Koshin Kardelya
• Pseudonyme : Kardy
• Age : 23 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humain
• Métier : Combattant / Assassin
• Groupe : Pirate
• Age : 23 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humain
• Métier : Combattant / Assassin
• Groupe : Pirate
• But : Dissoudre l'ordre des Dragons Célestes (Tenryūbito)
• Équipement : Fume-cigarette noir / Paquet de cigarettes / Briquet rouge / Bracelet en cuir au poignet gauche
• Parrain : ...
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
• Équipement : Fume-cigarette noir / Paquet de cigarettes / Briquet rouge / Bracelet en cuir au poignet gauche
• Parrain : ...
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
Description Physique
Kardelya est une femme mesurant 1m72, pour 67 kilos. Elle a des cheveux blonds assez courts, avec les yeux bleus-verts. Sa silhouette est fine et élancée, mais ses costumes dissimulent ses nombreuses années d'entraînement, caractérisée par une musculature assez prononcée, surtout au niveau des jambes.
Pour revenir à ses vêtements, elle a une large préférence pour les costumes noirs, sous lesquelles elle porte une chemise à manches longues, avec une cravate et des gants de la même couleur, optant aussi pour des chaussures à talons noires.
Kardelya est une fumeuse moyenne, alternant avec son fume-cigarette noir entre l'index et le majeur gauche et aux lèvres, pour tirer une taffe plus ou moins longue.
Au niveau de l'attitude physique, Kardelya marche de manière très digne et droite, souvent les mains dans les poches, d'un pas assuré, mais elle sait adapter ce dernier en fonction des circonstances, sachant aussi bien faire de grands sprints que de grands sauts, d'un pas aussi fluide, rapide et précis que possible. Elle a la manie de lisser régulièrement ses cheveux et elle fait aussi attention à sa tenue et époussette et réajuste régulièrement son costume.
Pour revenir à ses vêtements, elle a une large préférence pour les costumes noirs, sous lesquelles elle porte une chemise à manches longues, avec une cravate et des gants de la même couleur, optant aussi pour des chaussures à talons noires.
Kardelya est une fumeuse moyenne, alternant avec son fume-cigarette noir entre l'index et le majeur gauche et aux lèvres, pour tirer une taffe plus ou moins longue.
Au niveau de l'attitude physique, Kardelya marche de manière très digne et droite, souvent les mains dans les poches, d'un pas assuré, mais elle sait adapter ce dernier en fonction des circonstances, sachant aussi bien faire de grands sprints que de grands sauts, d'un pas aussi fluide, rapide et précis que possible. Elle a la manie de lisser régulièrement ses cheveux et elle fait aussi attention à sa tenue et époussette et réajuste régulièrement son costume.
Description Psychologique
Kardelya est une personne droite dans ses chaussures, de manière assez semblable à sa tenue physique.
Au quotidien, Kardelya est une personne agréable à vivre et à fréquenter. Sachant alterner les sourires avec des expressions neutres, mais aucunement froides, elle sait engager la conversation auprès des gens et se poser quelque part, pour parler de tout et de rien, histoire de briser la monotonie d'une journée.
Kardelya a un fort sens de la justice et ne supporte par tout ce qui serait contraire à son éthique. Elle ne supporte pas les inégalités de tous genres et la violence gratuite, surtout lorsqu'elle est employée par une personne qui veut se faire obéir de quelqu'un d'autre.
En mission, enquête et autre, Kardelya sait être calme, réfléchie et minutieuse. Méthodique pour la planification, elle fait toujours en sorte de penser à tous les aspects d'un plan, avant de mettre ce dernier en pratique, avec passion et énergie.
En combat, Kardelya est une personne assez passive. Déjà, elle porte très rarement le premier coup, laissant le soin à son adversaire d'ouvrir les hostilités. Kardelya ne fait pas dans la demie-mesure et se donne toujours à fond dans ses combats.
En fonction de l'adversaire en face d'elle, le comportement de Kardelya peut changer de manière assez radicale.
Face à un adversaire "digne", qui se bat de manière loyale et contre qui Kardelya n'a pas de réelle animosité, elle sait rendre la pareille, en se battant de manière juste, efficace et réfléchie.
Cependant, confrontée à un adversaire déloyal, usant de toutes les pires manières pour gagner, ou contre qui Kardelya éprouve une grande animosité et se bat de manière plus "sanguine", réagissant plus sous le coup de l'instinct que de la réflexion. Dans ce genre de cas, on peut même penser que son cerveau se "déconnecte" et qu'elle laisse son corps réagir instinctivement au combat, dictés par sa colère ou/et son aversion envers son adversaire.
Pour Kardelya, le monde n'est pas noir ou blanc, mais bel et bien gris, même si son point de vue a beaucoup évolué, surtout dans ses premières années. Au départ, sa vision du monde était d'un blanc éclatant, persuadée que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Finalement, suite à la trahison de ses proches et sa séparation avec un de ses seuls amis de l'époque, son monde s'est d'un coup teinté d'un noir très sombre, pour finalement devenir gris, après sa rencontre avec certaines personnes et son exploration du monde.
Kardelya estime que le monde a besoin de certains changements, pour pouvoir avancer sur de bons rails et elle est bien déterminée à apporter sa pierre à l'édifice, afin de pouvoir "offrir un monde meilleur aux futures générations".
Dans la continuité de cette vision d'un monde en demi-teinte, Kardelya est quelqu'un de magnanime et elle peut croire en la rédemption, pouvant laisser la vie sauve à un adversaire ou pouvant pardonner à une personne lui ayant causé du tort (sauf certains exceptions ou si les fautes commises sont trop graves), si elle estime que cette personne peut, ou a changée.
Au quotidien, Kardelya est une personne agréable à vivre et à fréquenter. Sachant alterner les sourires avec des expressions neutres, mais aucunement froides, elle sait engager la conversation auprès des gens et se poser quelque part, pour parler de tout et de rien, histoire de briser la monotonie d'une journée.
Kardelya a un fort sens de la justice et ne supporte par tout ce qui serait contraire à son éthique. Elle ne supporte pas les inégalités de tous genres et la violence gratuite, surtout lorsqu'elle est employée par une personne qui veut se faire obéir de quelqu'un d'autre.
En mission, enquête et autre, Kardelya sait être calme, réfléchie et minutieuse. Méthodique pour la planification, elle fait toujours en sorte de penser à tous les aspects d'un plan, avant de mettre ce dernier en pratique, avec passion et énergie.
En combat, Kardelya est une personne assez passive. Déjà, elle porte très rarement le premier coup, laissant le soin à son adversaire d'ouvrir les hostilités. Kardelya ne fait pas dans la demie-mesure et se donne toujours à fond dans ses combats.
En fonction de l'adversaire en face d'elle, le comportement de Kardelya peut changer de manière assez radicale.
Face à un adversaire "digne", qui se bat de manière loyale et contre qui Kardelya n'a pas de réelle animosité, elle sait rendre la pareille, en se battant de manière juste, efficace et réfléchie.
Cependant, confrontée à un adversaire déloyal, usant de toutes les pires manières pour gagner, ou contre qui Kardelya éprouve une grande animosité et se bat de manière plus "sanguine", réagissant plus sous le coup de l'instinct que de la réflexion. Dans ce genre de cas, on peut même penser que son cerveau se "déconnecte" et qu'elle laisse son corps réagir instinctivement au combat, dictés par sa colère ou/et son aversion envers son adversaire.
Pour Kardelya, le monde n'est pas noir ou blanc, mais bel et bien gris, même si son point de vue a beaucoup évolué, surtout dans ses premières années. Au départ, sa vision du monde était d'un blanc éclatant, persuadée que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Finalement, suite à la trahison de ses proches et sa séparation avec un de ses seuls amis de l'époque, son monde s'est d'un coup teinté d'un noir très sombre, pour finalement devenir gris, après sa rencontre avec certaines personnes et son exploration du monde.
