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Un taré Malvoulant

On m'a toujours dit de rêver grand pour faire de grandes choses. Avant, je voulais devenir amiral en chef de la marine pour changer le monde. Puis, quand je suis devenu révolutionnaire, je voulais avoir une place au DRAGON. Aujourd'hui, mon objectif est tout autre. Un jour, je serais le Malvoulant, le Mal absolu de ce monde, la créature que tous craindront, celle que même la mort n'osera pas venir faucher. Voilà mon but désormais. Tuer Teach et le remplacer. Une issue que souhaitent des milliers de pirates. Fort heureusement, très peu on le pouvoir d'y arriver. Je ne suis ni le plus armé, ni le plus soutenu, ni même le plus fort, et je ne connais ni ses plans ni ses forces. Mais j'ai la motivation. Le reste viendra avec le temps. Et on va commencer par la réputation. Le nouveau monde est rempli d'îles intéressantes et très bien gardées. Un challenge comme je les aime. Je monte sur le pont supérieur et convoque tous mes marins. Quelques instants plus tard, je dévoile mes intentions.

« On a pas fait quelque chose de grand depuis longtemps. Aujourd'hui, il est l'heure. La prochaine île, on la rase, on massacre les habitants, on égorge les animaux.
C'est d'la violence gratuite boss.
Gratuite ou non, ça va nous faire du bien. On pourra s'échauffer avant d'attaquer de vrais défis, comme Teach, Kyori ou Ravrak. Des questions ?
On laisse quelques locaux en vie avec un bateau pour qu'ils racontent l'histoire quand même ?
Bien sûr, c'est le but. Les choquer, les traumatiser assez pour qu'ils transmettent le récit de ce que nous avons fait au reste du monde, afin que chacun sache ce qu'on peut faire. Teach est craint pour sa férocité, sa soif de combats, sa méchanceté. On doit marcher dans ses pas pour le dépasser.
Toujours avec cette idée en tête.
Ouais, ça a pas changé, et ça ne changera pas.
Cool. Mais si l'île a des trésors, on les brûle ou quoi ?
T'es con ou tu le fais exprès ? On tue, on détruit, on pille, puis on rase, et enfin on part. D'autres questions ?
Ça va pas être dangereux ?
Non. Ça va être mortel pour eux, et jouissif pour nous.
Si l'île est trop forte pour nous ?
Alors on passe à la suivante. »

On se dirige vers la prochaine île en suivant le trilog pose. Malheureusement, le navigateur nous interromps pour nous dire qu'on doit changer de cap rapidement si on ne veut pas mourir. Le bateau commence à se faire entraîner par l'océan alors qu'il n'y a aucun courant. Au loin, depuis quelques minutes, on voit une petite pointe rocheuse qui traverse le liquide salé. Après quelques secondes, de vingt mètres de hauteur elle passe à trente. Puis cinquante. Puis cent mètres. Le niveau de la mer a diminué drastiquement d'un seul coup. Notre navigateur, émérite et ancien, a reconnu le phénomène qui se produit, le retrait de la mer. Il sait que ça annonce une catastrophe naturelle que tous les marins prient pour l'éviter. Il sait qu'un tsunami se dirige droit vers nous. Et il sait que la hauteur qui s'est retirée est en principe la hauteur de la vague. Quatre-vingt mètres de haut. Ô putain la vache. Quand il nous annonce ça, on se regarde tous. Une seconde plus tard, chacun fonce à son poste. Ça se bouscule, ça se heurte, ça crie. Le contre-maître écoute le navigateur et donne les ordres en fonction. Une vague aussi haute que celle prévue a toutes les chances de nous faire chavirer, de nous traîner sur plusieurs dizaines de kilomètres, de nous couler, de nous tuer … Or, on doit tout faire pour éviter ça. On active les hélices pour gagner un peu de vitesse. Pour éviter de reculer en fait surtout.

