ATOUM
• Pseudonyme : La Momie, l'Infirme, Atchoum, l'Allumette, Monsieur Papier-Cul, Troisième Degré ou encore Le Grand Brûlé.
• Age : 26
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Sabreur. Autrefois architecte.
• Groupe : Pirate.
• Age : 26
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Sabreur. Autrefois architecte.
• Groupe : Pirate.
• But : Trouver un médecin capable de guérir ses brûlures et construire le palais le plus majestueux de toutes les Blues.
• Équipement : Suffisamment de bandages pour recouvrir toute la superficie de son corps et une tunique violette.
• Parrain : Aucun.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Codes du règlement :
• Équipement : Suffisamment de bandages pour recouvrir toute la superficie de son corps et une tunique violette.
• Parrain : Aucun.
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Codes du règlement :
Description Physique
Atoum a l'apparence de l'homme en forme physique exemplaire. Si on omet, bien sûr, le fait qu'il boîte constamment, chancelant de temps en temps. Ou alors le fait qu'il soit en permanence vouté vers l'avant, le faisant paraître plus petit qu'il ne l'est de son mètre soixante-dix.
En fait, oubliez tout ce que j'ai dit, Atoum est une loque. Dans tout son être, il n'y a pas une parcelle qui n'évoque la ruine. Sous les bandages recouvrant sa chair brûlée, on devine les contours de ce qui fut autrefois une musculature finement dessinée. De ses yeux bouffis et rougis émane une aura à la fois pathétique et malveillante. Les quelques parcelles de peau visibles arborent une teinte brunâtre et craquelée, dont la texture n'est pas sans rappeler celle du carton. Sur son crâne, d'éparses touffes de cheveux foncés parviennent à se glisser entre les bandages.
Ses gestes sont lents et imprécis. Le moindre mouvement semble lui demander un effort conscient et lui occasionner des douleurs. Lorsqu'il parle, c'est en mâchant ses mots et en articulant peu. De temps à autres, il se met à éructer violemment, apparement sans raison. Les quintes de toux font également partie de son quotidien.
Atoum porte presque toujours des gants de cuir noir sur ses mains. Par dessus son corps enveloppé, il a tendance à revêtir une ample tunique violette, serrée à la taille. Le port d'un tel habit trahit une volonté de masquer la fragilité d'un tel corps, en cherchant à le rendre plus imposant.
Finalement, son visage est très peu expressif. Les contractions musculaires nécessaires pour afficher une expression nécessitent qu'il se concentre. Par conséquent, il affiche la plupart du temps une expression neutre et bête, presque mongoloïde.
En fait, oubliez tout ce que j'ai dit, Atoum est une loque. Dans tout son être, il n'y a pas une parcelle qui n'évoque la ruine. Sous les bandages recouvrant sa chair brûlée, on devine les contours de ce qui fut autrefois une musculature finement dessinée. De ses yeux bouffis et rougis émane une aura à la fois pathétique et malveillante. Les quelques parcelles de peau visibles arborent une teinte brunâtre et craquelée, dont la texture n'est pas sans rappeler celle du carton. Sur son crâne, d'éparses touffes de cheveux foncés parviennent à se glisser entre les bandages.
Ses gestes sont lents et imprécis. Le moindre mouvement semble lui demander un effort conscient et lui occasionner des douleurs. Lorsqu'il parle, c'est en mâchant ses mots et en articulant peu. De temps à autres, il se met à éructer violemment, apparement sans raison. Les quintes de toux font également partie de son quotidien.
Atoum porte presque toujours des gants de cuir noir sur ses mains. Par dessus son corps enveloppé, il a tendance à revêtir une ample tunique violette, serrée à la taille. Le port d'un tel habit trahit une volonté de masquer la fragilité d'un tel corps, en cherchant à le rendre plus imposant.
Finalement, son visage est très peu expressif. Les contractions musculaires nécessaires pour afficher une expression nécessitent qu'il se concentre. Par conséquent, il affiche la plupart du temps une expression neutre et bête, presque mongoloïde.