Kardelya estime que le monde a besoin de certains changements, pour pouvoir avancer sur de bons rails et elle est bien déterminée à apporter sa pierre à l'édifice, afin de pouvoir "offrir un monde meilleur aux futures générations".
Dans la continuité de cette vision d'un monde en demi-teinte, Kardelya est quelqu'un de magnanime et elle peut croire en la rédemption, pouvant laisser la vie sauve à un adversaire ou pouvant pardonner à une personne lui ayant causé du tort (sauf certains exceptions ou si les fautes commises sont trop graves), si elle estime que cette personne peut, ou a changée.
Biographie
Kardelya est née dans une famille noble. Très choyée et couvée par ses parents, la jeune fille n'a jamais manqué de rien. Fille unique, belle enfant aux longs cheveux blonds bouclés, elle ne manquait pas d'attirer le regard et débordait de joie de vivre.
Entourée par une dizaine de domestiques, Kardelya avait rapidement vu un esclave "agrémenter" son quotidien, ayant été offert à la jeune fille par ses parents, pour ses sept ans. La jeune noble fut ravie de voir cet esclave rester à ses cotés. En effet, les domestiques était très "statiques et protocolaires" et se refusaient à jouer ou même discuter avec la jeune fille, qui s'ennuyait bien souvent.
La vie de noble avait pas mal d'inconvénients, surtout lorsque nous étions fille unique et surprotégées par nos parents, qui ne nous laissaient pas du tout sortir. Kardelya était assez hyperactive et cet enferment perpétuel la pesait régulièrement. Heureusement, la compagnie de "son esclave" savait rendre le sourire à la jeune noble et les cinq années suivantes étaient sans doute les plus belles de la vie de Kardelya.
Cependant, deux semaines après les douze ans de Kardelya, un événement vient tout changer dans la vie de la jeune noble.
Un soir, la jeune fille est réveillée par un grand fracas venant de la rue. Intriguée, Kardelya se lève et va à la fenêtre... pour voir avec effroi "son esclave" se faire enfermer dans une cage.
S'habillant à la hâte, la jeune fille descend en trombe les escaliers, trébuchant et tombant de cinq marches de haut. Se redressant rapidement, elle claudique vers la porte d'entrée ouverte, voyant alors le chariot où se trouvait la cage partir au loin. Elle se précipite et bouscule quelques domestiques qui se trouvaient sur le passage et elle part à la poursuite du chariot, ignorant les appels dans son dos.
Déchirant sa robe encombrante sur le chemin, trébuchant de nouveau par trois fois, c'est une Kardelya épuisée, claudiquant, aux vêtements déchirés et au visage écorché et crotté, qui arrive sur les quais,
juste à temps pour voir la cage être embarquée sur un bateau de la Marine.
Kardelya parvient à se faufiler dans un sac de patates, juste avant son embarquement sur le bateau. Une fois à bord, la jeune noble sort de sa cachette et commence à explorer discrètement le bateau,
à la recherche de l'esclave qu'on lui avait retiré... Non, il faut arrêter de l'appeler comme ça, comme ses parents et ses domestiques lui disaient sans arrêt: c'est pas un esclave qui est en cage, c'est son ami!
Avec mille et une précautions, détours et autres, Kardelya parvient enfin à trouver la cage où était enfermé son "ami", au milieu d'une dizaine d'autres cages!
Effrayée par ce spectacle, Kardelya prend quelques instants à se remettre, avant de se précipiter vers la cage qui l’intéressait... avant de se faire tirer brutalement en arrière, par les cheveux. Criant de douleur, gesticulant, la jeune fille ne peut rien faire face à la poigne de fer du Marine qui vient de l'attraper.
La jeune noble est projetée sans ménagement sur le pont du navire, devant deux autres Marines. Le Marine ayant capturé Kardelya se met au garde-à-vous devant un des Marines:
-J'ai trouvé cette passagère clandestine près des cages des esclaves, Capitaine!
Elle...
Secouant vivement la tête pour se remettre les idées en place, la jeune noble interrompt sans gêne le Marine, d'une voix forte et autoritaire:
-Je ne suis pas une passagère clandestine! Je suis Kardelya Koshin de la famille Koshin et je vous ordonne de...
BAM!
La puissante claque du revers de la main du Capitaine projette violemment Kardelya sur le coté, la faisant se cogner lourdement la tête, la faisant hurler de douleur.
-LA FERME MORVEUSE! NE PARLES PAS SUR CE TON AUX ADULTES ET TU T'ÉVITERAIS BIEN CE GENRE DE RACLÉES!
Tu es sur un vaisseau de la Marine ici! Pas sur un bateau de croisière! Tu n'es pas invitée sur ce bateau et on te trouve à fouiner là où il ne faut pas! Celà fait de toi une clandestine et je DÉTESTE ça plus que tout au monde!
Kardelya grimace de douleur, se relevant avec difficulté, en se tenant à la rambarde du bateau, alors que le Marine ayant capturé la jeune noble s'avance du Capitaine:
-A... Attendez Capitaine... Elle a bien dit... Koshin? Comme... Comme la famille noble présente sur l'île?!?
Le Capitaine devient livide, tout comme le premier Marine, alors que le deuxième soldat Marine tombe à terre, gesticulant dans tous les sens, criant à tue-tête:
-ON EST MAL! ON EST MAL! ON A PORTÉ LA MAIN SUR UN NOBLE! ILS VONT NOUS COUPER LA TÊTE!
Les trois Marines étant décomposés, Kardelya a le temps de se redresser, même si elle ne comprenait pas trop la situation, frottant sa joue endolorie.
-La cage... Celle que vous avez embarquée en dernier... Relâchez l’esclave qui est dedans, tout de suite...
La Marine ayant attrapé la jeune noble reste tétanisé un moment, avant de faire un pas vers la cale...
lorsque le Den-Den Mushi du Capitaine sonne. Mettant quelques secondes à réagir, il finit par décrocher:
-Je... Oui? Qui... Qui est à l'appareil?
Kardelya reconnait alors, stupéfaite, la voix de son père:
-Ici Karleoni Koshin. Je vous appelle concernant l'éventualité qu'une jeune fille blonde se soit infiltrée sur votre navire, pour approcher un de vos esclaves. Faites bien attention.
Le Capitaine reste blanc comme un linge, avant de s'éclaircir la gorge avec difficulté:
-Je... Eh bien... Nous avons retrouvé cette fille dans la cale et elle était effectivement près des cages des esclaves.
On va donc vous la ramener et...
-Inutile. Tuez-là.
Trois mots. Trois mots suffisent à transpercer le cœur de Kardelya, qui tombe en arrière, heurtant la rambarde, se tenant à peu près droite, avec toutes les difficultés du monde, son corps tout tremblant, son visage blêmissant peu à peu.
Et le pire était à venir:
-Je vous explique.
Cette fille est une voleuse qui a déjà sévi à de nombreuses reprises dans les environs. Elle adore tout particulièrement se faire passer pour une noble, surtout pour duper les autorités, qui n'osaient plus la fouiller. C'était une bien vile manière, pour dissimuler ses larcins. Cela faisait déjà quatre fois qu'elle utilisait notre nom pour couvrir ses méfaits.
C'est un soulagement que vous l'ayez capturée, surtout qu'elle allait sans doute libérer les autres esclaves, peut-être pour organiser une mutinerie, s'emparer du bateau ou je ne sais quoi d'autre...
-PÈRE!!!
Le hurlement de Kardelya déchire brutalement l'atmosphère et le silence qui suivit ce cri était encore plus assourdissant.
La jeune noble restait immobile, toute tremblante, les larmes coulant en cascade de ses joues, alors que son père restait impassible, donnant l'estocade finale:
-Ah, quelle déconvenue... Comme si ma tendre épouse et moi-même n'avions pas déjà assez de problèmes, surtout avec notre problème de descendance. C'est tellement ardu de pouvoir avoir un héritier, surtout un héritier digne de confiance, qui ne trahirait pas la chair de sa chair pour un être inférieur, comme un esclave ou je ne sais quoi d'autre...