J'ai l'idée d'utiliser la résine de Shabondy que je garde à bord avec Slim, fils de revêteur. Mais on me fait remarquer qu'un tsunami, contrairement à la houle ordinaire, déplace toute la hauteur de l'eau lors de son passage. Ça signifie qu'on se ferait ballotter autant en surface qu'au fond de l'océan. Mais au moins, on aurait pas à affronter la gigantesque vague. Slim me confie que la résine ne résisterait pas au choc, qu'elle se ferait détruire à l'impact et qu'on se ferait détruire en une seconde. J'abandonne donc cette idée. Notre seule chance est de trouver une île. Sauf qu'il n'y a rien que du bleu à l'horizon. Malgré le beau soleil, on ne repère rien. Étant celui qui a la meilleure vue de mon équipage, je monte à la vigie et laisse le soin au navigateur de donner les ordres adéquats à notre survie. Le navire arrête enfin de reculer. Je me dit chouette, on va pouvoir distancer l'événement. Encore une fois, on me contre-dit. Si l'on a arrêté de reculer, c'est que le tsunami est désormais formé, et donc que le danger accroît exponentiellement. On me dit qu'on ne peut pas distancer une telle catastrophe car l'eau se déplace environ à 800km/h si la profondeur est de 6km, 360km/h si la profondeur est d'un kilomètre. Vu qu'on est en pleine mer, on peut supposer que la profondeur est d'environ six kilomètres. Avec tous les systèmes de navigation en marche, on atteint les 30 nœuds, soit 55km/h. Aucune chance de distance le tsunami. On va donc forcément le manger de pleine face. Heureusement qu'on est en zone profonde, sinon la hauteur de la vague serait plus élevée. On a pas le choix, on doit essayer d'esquiver la vague sinon on va prendre cher.


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On commence à la voir de loin. Elle avale le ciel comme elle sait si bien le faire. Plutôt que de foncer tout droit, on tourne à bâbord pour essayer d'attraper la fin du tsunami. Mais les chances sont bien contre nous. J'ai alors l'idée de la dernière chance. Je fais pointer tous les canons sur un point précis de la vague, j'ordonne qu'on arme le Panache Canon. Aussitôt le panaché coule à flot dans les circuits et alimente l'arme ultime du bateau. L'horizon se couvre rapidement, la mer déferle sur nous d'ici quelques secondes. Juste avant que ça n'arrive, on inverse toutes les machines, on rentre les voiles et on fonce droit sur la vague. Oui, je suis fou. Et heureusement, sinon je ne pourrais pas faire ça. Mes poings sont serrés et renferment ma puissance, prêt à tout délivrer au moment opportun. Quand je juge le timing correct, j'ouvre le bal. J'envoie des centaines de poings d'air vers un endroit de la vague. Les canons crachent leur métal sur ce même endroit. Puis le laser tire un coup, et la vague explose à l'impact.

La mer s'ouvre en deux juste assez pour que le bateau puisse passer. On s'engouffre dans le trou, et on survit. On réussit à traverser la vague du tsunami entièrement. J'en crois pas mes yeux. On se retrouve sur la crête. L'océan nous emporte quand on monte en haut de la vague. On gagne une vitesse incroyable. C'est tellement rapide qu'on doit se cramponner ou rentrer dans le bateau pour ne pas être éjecté. Du haut du phénomène, je contemple l'horizon. Un autre pic de roche dépasse de la mer, et se fait bien vite recouvrir de nouveau. Plus loin, je vois un pic à droite et un à gauche. On dirait qu'ils délimitent une route navigable. Il y en a plusieurs durant les kilomètres que l'on parcourt. Petit à petit, la taille de la vague diminue signe que l'océan devient plus profond. La puissance du tsunami diminue rapidement. Normal vu la distance qu'on a parcouru et qu'il vient d'encore plus loin que nous. Après deux bonnes heures, on est à nouveau au niveau de la mer, la vague tueuse a disparu. On est hors de danger, on peut souffler un bon coup. C'est là qu'un truc énorme heurte la surface de l'eau, créant une suite de vagues géantes. Je ne sais pas ce que c'était, mais c'était gros. Pas autant que Thriller Bark, plutôt comme des cuirassés de la marine. Un second plouf se produit, d'autres vagues secouent le navire.