Description Psychologique
Puisque les capteurs sensoriels situés sur la surface de sa peau sont tous brûlés, Atoum est complètement privé du sens du toucher. Cet espèce de détachement avec le monde matériel ont fait de lui un être très réfléchi, très intérieur. Il pense plus qu'il n'agit.
En tant qu'ex-architecte, la momie est extrêmement cartésienne. Il arrive à évaluer des distances ou des angles sans difficulté, et est un as du calcul mental. Cela se reflète dans l'approche très mathématique qu'il a du combat. Comme il ne peut se permettre qu'un nombre limités de mouvements, Atoum cherche à porter des coups rapides et efficaces, évitant tout mouvement superflu. Il accorde une très grande importance au positionnement.
Parlons un peu de sa psyché. L'infirme est un être qui vit constamment dans la souffrance. Tout, même les tâches les plus élémentaires comme respirer, manger ou uriner, le fait souffrir. C'est cet état de douleur permanente qui dicte son mode de pensée. Atoum juge que la souffrance est trop présente dans le monde, il s'oppose donc fermement à ceux qui répandent la douleur. Il condamne à toute forme de torture et de violence gratuite. En revanche, il ne voit pas la mort d'un mauvais oeil, celle-ci était plutôt une délivrance qu'une forme de souffrance.
Comme la souffrance fait partie intégrante de son quotidien, la momie lui est particulièrement résistante. Des dommages physiques qui en feraient chialer plus d'uns le laissent de marbre. Mais cette asymbolie à la douleur est autant une bénédiction qu'une malédiction, car sans ressentir la douleur, il ne dispose d'aucun réflexe. Il doit identifier consciemment les dangers afin de pouvoir chercher à les éviter.
Philosophe, le grand brûlé réfléchit en permanence sur des questionnements existentiels, particulièrement sur la souffrance, son origine et le moyen d'y échapper. Contre toute attente, il possède également un sens de l'humour très développé, avec un amour marqué pour les mauvais jeux de mots et les calembours, même lors d'une situation grave.
Les rapports humains sont très difficile pour Atoum. Sa diction maladroite combinée à son apparence repoussante ne l'aident pas du tout lorsque vient le temps de se faire des amis. Sur son passage, les gens ont tendance à fermer leur volets et à cacher leurs enfants. Celui-ci n'en tient pas vraiment compte, accoutumé à sa vie solitaire. Néanmoins, il apprécie beaucoup la compagnie d'autres humains. Il aime se cantonner au rôle d'observateur, écoutant les conversations autour de lui et rêvassant d'une vie plus simple.
En tant qu'ex-architecte, la momie est extrêmement cartésienne. Il arrive à évaluer des distances ou des angles sans difficulté, et est un as du calcul mental. Cela se reflète dans l'approche très mathématique qu'il a du combat. Comme il ne peut se permettre qu'un nombre limités de mouvements, Atoum cherche à porter des coups rapides et efficaces, évitant tout mouvement superflu. Il accorde une très grande importance au positionnement.
Parlons un peu de sa psyché. L'infirme est un être qui vit constamment dans la souffrance. Tout, même les tâches les plus élémentaires comme respirer, manger ou uriner, le fait souffrir. C'est cet état de douleur permanente qui dicte son mode de pensée. Atoum juge que la souffrance est trop présente dans le monde, il s'oppose donc fermement à ceux qui répandent la douleur. Il condamne à toute forme de torture et de violence gratuite. En revanche, il ne voit pas la mort d'un mauvais oeil, celle-ci était plutôt une délivrance qu'une forme de souffrance.
Comme la souffrance fait partie intégrante de son quotidien, la momie lui est particulièrement résistante. Des dommages physiques qui en feraient chialer plus d'uns le laissent de marbre. Mais cette asymbolie à la douleur est autant une bénédiction qu'une malédiction, car sans ressentir la douleur, il ne dispose d'aucun réflexe. Il doit identifier consciemment les dangers afin de pouvoir chercher à les éviter.