Bon, sur ce, je vous laisse régler cette histoire, j'ai d'autres affaires à traiter. Bonne continuation à vous.
Le Den-Den Mushi raccroche alors et les trois Marines tournent alors le regard, dans un même geste,
vers une Kardelya morte de l'intérieur, immobile, affaissée contre la rambarde, le regard vide, perdu au loin...
Cinq minutes... Douze ans qui s'écroulent en cinq minutes...
-Capitaine... Mine de rien... Cette tenue est vraiment bizarre, pour un noble... On dirait qu'elle sort d'un caniveau...
-Et... ce que nous a expliqué le noble correspond bien à ce qu'on a pu voir... Et je ne vois pas pourquoi il mentirait...
Le Capitaine tremble de rage, lançant un regard de haine à Kardelya. Les soupçons qu'il avait depuis le début étant confirmés, ajoutés au fait de s'être fait "roulé" par une gamine... Toute cette rage se manifeste par le Capitaine dégainant son sabre, s'approchant lentement de "l'ancienne noble":
-Fichue morveuse... J'espère que tu t'es bien amusée... Parce que là où ta tête va aller, on ne s'amuse pas!
Le Capitaine lève son sabre pour l'abattre sur Kardelya... lorsque le premier canon tonne. Le Capitaine tourne la tête... avant de se faire emporter la moitié du corps par le boulet de canon, passant à quelques centimètres de la jeune fille.
En quelques instants, le chaos s'installe. Ce que n'avait pas pu voir Kardelya, c'était que le bateau de la Marine passait au milieu de grands récifs et que l'un d'eux dissimulait un navire Révolutionnaire, en position d'embuscade.
Malgré la perte de leur Capitaine, les soldats entraînés se mettent rapidement à la contre-attaque, délaissant une Kardelya mortifiée sur le pont, avec une moitié de Capitaine en face d'elle, se vidant de son sang.
Un boulet Révolutionnaire tombe à l'eau, juste à coté du navire Marine, faisant pencher ce dernier sous la gerbe d'eau soulevée. Perdant l'équilibre, Kardelya passe par dessus bord et tombe à l'eau.
Boulottée dans l'eau, à cause de la bataille en surface, la jeune fille ne parvient pas à regagner la surface, gesticulant dans tous les sens, avant de perdre connaissance...
Kardelya reprend conscience dans un lit, dans un endroit complètement inconnu. Plus tard, elle apprend qu'elle a été repêchée par les Révolutionnaires, qui ont vus leur embuscade se faire repousser par le bateau Marine, qui a fini par s'enfuir, couvert par un autre bateau, venu en renfort.
La jeune fille apprend aussi qu'elle a dormi une semaine complète, s'agitant et marmonnant des choses incompréhensibles.
Kardelya choisit de taire son identité de fille (anciennement plutôt) de noble, ayant entendu parler de l'aversion des Révolutionnaires pour la noblesse, expliquant qu'elle était une esclave prisonnière du bateau et qu'elle avait réussi à s'échapper et à se retrouver sur le pont, où elle a été jetée par dessus bord, suite à la bataille navale.
Son histoire convainc les Révolutionnaires, qui décident de la prendre sous leur aile. Kardelya entame alors une longue quête de sept ans, afin de découvrir le fin mot de "l'histoire Koshin" et de régler surtout ses comptes.
L'ancienne noble devenue Révolutionnaire arpente alors les Blues de part et d'autre, auprès des Révolutionnaires, enquêtant discrètement sur sa famille, entre deux missions Révolutionnaires et entre les entraînements, aussi bien physiques que mentaux.
Kardelya opère un grand changement d'apparence, histoire de trancher avec son ancienne vie. Se lissant et se coupant les cheveux courts, elle opte aussi pour des tenues plus "masculines" et mobiles.
La jeune fille voulait devenir plus forte, afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs que sur ce bateau Marine. Effectivement, plus que tout, Kardelya s'en voulait beaucoup d'avoir échoué à libérer son "ami" de sa cage... Elle estime avoir été tellement faible que même trois mots ont suffit à la briser mentalement. rien que pour ça, la jeune Révolutionnaire est bien décidée à changer tout ça et à devenir plus forte, pour protéger les choses qui lui tiennent encore à cœur (en tout cas le peu qui reste).
À dix-neuf ans, Kardelya, au bout d'une longue enquête, parvient à trouver le fin de mot de l'histoire... à savoir les corps de sa mère et de son père, exécutés d'une balle dans la tête et balancés au fond d'un fossé à ordures...
Kardelya a découvert que ses parents avaient revendus son "ami" à une autre famille, sur une île lointaine.
Concernant Kardelya en elle-même, ses parents semblaient déjà être préoccupés depuis longtemps par la relation entre Kardelya et son "ami" esclave. Apparemment, une relation "cordiale" entre noble et esclave était très mal vue et les autres familles nobles présentes sur l'île et aux alentours mettaient la pression sur les parents Koshin, afin de "clarifier la situation, quant à leur partenariat". Ne voulant pas perdre leurs privilèges de noble et leur relation cordiale avec les autres nobles, les parents de Kardelya ont donc profité de la vente de "l'ami" de leur fille, pour monter un stratagème pour se débarrasser des "deux pommes pourries" de l'arbre...
Cependant, cette "erreur" des parents de Kardelya les a suivis jusqu'à cette exécution... Les autres nobles semblent s'être amusés à laisser mariner les parents de la jeune fille, dans la peur et l'appréhension, leur retirant peu à peu leurs privilèges, jusqu'à les assassiner froidement, une fois qu'ils se sont suffisamment "amusés" avec eux.
Pour Kardelya, les conclusions de son enquête sont pires que tout: non seulement ses parents ont livrés leur fille à la mort, exprès pour conserver leurs droits nobles, mais en plus, les Tenryubito se sont amusés à jouer avec leurs vies, comme un chat joue avec une souris, avant de la dévorer...
Pour Kardelya, c'est trop: la noblesse doit impérativement disparaître, d'une manière ou d'une autre... Et pour ça, le meilleur moyen serait de s'attaquer aux plus gros nobles, histoire de porter au plus loin son message de changement... Et pour ça, il ne peut y avoir qu'un seul candidat à la dissolution: l'ordre des Tenryubito, ces nobles immensément puissant et influents qui ont la main-mise sur le monde. Les dégâts que les nobles font autour d'eux sont trop graves pour qu'on les laissent continuer ainsi...
Kardelya part alors des Révolutionnaires, ayant depuis longtemps constatés le rythme assez "lent et restreint" de cette faction à mener ces missions à bien. Être minutieux va très bien à Kardelya, mais elle a trop souvent vue les opérations traîner, à cause d'un excès de prudence et il est déjà arrivé que des occasions se perdent et que des missions échouent, parce que les Révolutionnaires voulaient trop limiter leur implication ou être trop discrets et pas assez réactifs...
Depuis son départ des révolutionnaires, Kardelya arpente les divers océans, restant les yeux rivés aussi bien sur l'horizon que sur son objectif ultime: renverser un ordre mondial soutenu par la plus puissante armée des Seas.
Ce n'est pas impossible, juste extrêmement compliqué...
Entourée par une dizaine de domestiques, Kardelya avait rapidement vu un esclave "agrémenter" son quotidien, ayant été offert à la jeune fille par ses parents, pour ses sept ans. La jeune noble fut ravie de voir cet esclave rester à ses cotés. En effet, les domestiques était très "statiques et protocolaires" et se refusaient à jouer ou même discuter avec la jeune fille, qui s'ennuyait bien souvent.