« Putain ! C'est quoi cette fois ?!
En haut ! »

On lève tous la tête. Plouf. Des silhouettes plongent volontairement. On dirait des missiles tellement c'est rapide. Plus d'une dizaine d'impacts nous font dangereusement tanguer. On s'éloigne autant que possible. L'eau se met à devenir trouble, des bulles remontent à la surface. Mais ce n'est pas tout. Des ailes battent la surface aqueuse pour s'en extirper. Des oiseaux qui plongent dans l'eau pour pêcher des poissons ? J'ai jamais vu ça. Chacun d'eux ressort avec un poisson presque aussi gros qu'eux. Encore des vagues. Chacun trouve sa place dans la chaîne alimentaire on dirait. Ils s'envolent avec leur proie. L'océan change de couleur et devient vert. Tout d'un coup, une sorte de lézard géant sort de l'eau, gueule grande ouverte vers les piafs. Sa langue s'allonge et capture trois des emplumés qui piaillent et tentent de s'échapper. En vain. Il retombe dans l'eau avec ses proie en bouche et leurs proies en bec. Pour le coup, lui fait la taille d'Alabasta. Un mur d'eau nous percute à pleine vitesse. Par chance nous somme de dos. Je n'ose imaginer si la vague nous avait percuté sur le côté. On aurait chavirer. Là, la proue touche l'eau et peut boire un coup, avant de revenir en place. Les prédateurs étaient les proies en fait, les piafs se sont fait avoir. C'est donc ça le nouveau monde, un mer complètement barge.

« Capitaine, île en vue ! »
Parfait. Il était temps. « Slim, tu sais quoi faire. Chacun à son poste ! »

Le revêteur utilise la cuve à résine que j'ai acquis sur Shabondy. Il enduit complètement le bateau, le rendant prêt pour sa première plongée. Les marins prennent leurs armes de prédilection et se préparent. Une fois que tout est prêt, on plonge verticalement en retirant la bulle sous le bateau. Ça fait bizarre de se retrouver sous l'eau. On voit les poissons nager à côté de nous, les courants marins … Pour une première fois, je trouve ça moche. Je ne comprends pas comment font les poiscaille pour y vivre … J'ai bien fait de stocker la résine et d'acheter une cuve, ça se montre très utile pour des opérations surprises ou discrètes.


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Cachés sous l'eau, l'île n'a aucune chance de nous voir. On avance grâce aux hélices et non aux voiles. Tout le long de la route vers la terre ferme, il y a des pics de chaque côté, comme pour baliser le chemin. On approche du port. Une fois que tous les hommes sont prêts, je donne l'ordre. La bulle de résine voit sa taille se réduire progressivement tandis que mon bateau monte vers la surface. Une fois réapparu, je donne l'ordre, et aussitôt, le Panache canon se met en marche. Après quelques secondes de charge, il fait feu en plein dans le port. Les bateaux se font détruire sur son passage, peu importe leur taille. La puissance du laser n'est pas à sous-estimer. Un feu se crée dans les carcasses flottantes et coulantes. Un amas de débris jonche le port. Plus aucun bateau n'est en état de naviguer. Parfait. Avec quelques geppous, je me pose sur le sol, puis crée un pont avec ma terre pour que mes hommes puisse arriver. Ici, les gens courent, hurlent, fuient la zone. Bien. Très bien. Ça commence parfaitement bien. Le seul bâtiment qu'il reste du port, c'est une petite tour avec un drapeau pirate dessus.


Je me souviens de tous les drapeaux qu'on m'a fait mémoriser à l'académie militaire de la marine. N'importe quel soldat doit être en mesure d'identifier un navire pirate pour savoir s'il peut engager le combat ou doit appeler des renforts. Je sais donc que celui-là appartient à un supernova du nom d'Akemi Polio. L'île doit être sous son contrôle. Rapidement, une milice armée jusqu'aux dents se pointe en face de nous.

