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La chaîne alimentaire.

Des ruelles continuellement plongées dans l'obscurité, la lumière salvatrice du jour peinant à percer jusqu'ici, des relents de pisse et de gerbe agressant les narines, des types à la mine pas nette en guetteurs à tous les coins de rues, il faisait bon vivre dans les bas-fonds de Citadelle. En plus de cela, pas une personne que l'on pouvait croiser vous inspirer suffisamment confiance ou sympathie pour avoir envie d'engager la conversation ou simplement la saluer. Ils semblaient tous pourris de l'intérieur, et la plupart dépérissait de l'extérieur tant leur misérable vie les accablait. C'était comme si on avait recueilli les crapules de ce monde, les misérables de cette terre et qu'on avait fait le choix ô combien judicieux de les placer tous dans un coin de Citadelle, pour qu'ils y crèvent à l'abri des regards, là où cela ne dérangerait personne. Ce que l'on ne voit pas ne nous choque pas. Et les pauvres citoyens des bas-fonds, pas même le soleil ne pouvait les voir, ni même leur faire profiter de la chaleur de ses rayons.

Un jour, j'me casserai d'ici, pensez régulièrement le jeune homme-poisson, Elijah. Tout juste entrait-il dans l'adolescence, qu'il élaborait déjà des plans pour les emmener, lui et sa mère qu'il n'abandonnerait jamais, loin de cet enfer vivant. Si habiter au sein de cette fortification géante dirigée d'une main de fer par le tyran n'était pas chose aisée, le faire avec peu de moyens financiers relevait de l'impossible. Les Croq'Dur cumulait en plus de cela un désavantage unique, leur race qui était tout sauf accepté et respecté par les humains. Hargneux, moqueur, belliqueux à leur égard, l'on ne pouvait pas espérer s'en sortir quand on appartenait à l'espèce amphibienne. Et si ces derniers en étaient encore à se demander pourquoi tant de haine, les humains eux se contentaient de les insulter, les violenter et les humilier. Ils étaient un défouloir bienvenue dans ce monde de chien dont ils étaient au final tous prisonniers, humains comme poissons. Pas étonnant que tout le monde cherchait une issue de secours...

Le mercredi était le jour préféré du piranha, car il annonçait la mise en place du plus grand marché ouvert que l'on pouvait trouver dans les quartiers pauvres de l'île forteresse.  Le plus imposant, mais également le plus dangereux et malfamé des marchés. Le rendez-vous des voleurs, violeurs, criminels, dealers, prédateurs, ainsi que de rares et honnêtes gens, désireux de refaire le plein de nourritures, vêtements et autres bricoles pour pas cher. Ici, l'étalage de fruits et légumes côtoyaient celui de vente d'armes contondantes à sa droite, et celui de revente de mécanismes complexes en tout genre à sa gauche, tous étant généralement des prototypes défectueux et invendus. Dissimulé sous un large blouson à capuche dérobait il y a de cela quelques jours à un sans-abri pionçant à même le trottoir, notre protagoniste déambulait à travers les passages formés naturellement par les deux lignées de stands installés en parallèle les uns aux autres. Comme à son habitude, il avait effectué un premier passage à vide, histoire de repérer les nouveaux vendeurs.

Ils représentaient les victimes les plus faciles, encore un peu trop inconsciente de la galère dans laquelle elles s'embarquaient en choisissant ce marché comme point de vente. Il y en avait justement un qui avait capté son attention tant cela paraissait facile de lui subtiliser sa marchandise. Un bon gros vendeur de viande, grassouillet et suintant de sueur au moindre effort effectué. Le cliché du boucher répugnant, laid et ventripotent, dont la bedaine sortait de sa tenue de travail et dont le regard porcin un brin malsain en était dérangeant lorsqu'il se fixait sur vous. Sans pression, si jeune et pourtant déjà rompu aux techniques de subtilisation de nourriture sur un étalage, c'est lorsqu'il se retrouva en plein échange avec un client qu'il passa à l'action. Sorti de l'ombre, ses bras se tendirent en direction de la viande et ses mains violacées se refermèrent sur deux gros morceaux dont il s'empara avant de déguerpir à grandes enjambées. L'autre ne pu que beugler entre deux étouffements pour attirer l'attention sur le voleur.

HEY ! SALE VOYOU ! *Grmph* REPOSE -MOI CA TOUT DE SUITE ! OH ! *Grmph* REVIENS ICI SALE RACE ! AU VOLEUR ! *GRMPH* AU VOLEEEEUR !
Pi-pi-pi-pi...