Philosophe, le grand brûlé réfléchit en permanence sur des questionnements existentiels, particulièrement sur la souffrance, son origine et le moyen d'y échapper. Contre toute attente, il possède également un sens de l'humour très développé, avec un amour marqué pour les mauvais jeux de mots et les calembours, même lors d'une situation grave.
Les rapports humains sont très difficile pour Atoum. Sa diction maladroite combinée à son apparence repoussante ne l'aident pas du tout lorsque vient le temps de se faire des amis. Sur son passage, les gens ont tendance à fermer leur volets et à cacher leurs enfants. Celui-ci n'en tient pas vraiment compte, accoutumé à sa vie solitaire. Néanmoins, il apprécie beaucoup la compagnie d'autres humains. Il aime se cantonner au rôle d'observateur, écoutant les conversations autour de lui et rêvassant d'une vie plus simple.
Biographie
Atoum est né à Alabasta, au sein d'une tribu nomade. Ses deux parents étaient des artisans itinérants qui se promenaient de ville en ville pour vendre leurs poteries. Cette vie d'errance permit à leur jeune fils de voir rapidement beaucoup de pays, et surtout, d'y prendre goût.
L'enfance d'Atoum fut bercée par cette imagination propre au jeune âge. Il ignorait la situation grégaire de sa famille, croyant même que ceux-ci étaient très importants car ils voyageaient autant. Mais ce qu'il préférait par dessus tout, c'était observer les bâtiments. Pour un natif du désert comme lui, voir les imposants palais d'Alubarna et de Nanohana relevait du miracle. En les contemplant, il se perdait dans ses pensées et s'imaginait toute sorte d'aventures pouvant s'y dérouler.
En grandissant, le jeune homme ne perdit rien de son intérêt pour les édifices. Il se jura qu'un jour, lui aussi, il érigerait des monuments si majestueux. Empruntant discrètement l'argile de ses parents, qui faisaient semblant de ne pas le remarquer, il s'entraînait jour et nuit à ériger de petites tours et autres modèles réduits. Ceux-ci étaient ignobles, mais suffisaient à contenter le garçon.
Les parents d'Atoum employèrent leurs économies pour envoyer leur fils à la prestigieuse École d'Architecture Alubarna. La motivation du garçon était sans égale, et les progrès fulgurants qu'il avait fait au niveau de ses modèles réduits avaient fini par leur donner espoir. Leur fils pourrait enfin avoir un emploi plus stable que le leur. À l'âge de 18 ans, Atoum fut accepté et découvrit finalement le monde fabuleux de l'architecture.
Ses débuts furent extrêmement difficile. L'éducation que sa mère lui avait fournie ne couvrait que des notions très élémentaires de mathématiques, et il dût passer des centaines d'heures de rattrapage afin de tout cibler. Curieux et débordant de volonté, il bombardait ses enseignants de questions, quitte à se ridiculiser auprès de ses pairs. Mais rira bien qui rira le dernier, et trois ans plus tard, le nomade quitta l'École d'Architecture le diplôme en poche et la joie au coeur.
Surexcité, il n'en pouvait plus d'attendre son premier contrat. Bientôt, il allait devenir un architecte renommé et adulé de tous. Après un mois de recherche, il finit par trouver un tout premier contrat à Rainbase: Un homme, Sasse Tamoha, souhaitait bâtir une usine de textile au Sud de la ville. Ignorant la réputation du bonhomme, Atoum accepta, et décida de mener la tâche à bien même s'il ne s'agit pas de l'entreprise la plus prestigieuse qui soit.
En moins d'un an, tous les plans du bâtiment étaient terminés. L'architecte avait songé au confort, à l'ergonomie, à l'apparence et à la polyvalence du bâtiment, mais il avait omis le seul détail qui importait vraiment à son employeur: le coût. Sasse Tamoha accepta les plans en ronchonnant, puis congédia Atoum, lui disant qu'il referait appel à ses services si jamais le besoin se faisait sentir.