« Rendez-vous et votre mort sera rapide ! Résistez et vous supplierez pour mourir.
Tiens donc. Et comment pensez-vous y parvenir ? » Un sourire sur le visage, je leur répond, mi-amusé mi-intrigué. Le type qui a parlé et possède un bazooka me regarde et remet enfin ma tronche.
« Tu … T'es … Clotho ! T'es le traître.
Roh, ça suffit avec ça. J'ai trahis qu'une fois. Et d'abord j'ai pas trahis, j'ai révélé mes couleurs. M'enfin, un mort comme toi ne peut pas comprendre la subtile différence. Les gars, on lance l'opération Bloodstorm.
Vous avez entendu ? C'est parti ! »

Je crée un mur de terre pour empêcher mes hommes de se faire tirer comme des lapins. Puis le mur avance en roulant, comme je le fais si souvent. On nous dit que l'île est sous la protection d'un puissant pirate. Je m'en fou mais alors comme de mon second meurtre. Bah oui, on se souvient toujours de son premier, il est gravé jusque dans notre âme. Je m'en souviendrai toute ma vie. De mon mur jaillissent des balles qui perforent les soldats sans aucune résistance. Certains se réfugient derrière des débris mais se font quand même transpercer pour mourir. La pierre est comme du beurre fondu pour moi, très facile à traverser. Le feu prend de l'ampleur derrière nous et se propage aux autres bateaux. Le mien est en dehors du port afin qu'il ne prenne pas feu accidentellement. La fumée tourne et vient jusqu'à nous. Les locaux profitent d'un moment d'inattention pour me balancer un filet sur la tronche. Dès qu'il me touche, je perds mes forces et tombe à genoux sur le sol. Je suis faible, si faible. C'est en granit marin se truc. Mes gars, voyant la situation, sortent de derrière ma protection et me retirent le filet pour le jeter plus loin. D'autres filet sont lancés en l'air. Je les éjecte en dehors de la zone de combat avec des poings d'air. On m'aura une fois, mais pas deux.

Des bruits de tir retentissent. Pour avoir été presque un tireur d'élite dans le passé, je reconnais le son caractéristique d'une arme à longue ou très longue portée. Moins d'une seconde plus tard, une balle traverse mon épaule gauche. Les enfoirés. Ils ont réussit à enduire des balles de fusils de granit marin. Je m'en rend compte quand, pour la seconde fois en même pas une minute, je suis forcé de poser un genou au sol à cause d'un manque de force flagrant. La balle m'ayant traversé de part en part, je retrouve mes forces dès l'instant où elle ne me touche plus. Je garde le genou posé sur le sol et lève la tête avec un sourire tout en crachant une gerbe de sang.

« Je pensais vous tuer rapidement et sans douleur. Vous me forcez à revoir mes plans. Aussi je promets de prendre tout mon temps et que chaque personne sur l'île va amèrement regretter de s'y trouver. »

La face qui est mienne tient plus de démon fou que d'autre chose. Des paroles lourdes de sens pour tous les habitants. Et ceux qui me connaissent savent que je tiens mes promesses. Avec mes 120 marins, on va détruire cette île, tuer tous les habitants, les torturer pendant un certain temps juste par plaisir, puis on partira. Pas nécessairement dans cet ordre. Ou peut-être, on verra. Puis je me relève. Nos ennemis prennent leurs jambes à leur cou. Ils décident de sonner la retraite. Sérieusement ? Vous pensez qu'on va vous laisser faire comme ça ? Un soru et je me retrouve devant eux. J'écarte les bras, un mur de terre jaillit juste devant eux. Le mur libère une vague sur le sol qui recouvre tout. Leurs pieds sont prisonniers de mon élément qui se met à rouler pour les attirer dans mon mur. Ils se font absorber lentement, très lentement. Le dos d'abord, puis les jambes, les bras et enfin la tête. Ils fusionnent avec ma création. Seule leur visage reste à l'extérieur. D'une main qui se serre, la compression commence. Ils se mettent à crier en sentant la pression augmenter petit à petit. Leurs doigts commencent à être réduit en bouillie rouge et marron, puis leur avant bras, leur coude, leur bras, leur épaule. La même chose se produit avec les membres inférieurs, au même moment. L'agonie qu'ils ressentent perdure longtemps. Ma terre compressant leur corps et faisant office de points de compression, ils ne meurent pas d'hémorragie mais de douleur.

