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• Pseudonyme : Votre surnom s’il y a lieu.
• Age : 32 ans
• Sexe : Femme
• Race : Cyborg
• Métier : membre de la marine
• Groupe : Marin
• Age : 32 ans
• Sexe : Femme
• Race : Cyborg
• Métier : membre de la marine
• Groupe : Marin
• But : Vivre au jour le jour
• Équipement : un sabre, quelques berrys.
• Parrain : none
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
• Équipement : un sabre, quelques berrys.
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Description Physique
La physique est une notion subjective, les lois définies par nos pairs n'étant guère basées que sur la perception de ceux-ci de l'univers qui nous entoure. Il y a néanmoins des constantes, dans cet univers, qui tendent à nous renforcer dans notre jugement, nous permettant d'affirmer non sans crainte que l'objective vérité est à portée de main.
Il nous est par exemple possible de dire que le visage de Judith n'est pas insupportable à regarder. Des cheveux sombres la nuit et sombres le jour, des yeux bruns effilés en amande non effilée, un nez fin et légèrement retroussé, et des lèvres parfaitement posées entre deux mâchoires conçues pour tenir un solide coup de poing. Les lèvres ? Les plus polis les qualifieront d'embrassables.
Le corps est fin (un peu moins au niveau des reins), passe par de nombreux interstices, athlétique, peut courir sur de longs intervalles, mais fragile d'apparence, peut facilement interloquer un combattant pensant l'écraser comme une brindille. L'aura se dégageant d'elle n'est que rarement intimidante, suivant l'expression adoptée; l'assurance, néanmoins, est à l'appel. Une aura d'assurance rassurante si l'on est du bon côté, peut-être intimidante sinon intriguante si l'on ne l'est pas. Beaucoup auraient pensé ainsi, à entendre les fins claquements clapotant des talons sans aiguilles, chaussures robustes, rafistolées d'abord, puis améliorées petit à petit pour devenir les bottes signature de son accoutrement : La constante universelle de l'univers de Judith, en quelque sorte.
L'accoutrement est variable et dépend des circonstances, du lieu, de la logique, de la raison, et du bon sens. S'il fait nuit, Judith s'habille de bleu foncé, cette couleur étant de toute manière assez polyvalente (et c'est le mieux contre les tâches). S'il fait jour, elle s'habille de bleu foncé. S'il fait nuit, elle s'habillera également de bleu foncé. Ce qui changera ne sera souvent que la facture de l'accoutrement. Une réception de la haute bourgeoisie incite à porter un pourcentage de soie plus élevée qu'à la soupe populaire. Cohérence, s'il ne l'est pas pour le reste de sa psyché, est le maître mot dans sa manière de s'habiller.
Il nous est par exemple possible de dire que le visage de Judith n'est pas insupportable à regarder. Des cheveux sombres la nuit et sombres le jour, des yeux bruns effilés en amande non effilée, un nez fin et légèrement retroussé, et des lèvres parfaitement posées entre deux mâchoires conçues pour tenir un solide coup de poing. Les lèvres ? Les plus polis les qualifieront d'embrassables.
Le corps est fin (un peu moins au niveau des reins), passe par de nombreux interstices, athlétique, peut courir sur de longs intervalles, mais fragile d'apparence, peut facilement interloquer un combattant pensant l'écraser comme une brindille. L'aura se dégageant d'elle n'est que rarement intimidante, suivant l'expression adoptée; l'assurance, néanmoins, est à l'appel. Une aura d'assurance rassurante si l'on est du bon côté, peut-être intimidante sinon intriguante si l'on ne l'est pas. Beaucoup auraient pensé ainsi, à entendre les fins claquements clapotant des talons sans aiguilles, chaussures robustes, rafistolées d'abord, puis améliorées petit à petit pour devenir les bottes signature de son accoutrement : La constante universelle de l'univers de Judith, en quelque sorte.