La vie de noble avait pas mal d'inconvénients, surtout lorsque nous étions fille unique et surprotégées par nos parents, qui ne nous laissaient pas du tout sortir. Kardelya était assez hyperactive et cet enferment perpétuel la pesait régulièrement. Heureusement, la compagnie de "son esclave" savait rendre le sourire à la jeune noble et les cinq années suivantes étaient sans doute les plus belles de la vie de Kardelya.
Cependant, deux semaines après les douze ans de Kardelya, un événement vient tout changer dans la vie de la jeune noble.
Un soir, la jeune fille est réveillée par un grand fracas venant de la rue. Intriguée, Kardelya se lève et va à la fenêtre... pour voir avec effroi "son esclave" se faire enfermer dans une cage.
S'habillant à la hâte, la jeune fille descend en trombe les escaliers, trébuchant et tombant de cinq marches de haut. Se redressant rapidement, elle claudique vers la porte d'entrée ouverte, voyant alors le chariot où se trouvait la cage partir au loin. Elle se précipite et bouscule quelques domestiques qui se trouvaient sur le passage et elle part à la poursuite du chariot, ignorant les appels dans son dos.
Déchirant sa robe encombrante sur le chemin, trébuchant de nouveau par trois fois, c'est une Kardelya épuisée, claudiquant, aux vêtements déchirés et au visage écorché et crotté, qui arrive sur les quais,
juste à temps pour voir la cage être embarquée sur un bateau de la Marine.
Kardelya parvient à se faufiler dans un sac de patates, juste avant son embarquement sur le bateau. Une fois à bord, la jeune noble sort de sa cachette et commence à explorer discrètement le bateau,
à la recherche de l'esclave qu'on lui avait retiré... Non, il faut arrêter de l'appeler comme ça, comme ses parents et ses domestiques lui disaient sans arrêt: c'est pas un esclave qui est en cage, c'est son ami!
Avec mille et une précautions, détours et autres, Kardelya parvient enfin à trouver la cage où était enfermé son "ami", au milieu d'une dizaine d'autres cages!
Effrayée par ce spectacle, Kardelya prend quelques instants à se remettre, avant de se précipiter vers la cage qui l’intéressait... avant de se faire tirer brutalement en arrière, par les cheveux. Criant de douleur, gesticulant, la jeune fille ne peut rien faire face à la poigne de fer du Marine qui vient de l'attraper.
La jeune noble est projetée sans ménagement sur le pont du navire, devant deux autres Marines. Le Marine ayant capturé Kardelya se met au garde-à-vous devant un des Marines:
-J'ai trouvé cette passagère clandestine près des cages des esclaves, Capitaine!
Elle...
Secouant vivement la tête pour se remettre les idées en place, la jeune noble interrompt sans gêne le Marine, d'une voix forte et autoritaire:
-Je ne suis pas une passagère clandestine! Je suis Kardelya Koshin de la famille Koshin et je vous ordonne de...
BAM!
La puissante claque du revers de la main du Capitaine projette violemment Kardelya sur le coté, la faisant se cogner lourdement la tête, la faisant hurler de douleur.
-LA FERME MORVEUSE! NE PARLES PAS SUR CE TON AUX ADULTES ET TU T'ÉVITERAIS BIEN CE GENRE DE RACLÉES!
Tu es sur un vaisseau de la Marine ici! Pas sur un bateau de croisière! Tu n'es pas invitée sur ce bateau et on te trouve à fouiner là où il ne faut pas! Celà fait de toi une clandestine et je DÉTESTE ça plus que tout au monde!
Kardelya grimace de douleur, se relevant avec difficulté, en se tenant à la rambarde du bateau, alors que le Marine ayant capturé la jeune noble s'avance du Capitaine:
-A... Attendez Capitaine... Elle a bien dit... Koshin? Comme... Comme la famille noble présente sur l'île?!?
Le Capitaine devient livide, tout comme le premier Marine, alors que le deuxième soldat Marine tombe à terre, gesticulant dans tous les sens, criant à tue-tête:
-ON EST MAL! ON EST MAL! ON A PORTÉ LA MAIN SUR UN NOBLE! ILS VONT NOUS COUPER LA TÊTE!
Les trois Marines étant décomposés, Kardelya a le temps de se redresser, même si elle ne comprenait pas trop la situation, frottant sa joue endolorie.
-La cage... Celle que vous avez embarquée en dernier... Relâchez l’esclave qui est dedans, tout de suite...
La Marine ayant attrapé la jeune noble reste tétanisé un moment, avant de faire un pas vers la cale...
lorsque le Den-Den Mushi du Capitaine sonne. Mettant quelques secondes à réagir, il finit par décrocher:
-Je... Oui? Qui... Qui est à l'appareil?
Kardelya reconnait alors, stupéfaite, la voix de son père:
-Ici Karleoni Koshin. Je vous appelle concernant l'éventualité qu'une jeune fille blonde se soit infiltrée sur votre navire, pour approcher un de vos esclaves. Faites bien attention.
Le Capitaine reste blanc comme un linge, avant de s'éclaircir la gorge avec difficulté:
-Je... Eh bien... Nous avons retrouvé cette fille dans la cale et elle était effectivement près des cages des esclaves.
On va donc vous la ramener et...
-Inutile. Tuez-là.
Trois mots. Trois mots suffisent à transpercer le cœur de Kardelya, qui tombe en arrière, heurtant la rambarde, se tenant à peu près droite, avec toutes les difficultés du monde, son corps tout tremblant, son visage blêmissant peu à peu.
Et le pire était à venir:
-Je vous explique.
Cette fille est une voleuse qui a déjà sévi à de nombreuses reprises dans les environs. Elle adore tout particulièrement se faire passer pour une noble, surtout pour duper les autorités, qui n'osaient plus la fouiller. C'était une bien vile manière, pour dissimuler ses larcins. Cela faisait déjà quatre fois qu'elle utilisait notre nom pour couvrir ses méfaits.
C'est un soulagement que vous l'ayez capturée, surtout qu'elle allait sans doute libérer les autres esclaves, peut-être pour organiser une mutinerie, s'emparer du bateau ou je ne sais quoi d'autre...
-PÈRE!!!
Le hurlement de Kardelya déchire brutalement l'atmosphère et le silence qui suivit ce cri était encore plus assourdissant.
La jeune noble restait immobile, toute tremblante, les larmes coulant en cascade de ses joues, alors que son père restait impassible, donnant l'estocade finale:
-Ah, quelle déconvenue... Comme si ma tendre épouse et moi-même n'avions pas déjà assez de problèmes, surtout avec notre problème de descendance. C'est tellement ardu de pouvoir avoir un héritier, surtout un héritier digne de confiance, qui ne trahirait pas la chair de sa chair pour un être inférieur, comme un esclave ou je ne sais quoi d'autre...
Bon, sur ce, je vous laisse régler cette histoire, j'ai d'autres affaires à traiter. Bonne continuation à vous.
Le Den-Den Mushi raccroche alors et les trois Marines tournent alors le regard, dans un même geste,
vers une Kardelya morte de l'intérieur, immobile, affaissée contre la rambarde, le regard vide, perdu au loin...
Cinq minutes... Douze ans qui s'écroulent en cinq minutes...
-Capitaine... Mine de rien... Cette tenue est vraiment bizarre, pour un noble... On dirait qu'elle sort d'un caniveau...
-Et... ce que nous a expliqué le noble correspond bien à ce qu'on a pu voir... Et je ne vois pas pourquoi il mentirait...
Le Capitaine tremble de rage, lançant un regard de haine à Kardelya. Les soupçons qu'il avait depuis le début étant confirmés, ajoutés au fait de s'être fait "roulé" par une gamine... Toute cette rage se manifeste par le Capitaine dégainant son sabre, s'approchant lentement de "l'ancienne noble":
-Fichue morveuse... J'espère que tu t'es bien amusée... Parce que là où ta tête va aller, on ne s'amuse pas!