Une chose qui me plaît avec mon logia, c'est qu'il y a toujours de nouvelles méthodes pour faire souffrir qui me viennent à l'esprit. Toujours. Je m'approche de mon mur ensanglanté. Je trempe mon doigt dans le liquide qui ruisselle, puis le porte à ma bouche. Hum, pas très bon. Faudrait l'agrémenter. Une idée horrible traverse mon esprit. Je décide de la mettre en pratique. J'appelle les cuistots de l'équipage et leur donne des consignes. Ils récupèrent les restes des morts et s'en vont avec. Moi je fais tomber mon mur, puis j'avance. Toute l'île sait que je suis ici, et elle sait pourquoi je suis là. Ils savent que le but n'est rien de moins que leur survie. Ou leur mort, selon comment l'on voit les choses.

Spoiler:


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Dernière édition par Clotho le Mar 8 Aoû 2017 - 16:25, édité 1 fois
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Rapidement, on arrive en bordure de la ville. On nous attend avec plusieurs canons, et chaque habitant semble disposer d'une arme de circonstance. Que ce soit un rouleau à pâtisserie, des couteaux, des fourches, des lances, de épées ou autre chose, ça ne va rien changer au résultat. Je saute dans les airs avec plusieurs geppous jusqu'à disparaître de leur vue. Ce qui prend cinq secondes, c'est cinq secondes où les locaux oublient qu'ils sont en face de mon armée, et que cette dernière leur fonce dessus. Leurs lances transpercent les hommes près des canons, les faisant tomber, et créant un début de mouvement de panique. D'un seul coup, j'atterris en me laissant tomber du ciel. Dans le cratère que je forme, un mur de terre gigantesque se forme. Je peux aller jusqu'à 625m² pour l'instant. Mais au lieu de faire un carré de vingt cinq mètres sur vingt cinq, je décide le laisser tomber violemment sur le sol, ce qui crée une secousse assez violente à cause de sa masse importante.

« Faîtes votre choix. Eux, ou moi. »

Ils se regardent, hésitent, pèsent leur choix et leurs options. Puis ils me foncent dessus. Ok, combat au corps à corps. Même pas besoin de mon empathie contre eux. Je bloque coup sur coup et leur rend en utilisant leur force contre eux. D'un coup du tranchant de la main, je tranche quelques avants bras. Avec ma paume je leur balance des poings d'air pour les faire dégager. Le nombre des attaquants diminue rapidement. Mon haki me crie d'esquiver un coup qui arrive dans mon dos. Je ne comprends pas pourquoi, mais je ne cherche pas à le savoir. Je me laisse tomber sur le sol et glisse sur ma terre. Le coup qui aurait du m'atteindre touche un villageois qui se fait aussitôt transpercer de part en part par un crochet. Je fais volte face.


C'est quoi ça ? Une expérience de Glutonny ? Un gros machin, avec un air vaguement humain, bleu et des tripes qui touchent le sol, se tient en face de moi.