L'accoutrement est variable et dépend des circonstances, du lieu, de la logique, de la raison, et du bon sens. S'il fait nuit, Judith s'habille de bleu foncé, cette couleur étant de toute manière assez polyvalente (et c'est le mieux contre les tâches). S'il fait jour, elle s'habille de bleu foncé. S'il fait nuit, elle s'habillera également de bleu foncé. Ce qui changera ne sera souvent que la facture de l'accoutrement. Une réception de la haute bourgeoisie incite à porter un pourcentage de soie plus élevée qu'à la soupe populaire. Cohérence, s'il ne l'est pas pour le reste de sa psyché, est le maître mot dans sa manière de s'habiller.
Description Psychologique
Il y a trois types de personnalités. Le premier type, c'est le plus simple : c'est la perfection. Le paradigme du parangon du parfait personnage, plat et lisse. Ceux-là sont intéressants, car les seuls qui décriraient un être humain ainsi, sont ces personnes-là eux-même. Mais de l'extérieur, ils sont instables, incompréhensibles. Incohérents. Sans doute opèrent-ils une projection grotesque des clichés accumulés du héros parfait sur eux-même, tentant de cacher au plus profond d'eux même leurs vices les plus manifestes, pensant qu'ils seraient moins visibles ainsi. Ils partent alors en mer sans forme, ni fond, ni plan, ni rêves, en direction de Grand Line... Et ils se font suriner.
Ou ils deviennent Roi des Pirates ou Amiraux. La vie est parfois injuste. Mais les gens ont besoin de héros. Les gens sont injustes. La vie est faite de gens.
Le second type, c'est l'inverse. Rugueux, douteux, dur, grinçant, grognant. Hargneux. Beaucoup de hgns, beaucoup de grns. Parce qu'ils bavent, ils aboient, ils s'énervent. Des animaux plus que des humains. Ils frappent, ils matraquent, ils fouettent, ils pètent. Ils boivent. Ils sont dangereux et ils le revendiquent, parce que leur vie l'est aussi, et que gonfler les muscles et jouer de ses mains est un moyen d'assurer un peu de sécurité... pas vrai ?
Jusqu'au jour où la rédemption arrive. Sous la forme de l'amour. Ou de la raison. Mais dans les deux cas, les aboyeurs n'aboient plus. Les griffeurs ne griffent plus, ils s'affaiblissent, et s'affaissent. Certains, apeurés, se lanceront dans un combat où ils chercheront la mort tant que leur aura de peur et de crainte subsistait encore. D'autres essaieront de faire amende honorable, de redonner du sens à leur vie. Tous autant qu'ils sont, auront tous la même phrase en bouche : "Je ne suis pas un héros", sous entendant ainsi, leur caractère anti-héroïque. Anti-héros, le héros qui ne s'assume pas.
Parce que lorsqu'un humain observe un comportement pour la première fois, son cerveau enregistre son comportement. Et alors que les nouvelles connexions nerveuses s'activent, l'esprit est devant un choix : imiter, ou s'opposer diamétralement au comportement observé. La question était de savoir qui du héros ou de l'anti-héros était né le premier. La réponse est sans doute liée à la problématique de l'oeuf et de la poule.
Judith n'aime pas les problématiques.
Elle n'aime pas grand chose, en fait, si ce n'est son confort. Elle est rugueuse, douteuse, dure, grinçante et grognante. Elle a roulé sa bosse. Elle avait pensé avoir servi comme il fallait la marine, et n'attendait rien de personne. Mais Judith n'a pas toujours été ainsi. Il fut un temps où elle était parfaite. Le parangon des parangons, le soldat modèle. Elle tentait de tout bien faire pour mériter son salaire... Elle avait juste un petit vice caché.
Judith n'en a rien à faire des autres, s'ils ne lui servent à rien. Elle ne pleurera pas sur vos tombes. Ni ne pissera dessus. Elle ne servait pas le peuple pour le plaisir de le servir, mais pour accomplir ce qu'elle supposait être le pire de ses désirs : l'argent. Mais l'adjectif la caractérisant véritablement est autre.
Judith est une femme trahie. Elle a subi la méprise de ceux qu'elle admirait, la honte de ceux qui l'appréciaient. La haine de ceux qui l'aimaient. La société l'avait enfoncé dans les tréfonds des prisons, dans les amères galères des pauvres hères au bord de la crise de nerfs.