Mais les hommes d'affaires véreux ne changent jamais, et Sasse ignora la grande majorité des plans pour construire à sa façon. En résultat une véritable immondice de béton, instable et mal aménagée, à la planification inexistante, mal éclairé et mal aéré. Une véritable cicatrice pour le panorama de Rainbase.
Une cicatrice attribuée à un certain architecte du nom d'«Atoum».
Si cet incident lui fit mauvaise publicité, ce qui s'ensuivit le fut encore plus. Un certain soir d'automne,
alors que les trois cent quelques ouvriers de Sasse Tamoha effectuaient leur travail, l'immeuble s'effondra.
Une telle construction n'était décidément pas faite pour durer, et elle était finalement arrivé au terme de sa courte et laide existence, emportant avec elle dans la mort trois cent innocents.
L'indignation publique explosa devant un tel évènement. Atoum fut traîné de force devant le Tribunal de l'Armée Royale. Il tenta tant bien que mal de se déculpabiliser, accusant son employeur de ne pas avoir respecté ses plans, mais nul ne le crut. Il fut jugé coupable et on lui retira son permis d'architecte. Mais même ce châtiment, qui représentait la fin du monde pour le jeune bâtisseur, n'était pas suffisant pour calmer la haine du peuple.
Le lendemain, une foule enragée vint le cueillir dans son lit pour le traîner en retrait de la ville, dans une petite oasis. On y emménagea un tribunal de fortune, représentant la justice populaire, et il y fut une nouvelle fois condamnée. Mais cette fois, la peine était beaucoup plus grave. Un grand feu fut allumé, et au centre de celui-ci, un pauvre architecte clamant son innocence à haute voix.
Les citadins, qui n'étaient tout de même pas du genre à apprécier le spectacle d'un homme qui fond, le laissa à son sort et partit en ville pour fêter. Après moult douleurs et hurlements, Atoum finit par se défaire de ses liens et à quitter les flammes pour se jeter dans l'oasis.
Il ne se réveilla que quelques jours plus tard, dans une masure inconnue, avec la silhouette familière de sa mère en larmes à son chevet. Celle-ci avait accourue dès qu'elle avait entendue la rumeur du procès, et avait procuré des soins très élémentaires à son fils. Cela n'y faisait rien, car il continuait de souffrir le martyr. Elle refusa également de lui présenter un miroir, comme il l'exigeât.
Les deux parents d'Atoum le prièrent de rester vivre avec eux, et d'oublier cette folle idée d'architecture.
Une telle vie n'était pas fait pour un nomade, qu'ils disaient. De tels propos ne faisaient que raffermir son envie de leur prouver le contraire. Il ne pouvait pas rester ainsi, et il ne pouvait surtout pas continuer de souffrir à ce point pour le reste de ces jours. Ses parents lui proposèrent alors de rester au moins un an avec eux, afin qu'il puisse bénéficier de leur aide s'accoutumer à sa nouvelle vie, ce qu'il acceptât. Les mois passèrent, et lorsque le jour fatidique arriva, il embrassa ses parents et leur promit de revenir quand il trouverait un moyen de guérir ses brûlures, puis partit pour Katorea.
Une fois sur place, il tenta de monter à bord de plusieurs navires, mais tous leur refusèrent l'entrée à cause de son aspect repoussant. Finalement, en désespoir de cause, il dût accepter la proposition d'un esclavagiste Rhétalien, qui lui offrit de l'emmener gratuitement à Rhétalia pour le vendre une fois sur place.
C'est avec ce départ triste et annonciateur de mauvaises nouvelles que débute l'aventure d'Atoum, le grand brûlé.
L'enfance d'Atoum fut bercée par cette imagination propre au jeune âge. Il ignorait la situation grégaire de sa famille, croyant même que ceux-ci étaient très importants car ils voyageaient autant. Mais ce qu'il préférait par dessus tout, c'était observer les bâtiments. Pour un natif du désert comme lui, voir les imposants palais d'Alubarna et de Nanohana relevait du miracle. En les contemplant, il se perdait dans ses pensées et s'imaginait toute sorte d'aventures pouvant s'y dérouler.