« Toi arrêter massacre. Toi partir. Ou toi mourir. Moi Stoches, protéger île. » Visiblement, son intelligence semble amputée.
« On t'as jamais dit que je réagis très mal aux ultimatums ?
Toi partir ou mourir. »

Il ne sait dire que ça ou quoi ? Peu importe. Pour que mon haki soit entré en jeu et m'ait dit d'esquiver, il doit quand même représenter une menace. Je dois faire gaffe. La chaîne de son crochet cliquette à chaque mouvement. Dur de le rater vu le raffut que ça fait. Avec un soru, j'apparais devant lui et lui enfonce mon poing dans l'estomac. Ce coup qui devrait le transpercer s'engouffre dans son corps et se fait absorber comme s'il avait des sables mouvants. Je parviens à me dégager in-extremis. Il a lancé son crochet sur moi et avec une précision divine, il m'agrippe. Aussitôt, mes forces me quittent, je tombe sur le sol, incapable de bouger.

« Mangeurs fruits trop sûrs. Granit et haki moyens lutter. »

Voilà qui explique la situation. Sa chaîne est soit faite soit recouverte de granit marin et me zappe mes forces. Il approche avec sa hache et l'abats sans attendre. Un cri traverse ma gorge pour se répandre. Du sang coule de mes blessures, à l'épaule comme à la main. Cet enfoiré vient de me couper l'auriculaire de la main gauche. Mon doigt est à plusieurs centimètres de ma main. Une vague parcourt mon corps tout entier. La rage se déverse rapidement dans la moindre parcelle de mon corps. Mes yeux assassinent mon ennemi. Certes il semble efficace contre les fruits du démon. Mais il a oublié un détail. Je ne suis pas seul. Je ne l'ai jamais été et ne le serais jamais. Mes hommes ont sorti notre nouvelle acquisition d'Armada. Une arme que l'on a pas encore utilisé en situation réelle. Ils se font une joie d'enfin le baptiser. Mes deux canons à répétition se mettent en marche, intriguant les locaux, puis font feu. A 400 coups par minute, ils détruisent sans aucun problème les civils, trouent les murs en pierre et forcent la retraite de nos ennemis. Seul le gros machin reste en première ligne, recouvert de haki. Mais coup après coup, centimètre après centimètre, il recule. Son haki le protège, mais on dirait qu'il n'a que les bases, et que huit cents coups par minute, c'est trop pour lui. J'ai affronté des types spécialisés dans l'armement qui pouvait résister à mes coups les plus puissants sans broncher. Lui ne doit en être qu'au début. Sa chaîne cliquette à chaque impact, et finit par se dégager de moi. Je me relève rapidement, les balles me passent à travers, et je charge.

« On est sûr de nous parce qu'on possède des pouvoirs que personne d'autre n'a. On est sûr de nous parce qu'on a jamais été défait, parce que personne ne nous résiste. J'suis sûr de moi parce que j'ai vu. J'ai vu le futur. Et j'ai vu ta mort.
Toi jolies tripes. Moi aimer tripes toi.
Moi aimer toi pas savoir parler. Cerveau toi endommagé. Vie toi arrachée. »


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Il essaie de se maintenir debout, mais trop de balles le touchent. Ils reculent et perd son équilibre. Aussitôt, il perd son haki. D'un tekkaï, je protège son corps des balles, tend une main en arrière que mes hommes interprètent comme un ordre de cesser le feu. Chose qu'ils font aussitôt. Il se relève avec du sang qui coule de ses tripes. J'arrache un bout de vêtement pour créer un garrot et éviter que je me vide de mon sang à cause de l'hémorragie causée par mon doigt sectionné. Je me remets à bouillir en y repensant. J'ai perdu un doigt. Un doigt que jamais je ne pourrais récupérer. Il a osé me séparer d'une partie de mon corps, de me défigurer. Je ne peux le supporter. Je saute en l'air, crée une boule de terre autour de moi, puis des pics. Je ressemble à un hérisson roulé en boule. Puis je retombe sur le sol et je charge mon adversaire en m'orientant avec mon haki. « Tu m'as débarrassé d'un doigt, laisse moi te rendre la pareille avec ta tête. » La rencontre le fait reculer encore plus. Et oui, j'ai de la force mine de rien. J'vaux pas quatre cent millions pour rien. Il essaie de résister, lance sa chaîne autour de ma création. Tant qu'elle ne me touche pas, je ne risque rien. Avec son troisième bras, il fait tourner sa chaîne. Puis il se met à tirer dessus. Je me sens aussitôt attiré en arrière. Il se passe quoi ?