Elle était le premier type de personnage, qui déchu, finit par devenir le deuxième. Derrière son cynisme et son humour noir assumé, elle ne recule devant rien pour parvenir à ses fins, considérant que sa vie n'avait jamais été la partie de plaisir que tant d'autres avaient vécu.
Le troisième type, en somme.
Biographie
"Judith Zola, Dix-neuf ans, de Shell Town... Bienvenue dans la Marine."
Attendez, ça, c'est encore trop tard. Commençons par le commencement. Initialement, l'univers, amas de particules répartis de manière chaotique dans l'éther, se réunirent par effet gravitationnel et grâce à la baisse de température progressive, permettant de s'agréger en atomes, puis en molécules, puis en planètes, et cetera, fast forward fois 100... Stop ! Voilà. Les parents de Judith Zola, il y a 32 ans moins neuf mois,une nuit dans un dock de Grey Terminal... Ouais, non. Là c'est juste dégoûtant. Laisse-moi faire.
Judith Zola, fille d'un père de malheur et d'une fille de joie, mariage insalubre d'un alcoolique et d'une alcoolique pour qui la contraception n'était hélàs un luxe qu'ils ne pouvaient s'offrir, tout autant qu'un nourrisson était un luxe que peu pouvaient s'offrir à Grey Terminal mais qui ne s'empêchaient pas de se l'offrir quand même, au détriment de sa vie future. Mais le père de Judith était un homme avec un sens aiguisé des affaires, et comme il le disait si souvent : "Vrai qu'les enfants, ça coute cher. Mais un enfant qui vole, ça coûte moins cher, et si c'est talentueux, ça rapporte, même". Heureusement que Judith était talentueuse, du coup. Apprenant la rapine au gré des rues, bon gré mal gré, malgré la marine et les gardes, elle volait les pauvres comme les riches, sans agrément, bien évidemment. Ceci dura un bon moment, mais Judith se rendit compte d'une chose, d'une chance que certains auraient bien aimé avoir : elle était fille unique. Passé ses 13 ans, se rendant compte que ses parents n'étaient guère que des poids, qui la frappant si le bénéfice était mauvais, qui lui ponctionnant la plupart de ses bénéfices, sans petit frère ou sœur à couvrir, elle décida de partir, ni une ni deux. S'engageant comme mousse avec son plus beau sourire et sa meilleure volonté, la paie moins garnie mais plus honnête, loin de "l'autorité" parentale et d'un avenir peu engageant.
Mais seulement un an plus tard, jetée par les marins qui ne pouvaient supporter son comportement un peu trop kleptomane, elle se retrouva de nouveau à la rue. Rejetée de porte en porte, incapable de trouver quiconque la prendrait sous son aile du fait de son manque de compétences réellement utiles en société, elle décida donc d'aller à l'école de la vie, celle où l'on formait les gens, les payaient, en échange de leur vie et de leur loyauté; j'entends bien parler des soldats de l'Amirauté, de la Marine, des forces assurant la suzeraineté du Gouvernement Mondial dans les Blues et au-delà. Ainsi, elle était enfin engagée, et l'officier en charge du recrutement relisait le papier dûment rempli par la jeunette.
"Judith Zola, Dix-neuf ans, de l'île de Dawn... Bienvenue dans la Marine."
Stop. Voilà. Là on est au bon endroit. Lance la lecture. Quoique non, c'est pas le plus important. Résumons cette partie là aussi.
Dix-neuf ans, elle ne les faisait pas, en cette année 1611, année où elle ne fêtait en réalité que ses seize ans. Mais l'officier recruteur n'était pas dupe. Bien des jeunes se faisaient recruter en mentant légèrement sur leur âge, et elle faisait largement au moins 18 à 17 ans d'apparence, ce qui lui faisait croire que le mensonge n'était peut être qu'une de ces fréquentes erreurs administratives qui pouvaient avoir lieu dans l'île de Dawn, ou plus précisément à Grey Terminal. Qu'elle ait fait le déplacement jusqu'à Logue Town, était de toute manière une sacrée preuve de bonne foi.