Le commerçant hurler à s'en décrocher les poumons, espérant vainement qu'une âme héroïque prendra cinq minutes de son temps pour arrêter le voleur dans sa tentative de larcin. L'intéressé lui, ses deux morceaux de viandes grillées sous les bras, ne doute pas un seul instant du résultat d'une tentative pareille. Personne ne viendra en aide à ce gros bonhomme dépassé par la situation, ou privé d'arriver d'air dans la cervelle pour croire qu'une telle chose se produirait ici. A Citadelle, la règle d'or est de se démerder soi-même, ou de prier l'Archityran que ses hommes passent par là pour faire leur travail. Et encore, même là, qui miserait sur de pareilles pourritures pour effectuer une bonne action ? Elijah ne le sait que trop bien, même du haut de ses quinze années, cette ville ne favorise pas l'entraide et le civisme. Aussi jeune voleur qu'il était, dérober cette viande se révélait être aussi facile que d'enfiler un pantalon. Il suffisait juste que sa mère lui montre la technique une fois et le tour était joué.

Pas si vite la poiscaille.

Tout juste eut-il le temps de localiser l'emplacement de l'intéressé à qui appartenait cette vois qu'il fut fauché aux jambes dans sa course. Un objet lourd qui l'envoya valdinguer d'une pirouette vers l'avant, tête la première contre le bitume, qu'il heurta sèchement de son front.

Tu cours où comme ça, avec ma graille ?
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Elijah peine à se relever, le choc l'ayant quelque peu groggy, ses mains tâtonnent sur le sol à la recherche de son larcin. Pas moyen de mettre la main dessus, les salopards on eut tôt fait de tout ramasser lorsqu'il a chuté. Et vas-y que cela se marre, pointant du doigt l'homme-poisson, riant ouvertement de son sort. Il serre les dents, le piranha, se relève du mieux qu'il peut pour faire face. Il n'a pas l'intention de laisser ses deux morceaux de viande à ces saloperies de raclures de bidets, pas après le mal qu'il s'est donné pour se les approprier. Il pose un regard empli de haine sur ce qui s'apparente comme étant la tête pensante du groupe, le caïd de la bande, celui qui donne les ordres. Un sacré faciès de salopard qu'il avait là. Affublée de la mine du gusse qui se sait supérieur à tous. La mâchoire carrée, âgé de la quarantaine probablement, la tignasse noir de jet plaquée mouillé en arrière, un début de calvitie. Ce ne serait pas déconnant d'estimer qu'il atteigne le double mètre.

La chaîne alimentaire. Twds6-10

Blouson en cuir, gants en cuir noir, bottes en cuirs noirs, ce gars devait avoir une sacrée âme ténébreuse pour autant aimer cette couleur. Elijah le sait, c'est lui qui l'a envoyé mordre l'asphalte avec la batte qu'il tient en appuis sur son épaule. Arme modifiée avec du fil barbelé tout autour, sans doute pour ajouter un peu de piquant lors de la frappe. L'autre se marre lorsque le Croq'Dur le foudroie du regard, pas impressionné pour un berry. Des jeunes chiots qui montrent les crocs, il en a vu des dizaines et des dizaines depuis qu'il sévit avec ses gars dans les quartiers. Ils ont tous finis de la même manière, le crâne explosé et les morceaux de cervelles éparpillés tout autour du cadavre. Il a l'air impatient d'envoyer le jeune hybride à la peau bleutée dans l'autre monde, de s'amuser un peu. Il y va même de sa petite provocation, c'est lui qui mène la danse.

Qu'est-ce que t'as l'affreux, t'es tout colère ? Tu vas te mettre à pleurer, c'est ça ?
Va chier, minable.
Oooh, mais c'est qu'il a du répondant le poisson chat !
J'suis un piranha, ducon.
Un piranha ? Le truc qui mord sévère ? Ca veut dire que t'es censé être dangereux ? Toi ? Teh-teh-teh-teh ! Elle est bien bonne les gars ! Teh-teh-teh-teh ! Faites gaffes, elle mord l'anguille violette, !
J'suis un piranha, 'foiréééé !


Poussé à bout tant par son attitude méprisante que le rire moqueur des autres loubards aux ordres de cette pourriture, Elijah craque et fonce sur cette dernière, brandissant un poing rageur. S'il cherchait les ennuis, notre héros n'était pas le dernier pour les apporter. Ni pour distribuer les mandales lorsque que cela devenait nécessaire. Il n'en était pas à sa première bagarre de rue, et celle-ci ne serait pas la dernière. Comme d'habitude, il prendrait les coups mais s'acharnerait à en rendre le double, pour s'assurer de ressortir victorieux de cette altercation. Malheureusement ici, les choses ne se passeraient pas comme il l'espérait. Avant même qu'il ai pu atteindre la joue du criminel, ce dernier lui claqua la tête de son arme dans le flanc gauche, le pliant en deux comme un morceau de papier, avant d'être rejeté sur le côté par la force de la frappe. Chétif comme l'était l'hybride, son corps fut sévèrement marqué et la douleur irradiait dans tout son corps, l'intimant à rester au sol, où c'était plus sûr pour lui.