Le Capitaine lève son sabre pour l'abattre sur Kardelya... lorsque le premier canon tonne. Le Capitaine tourne la tête... avant de se faire emporter la moitié du corps par le boulet de canon, passant à quelques centimètres de la jeune fille.
En quelques instants, le chaos s'installe. Ce que n'avait pas pu voir Kardelya, c'était que le bateau de la Marine passait au milieu de grands récifs et que l'un d'eux dissimulait un navire Révolutionnaire, en position d'embuscade.
Malgré la perte de leur Capitaine, les soldats entraînés se mettent rapidement à la contre-attaque, délaissant une Kardelya mortifiée sur le pont, avec une moitié de Capitaine en face d'elle, se vidant de son sang.
Un boulet Révolutionnaire tombe à l'eau, juste à coté du navire Marine, faisant pencher ce dernier sous la gerbe d'eau soulevée. Perdant l'équilibre, Kardelya passe par dessus bord et tombe à l'eau.
Boulottée dans l'eau, à cause de la bataille en surface, la jeune fille ne parvient pas à regagner la surface, gesticulant dans tous les sens, avant de perdre connaissance...
Kardelya reprend conscience dans un lit, dans un endroit complètement inconnu. Plus tard, elle apprend qu'elle a été repêchée par les Révolutionnaires, qui ont vus leur embuscade se faire repousser par le bateau Marine, qui a fini par s'enfuir, couvert par un autre bateau, venu en renfort.
La jeune fille apprend aussi qu'elle a dormi une semaine complète, s'agitant et marmonnant des choses incompréhensibles.
Kardelya choisit de taire son identité de fille (anciennement plutôt) de noble, ayant entendu parler de l'aversion des Révolutionnaires pour la noblesse, expliquant qu'elle était une esclave prisonnière du bateau et qu'elle avait réussi à s'échapper et à se retrouver sur le pont, où elle a été jetée par dessus bord, suite à la bataille navale.
Son histoire convainc les Révolutionnaires, qui décident de la prendre sous leur aile. Kardelya entame alors une longue quête de sept ans, afin de découvrir le fin mot de "l'histoire Koshin" et de régler surtout ses comptes.
L'ancienne noble devenue Révolutionnaire arpente alors les Blues de part et d'autre, auprès des Révolutionnaires, enquêtant discrètement sur sa famille, entre deux missions Révolutionnaires et entre les entraînements, aussi bien physiques que mentaux.
Kardelya opère un grand changement d'apparence, histoire de trancher avec son ancienne vie. Se lissant et se coupant les cheveux courts, elle opte aussi pour des tenues plus "masculines" et mobiles.
La jeune fille voulait devenir plus forte, afin de ne pas reproduire les mêmes erreurs que sur ce bateau Marine. Effectivement, plus que tout, Kardelya s'en voulait beaucoup d'avoir échoué à libérer son "ami" de sa cage... Elle estime avoir été tellement faible que même trois mots ont suffit à la briser mentalement. rien que pour ça, la jeune Révolutionnaire est bien décidée à changer tout ça et à devenir plus forte, pour protéger les choses qui lui tiennent encore à cœur (en tout cas le peu qui reste).
À dix-neuf ans, Kardelya, au bout d'une longue enquête, parvient à trouver le fin de mot de l'histoire... à savoir les corps de sa mère et de son père, exécutés d'une balle dans la tête et balancés au fond d'un fossé à ordures...
Kardelya a découvert que ses parents avaient revendus son "ami" à une autre famille, sur une île lointaine.
Concernant Kardelya en elle-même, ses parents semblaient déjà être préoccupés depuis longtemps par la relation entre Kardelya et son "ami" esclave. Apparemment, une relation "cordiale" entre noble et esclave était très mal vue et les autres familles nobles présentes sur l'île et aux alentours mettaient la pression sur les parents Koshin, afin de "clarifier la situation, quant à leur partenariat". Ne voulant pas perdre leurs privilèges de noble et leur relation cordiale avec les autres nobles, les parents de Kardelya ont donc profité de la vente de "l'ami" de leur fille, pour monter un stratagème pour se débarrasser des "deux pommes pourries" de l'arbre...
Cependant, cette "erreur" des parents de Kardelya les a suivis jusqu'à cette exécution... Les autres nobles semblent s'être amusés à laisser mariner les parents de la jeune fille, dans la peur et l'appréhension, leur retirant peu à peu leurs privilèges, jusqu'à les assassiner froidement, une fois qu'ils se sont suffisamment "amusés" avec eux.
Pour Kardelya, les conclusions de son enquête sont pires que tout: non seulement ses parents ont livrés leur fille à la mort, exprès pour conserver leurs droits nobles, mais en plus, les Tenryubito se sont amusés à jouer avec leurs vies, comme un chat joue avec une souris, avant de la dévorer...
Pour Kardelya, c'est trop: la noblesse doit impérativement disparaître, d'une manière ou d'une autre... Et pour ça, le meilleur moyen serait de s'attaquer aux plus gros nobles, histoire de porter au plus loin son message de changement... Et pour ça, il ne peut y avoir qu'un seul candidat à la dissolution: l'ordre des Tenryubito, ces nobles immensément puissant et influents qui ont la main-mise sur le monde. Les dégâts que les nobles font autour d'eux sont trop graves pour qu'on les laissent continuer ainsi...
Kardelya part alors des Révolutionnaires, ayant depuis longtemps constatés le rythme assez "lent et restreint" de cette faction à mener ces missions à bien. Être minutieux va très bien à Kardelya, mais elle a trop souvent vue les opérations traîner, à cause d'un excès de prudence et il est déjà arrivé que des occasions se perdent et que des missions échouent, parce que les Révolutionnaires voulaient trop limiter leur implication ou être trop discrets et pas assez réactifs...
Depuis son départ des révolutionnaires, Kardelya arpente les divers océans, restant les yeux rivés aussi bien sur l'horizon que sur son objectif ultime: renverser un ordre mondial soutenu par la plus puissante armée des Seas.
Ce n'est pas impossible, juste extrêmement compliqué...
Test RP
Pour les gens "normaux", l'argent ça va, ça vient. Pour les nobles, l'argent n'est jamais vraiment un problème. Pour une clocharde comme moi qui débarque de nulle part, dans un navire de croisière bon marché, dans une ville dont elle ne connaitre pas grand, l'argent est une nécessité absolue, surtout pour trouver de quoi manger ou un endroit où dormir.
Après avoir tiré une longue taffe de ma cigarette, je soupire profondément, expédiant un nuage de fumée au ciel bleu, sans aucun nuage, avec le soleil au zénith, tandis que je gardais la tête levée, réfléchissant un temps.
La traversée a été plus onéreuse que prévue et il ne me reste déjà plus rien, après seulement trois jours passés ici. Encore une fois, je vais devoir trouver à manger à la va-vite, quitte à fouiller les poubelles, en plus de trouver un endroit où dormir à la belle étoile.
Je dois trouver rapidement un moyen de remplir mon portefeuille, ne serait-ce que pour pouvoir espérer survivre au lendemain. Il faut aussi que je change d'air. Cette île ne m'a pas apporté grand chose, après mon exploration de deux jours et je ne pense pas que cette troisième journée soit différente des autres...
Une affiche sur un panneau d'affichage me fait néanmoins marquer un temps d'arrêt. Je m'approche du panneau pour lire plus attentivement. Hum... un tournoi de croquet organisé dans le parc de la ville... avec une récompense de 500 000 Berrys!?! Bon sang, ça m'arrangerait bien de récupérer une telle somme! Je pourrais de suite préparer mon départ de Logue Town et organiser mes prochaines escales! Je n'aurais plus de soucis financier pendant un moment!
Néanmoins, après un moment de réflexion, je soupire de nouveau, passant machinalement la main dans mes cheveux. Le croquet n'est pas un sport dans lequel j’excelle particulièrement... Je me souviens avoir pratiqué ce sport dans le jardin intérieur du manoir de mes parents, avant que "ça" n'arrive... Je me débrouillais pas trop mal, mais ça remonte à une bonne dizaine d'années que je n'ai plus touché à ce sport...