L'entraînement s'était déroulé sans accroc. Les conditions physiques étaient présentes, le rythme soutenu mais néanmoins supporté, et l'intelligence présente également. Sortie du camp d'entraînement avec les honneurs et parée à affronter les horreurs, ses peurs, et la fureur des mers, ses premiers services se firent de manière assez légère, durant lesquels elle prit grand plaisir à jouir de l'adrénaline générée par d'éventuelles altercations avec des bandits ou autres malfrats des chemins et des mers.
Le parcours d'un marine lambda en somme, qui n'était pas forcément promis à une grande destinée, mais qui n'avait sans conteste rien à envier à ceux qui était resté dans le Grey. Et nous aurions même pu parler des éventuelles promotions et évolutions sociales liées à ses états de service si un certain évènement, ne lui avait pas barré la route.
Voilà, tu vois quand tu veux. Lance la cassette.
La musique tonnait dans cette auberge au milieu du baraquement de l'Amerzone, la seule relativement sûre de l'endroit. Basses messes ruminant autour du bar, Basses fesses s'agitant devant les spectateurs ébahis, faces basses pour ne pas se faire remarquer, Judith était assises devant Crex, sergent assigné à la garde de la logistique amerzonienne.
"Tu connais la date du prochain inventaire ?"fit-elle.
Bien sûr que non, il ne le savait pas.
"Bien sûr que non, je ne le sais pas. Si je le savais..."
"Et si je te disais que moi, je la connaissais ? On planque le butin avant le prochain inventaire, comme s'il n'avait jamais existé. On vend ça à Rokade dans quelque semaines, et toi et moi, on se prépare une retraite anticipée. T'en penses quoi?"
Crex sourit, puis son sourire se mua en rire à gorge déployée, résonnant au travers des poutrelles pourries et humides que supportaient les estrades des danseuses, du bar et de chacune des tables vissées pour éviter qu'elles ne soient utilisées comme armes contondantes. Une chose était sûre, Judith n'avait jamais changé de mentalité. Elle contre tous, comme au Grey. Si le profit était au rendez-vous, elle était ponctuelle, commme au Grey. Et, comme au Grey, elle savait qu'en s'adressant à la bonne personne, celle qui croulait sous les dettes de jeux et qui commençait à avoir de plus en plus de mal à avoir des opportunités de promotions comme le sergent Crex, l'on pouvait aller loin. Et au cours de ses réflexions, le bas-du-front, perplexe et dubitatif, prit son parti, sourit édentément, en concert avec Judith elle-même, qui approcha une main accueillante.
"Marché conclu ?"
Mains serrés. L'opération Retraite Anticipée était bientôt un succès. Elle et sa gueule d'ange, ses performances, ses recommandations, n'étaient après tout que la sempiternelle voleuse de fruits de Grey Terminal, qui ne refuserait pas de passer outre une vingtaine de millions de berrys, cargaison de pirates capturée non loin d'ici. Mais c'est alors que le plus emmerdant arriva.
"Zola, y'a le Grand Chef qui veut te voir. Il y a une opération d'urgence qui va se lance, et il te veut dans le coup."
Lui, c'était le larbin du chef en place. Rien à dire, si ce n'est que ça pouvait probablement être sérieux. Et, hélàs, ça l'était. Dialogues et engueulades épargnées, Judith était assignée à un bombardement incendiaire d'une île non loin d'ici, qui semblerait être le repère de révolutionnaire tentant de faire un grand coup directement en Amerzone. Admettons. Mission spéciale, disait le grand chef, l'officier de commandement, le nabab des kébabs, le roi des rois de ces satrapies de boues et de crocodiles. Et ils furent déployés, eux et le vaisseau cannonier et ses canons et mortiers, Il y avait assez peu de gens dans le navire, et tous vêtus de capes sombres et grises sous leur vestes de la marine. Même le vaisseau semblait être peinturluré, et le drapeau de la marine abaissé, envers et contre tout les protocoles. Mission spéciale, avait dit le grand chef. Grandes recommandations à la clé.
Peut être même une mutation, heh.
Arrivé au niveau de la cible, le port semblait peu agité. Au vu du vaisseau, néanmoins, l'on pouvait voir avec les binocles que les gens paniquaient. Les révolutionnaires venaient visiblement de rencontrer leur bourreaux, pensa-t-elle pendant une fraction de seconde avant de rejeter un coup d'oeil à son accoutrement. Le chef ordonna, en même temps, les premiers tirs de mortiers, qui firent mouche sur les quais et empêchèrent toute retraite par la mer.