Quoi, c'est tout ? Déçu... je n'ai même pas mis toute ma force dans ce coup...
Rends-moi... m'viande... salop'rie...
Tu dis ? Ouvre la bouche quand tu causes, je sais que ça doit être un supplice avec une ou deux côtes cassées, mais sérieux on comprend rien là, pas vrai les gars ?
'Foiré...


Il serre les dents, le petit piranha. Il voudrait rester allongé, se recroqueviller sur lui-même et pleurer. Pleurer contre son sort, qu'il déteste par-dessus tout. Pleurer contre cette injustice dont sa mère et lui sont frappé depuis tant d'années. Pleurer contre ces gens, ce peuple qui ne les accepte pas, les rejette sans cesse. Pleurer contre le monde pour être si cruel envers certains, et si clément envers d'autres. Pleurer contre sa faiblesse, son manque de force, qui l'empêche de botter le cul de connard au blouson de cuir. Il voudrait tellement, mais ne le fera pas. Sa mère lui a sans cesse répété qu'aussi dur la vie puisse lui paraître, ce n'était pas en s’apitoyant sur son sort, en baissant les bras, que cela allait s'arranger. Il ne pouvait compter que sur lui-même pour botter les fesses du destin et améliorer sa condition. Ici c'était la même chose, il n'y aurait pas d'aide extérieur, il était seul face à eux.

Oh ? Tu peux encore tenir sur tes quilles ? T'es sûr que ça va aller gamin, t'es tout pâle et tremblotant ? Eh ! Tu vas pas caner ici quand même hein ?!
La ferme... tu cognes comme une fille... pas moyen... pas moyen...
Pas moyen de ? Je t'ai déjà dit, fait un
Yaaaaaaaaaaah !


Tête brûlée, dévoré par la colère, il s'était jeté droit sur le colosse sans même prendre le temps de lui laisser finir sa phrase. Ce qui sortait de sa bouche sonnait de toute façon comme un immense ramassis de conneries à ses oreilles. De quoi agacer la montagnes de muscles, dont les traits du visages furent déformé par la contrariété, probablement qu'il n'aimait pas qu'on lui coupe la parole. Gêné par sa blessure aux côtes, l'homme-poisson perdait de sa vivacité qui aurait pu lui être utile en cet instant et son attaque se solda de la même manière que la première. L'arme le percuta cette fois au menton, sans lui laisser de possibilité d'esquive, l'amenant au sol dans une gerbe de sang. Plongé dans l'inconscience sur le coup, il ne se sentit pas chuter en avant aux pieds du loubard. Celui-ci pensant l'avoir tué, ricana de fierté, avant de cracher sur la dépouille de son adversaire et de faire volte-face, quittant les lieux avec les morceaux de viande, satisfait...


Dernière édition par Elijah Croq'Dur le Mer 28 Juin 2017 - 19:56, édité 1 fois
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Trois jours plus tard...


La chaîne alimentaire. Walkin11


Henry Garfield finissait paisiblement son cigare aux arômes épicées, assis dans une des nombreuses ruelles sombres de la ville fortifiée. Les murs des habitations étant tous repeints de noir et de gris expressément dans ce but, il était difficile ici d'apprécier un peu de clarté. Même la nuit où les éclairages dont été dotés Citadelle faisaient leur travail, le couvre-feu imposé par l'Archityran empêchait ses citoyens d'en profiter. La lumière incarnait l'espoir et ici, espérer n'était pas une chose tolérée. Henry étant un criminel notoire, les règles n'étaient pas un problème le concernant, il établissait son propre règlement et crachait sur celui du tyran aux commandes de la forteresse. Bientôt dix ans qu'il dirigeait son gang d'une main ferme, et que les affaires tournaient correctement, leur influence grandissante atteignant son apogée il y a de cela deux ans. Il avait mis d'accord tous les autres chefs d'organisations opérant dans les bas-fonds, soit en les éliminant purement et simplement, soit en négociant avec eux.

Les jeux de pouvoirs, il s'en amusait autant que les actes de violence dont il pouvait faire preuve. Faire plier les leaders à sa botte était ce qu'il y avait de plus jouissif à ses yeux, au même niveau que fracasser un crâne à coups de batte. Problème, il était très mauvais perdant. Le plus mauvais des perdants, même. Lorsque cela arrivait, il revenait à la charge de la plus sale des manières, la plus fourbe et sadique des embuscades, le plus immonde des coups-bas. Voilà comment aujourd'hui, il en arrivait à pouvoir  prendre le temps de fumer son cigare dont la cape à la nuance oscuro se fondait dans la pénombre du coin, assis sur le cadavre encore chaud de sa dernière victime, appréciant le silence qu'il avait lui-même imposé de force. Personne n'osait l'attaquer, même quand il prenait sa pose fumette. Et si cela devait arriver, ses hommes en surveillance en arc de cercle à proximité du boss s'occupait du filtrage. Henry Garfield, surnommé le Roi des Bas-Fonds, ne craignait rien ni personne.