Je mets quelques secondes pour relier les points. Sa chaîne fait le tour de ma sphère et a été ancré sur un reste de gros poteau. En tirant dessus, il me fait reculer. Il a clairement moins de force que moi alors comment il réussit à faire ça ? Un miracle ? Non, ça n'existe pas ces trucs là. Alors c'est par rapport aux diverses forces exercées. Si seulement je faisais attention aux cours que les marins me donnent … Oui, mes hommes ont des connaissances que je n'ai pas, alors ils me donnent des cours parfois pour me rendre meilleur et éviter qu'on ne meure tous à cause d'une erreur. Une idée me vient en tête et je l'applique aussitôt. J'arme mon poing, puis sans prévenir, je jaillis de ma sphère mon membre tendu vers mon ennemi. Mon porc-épic ne présente plus aucune résistance, n'étant plus que de la terre sans contact avec moi. La chaîne au granit marin la réduit en miette en moins d'une seconde. Le gros tas continue de tirer dessus. Perdant toute résistance, il se fait entraîner par sa force et se retrouve projeté en avant, droit sur moi. Mon bras a doublé de volume et quand il touche sa face, ça fait mal. Je lui explose le visage, envoyant des dents et du sang voler un peu partout. Il réussit je ne sais comment à reprendre ses appuis et reculer. Hélas, pas assez. Je suis toujours devant lui et je le frappe comme une mitraillette.

D'un appui un peu plus prononcé sur le sol, ma terre reçoit l'ordre de créer un promontoire juste sous le pied gauche de la créature. Sa garde s'en trouve faussée par la surélévation d'un côté de son corps. Ça dure une seconde. Mais dans un combat, une seconde fait la différence. Je transforme mon bras en pointe et transperce le corps ennemi sans difficulté. Ayant visiblement un cerveau déficient, j'ai supposé qu'il n'était pas apte à réagir promptement et à différents endroits de son corps. J'ai alors tenté le coup en le déstabilisant. Il n'a pas pu réajuster sa défense et utiliser son armement en même temps. Dommage pour lui. Un haki non maîtrisé utilisé en combat peut être un avantage comme un inconvénient. Je ne laisse pas passer les erreurs, et ça coûte généralement la vie à mes adversaires. Un logia n'est pas que de la force brute, c'est un élément global et utilitaire. Il faut en tenir compte.

Je n'ai pas la dangerosité de la lave ou de la glace, ni la rapidité de la foudre ou de la lumière, je n'ai pas la capacité d'infiltration du papier. Mais j'ai l'utilité de la terre, un élément qu'on trouve presque partout. Je retire mon bras de son corps qui s'effondre. Le sang coule à flot. Les locaux sont surpris de la mort de leur protecteur et battent en retraite. La blessure à mon épaule ne me fait pas trop souffrir, j'ai vu pire. Les doigts par contre, là je douille. Un toubib essaie de me rafistoler, mais c'est impossible. Enfin, disons plutôt que le doigt ne tiendrait pas en place durant un combat, que j'aurais de grandes chances de le perdre … Je préfère donc rester comme ça. Il me désinfecte la plaie, me donne des médocs pour éviter un truc moche. Puis, étant un logia, je me fais pousser un auriculaire en terre. J'ai de nouveau mes cinq doigts. Et on peut reprendre la destruction de cette île.