En grandissant, le jeune homme ne perdit rien de son intérêt pour les édifices. Il se jura qu'un jour, lui aussi, il érigerait des monuments si majestueux. Empruntant discrètement l'argile de ses parents, qui faisaient semblant de ne pas le remarquer, il s'entraînait jour et nuit à ériger de petites tours et autres modèles réduits. Ceux-ci étaient ignobles, mais suffisaient à contenter le garçon.
Les parents d'Atoum employèrent leurs économies pour envoyer leur fils à la prestigieuse École d'Architecture Alubarna. La motivation du garçon était sans égale, et les progrès fulgurants qu'il avait fait au niveau de ses modèles réduits avaient fini par leur donner espoir. Leur fils pourrait enfin avoir un emploi plus stable que le leur. À l'âge de 18 ans, Atoum fut accepté et découvrit finalement le monde fabuleux de l'architecture.
Ses débuts furent extrêmement difficile. L'éducation que sa mère lui avait fournie ne couvrait que des notions très élémentaires de mathématiques, et il dût passer des centaines d'heures de rattrapage afin de tout cibler. Curieux et débordant de volonté, il bombardait ses enseignants de questions, quitte à se ridiculiser auprès de ses pairs. Mais rira bien qui rira le dernier, et trois ans plus tard, le nomade quitta l'École d'Architecture le diplôme en poche et la joie au coeur.
Surexcité, il n'en pouvait plus d'attendre son premier contrat. Bientôt, il allait devenir un architecte renommé et adulé de tous. Après un mois de recherche, il finit par trouver un tout premier contrat à Rainbase: Un homme, Sasse Tamoha, souhaitait bâtir une usine de textile au Sud de la ville. Ignorant la réputation du bonhomme, Atoum accepta, et décida de mener la tâche à bien même s'il ne s'agit pas de l'entreprise la plus prestigieuse qui soit.
En moins d'un an, tous les plans du bâtiment étaient terminés. L'architecte avait songé au confort, à l'ergonomie, à l'apparence et à la polyvalence du bâtiment, mais il avait omis le seul détail qui importait vraiment à son employeur: le coût. Sasse Tamoha accepta les plans en ronchonnant, puis congédia Atoum, lui disant qu'il referait appel à ses services si jamais le besoin se faisait sentir.
Mais les hommes d'affaires véreux ne changent jamais, et Sasse ignora la grande majorité des plans pour construire à sa façon. En résultat une véritable immondice de béton, instable et mal aménagée, à la planification inexistante, mal éclairé et mal aéré. Une véritable cicatrice pour le panorama de Rainbase.
Une cicatrice attribuée à un certain architecte du nom d'«Atoum».
Si cet incident lui fit mauvaise publicité, ce qui s'ensuivit le fut encore plus. Un certain soir d'automne,
alors que les trois cent quelques ouvriers de Sasse Tamoha effectuaient leur travail, l'immeuble s'effondra.
Une telle construction n'était décidément pas faite pour durer, et elle était finalement arrivé au terme de sa courte et laide existence, emportant avec elle dans la mort trois cent innocents.
L'indignation publique explosa devant un tel évènement. Atoum fut traîné de force devant le Tribunal de l'Armée Royale. Il tenta tant bien que mal de se déculpabiliser, accusant son employeur de ne pas avoir respecté ses plans, mais nul ne le crut. Il fut jugé coupable et on lui retira son permis d'architecte. Mais même ce châtiment, qui représentait la fin du monde pour le jeune bâtisseur, n'était pas suffisant pour calmer la haine du peuple.
Le lendemain, une foule enragée vint le cueillir dans son lit pour le traîner en retrait de la ville, dans une petite oasis. On y emménagea un tribunal de fortune, représentant la justice populaire, et il y fut une nouvelle fois condamnée. Mais cette fois, la peine était beaucoup plus grave. Un grand feu fut allumé, et au centre de celui-ci, un pauvre architecte clamant son innocence à haute voix.