Cet homme, ce corps sans vie dont le visage était méconnaissable tant on l'avait martelé avec une rare brutalité, n'irait pas dire le contraire. Jeremiah Mickaelson était un membre du gang des Fishs N' Chips, trempant dans la vente d'armement en tout genre et de drogues illicites. Aujourd'hui, alors que Garfield réalisait la transaction d'une importante affaire avec un gros client, ce Jeremiah et quelques-uns de ses potes avaient tenté de faire foirer le coup, et de tout voler. Les Fishs N' Chips devenaient particulièrement embêtants ces derniers mois, l'un des seuls groupuscules à ne pas avoir plié sous l'autorité du Roi. Cette fois ils échouèrent et le Mickaelson s'était en quelque sorte sacrifié pour que ses compagnons puissent s'échapper. Il avait à lui seul subi toute la colère du grand patron à la carrure massive et désormais son fluide vitale inondait le bitume. Son bourreau n'avait même pas pris la peine d'essuyer le sang ayant giclé sur sa peau et ses vêtements.

Une bonne heure maintenant qu'ils attendaient là, sur position où s'était déroulé le rapide duel entre les deux hommes. Si ses subalternes ne comprenaient pas pourquoi ils ne déguerpissaient pas d'ici avant que la milice ne leur tombe dessus, la masse de muscles et de violence savait parfaitement quoi faire. Et ce fut sans surprise qu'elle accueilli la brusque intrusion dans le dispositif de surveillance mise en place autour de lui. Telle une tornade balayant tout sur son passage, la femme envoya ses sbires au tapis à grands renforts de cris rageurs et de coups percutants et puissants. Sous le regard amusé du criminel, déjà excité à l'idée de faire chanter sa douce batte. Il le savait que les renforts arriveraient dès lors que les cafards ayant pris la fuite auraient prévenu le reste de leur troupe. Il les avait attendu avec patience, mais était quelque peu étonné de ne voir venir que cette furie bondissante. Elle paraissait indubitablement forte, mais saurait-elle encaisser ne serait-ce qu'un seul de ses coups ?


La chaîne alimentaire. Ready_10


T'es qui toi, traînée ?
Garfield... Pourriture... ! Comment t'as pu oser tuer Jeremiah ?! JE TE LE PARDONNERAI JAMAIS ENFOIRE !
Bordel... Epargne-moi tes jérémiades ! Teh-teh-teh-teh ! Pas mal le jeu de mot hein ?!
La ferme ! Pourriture !
NON TOI TA GUEULE SALE CHIENNE ! J'en ai rien à foutre de tes états d'âmes ! Il est venu foutre la merde dans mon business, je lui ai éclaté la gueule, point barre. Maintenant pouffiasse, tu veux subir le même sort ?
RAAAAAAAH !


La rage au ventre, d'une impulsion elle passa à l'attaque. Ses armes, ses poings, ses pieds, son corps. Et sa vitesse. Elle s'élança avec une vélocité qui surpris le colosse, et pu aisément lui éclater son coude sur l'arcade, avant d'enchaîner d'un crochet du gauche qui claqua au beau milieu de sa joue. Aussi vite qu'elle était arrivée, elle reprit de la distance d'un bond, constatant les effets de son enchaînement.
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L'arcade explosée, la joue quelque peu enfoncée et garni d'un somptueux bleu violacée, l'expression du visage d'Henry n'avait pourtant pas changée. Ce n'était pas la première beigne qu'il dégustait, ni la première fois que son propre sang dégoulinait sur sa fiole. En revanche, il était rarement à verser le premier sang et ceci était plus vrai encore ces derniers temps ou il n'avait pas eu de réelle opposition. C'était enrageant, de se faire frapper dessus par une goumiche. Autant qu'il en éprouvait une certaine excitation, de constater qu'elle lui était rentrer dedans et passer à travers sa garde si facilement. Nul doute qu'elle réitérerait aisément cet exploit si l'envie lui en prenait. Là ou il alliait puissance brute, robustesse et haut niveau de maniement de la batte, elle misait sur sa vivacité, sa rage et sa technique. Il lui accorda un sourire amusé, avant de remuer ses épaules, faire craquer la rangée de phalanges sous ses gants. Maintenant qu'il savait ce qu'elle avait dans le ventre, ils pouvaient bien passer aux choses sérieuses.