Mais... je suis complètement fauchée et j'ai besoin d'argent. Alors, autant sauter sur l'occasion et, au pire, je perds le concours et du temps et je devrais me débrouiller pour trouver un moyen de passer la nuit et d'organiser mes prochaines journées autour d'un moyen de gagner de l'argent, afin de quitter cette île au plus vite.
J'arrive au parc à temps pour la clôture des inscriptions, remplissant rapidement le formulaire d'inscription, avant de rejoindre le parcours, que j'analyse rapidement...
Un parcours bien court de six arceau et, à en juger par les positions des arceaux et des boules, il devrait y avoir une bonne dizaine de coups pour finir le parcours. Cela reste une moyenne et c'est encore bien élevé, pour le peu de parties que je me souviens avoir fait chez moi...
Fume-cigarette aux lèvres, j'arpente le parcours d'un bout à l'autre, retrouvant les mécanismes que m'avait appris ma mère: étudier le terrain, voir s'il y a un dénivelé particulier, à éviter ou à exploiter, calculer la trajectoire dans sa tête et bien positionner son corps par rapport au maillet et à la boule, afin d’optimiser la force et la trajectoire de la boule.
Alors que j'observe le terrain, j'entends quelques ricanements dans mon dos. en tournant la tête, je constate que je suis observée par une dizaine de nobles, dont la majorité détourne la tête, en croisant mon regard. Ah oui... Ils ont dû voir mon nom de famille sur mon formulaire d'inscription et en déduire que je faisais partie de cette famille noble déchue, traquée, humiliée et exécutée par le reste de la noblesse...
Je n'ai jamais vraiment su si l'histoire inventée de toutes pièces par mon père, afin de me renier et de me condamner à me faire couper la tête par le Capitaine du bateau Marine où je me trouvais à ce moment-là, est parvenue aux oreilles des autres nobles... Mais, au vu des réactions, le nom des Koshin semble encore susciter pas mal de curiosité et d'appréhension, de la part de la noblesse...
Un jeune homme, qui semble avoir à peine quelques années de plus que moi, se détache du groupe pour aller droit sur moi, avec un air tellement suffisant, que s'il n'y avait pas des dizaines de témoins,
je l'aurais de suite encastré dans un arbre, d'un coup de pied retourné dans le plexus solaire. s'il survit au choc, il aurait sans doute la voix sifflante pendant une semaine ou deux...
-Alors, comme ça, les Koshin se décident à sortir de leurs égouts pour espérer se refaire une place parmi la noblesse d'élite?
Allez, circules donc de là, sale souillon! Ne viens pas salir ce noble sport avec ton héritage impur et retournes auprès de la plèbe, à fouiller les fonds de poubelles!
Sur ces mots, il me crache au visage, restant plantée devant moi, comme s'il attendait de me voir tourner les talons, m'effondrer à genoux en pleurant ou je ne sais quoi d'autre, pourvu que ça l'arrange... Dommage pour lui, je n'ai aucune intention de faire plaisir à un noble...
Conservant un visage neutre, je sors de ma poche droite un mouchoir en tissu, m'essuyant le visage, gardant mon fume-cigarette entre l'index et le majeur gauche. Une fois le mouchoir rangé, je tire une nouvelle taffe de ma cigarette, mon regard planté dans celui du noble, avant de soupirer, projetant la fumée en plein sur son visage, le faisant tousser et crachoter. Je le laisse remettre de l'ordre dans ses poumons, avant de répondre d'une voix glaciale:
-Ce concours est ouvert à tout le monde, sans aucune restrictions indiquées, encore moins concernant le statut social.
Ensuite, concernant le reste, sachez que mon nom de famille n'est qu'un nom d'état civil et que,
comme vous l'avez si bien suggéré, ce nom n'a plus aucune reconnaissance pour les familles nobles,
ce qui me va tout à fait. Et puis, rassurez-vous, je n'ai aucune intention de chercher à rejoindre de nouveau les rangs d'une noblesse pervertie par la corruption, la trahison et la facilité.
Sur ce, je vous souhaite bonne chance pour la suite. Chez "la plèbe", il paraît que ça porte malheur.
Avec un sourire en coin, je détourne finalement les talons, conservant ma démarche aussi assurée que sereine, entendant divers propos dans mon dos, tantôt injurieux, médisants, obscènes et j'en passe et des pires. Aucune importance. Je ne suis pas là pour chercher un conflit en particulier, mais bel et bien pour renflouer mes finances. Mais... ça reste toujours amusant d'enfoncer un noble, avec son propre vocabulaire de richard...
Finalement, le concours démarre, avec un public assez conséquent pour l’événement, à savoir une bonne cinquantaine de personnes. J'ignore si les gens viennent pour le croquet en lui-même ou pour voir les nobles s'écharper à coups de maillets. L'accrochage entre moi et "Noble A" a peut-être attiré des curieux, qu'en sais-je?
Toujours est-il que, sans grande surprise, je constate que je vais jouer face à "Noble A", qui a sans doute fait jouer ses relations, auprès des organisateurs, afin de me donner une bonne leçon sur le terrain de croquet.
Moi et "Noble A" jouons le troisième match. Le but est de se qualifier pour les demi-finales, pour enfin accéder à la finale.
Le parcours ne débute pas trop mal pour ma part. Les trois premiers arceaux sont passés avec cinq coups. Pour "Noble A", il peine au deuxième arceau, à partir du cinquième coup, ce qui me donne un petit avantage.
Je frappe la boule qui part vers le milieu de l'arceau... lorsque "Noble A" place son maillet sur la trajectoire, déviant la boule, qui part sur la gauche:
-Hoy! C'est quoi ça!?! Retirez donc votre maillet de là!
"Noble A" se gratte le menton, se décalant de quelques pas, m'adressant un regard mauvais:
-Qu'insinues-tu donc, pauvre souillon? Que je triche? Arrêtes d'inventer n'importe quoi, pour justifier ton niveau médiocre. Intervenez donc, messieurs les arbitres! Elle perturbe le match, avec ces billevesées!
Incrédule, je tourne la tête vers les arbitres, le nez plongé dans leurs feuilles, levant la tête de manière distraite:
-Je... Oui, tout à fait. Madame Koshin, cessez de perturber votre adversaire, avec vos mensonges, ou nous vous éliminons d'office.
Sérieusement?!? Les arbitres sont tous achetés?!?
En tournant vivement la tête vers "Noble A", je vois alors le signe de tête soutenu qu'il adresse aux arbitres. Lorsqu'il remarque mon regard furieux, il m'adresse un sourire en coin bien suffisant et mauvais. J'avais l'impression d'être un cafard, écrasé par son regard.
Je choisis de me ressaisir et de poursuivre le match comme si de rien n'était. Si "Noble A" choisit de compenser son niveau moyen par la triche, eh bien soit! Seulement, je ne suis pas noble et je ne vais pas m'abaisser à ces bassesses, encore moins abandonner!
Seulement, à force de triches, "Noble A" finit par passer le sixième arceau au bout du vingtième tir, alors que, si je n'avais pas été gêné trois fois par son maillet, j'aurais pu finir en quatorze...
Soupirant, je pose le maillet au sol, sortant une nouvelle cigarette que je glisse dans mon fume-cigarette, avant de l'allumer d'un coup de briquet, tirant une longue taffe, projetant la fumée à l'horizon.
Quelques applaudissements polis dans le public résonnent dans ma tête, tandis que je m'avance vers la sortie du parc, décidée à changer d'air.
Mais, "Noble A" me bloque la route, mains sur les hanches, ricanant:
-Alors? Bien dégoûtée d'être du mauvais coté de la barrière, petite souillon?
Comprends bien ça: l'argent dirige tout en ce monde. La victoire n'est attribuée qu'à celui qui a le plus gros portefeuille.
