-28%
Le deal à ne pas rater :
-28% Machine à café avec broyeur à grain MELITTA Purista
229.99 € 318.99 €
Voir le deal

Rabat joie



L'île était en paix, les yeux des gens pétillaient et l'air non pollué était frais.
Enfin... Jusqu'à l'arrivée d'Anya. L'air puait après, les yeux des gens méprisaient mais l'île était toujours en paix ! C'est le principal. Enfin... Jusqu'à l'arrivée d'Eiji Râkti.

C'était un nouveau criminel à la première prime de 0.999.999 berrys, oui, le GM avait été d'humeur à le faire rager. Le décrire ? Il ne le mérite pas, déjà le fait d'avoir écrit son nom est trop d'honneur. Comment il se décrirait ? Tel ce qu'il aime, une ombre qui se tapit dans le noir, souriante aux crocs affamés lorsqu'il passe à l'attaque. Cet assassin était un adepte du cannibalisme qui ne faisait pas dans la dentelle. Et revenant d'ailleurs, il vint digérer à Suna après un bon gros repas. Un repas, dans son langage. Plus communément on pourrait appeler ça... Un massacrade loin d'être une mascarade.

Rien de tel qu'un peu de détente après un gros festin. Voilà ce que se disait Eiji Râkti et il avait choisi Suna Land bien sûr. Un endroit surpeuplé serait l'idéal pour passer incognito.

Les patrouilleurs ne l'avaient pas remarqué, sur le wanted il les avait habitués à se fringuer en arlequin alors lorsqu'il se balada en maillot de bain, il se fondait dans la masse. Il jubilait intérieurement en passant sous leur nez. Moi je l'ai vu. Je le voyait extrêmement souriant, comme un grand bêta d'enfant, et cela me faisait chier qu'il soit heureux. Puisque c'est un homme, mais aussi car il est un criminel sanglant. Il se dirigeait vers les piscines alors je le suivit. Pendant qu'il montait l'échelle pour aller au plus haut des plongeoirs, je dégagea d'un regard le garçon en tête de file qui allait s'engager avec plaisir. Personne n'eût de pitié et il dût refaire la queue, les larmes aux yeux. Je grimpa donc derrière l'aliéné primé. Une fois arrivés à la plateforme de neuf mètres de hauteur, alors qu'il allait plonger, je lui signala ma présence.

 - Non.
 - ?  

Il se retourna.
Je lui attrapa le bras, le tira et le poussa. Pas dans l'eau. Dans la direction opposée. La foule s'écarta sauf lui. Je crois qu'il perdit le sourire, pendant sa chute. Il glissa sa main dans son froc. Il sortit un kunai. Il me le lança de toutes ses forces juste avant de s'exploser contre le sol. Lui, l'enfant, était resté bloqué dans sa confusion entre contemplation, peur et désir du plongeon. Le forgeron nommé "Vent" lui cloua au crâne le kunai.

De l'échelle, j'ordonna et fis redescendre un à un les prétendants aux plongeons, hors de question de sauter à l'eau. Quelques minutes après, j'étais en bas et j'étais bien contente que le crâne se soit décapité du corps tout seul. J'attrapa sa tête par les cheveux et alla à la marine réclamer ma récompense.

Lorsque j'entra, il y avait un groupe d'une petite dizaine de soldats devant mon banquier. Pour ouvrir le passage vers ma fortune, je déroula le tapis rouge. La tête d'Eiji roula, comme au bowling, mais les quilles trichèrent en s'écartant. Je fis quelques pas dans le sang et décida de faire une glissade telle une surfeuse. Puis je ramassa la preuve de mon travail, la posa sur le bureau et mit ma licence sur ses cheveux ensanglantés.

 - Salut. Lui c'est Eiji Râkti à moins d'un million.
 - Bonjour. Au-revoir.

Il me tendit ma licence. Retourna le crâne éclaté que j'avais pas vraiment contemplé dans les moindres détails et posa plusieurs avis de recherche à côté. Effectivement. C'était méconnaissable. La rage monta. Lui se mit à sourire, fier d'avoir économisé de l'argent.

 - C'EST DU FOUTA..
 - ..Aaallez ouste. Et estimes toi heureuse que je dise pas que cette tête soit à un civil innocent.
 
Dégoutée. Je pris l'œil et le cordon qui le faisait pendre puis noua le tout à la base du kunai. S'il veut économiser, je lui offre un jouet.

 - Bilboquet. Cadeau.  

Je partis d'ici.