Les citadins, qui n'étaient tout de même pas du genre à apprécier le spectacle d'un homme qui fond, le laissa à son sort et partit en ville pour fêter. Après moult douleurs et hurlements, Atoum finit par se défaire de ses liens et à quitter les flammes pour se jeter dans l'oasis.
Il ne se réveilla que quelques jours plus tard, dans une masure inconnue, avec la silhouette familière de sa mère en larmes à son chevet. Celle-ci avait accourue dès qu'elle avait entendue la rumeur du procès, et avait procuré des soins très élémentaires à son fils. Cela n'y faisait rien, car il continuait de souffrir le martyr. Elle refusa également de lui présenter un miroir, comme il l'exigeât.
Les deux parents d'Atoum le prièrent de rester vivre avec eux, et d'oublier cette folle idée d'architecture.
Une telle vie n'était pas fait pour un nomade, qu'ils disaient. De tels propos ne faisaient que raffermir son envie de leur prouver le contraire. Il ne pouvait pas rester ainsi, et il ne pouvait surtout pas continuer de souffrir à ce point pour le reste de ces jours. Ses parents lui proposèrent alors de rester au moins un an avec eux, afin qu'il puisse bénéficier de leur aide s'accoutumer à sa nouvelle vie, ce qu'il acceptât. Les mois passèrent, et lorsque le jour fatidique arriva, il embrassa ses parents et leur promit de revenir quand il trouverait un moyen de guérir ses brûlures, puis partit pour Katorea.
Une fois sur place, il tenta de monter à bord de plusieurs navires, mais tous leur refusèrent l'entrée à cause de son aspect repoussant. Finalement, en désespoir de cause, il dût accepter la proposition d'un esclavagiste Rhétalien, qui lui offrit de l'emmener gratuitement à Rhétalia pour le vendre une fois sur place.
C'est avec ce départ triste et annonciateur de mauvaises nouvelles que débute l'aventure d'Atoum, le grand brûlé.
Test RP
Le marché aux esclaves de Rhétalia fut un fiasco total. L'infirme était simplement trop amoché, même selon les standards en vigueur sur l'île. Personne ne voyait une utilité à ce cadavre carbonisé, trop faible pour la moindre tâche manuelle et trop laid pour divertir. Les responsables de l'enchère allaient se résoudre à l'envoyer aux arènes lorsqu'une personne dans la foule se leva finalement pour faire une offre.
Un petit homme dodu à la mine joviale, qui proposa 5000 berrys pour Atoum, ce qui constituait la somme de départ. Mais comme personne d'autre ne surenchérit, il put partir avec son lot sans débourser une pièce de plus. Le gaillard se présenta sous le nom d'Alphonse Browning, et à voir son accent et ses manières, il n'était pas de la région. «Je viens souvent à Rhétalia pour recueillir de pauvres oisillons blessés dans votre genre», avoua-t-il d'un ton aimable. Il entraîna Atoum jusqu'à un port, où trainait un navire surmonté du chapiteau. Browning présenta celui-ci comme étant son bien le plus précieux: le Cirque de l'Anormal.
Un navire qui, malheureusement, se révélât bien moins accueillant une fois dans la cale. Partout autour de lui, Atoum vit des infirmes et des blessés enchaînés aux murs ou contenus dans des cages. Même lui n'avait jamais vu de tels êtres: il y avait un nain, deux femmes partageant le même corps, un homme tronc, une femme à barbe et un être au visage tellement difforme qu'il était impossible de savoir s'il était homme, femme, ou même humain. La momie ne parvint pas à comprendre pourquoi son acheteur lui montrât un tel spectacle jusqu'à ce que celui-ci le pousse dans une cage à son tour.
C'est ainsi que commencèrent des mois de honte pour l'ancien architecte d'Alabasta. C'était toujours la même routine terribles: il naviguait pendant plusieurs jours dans des conditions insalubres, traité comme un animal, jusqu'à ce que le Cirque atteigne la prochaine île. Une fois amarrée, les attractions étaient montés au chapiteau et exposé sur des piédestals, en bons monstres de foires. Browning avait même eu la fantaisie de leur rédiger à chacun une petite histoire. Atoum devenait donc, sous sa plume, la momie d'un ancien souverain légendaire d'Alabasta. Contrairement aux autres, il n'avait pas besoin de se donner en spectacle. Rester allongé dans une imitation de sarcophage était suffisant.