Assez joué la greluche, j'vais te faire regretter d'être venu venger ta petite tarlouze d'ami.
LA FERME ! Ne parle pas de Jeremiah comme ça ! Il était... il valait... tellement plus qu'une simple pourriture de ton espèce ! Tu n'avais pas le droit de me le prendre ! Mon Jeremiah... tu...
TON Jeremiah ? Attends... m'dis pas que vous deux vous étiez ? Oh... je comprends pourquoi cette action suicide maintenant ! J'ai défoncé le minois de celui qui te cartouchais au pieu ! Teh-teh-teh-teh !
VA TE FAIRE VOIR !
Oh chérie... c'était pas personnel comme je t'ai déjà expliqué ! Juste que ça commençait à me casser les burnes que vous foutiez votre nez dans mon business ! Tu peux comprendre ça ?
Tu l'as massacré ! Monstre ! Tu vas payer !
C'que ça peut-être bornée une greluche...





Bouche grande ouverte, un cri rageur s'en extirpant, elle repartait à l'assaut, tentant de prendre de vitesse à nouveau son opposant, lui tomber dessus sur sa gauche. Jambe droite tendue haut dans les airs, rabattant le tout en une fraction de secondes pour mieux lui abattre le plat de son pied sur le derrière de l'oreille. Le claquement attesta de la réussite de l'action, la tête de sa cible bascula en avant de concert avec le haut de son corps. Elle poursuivit son effort en se saisissant de sa nuque de ses deux mains, empêchant son adversaire de se redresser avant de lui propulser à répétitions ses genoux à la tronche. Une main gantée vint l'interrompre en l'empoignant sauvagement par la queue de cheval formé par sa tignasse et la tirer vers l'arrière. Hargneuse, elle ne lâcha pas et résista à la force du colosse. Celui-ci préféra alors la soulever à bout de bras, décrivant un demi-tour sur lui-même pour donner plus d'élan à son mouvement et propulser le projectile humain à travers la fenêtre d'une baraque.

Elle me pompe l'air, c'tte pute ! Déclara-t-il à haute voix, sur un ton agacé, à moitié couvert par le vacarme que provoquait la demoiselle en s'écrasant à l'intérieur de la pièce.

La veine saillait sur son front, irrité qu'il l'était par l’avalanche de coups qu'il venait de subir, le poussant à réaliser une défense plus pour la repousser au loin, respirer à nouveau et le mettre à l’abri des coups de cette garce. Sacrée combattante qui se dressait face à lui, il lui fallait le reconnaître. Crachant une gerbe de sang à ses pieds, le visage tuméfié par endroits il fit volte face, le regard braqué sur la fenêtre au travers de laquelle il avait fait valdinguer la femelle. Il n'aurait pas été malin de lui tourner le dos, ni de la quitter des yeux quelques secondes, rapide comme elle l'était.

Verre brisé, mobilier en miettes, canapé retourné, armoires effondrées et le corps musclé d'une combattante allongée au beau milieu des décombres, le salon avait rendu l'âme. Par chance, il ne semblait y avoir personne, l'unique bruit perceptible ici étant celui de la respiration saccadé de la belle et farouche Camilla Leonida. Et celle-ci se releva bien vite, pestant en l'air avant de bondir à l'assaut, infatigable. De la brèche nouvellement crée, l'armoire à glace ne vit qu'une toupie de chairs et de muscles lui arrivant droit dans le museau. Recroquevillée en boule sur elle-même après son impulsion, elle profita de la force que lui offrait la rotation pour lui écraser le crâne de son talon. Elle se heurta aux avants-bras massifs du patron qui s'enfonça de quelques centimètres au sol, avant de repousser sa jambe. Tout juste foulait-elle l'asphalte qu'elle lui sautait à la gorge, genou droit en fer de lance. Elle senti l'arrête du nez d'Henry se briser à l'impact, et la gerbe de sang qui se manifesta acheva le moindre doute.

Cette fois, le gaillard bascula et sembla perdre l'équilibre, avant de parvenir à se redresser, la tronche plus souillée que jamais par l'hémoglobine. Sa batte de base-ball faucha l'air et rata de peu le flanc de la tigresse qui esquiva en abaissant sa silhouette jusqu'à en frôler le par-terre. Le gros panard du criminel voulu la botter à la mâchoire, elle ne pu que se décaler pour minimiser les dommages et se fit cueillir au niveau de l'épaule. Si forte soit elle, l'autre l'était d'avantage et elle alla sèchement ricocher contre le pan de mur derrière elle. Garfield l'attendait à la retombée, son arme en main décrivant déjà la trajectoire parfaite pour la frapper plein faciès, il y avait naturellement mis beaucoup d'entrain. Telle une torpille humaine, Camilla fut envoyée une dizaine de mètres plus loin, opérant plusieurs tonneaux contre le sol avant de s'arrêter en glissade dans une traînée de débris.

Putain de chienne !


Dernière édition par Elijah Croq'Dur le Mar 18 Juil 2017 - 11:57, édité 1 fois
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Putain... d'enfoiré... !