"Y'a pas de révolutionnaires sur cette île, c'est des foutus civils !"
Merde, se dit Judith, ça devait être une de ces opérations foireuses où l'on faisait des saloperies aux civils en se prenant pour des révolutionnaires pour les faire passer pour les enfoirés. Sans doute même l'initiative de ce fils de pute lui même. Merde.
Merde.
"Merde ! Posez cette arme tout de suite, Zola !"
Grognant un vague 'enfoiré' en lui sautant dessus pour l'empoigner, elle l'enchaîna de coups de poings en coups de poings jusqu'à ce que son chafouin de gobelin de caporal larbin vienne à sa rescousse, ainsi que l'ensemble de sa garde. Durant le chaos ambiant, Elle fut alors mise aux arrêt, en attendant son procès. mise aux fers, dans une prisons des Blues, à ruminer les millions de berrys qu'elle avait loupé à cause d'un stupide accès de bonne conscience (ou de décence, elle ne savait pas encore), sachant que pour une opération dont la Justice niait l'existence, il ne pouvait y avoir de jugement. C'est alors que vint un homme, blouse blanche et cheveux en bataille. Retranscrire la discussion entière est inutile, mais l'on pourrait résumer la chose ainsi : "Nous pouvons vous reconstruire, socialement et physiquement. Nous en avons la technologie". En résumé, un programme d'amélioration cybernétiques des marins. Judith étant sur le point de purger sa peine, et de quitter l'armée, rejoindre ce programme serait donc un moyen de se réhabiliter, tout en testant sur elle les prototypes que la Marine souffrirait d'infliger à ses propres soldats, avant de les implémenter sur ceux qu'ils voudraient.
Honnêtement, Judith Zola n'en avait rien à foutre de qui était ce type, de son importance dans le futur, ou les enjeux de cette merde. Les moyens d'obtenir de l'argent sur le dos de la Marine étaient foule, et elle comptait bien vouloir y rester. Elle signa donc, sans lire les clauses qui lui disaient qu'elle renonçait complètement au droit de conserver n'importe lequel de ses membres.
Et ils ne perdirent point de temps sur les premières implémentations. Après anesthésie, elle se retrouvait avec 4 membres complètement mécaniques, identiques en apparence extérieure à son corps d'avant, mais avec une sale tendance à se luxer sans raison, mais fort heureusement, la douleur, simulé par quelques stimulis électriques afin de conserver un semblant d'instinct de survie, était tolérable. Tout d'abord, disait le savant, nous allions appliquer un niveau de puissance normal, tout en commençant à appliquer différents niveaux de stress sur le système par le biais d'opérations spéciales, améliorant l'ensemble du système au fur et à mesure des succès. En mettant en perspective sa vie d'avant et son avenir incertain, elle en prit son parti et considérait qu'elle s'en tirait bien, qui reprenant sa paie de marin standard en plus de ces petit extras technologiques bourrés de bugs.
Test RP
Le drapeau hissé, les coups de semonces tirés, les fusiliers à leur postes et parés, le capitaine observait et ses aides attendaient. Le vent arrière leur était particulièrement avantageux; de facture supérieure à celle de ces poissons frais des Blues, la caraque de la Marine prenait de l'avance, doucement mais sûrement. De sa longue vue, il dressait un tableau qui, dans son expérience, il avait contemplé maintes et maintes fois. Un navire de pirates assoiffés plus de rhum que de sang, scorbutés pour certains, vomissant pour d'autres. Ceux-là n'allaient clairement pas tenter leur chance à Reverse. S'avançant vers la proue en faisant grincer les planches, les deux tourelles situées étaient déjà armées de boulets chaînés et prêtes à tirer à son commandement, comme ordonné par les sous-officiers il y a quelques minutes. Le capitaine, méticuleux, jeta un bref coup d'oeil à l'anémomètre accroché à la figure de proue, virevoltant au grès du vent. lorsque celui-ci afficha un léger affaiblissement, il ordonna aux artilleurs de délivrer les 20 kilos chacun de boulets chaînés droit sur les mats ennemis. Satisfait, il sourit. L'assaut n'allait pas trop tarder; aussi ne se fit-il point prier pour mander la rutilante arme expérimentale que le Gouvernement Mondial lui avait apporté en plus des dotations standard.