L'expérience n'avait pas que du mauvais. Au fil des humiliations et des voyages, le grand brûlé finit par se lier d'amitié avec les individus qui, au départ, le répugnaient. Il découvrit en Hans, le nain qui ne devait pas excéder deux pieds, un homme de lettres et de culture. Ce-dernier confia à Atoum qu'il était en train de mettre au point un plan pour échapper à la tyrannie de leur propriétaire.
Le plan irait comme suit: lors de la prochaine représentation, Atoum se lèverait pour aller libérer Merrick, l'homme difforme, dont la force herculéenne inspirait beaucoup de crainte à l'équipage. C'est pourquoi il restait dans une cage même lors des numéros.
Le sort voulut que ce soit dans le port du Royaume de Bliss que les «monstres» purent reconquérir leur liberté. Comme prévu, Atoum se leva de son cercueil sous les regard à la fois horrifiés et émerveillés des spectateurs. Mécontent, le chef des forains se jeta sur lui, bien décidé à le remettre à sa place. La momie eut juste le temps de chaparder la clef qui pendait à sa ceinture, et lança celle-ci à Hans, qui dansait sur scène. Celui-ci interrompit son numéro devant une audience perplexe, et ouvrit la cage de Merrick.
Les gens qui ne fuirent pas en entendant son terrible cris le firent lorsqu'ils virent son corps lourd et puissant se traîner en dehors de la prison de fer. Il s'empara d'un forain et l'envoya au travers du chapiteau et par dessus bord en un seul lancé. Terrifié, la plupart des membres de l'équipage décidèrent d'abandonner le navire, jugeant que Browning ne les payait pas assez pour ça.
Une fois le pont conquis, la troupe d'anomalies toqua à la porte du bureau de Browning. Terrifié, celui-ci restait recroquevillé dans le coin de la pièce pendant que ses esclaves débattaient sur son sort. Ils se décidèrent finalement à l'épargner, se contentant de l'expulser du navire, nu et peinturluré de partout, dans un spectacle des plus humiliants.
Victorieux, l'équipage d'êtres nouvellement libres décida de quitter le port de la ville, se demandant quoi faire de sa liberté nouvellement acquise. Mais ils eurent sous-estimé la lâcheté de Browning, qui reporta bien vite leur méfait à la 54ème division de la Marine. Quelques jours plus tard, un avis de recherche parût, et l'équipage du Cirque de l'Anormal fut identifié comme un équipage pirate.
Un petit homme dodu à la mine joviale, qui proposa 5000 berrys pour Atoum, ce qui constituait la somme de départ. Mais comme personne d'autre ne surenchérit, il put partir avec son lot sans débourser une pièce de plus. Le gaillard se présenta sous le nom d'Alphonse Browning, et à voir son accent et ses manières, il n'était pas de la région. «Je viens souvent à Rhétalia pour recueillir de pauvres oisillons blessés dans votre genre», avoua-t-il d'un ton aimable. Il entraîna Atoum jusqu'à un port, où trainait un navire surmonté du chapiteau. Browning présenta celui-ci comme étant son bien le plus précieux: le Cirque de l'Anormal.
Un navire qui, malheureusement, se révélât bien moins accueillant une fois dans la cale. Partout autour de lui, Atoum vit des infirmes et des blessés enchaînés aux murs ou contenus dans des cages. Même lui n'avait jamais vu de tels êtres: il y avait un nain, deux femmes partageant le même corps, un homme tronc, une femme à barbe et un être au visage tellement difforme qu'il était impossible de savoir s'il était homme, femme, ou même humain. La momie ne parvint pas à comprendre pourquoi son acheteur lui montrât un tel spectacle jusqu'à ce que celui-ci le pousse dans une cage à son tour.