Dans la difficulté, la jeune Leonida se redressa, déterminée à poursuivre le combat jusqu'au bout. La douleur irradiait désormais tout son être, et l'énergie commençait à lui manquer. D'autant qu'elle ne parvenait pas à trouver la faille. Si rapide soit-elle, cela ne lui servait pas à grand-chose si ses coups n'étaient pas assez puissants pour terrasser Garfield. Elle pouvait bien le harceler de coups au corps à corps, il ne semblait pas vouloir plier. C'était comme s'acharner à mains nues sur un énorme bloc rocailleux, elle finissait pas se faire du mal. Ce constat la rendait malade, et elle dû réprimer une envie de vomir en s'imaginant cette saloperie repartir d'ici sain et sauf. Si elle s'était jetée dans la gueule du loup de la sorte, ce n'était pas par excès de confiance ou par élan suicidaire, ce n'était pas son genre. Elle était venue venger la mort de sa moitié, son homme, froidement assassiné et don le corps gisait encore quelques mètres plus loin, dans la ruelle. Le venger, et ramener sa dépouille.

Il était hors de question qu'elle laisse son tendre époux pourrir dans cet endroit infâme, il aurait droit à un enterrement digne de ce nom et par la même occasion, elle pourrait lui adresser ses adieux correctement. Il lui suffisait seulement de trouver la faille, l'astuce pour palier à ce rapport de force désavantageux. Elle l'observa longuement, l'analysa, tentant de distinguer une éventuelle faiblesse. Il se tenait droit, le regard froid, sa batte en appuis sur son épaule, le visage maculé de sang, parsemé de blessures. Stoïque, concentré, patient, dominant. C'est à cet instant que toute la réalité de la chose revint brutalement frapper Camilla, qui s'en effondra sous le choc, ses genoux cédant sous son poids. Henry Garfield était une montagne infranchissable, un mur incassable, un roi indétrônable, un adversaire imbattable. Elle dû s'aider de ses mains pour ne pas s'écrouler à plat ventre, les larmes coulant malgré elle.

'Fait chier... 'Fait chier... Jérémiah... je te demande pardon... je te demande pardon...

Elle ne le vaincrait pas, c'était désormais bien imprimé à son esprit. Par ailleurs, elle ne lui tournerait pas le dos, ni à lui, ni à son amour. Elle irait jusqu'au bout de ses forces, jusqu'au maximum du seuil de fatigue et de douleur que son corps puisse supporter, et distribuerait le plus de coups possibles, tout cela à la mémoire de sa moitié. Alors elle balaya son chagrin d'un revers de la main, releva la tête, ses membres inférieurs et sa fierté elle-même, et atomisa le Roi des Bas-Fonds d'un regard meurtrier. Qui ricana un bref instant, avant de reprendre son sérieux, il lui restait encore de la vermine à exterminer par ici, il rigolerait plus tard. Celle-ci se rua à son encontre, avec toute la vivacité dont elle faisait preuve, prenant une fois encore le colossal mafieux de court. Il embrassa ses phalanges, et tenta de répliquer d'un coup de poing, dans le vide. Elle bougeait sans cesse, la garce. Percuta sèchement le genou du malfrat d'un coup de coude bien senti, qui le fit quasiment plier.

Sa batte s'activa à écrabouiller la cervelle de cette furie, mais elle parvint à se soustraire à l'assaut, ripostant de plus belle. Une frappe à l'horizontale du poing directement dans son flanc, courbant le lascar en deux, qui voulu lui claquer le tranchant de sa main sur le cou, sans succès. Elle avait anticipée, esquivée, puis contre-attaquée. Un crochet du gauche à la mâchoire claqua lourdement, suffisant pour assommer un type lambda, mais Henry. Pas le Roi. Et alors qu'elle s'apprêtait à lui abattre son genou dans l'estomac pour lui couper la respiration, il y opposa son propre genou encore indemne, coupant net toute tentative. C'était comme se jeter dans un mur à grande vitesse sur le dos d'un F-Croco, l'arrêt était brutal. Le retour doublement plus. Les deux paumes de mains massives du mastodonte à la veste de cuir s'écrasèrent sur les tempes de Camilla, qui encaissa tant bien que mal l'attaque. Ses tympans lui firent atrocement mal, ses oreilles sifflant et saignant, elle fut prise de vertiges.

Un coup de mou, pouffiasse ?

Sa supériorité ne faisait aucun doute, et il s'apprêtait à mettre un terme à l'existence de cette femme d'un coup de batte bien placée. Son bras s'éleva, pour donner plus d'élan au coup assassin qui tomberait, mais après plusieurs secondes en suspens en l'air, il ne sembla jamais vouloir amorcer la descente. Si la petite dernière de la famille des Leonida aurait levée les yeux plus tôt, elle aurait pu assister à l'intervention qui lui offrait son salut. En effet, quelques instants plus tôt venait de surgir de l'ombre une silhouette frêle et bleutée, aux crocs acérés et à la morsure redoutable, dont le tout s'était planté dans le poignet du criminel. Arrêtant toute tentative de mouvoir le membre, à la fois dû à la surprise et le mal occasionné par cette double rangé de crocs enfoncés dans sa chair jusqu'au sang. Retenant un râle témoignant sa géhenne, monsieur Garfield posa un regard en demi-teinte sur la bestiole suspendue à son bras.

