arrêter dans le but de se reposer. En plus du terrain, le soleil brûlait la peau des soldats, et bientôt de nombreux coups de soleil se déclarèrent parmi les troupes. Mais Mountbatten en fit abstraction : il fallait continuer, chaque minute compte dans une traque. Ratzkill fut bien obligé de reconnaître qu'il avait raison, et ne broncha plus.
La plage fut atteinte dans les temps que s'était imposé Mountbatten. Mais ce qui se passait sous ses yeux le rempli de rage.
Devant lui, un grand bateau arborant un drapeau pirate voguait en direction de l'horizon. C'était la fin de la journée, et le soleil jaunâtre typique de fin de journée éblouissait les marins qui enrageaient. A quelques minutes près, ils auraient pu intercepter le navire. Le navire correspondait parfaitement avec la description que certains avaient fait au sujet du bateau des Bocks.
- Bordel... Dégoûté.
Si Ratzkill extériorisait souvent ses sentiments, Mount n'en faisait pas de même ; mais n'en pensait pas moins. Malgré tout, le lieutenant d'élite arrivait à accepter de telles frustrations. Pour lui, cela ne servait à rien de se lamenter sur son sort : il fallait aller de l'avant, toujours et encore.
La cohorte de marin retourna en ville, après une marche bien plus pénible qu'à l'allée. La nuit tomba et ils larguèrent, malgré tout, les amarres, afin de rattraper les forbans qui venaient de leur échapper. Chaque instant comptait et une nuit passée à Myriapolis aurait trop retardé le groupe de soldat.
La quarante-huitième division d'élite aussi.
Le ciel était déjà levé, depuis quelques minutes déjà. Alors vint la distribution des missions, comme d'habitude. Une routine qui s'était vite mise en place, malgré le jeune âge de l'unité. Mountbatten était à peine rentré de Marijoa, que déjà il allait partir. Mais il ne le savait pas encore.
La nouvelle ne tarda pas à lui être connue. La quatrième unité de la division, celle que commandait le jeune lieutenant d'élite, était chargée de s'occuper de pirates, se trouvant, aux dernières nouvelles, à Myriapolis, et par la même occasion de libérer un lieutenant de la régulière. La sixième unité allait les accompagner ; et lorsque le Marijoan fut au courant de la nouvelle, il esquissa un sourire. Ratzkill, son meilleur ami, était de la partie.
Si sur le papier la mission n'avait rien d'intéressant, les deux chefs de l'expédition savaient pertinemment qu'elle n'allait pas être facile non plus. Les gardes du prisonnier n'étaient autres que les Bocks, pirates ayant gagnés leur réputation de terreur des mers grâce à des techniques peu orthodoxe, telles que la torture de marin, ou d'autres faits tout aussi morbides et horribles, qui n'apportent, au final, rien, outre une réputation d'équipage de psychopathes.
Les voiles portèrent le navire sur les flots jusqu'à Myriapolis. Aucune rencontre maritime, si ce n'est quelques monstres marins qui ne firent pas long feu avec deux unités de la Marine d'élite. L'île aux insectes, voilà l'endroit où commençait la mission des fiers servants de la Justice. Ils accostèrent à la Ruche, plus grande ville de l'île, l'unique ayant un port. A leur arrivée, des soldats du royaume firent les procédures habituelles en cas d'arrivée de marins : elles aboutirent à une autorisation de pénétrer dans le territoire, une fois l'autorisation officielle parvenue aux yeux des fonctionnaires.
Les marines commencèrent aussitôt à inspecter chaque bateau, pendant de longues minutes. Mais cela ne donna aucun résultat. Aussitôt, les deux commandants du détachement demandèrent le lieu idéal pour accoster lorsque l'on est un pirate aux soldats qui s'étaient occupés d'eux à leur arrivée. Leurs réponses furent unanimes : s'ils ne sont pas à la Ruche, leurs bateaux doivent être à la plage de sable fin.
L'aspect des habitants de la ville est pour le moins hétérogène. Hommes-insectes et humains normaux se côtoient, et le fait qu'il y ai deux types de races qui cohabitent ajoute une grande diversité de visage, mais aussi de vêtements. Ainsi, ce sont des marins mi-admiratifs de ce phénomène social et mi-hébétés qui traversèrent la ville, afin d'atteindre la fameuse plage.
Elle fut atteinte après quelques heures de marche, d'abord dans la ville, puis dans un désert rocheux. Mount était frustré par la topographie du terrain : ces foutus rochers retardaient la progression du groupe. Ratzkill partageait sa vision ; mais avait plus de cœur pour ses hommes - chose plutôt facile, il faut le dire - et demanda de s'arrêter dans le but de se reposer. En plus du terrain, le soleil brûlait la peau des soldats, et bientôt de nombreux coups de soleil se déclarèrent parmi les troupes. Mais Mountbatten en fit abstraction : il fallait continuer, chaque minute compte dans une traque. Ratzkill fut bien obligé de reconnaître qu'il avait raison, et ne broncha plus.
La plage fut atteinte dans les temps que s'était imposé Mountbatten. Mais ce qui se passait sous ses yeux le rempli de rage.
Devant lui, un grand bateau arborant un drapeau pirate voguait en direction de l'horizon. C'était la fin de la journée, et le soleil jaunâtre typique de fin de journée éblouissait les marins qui enrageaient. A quelques minutes près, ils auraient pu intercepter le navire. Le navire correspondait parfaitement avec la description que certains avaient fait au sujet du bateau des Bocks.
- Bordel... Dégoûté.
Si Ratzkill extériorisait souvent ses sentiments, Mount n'en faisait pas de même ; mais n'en pensait pas moins. Malgré tout, le lieutenant d'élite arrivait à accepter de telles frustrations. Pour lui, cela ne servait à rien de se lamenter sur son sort : il fallait aller de l'avant, toujours et encore.
La cohorte de marin retourna en ville, après une marche bien plus pénible qu'à l'allée. La nuit tomba et ils larguèrent, malgré tout, les amarres, afin de rattraper les forbans qui venaient de leur échapper. Chaque instant comptait et une nuit passée à Myriapolis aurait trop retardé le groupe de soldat.