C'est ainsi que commencèrent des mois de honte pour l'ancien architecte d'Alabasta. C'était toujours la même routine terribles: il naviguait pendant plusieurs jours dans des conditions insalubres, traité comme un animal, jusqu'à ce que le Cirque atteigne la prochaine île. Une fois amarrée, les attractions étaient montés au chapiteau et exposé sur des piédestals, en bons monstres de foires. Browning avait même eu la fantaisie de leur rédiger à chacun une petite histoire. Atoum devenait donc, sous sa plume, la momie d'un ancien souverain légendaire d'Alabasta. Contrairement aux autres, il n'avait pas besoin de se donner en spectacle. Rester allongé dans une imitation de sarcophage était suffisant.
L'expérience n'avait pas que du mauvais. Au fil des humiliations et des voyages, le grand brûlé finit par se lier d'amitié avec les individus qui, au départ, le répugnaient. Il découvrit en Hans, le nain qui ne devait pas excéder deux pieds, un homme de lettres et de culture. Ce-dernier confia à Atoum qu'il était en train de mettre au point un plan pour échapper à la tyrannie de leur propriétaire.
Le plan irait comme suit: lors de la prochaine représentation, Atoum se lèverait pour aller libérer Merrick, l'homme difforme, dont la force herculéenne inspirait beaucoup de crainte à l'équipage. C'est pourquoi il restait dans une cage même lors des numéros.
Le sort voulut que ce soit dans le port du Royaume de Bliss que les «monstres» purent reconquérir leur liberté. Comme prévu, Atoum se leva de son cercueil sous les regard à la fois horrifiés et émerveillés des spectateurs. Mécontent, le chef des forains se jeta sur lui, bien décidé à le remettre à sa place. La momie eut juste le temps de chaparder la clef qui pendait à sa ceinture, et lança celle-ci à Hans, qui dansait sur scène. Celui-ci interrompit son numéro devant une audience perplexe, et ouvrit la cage de Merrick.
Les gens qui ne fuirent pas en entendant son terrible cris le firent lorsqu'ils virent son corps lourd et puissant se traîner en dehors de la prison de fer. Il s'empara d'un forain et l'envoya au travers du chapiteau et par dessus bord en un seul lancé. Terrifié, la plupart des membres de l'équipage décidèrent d'abandonner le navire, jugeant que Browning ne les payait pas assez pour ça.
Une fois le pont conquis, la troupe d'anomalies toqua à la porte du bureau de Browning. Terrifié, celui-ci restait recroquevillé dans le coin de la pièce pendant que ses esclaves débattaient sur son sort. Ils se décidèrent finalement à l'épargner, se contentant de l'expulser du navire, nu et peinturluré de partout, dans un spectacle des plus humiliants.
Victorieux, l'équipage d'êtres nouvellement libres décida de quitter le port de la ville, se demandant quoi faire de sa liberté nouvellement acquise. Mais ils eurent sous-estimé la lâcheté de Browning, qui reporta bien vite leur méfait à la 54ème division de la Marine. Quelques jours plus tard, un avis de recherche parût, et l'équipage du Cirque de l'Anormal fut identifié comme un équipage pirate.
Informations IRL
• Prénom : Alexandre
• Age : 16
• Aime : La musique, le jeu de rôle, la littérature, le cinéma, le sport, l'histoire, la bouffe, la sieste.
• N'aime pas : La pop, le capitalisme et le quinoa.
• Personnage préféré de One Piece : Brook
• Caractère : Jovial, sensible, extraordinaire, intelligent, drôle, beau, mais avant tout humble.
• Fait du RP depuis : 3 ans
• Disponibilité approximative : Un peu n'importe quand, mais surtout le soir/nuit, car je suis canadien, donc mon horaire risque d'être plutôt décalé par rapport à la majorité d'entre vous.
• Comment avez-vous connu le forum ? Topsites!
ONE PIECE REQUIEM ©
Dernière édition par Atoum le Mar 13 Juin 2017 - 6:29, édité 9 fois