Toi... ? Je pensais t'avoir tué, sombre merde...
Pi-rah-rah-rah-nah...
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Ch'tavais dit.. bas ch'touché ma bcharbarquch... ch'alop'rie d'chfumier... !
Hm ? On comprend rien à ce que tu jactes, laisse-moi t'enlever ce que t'as entre les crocs.


La scène était surréaliste pour la petite dernière de la famille Leonida, elle venait d'être sauvée par un être s'apparentant à un animal, probablement carnivore, qui avait arrêté le coup fatal en y plantant ses redoutables mâchoires dans le bras du colosse. Le pire étant qu'ils semblaient se connaître, le petit teigneux reprochant au gros malabar une chose qu'elle n'était pas parvenue à cerner. Il fallait reconnaître que réussir à articuler alors qu'on était en train de mâchouiller le membre d'une personne n'était pas si simple. Garfield, agacé, souleva son bras sanguinolent et le poids mort suspendu au bout de celui-ci, pour y plonger son regard haineux dans celui de l’amphibien. Le face à face était digne de celui des plus grandes légendes, la montagnes de muscles contre la brindille. Camilla redoutait qu'un seul coup de revers de main du malfrat suffise à briser la nuque de son sauveur. Ce dernier n'avait pourtant pas l'air de s'en préoccuper le moindre du monde, ni de craindre l'irritation de son vis-à-vis.  

J'aurais dû m'assurer que t'étais mort l'autre jour, je ferai pas la même erreur deux fois.

La bestiole ricanait, gesticulant volontairement pour entailler plus en profondeur la plaie ouverte, comme pour mieux remuer le couteau déjà bien implanté dans la chair. Nul doute que de ce bras mâchouillé, ils n'auraient plus rien à en craindre tant qu'il n'aurait pas été soigné. Qu'à cela ne tienne, l'être humain était constitué de deux bras et le second était parfaitement fonctionnel. Débuta alors une belle série de frappes au poing fermé, dans l'estomac du piranha dans le but évident de lui faire lâcher prise. Aussi tenace soit Elijah, il ne tiendrait pas des heures dans cette position. D'autant plus lorsque la zone de frappe s'élargit, venant chatouiller des côtes fêlées de sa première altercation avec le mafieux. Ce genre de détail ne passait pas inaperçu et c'est avec un sourire malsain qu'Henry s'acharna dessus, cognant encore et encore. En l'espace d'une trentaine de secondes, dans sa gueule, son propre sang vint s'ajouter à celui criminel à la batte. Une situation délicate qui ne s'éternisa pas.

Dans un cri vengeur, la furie rousse se propulsa à hauteur des deux combattants, bondissant à la tête de sa proie pour mieux lui écraser le visage de son pied. Pour seul avertissement, l'intéressé n'avait eu que le sifflement tranchant de la jambe de son agresseur, tout juste de quoi le prévenir qu'il allait en prendre une sur le coin de la tronche. Sa carafe fut propulsé au loin, obligeant le reste du corps à suivre le mouvement et l'immensité de la carcasse du malabar alla jouer les bulldozer contre la façade d'un commerce abandonné. Elijah était parvenue à desserrer les mâchoires juste avant que son morceau de viande ne s'envole, s'évitant de faire l'aller en sa compagnie. Elle lui tendit la main pour qu'il prenne appuis afin de se relever, tous deux observaient le trou béant face à eux. Aucun ne se faisait d'illusion quant au résultat de cet assaut surprise, ce n'était pas suffisant pour l'abattre. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne réapparaisse, la grosse veine au front, profondément énervé.

Dans notre état, même à deux on arrivera pas à tuer ce pourri.
Je sais.
Il va nous abattre ici tous les deux.
Je sais.
Tu pourrais fuir, pendant que je l'occupe.
Je sais.
Mais tu le feras pas, c'est ça ?
Héhéhé... j'ai un morceau de viande à récupérer...
Et moi un être cher à venger...