On bouillonne à l'intérieur, hein? On ne supporte pas de se faire mener à la baguette par un être supérieur.
Allez, vas-y: frappes-moi, insultes-moi. Je saurais profiter de l’occasion pour te pourrir la vie d'avantage. Un appel de Den-Den Mushi et tu pourrais te retrouver en prison pour "outrage à noble". Oh, crois-moi que si cette loi n'existe pas encore, je pourrais payer pour qu'on la rajoute.
Tenant mon fume-cigarette entre l'index et le majeur droit, j'observe un temps "Noble A":
-Allons bon, voilà que vous devenez masochiste, maintenant. Eh bien, la noblesse se perd de plus en plus, on dirait...
Allez donc garnir votre portefeuille avec cet argent sale. Ce serait bien la seule chose de fournie qu'il y ait chez vous.
Sur ce, je vous adresse bien mes adieux et au plaisir de ne plus vous revoir.
Je passe sur la droite de "Noble A", qui semble réfléchir un instant à mes propos... C'est moi où il réfléchit au sens caché de ma phrase?
-Espèce de... Sale... Tu vas voir, sale souillon!
Je sens bien venir le coup de poing à l'arrière de la tête à des kilomètres et je m'écarte rapidement sur la droite, laissant ma jambe gauche sur le passage de "Noble A" qui, emporté par son élan, trébuche sur ma jambe, fait un vol plané et s'écrase lourdement, nez le premier sur maillet de bois posé au sol. Un léger frémissement parcourt mon corps, en entendant les os du nez se briser, suivis d'un hurlement de douleur.
Impassible, je passe mon chemin, ne laissant pas le temps à mon "adversaire" de réagir:
-Eh bien, faites donc attention où vous mettez les pieds. Un accident est si vite arrivé...
Je ne perds pas d'avantage de temps et traverse la foule incrédule, me glissant dans les ruelles environnantes, me cachant pour faire le point.
Non seulement je n'ai pas réussi à empocher la récompense qui m'aurait bien aidée, mais en plus, je risque de m'attirer les foudres de "Noble A". J'ignore s'il était sérieux, concernant cette histoire d'arrestation et de nouvelle loi, mais, dans le doute, autant rapidement prendre la poudre d'escampette...
Le soir venu, je parviens à embarquer sur un bateau miteux d'un pêcheur, en partance pour une autre île, en échange d'aide pour transporter les marchandises... Bon, je sentirais sans doute le hareng jusqu'à cent mètres, jusqu'à la prochaine douche, mais bon, je préfère quand même cette odeur à la puanteur du "sang bleu" à laquelle j'ai de nouveau goûtée aujourd'hui...
C'est bien dans ce genre de situation que j'ai tellement honte d'être née noble.
Après avoir tiré une longue taffe de ma cigarette, je soupire profondément, expédiant un nuage de fumée au ciel bleu, sans aucun nuage, avec le soleil au zénith, tandis que je gardais la tête levée, réfléchissant un temps.
La traversée a été plus onéreuse que prévue et il ne me reste déjà plus rien, après seulement trois jours passés ici. Encore une fois, je vais devoir trouver à manger à la va-vite, quitte à fouiller les poubelles, en plus de trouver un endroit où dormir à la belle étoile.
Je dois trouver rapidement un moyen de remplir mon portefeuille, ne serait-ce que pour pouvoir espérer survivre au lendemain. Il faut aussi que je change d'air. Cette île ne m'a pas apporté grand chose, après mon exploration de deux jours et je ne pense pas que cette troisième journée soit différente des autres...
Une affiche sur un panneau d'affichage me fait néanmoins marquer un temps d'arrêt. Je m'approche du panneau pour lire plus attentivement. Hum... un tournoi de croquet organisé dans le parc de la ville... avec une récompense de 500 000 Berrys!?! Bon sang, ça m'arrangerait bien de récupérer une telle somme! Je pourrais de suite préparer mon départ de Logue Town et organiser mes prochaines escales! Je n'aurais plus de soucis financier pendant un moment!
Néanmoins, après un moment de réflexion, je soupire de nouveau, passant machinalement la main dans mes cheveux. Le croquet n'est pas un sport dans lequel j’excelle particulièrement... Je me souviens avoir pratiqué ce sport dans le jardin intérieur du manoir de mes parents, avant que "ça" n'arrive... Je me débrouillais pas trop mal, mais ça remonte à une bonne dizaine d'années que je n'ai plus touché à ce sport...
Mais... je suis complètement fauchée et j'ai besoin d'argent. Alors, autant sauter sur l'occasion et, au pire, je perds le concours et du temps et je devrais me débrouiller pour trouver un moyen de passer la nuit et d'organiser mes prochaines journées autour d'un moyen de gagner de l'argent, afin de quitter cette île au plus vite.
J'arrive au parc à temps pour la clôture des inscriptions, remplissant rapidement le formulaire d'inscription, avant de rejoindre le parcours, que j'analyse rapidement...
Un parcours bien court de six arceau et, à en juger par les positions des arceaux et des boules, il devrait y avoir une bonne dizaine de coups pour finir le parcours. Cela reste une moyenne et c'est encore bien élevé, pour le peu de parties que je me souviens avoir fait chez moi...
Fume-cigarette aux lèvres, j'arpente le parcours d'un bout à l'autre, retrouvant les mécanismes que m'avait appris ma mère: étudier le terrain, voir s'il y a un dénivelé particulier, à éviter ou à exploiter, calculer la trajectoire dans sa tête et bien positionner son corps par rapport au maillet et à la boule, afin d’optimiser la force et la trajectoire de la boule.
Alors que j'observe le terrain, j'entends quelques ricanements dans mon dos. en tournant la tête, je constate que je suis observée par une dizaine de nobles, dont la majorité détourne la tête, en croisant mon regard. Ah oui... Ils ont dû voir mon nom de famille sur mon formulaire d'inscription et en déduire que je faisais partie de cette famille noble déchue, traquée, humiliée et exécutée par le reste de la noblesse...
Je n'ai jamais vraiment su si l'histoire inventée de toutes pièces par mon père, afin de me renier et de me condamner à me faire couper la tête par le Capitaine du bateau Marine où je me trouvais à ce moment-là, est parvenue aux oreilles des autres nobles... Mais, au vu des réactions, le nom des Koshin semble encore susciter pas mal de curiosité et d'appréhension, de la part de la noblesse...
Un jeune homme, qui semble avoir à peine quelques années de plus que moi, se détache du groupe pour aller droit sur moi, avec un air tellement suffisant, que s'il n'y avait pas des dizaines de témoins,
je l'aurais de suite encastré dans un arbre, d'un coup de pied retourné dans le plexus solaire. s'il survit au choc, il aurait sans doute la voix sifflante pendant une semaine ou deux...
-Alors, comme ça, les Koshin se décident à sortir de leurs égouts pour espérer se refaire une place parmi la noblesse d'élite?
Allez, circules donc de là, sale souillon! Ne viens pas salir ce noble sport avec ton héritage impur et retournes auprès de la plèbe, à fouiller les fonds de poubelles!
Sur ces mots, il me crache au visage, restant plantée devant moi, comme s'il attendait de me voir tourner les talons, m'effondrer à genoux en pleurant ou je ne sais quoi d'autre, pourvu que ça l'arrange... Dommage pour lui, je n'ai aucune intention de faire plaisir à un noble...
Conservant un visage neutre, je sors de ma poche droite un mouchoir en tissu, m'essuyant le visage, gardant mon fume-cigarette entre l'index et le majeur gauche. Une fois le mouchoir rangé, je tire une nouvelle taffe de ma cigarette, mon regard planté dans celui du noble, avant de soupirer, projetant la fumée en plein sur son visage, le faisant tousser et crachoter. Je le laisse remettre de l'ordre dans ses poumons, avant de répondre d'une voix glaciale:
-Ce concours est ouvert à tout le monde, sans aucune restrictions indiquées, encore moins concernant le statut social.