Le tir, violent s'il était, était audible depuis les soutes, ou Judith était encore assise, à côté d'un homme aux lunettes bien trop rondes, bien trop grosses et bien trop stéréotypées pour ne pas avoir un penchant pour la science, et pis encore, de la science de pointe.
"Mais ce n'est pas de science dont j'ai besoin, professeur. Juste d'un putain de tournevis. Il y a du jeu au niveau de la lame de poignet. La moitié du temps, je me poignarde la main en zigouillant les sacs de sables."
"Un système d'auto-réparation, vous dites ? Très bonne suggestion, approuva-t-il, ignorant complètement l'échange d'artillerie se déroulant dehors. Nous relayerons cela au service dès la suite de la mission à balles réelles et l'installation de ce tout dernier dispositif..."
Un dispositif... Mais de quelle trucparlait-il encore? Judith roula longuement des yeux, le laissant tripoter sa main gauche après avoir resserré le problème mentionné à propos de la lame sur sa main droite. Officier en soute, cria l'un des jeunes mousses, recrue reléguée en cale pour la durée des hostilités. Automatiquement, Judith se leva pour saluer. La crispation de sa main droite, levée pour le salut, déclencha alors la lame à quelques millimètres de ces yeux; et l'air légèrement préoccupé du sergent, en direction du genou de Judith laissait entendre que quelque chose n'était pas vraiment en place. Oui, il y avait aussi du jeu sur le genou. Ayant remarqué la chose, l'ingénieur posa un tournevis dans la main gauche de Judith, qui lui lança un regard mi-reconnaissant, mi-meurtrier.
"Le capitaine veut vous voir à l'épreuve, soldat. C'est le moment."
"Ouais ? fit Judith, passablement ennuyée. Eh bien, sauf votre respect crabe-chef, le capitaine est dans la merde."
Le grognard haussa les épaules, avec un détachement surprenant.
"C'est pas faute de l'avoir averti. Bon, allez, monte, qu'on en finisse avec ces conneries."
Après avoir, en l'espace d'une minute, resserré tous les jeux, elle suivit le quartier-maître en haut, vers le pont. Le pantalon et les gants dissimulaient complètement les mécanismes en dessous, laissant croire à une personne parfaitement humaine, et le salut effectué à l'adresse du capitaine eut l'air beaucoup plus professionnel que celui opéré il y a quelques minutes.
Le capitaine la mit au repos d'un bref mouvement de tête.
"Le navire pirate, dès qu'il réussira à se positionner, nous canonnera depuis sa position, et je vous avoue préférer limiter les pertes que peuvent engendrer un abordage; mais tout ça, vous l'avez déjà entendu maintes et maintes fois. Sautez par-dessus bord, sabotez le gouvernail,puis son équipage, et nous opèrerons l'approche sur-le-champs avec mes poivrots. Nous comptons sur vous... Soldat. "
Le mot 'soldat' fut prononcé avec un air de perplexité et une légère pointe de dégoût, mais Judith était habituée à un tel ton de la part de ses supérieurs. Elle fit le vide en elle, comme d'habitude, passant pour la pro qu'elle aimait prétendre à être, et se concentra sur la tâche à suivre... Sauter par-dessus bord. Visiblement, Judith n'avait rien à craindre, et s'exécuta sans dire mot. L'eau était fraîche, mais elle ne saurait dire si elle le ressentait ou si c'est parce qu'elle s'attendait à une telle sensation qu'elle frissonna légèrement. En tout cas, le besoin de respirer était absent. Le navire était à une cinquantaine de mètres, et elle pouvait le voir tenter désespérément de tourner malgré ses mâts endommagés... Et y arriver, contre toute attente. Il fallait se dépêcher, et se dépêcher, elle fit avec une vitesse surprenante, heurtant le navire bien plus tôt que ce qu'elle pensait. Ni une ni deux, elle posa les charges sur la barre, et quelques instants plus tard, un grand "boom" indiqua à l'équipage allié que les pirates étaient immobilisés. Maintenant, elle avait enfin un peu de temps pour organiser sa petite opération "Retraite anticipée". Escaladant le navire par la poupe, elle fracassa une des vitres et accédant aux quartiers du capitaine, profitant de la cannonade pour faire le tour sans bruit.