J'crois qu'il a fini de pioncer.
Pardonne-moi, Jeremiah...
Vous commencez à me les briser, les guignolos...
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La masse de chairs et de muscles parvint à s'extraire des décombres pour venir se placer face au duo nouvellement formé, les défiant du regard. Il était impressionnant, cet homme. Pas seulement pour son incroyable résistance, qui surpassait largement celle de ses deux adversaires cumulées. Il se dégageait de lui une aura de puissance qui suffisait à faire perdre tout espoir de réussite, qui vous forçait à admettre que seule la défaite était envisageable face à lui. Il semblait inébranlable, inarrêtable. Il avait décidé que cette rue serait le tombeau de trois personnes aujourd'hui, et rien ni personne ne semblait en mesure de changer la donne. Jeremiah était mort, sauvagement tabassé à coups de batte. Camilla était venue l'esprit vengeur, elle ne repartirait pas en vie d'ici. Quant à Elijah, ce trouble-fête, ce miraculé regretterait bien vite d'avoir gâché la seconde chance que le destin lui avait offert. Le Roi souleva son bras valide au bout duquel trônait la batte entre les doigts de sa main, pointant ses victimes.

Quand j'en aurais fini de répandre votre cervelle aux quatre coins, j'irais passer mes nerfs sur tous vos proches... Les Fishs N' Chips, c'est terminé. Les anguilles, c'est terminé.
J'suis un foutu piranha... bordel de... merde !
Te fatigues pas, t'es mort.


Et il était lancé, le bestiau. Avec ses côtes fêlées, le Croq'dur déjà en difficulté en pleine possession de ses moyens n'était pas de taille pour l'affronter. La Leonida ne se révélerait pas d'un grand soutien également, la pauvre tenait simplement encore debout par sa seule volonté de faire face à la mort sur ses deux jambes, avec fierté. Pour la première fois de sa vie, l'homme-poisson se surprit à avoir peur de mourir, et il détesta immédiatement ce sentiment d'impuissance qui s'empara de lui, le paralysant. La Faucheuse venait le cueillir et il se pissait dessus, pouvait-on connaître plus triste sort ? Il ferma les yeux, abaissant la tête, tout son corps venait de se raidir dans l'attente du coup fatal.

PAS SOUS MA GARDE !

La voix rocailleuse de l'intervenant avait retenti sur le flanc gauche de notre héros, qui fut soufflé par un courant d'air l'obligeant à ouvrir les yeux pour voir de quoi il s'agissait. Il eut tout juste le temps d’apercevoir un homme à la carrure plus impressionnante encore que celle de Garfield rentrer dans le lard de ce dernier, le soulevant d'une main, pour mieux l'enfoncer dans l'asphalte. Il était si grand que le voleur fut obligé de plier la tête en arrière pour en discerner le sommet. Ce type, il ne le connaissait pas, mais il était foutrement content de le voir ! Et à en juger la mine réjouie de Camilla, elle partageait son opinion. A la seule différence près qu'elle semblait savoir qui il était. Elle sembla l'appeler par son nom, avant de pratiquement l'engueuler sur la raison de sa présence ici, à lui qui venait de lui sauver la peau. L'autre rétorqua qu'elle avait été imprudente de partir toute seule, que le boss n'était pas content et qu'il valait mieux pour elle qu'elle le suive sans discuter.

Le Roi ne pouvait qu'assister à la scène en tant que simple spectateur, coupé de parole et de liberté de mouvement par une dizaine de canons de fusils braqués sur sa fiole. Il était encerclé, et pourtant il conservait une étrange sérénité. Si le fait de voir ses proies lui filer sous le nez le contrariait, il ne le démontrait pas. Sans doute préférait-il faire profil bas sachant pertinemment qu'aussi fort qu'il l'était, la résistance aux balles n'était pas dans ses compétences. Ce n'était que partie remise.

Ecoute-moi bien Camilla, c'est déjà une chance que tu sois encore vie, ne m'oblige pas à t’assommer pour te ramener au bocal ! Je comprends ce que tu ressens, mais il est trop tard pour Jeremiah, ne gâche pas inutilement ta vie, il n'aurait pas voulu ça. Nous ferons la peau à ce fumier plus tard, nous vengerons Jeremiah, sois en certaine !
C'est notre chance ! Il est blessé et nous sommes en surnombre ! Nos hommes sont tout autour pas vrai ? Il n'a aucune chance, nous devons
Ce que nous devons, c'est foutre le camps d'ici ! Ses hommes aussi ne sont pas loin ! Tu crois que nous t'avons retrouvé comment ? Ça a coûté la vie à certains de nos gars de venir te sauver les miches, alors cesse d'être égoïste et ne rend pas leur mort inutile ! On fout le camp, point.

Eh bah... l'est pas commode le WOOOOOOH ! HEY ! LACHE-MOI ! OY ! POSE-MOI SALOPERIE DE GEANT ! OOOY !
REPLIEZ-VOUS !


L'ordre clamé d'une voix forte et autoritaire ne laissait aucune place à l'hésitation et la dizaine d'hommes et de femmes armés s'exécutèrent, quittant leurs positions pour se mettre en mouvement. Ils adoptèrent bien vite une formation d'escorte gravitant autour des trois protagonistes importants, à savoir Camilla, le mystérieux moustachu leader et le colis vivant qu'il tenait à bout de bras, Elijah. Leur destination ? Le Bocal...
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