Ensuite, concernant le reste, sachez que mon nom de famille n'est qu'un nom d'état civil et que,
comme vous l'avez si bien suggéré, ce nom n'a plus aucune reconnaissance pour les familles nobles,
ce qui me va tout à fait. Et puis, rassurez-vous, je n'ai aucune intention de chercher à rejoindre de nouveau les rangs d'une noblesse pervertie par la corruption, la trahison et la facilité.
Sur ce, je vous souhaite bonne chance pour la suite. Chez "la plèbe", il paraît que ça porte malheur.
Avec un sourire en coin, je détourne finalement les talons, conservant ma démarche aussi assurée que sereine, entendant divers propos dans mon dos, tantôt injurieux, médisants, obscènes et j'en passe et des pires. Aucune importance. Je ne suis pas là pour chercher un conflit en particulier, mais bel et bien pour renflouer mes finances. Mais... ça reste toujours amusant d'enfoncer un noble, avec son propre vocabulaire de richard...
Finalement, le concours démarre, avec un public assez conséquent pour l’événement, à savoir une bonne cinquantaine de personnes. J'ignore si les gens viennent pour le croquet en lui-même ou pour voir les nobles s'écharper à coups de maillets. L'accrochage entre moi et "Noble A" a peut-être attiré des curieux, qu'en sais-je?
Toujours est-il que, sans grande surprise, je constate que je vais jouer face à "Noble A", qui a sans doute fait jouer ses relations, auprès des organisateurs, afin de me donner une bonne leçon sur le terrain de croquet.
Moi et "Noble A" jouons le troisième match. Le but est de se qualifier pour les demi-finales, pour enfin accéder à la finale.
Le parcours ne débute pas trop mal pour ma part. Les trois premiers arceaux sont passés avec cinq coups. Pour "Noble A", il peine au deuxième arceau, à partir du cinquième coup, ce qui me donne un petit avantage.
Je frappe la boule qui part vers le milieu de l'arceau... lorsque "Noble A" place son maillet sur la trajectoire, déviant la boule, qui part sur la gauche:
-Hoy! C'est quoi ça!?! Retirez donc votre maillet de là!
"Noble A" se gratte le menton, se décalant de quelques pas, m'adressant un regard mauvais:
-Qu'insinues-tu donc, pauvre souillon? Que je triche? Arrêtes d'inventer n'importe quoi, pour justifier ton niveau médiocre. Intervenez donc, messieurs les arbitres! Elle perturbe le match, avec ces billevesées!
Incrédule, je tourne la tête vers les arbitres, le nez plongé dans leurs feuilles, levant la tête de manière distraite:
-Je... Oui, tout à fait. Madame Koshin, cessez de perturber votre adversaire, avec vos mensonges, ou nous vous éliminons d'office.
Sérieusement?!? Les arbitres sont tous achetés?!?
En tournant vivement la tête vers "Noble A", je vois alors le signe de tête soutenu qu'il adresse aux arbitres. Lorsqu'il remarque mon regard furieux, il m'adresse un sourire en coin bien suffisant et mauvais. J'avais l'impression d'être un cafard, écrasé par son regard.
Je choisis de me ressaisir et de poursuivre le match comme si de rien n'était. Si "Noble A" choisit de compenser son niveau moyen par la triche, eh bien soit! Seulement, je ne suis pas noble et je ne vais pas m'abaisser à ces bassesses, encore moins abandonner!
Seulement, à force de triches, "Noble A" finit par passer le sixième arceau au bout du vingtième tir, alors que, si je n'avais pas été gêné trois fois par son maillet, j'aurais pu finir en quatorze...
Soupirant, je pose le maillet au sol, sortant une nouvelle cigarette que je glisse dans mon fume-cigarette, avant de l'allumer d'un coup de briquet, tirant une longue taffe, projetant la fumée à l'horizon.
Quelques applaudissements polis dans le public résonnent dans ma tête, tandis que je m'avance vers la sortie du parc, décidée à changer d'air.
Mais, "Noble A" me bloque la route, mains sur les hanches, ricanant:
-Alors? Bien dégoûtée d'être du mauvais coté de la barrière, petite souillon?
Comprends bien ça: l'argent dirige tout en ce monde. La victoire n'est attribuée qu'à celui qui a le plus gros portefeuille.
On bouillonne à l'intérieur, hein? On ne supporte pas de se faire mener à la baguette par un être supérieur.
Allez, vas-y: frappes-moi, insultes-moi. Je saurais profiter de l’occasion pour te pourrir la vie d'avantage. Un appel de Den-Den Mushi et tu pourrais te retrouver en prison pour "outrage à noble". Oh, crois-moi que si cette loi n'existe pas encore, je pourrais payer pour qu'on la rajoute.
Tenant mon fume-cigarette entre l'index et le majeur droit, j'observe un temps "Noble A":
-Allons bon, voilà que vous devenez masochiste, maintenant. Eh bien, la noblesse se perd de plus en plus, on dirait...
Allez donc garnir votre portefeuille avec cet argent sale. Ce serait bien la seule chose de fournie qu'il y ait chez vous.
Sur ce, je vous adresse bien mes adieux et au plaisir de ne plus vous revoir.
Je passe sur la droite de "Noble A", qui semble réfléchir un instant à mes propos... C'est moi où il réfléchit au sens caché de ma phrase?
-Espèce de... Sale... Tu vas voir, sale souillon!
Je sens bien venir le coup de poing à l'arrière de la tête à des kilomètres et je m'écarte rapidement sur la droite, laissant ma jambe gauche sur le passage de "Noble A" qui, emporté par son élan, trébuche sur ma jambe, fait un vol plané et s'écrase lourdement, nez le premier sur maillet de bois posé au sol. Un léger frémissement parcourt mon corps, en entendant les os du nez se briser, suivis d'un hurlement de douleur.
Impassible, je passe mon chemin, ne laissant pas le temps à mon "adversaire" de réagir:
-Eh bien, faites donc attention où vous mettez les pieds. Un accident est si vite arrivé...
Je ne perds pas d'avantage de temps et traverse la foule incrédule, me glissant dans les ruelles environnantes, me cachant pour faire le point.
Non seulement je n'ai pas réussi à empocher la récompense qui m'aurait bien aidée, mais en plus, je risque de m'attirer les foudres de "Noble A". J'ignore s'il était sérieux, concernant cette histoire d'arrestation et de nouvelle loi, mais, dans le doute, autant rapidement prendre la poudre d'escampette...
Le soir venu, je parviens à embarquer sur un bateau miteux d'un pêcheur, en partance pour une autre île, en échange d'aide pour transporter les marchandises... Bon, je sentirais sans doute le hareng jusqu'à cent mètres, jusqu'à la prochaine douche, mais bon, je préfère quand même cette odeur à la puanteur du "sang bleu" à laquelle j'ai de nouveau goûtée aujourd'hui...
C'est bien dans ce genre de situation que j'ai tellement honte d'être née noble.
Informations IRL
• Prénom : Mathieu
• Age : 25 ans
• Aime : Lecture (mangas, polars, héroïc-fantasy, science-fiction) / Jeux Vidéos
• N'aime pas :
• Personnage préféré de One Piece : Sanji
• Caractère : Déjà, je mords pas. Je suis juste "passionné" et j'aime bien parler de tout et n'importe quoi. Sinon, je peux quand même être assez discret et je suis plus enclin à "répondre" aux questions qu'à les "poser".
• Fait du RP depuis : 6 ans
• Disponibilité approximative : Quotidienne pour la présence et pour les réponses, ça peut aller de 1 à 3 jours et si c'est plus, vous avez droit à un mot d'excuses en fin de réponse (qui finit toujours par arriver!)
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Dernière édition par Kardelya Koshin le Lun 26 Juin 2017 - 19:23, édité 5 fois