Un magnifique butin l'attendait, comme attendu. Rubis, bagues, fruits de moultes rapines accumulés depuis un certain temps. Personne n'allait lui reprocher d'avoir pris le temps de vérifier que le capitaine était caché dans sa cabine tel un couard, même si ce n'était pas le cas. Judith pourrait parfaitement piocher dans la caisse de ce butin qui, de toute manière, n'allait pas revenir à ceux qui s'étaient fait pillés, et probablement tués. Mais le doute la frappa. N'avait-elle pas assez volé dans sa vie ? La Marine possédait de nombreux programmes de gestion sociale, et ce butin aurait peut-être pu permettre à certains de ne pas vivre la vie qu'elle avait vécu au Grey Terminal. Merde. Trop de temps perdu. Quittant la cabine bredouille par les vitres cassées, elle termina de monter sur le pont arrière pour repérer le capitaine. Les bruits de canon avaient cessés. Ne pouvant voir les ponts inférieurs, elle répéra le capitaine immédiatement, qui semblait donner des ordres à la barre. Activant sa lame de poignet, elle fit quelques pas vers lui.
"Bon, eh bien il me semble qu'il soit temps d'arrêter les frais, n'est-ce pas ?"
La phrase avait résonné de manière assourdissante, à l'intérieur de sa tête, la paralysant presque immédiatement.
"Hein ? Que-"
Quelque chose de froid lui heurta la nuque. Et la trachée. La nuque et la trachée en même temps. Un liquide rouge sombre coulait de...
Merde.
Un homme avança jusqu'à son niveau, faisant signe à un tireur embusqué que la cible était touché. Judith elle-même. L'homme n'étant autre que le capitaine. Pas le pirate, l'autre. C'est compliqué à expliquer, voyez-vous, mais même Judith, dont la vue et l'esprit se voilaient progressivement, ne loupait pas un iota de la conversation qui s'ensuivit.
"Elle n'a rien volé dans cette itération. Il semblait que c'était le pirate qui parlait, d'une voix râpeuse et calme, expérimentée. On dirait que le cliché de la vie de chienne à Grey Terminal lui ait réussi, par rapport au précédent implanté."
"Ou peut-être s'était elle rendue compte qu'elle n'aurait pu voler quoique ce soit sans que l'on s'en rende compte. Ce profil de personnalité est très proche de l'originale. Et je doute que l'originale n'était autre qu'une opportune petite peste. Vous êtes sûr qu'un profil plus honnête et moins 'survivaliste' ne conviendrait guère ?" C'était la voix du capitaine, calme et professionnelle. Parlait-il vraiment de Judith ? Que diable se passait-il ?
"Cela fait une dizaine fois qu'elle n'a ni trahie, ni volé, fit une voix paternelle, celle du 'professeur'. Chaque chargement de profil induit une modification du comportement qui dérive bien au-delà de l'écart-type comportemental prévu, alors qu'une amnésie tend à garder le même profil constant. A mon avis, elle est prête et opérationnelle. Un sédatif, une réparation et il lui sera attribué une unité qui conviendra à ses compétences. Pour moi, le projet z0-14 est un succès."
"Hmpf",grogna l'officier déguisé en pirate, pour toute réponse. Machine, machine humaine ou humain-machine, s'il faisait ça, c'était pour la prime de risque.
Informations IRL
• Prénom :
• Age :
• Aime : Tout ce qui est sucré
• N'aime pas : L'ennui !
• Personnage préféré de One Piece : Robin !
• Caractère : Oh, j'aime causer et rigoler, grosso modo
• Fait du RP depuis : quelques années déjà
• Disponibilité approximative : plusieurs jours par semaine, plus pour des rps importants ou event
• Comment avez-vous connu le forum ? il m'arrive de naviguer de partenaire en partenaire pour trouver des forums intéressants ;)
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Judith Zola le Lun 10 Juil 2017 - 15:17, édité 15 fois