Canons à répétition:

Techniques:


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Tous les habitants sont cachés comme ils le peuvent. Ils n'ont plus aucun moyen de fuir l'île, ils sont forcés de rester sur la terre ferme. L'île n'est pas très grande, elle est même plutôt petite à dire vrai. C'est une ville-île. Enfin, ville, c'est vite dit. Disons village plutôt. Pas de relief, des fermes à perte de vue, des maisons rassemblées dans un endroit. Si on rajoute des arbres, j'aurais l'impression de voir Troop Erdu, mon île natale. Des paysans stupides subsistant grâce à leurs récoltes et leurs animaux. Ils doivent être quoi ? Deux centaines, tout au plus. Il y a toute fois un bâtiment qui se démarque des autres, une église. Mais pas une ordinaire. Elle est faite en pierres noires, les gargouilles sont effrayantes, et un drapeau flotte au dessus du clocher. Un rapide coup de haki me dit que tout le monde est réunit dans l'église. Je frappe à la porte, prévenant que je vais entrer. La tension monte rapidement dans l'édifice. Quand j'ouvre la porte et passe la tête à travers, la peur est palpable. J'ouvre les deux battants de la porte violemment, les faisant cogner contre la pierre. Tous les locaux sont condensés près de l'autel en train de prier. Mais qui prient-ils ?

« Vous espérez un miracle de votre dieu ?
Les dieux n'existent pas. Les démons oui. On prie pour qu'ils viennent vous emporter et vous tuer.
L'espoir fait vivre.
Le démon qui va venir, parce qu'il viendra, vous fera regretter votre venue.
Qu'il vienne, je l'attends.
Vous avez profané son île, tué ses disciples et détruit son drapeau. Il ne le laissera pas passer. Il est déjà en route. Nous l'avons contacté.
Vous auriez quand même pu le faire avant. Grand bien vous fasse. C'est la raison de ma venue ici.
Quoi ? On est venu pour un démon ?
Les démons n'existent pas Jack. On est là pour Akemi Polio.
Content de le savoir. Tu pouvais pas nous le dire avant ?
Je ne vais pas emmerder l'équipage avec des détails.
On se demandait pourquoi on était là. Pourquoi tu étais aussi agressif.
On a reçu une mission il y a quelques jours. Trouver l'île où Akemi a établit sa résidence, la détruire afin de l'attirer, puis le tuer.
Et qui nous a engagé ?
Je ne sais pas. Il a payé cash et n'a laissé qu'une lettre comme instruction. Alors nous voici, on a finalement réussit à la trouver. La lettre disait que l'île n'était pas indiqué par le trilog pose, qu'on ne pouvait la trouver qu'en dérivant après la seconde île, qu'il fallait trouver la mer qui se lève, puis les oiseaux plongeants et suivre le chemin de pointes.
Donc, quand on pensait dériver et aller vers la prochaine île indiquée par le log pose, on allait exactement où tu voulais. Pourquoi ne pas nous l'avoir dit ?
Les détails ne vous regardent pas. Je nous ai amené où je voulais pour faire la mission. C'est tout ce qui compte.
Vous vouliez venir ici pour défier monsieur Polio ?
Oui. C'est ma mission.
Vous êtes encore plus fou que les rumeurs le disent.
On va voir ça. »

Ma terre emprisonne tout le monde et les fait avancer vers ce qu'il reste du port. Les flammes ont finit par disparaître quand il ne restait plus rien à brûler. Je crée une dizaine de croix en terre compressée. Sur chacune, un villageois est placé, puis crucifié aux épaules et pieds. Les cris se mêlent eu sang qui coule abondamment. Ma sauvagerie n'a pas de limite. Je fais en sorte que chaque corps indique le suivant jusqu'au dernier qui indiquera ma position. Mais ce n'est que le début. J'ai promis à mes hommes qu'ils pourront s'amuser. Alors c'est parti.

« Prenez dix d'entre eux, et faîtes en ce que vous voulez. Torturez les, massacrez les, je m'en fou. Prenez dix autres, violez les tous les uns après les autres. N'hésitez pas à être brutal. Mais faîtes gaffe, aucun enfant ne sera toléré. Prenez en dix autres, et tranchez leur les membres petit à petit, chaque heure verra un bout être coupé, comme une amputation. Prenez en dix autres, affamés les, puis envoyez les face aux chiens affamés, qu'on voit qui est le plus affamé. Prenez en dix, et enterrez les vivants dans le sol près du port, de façon à ce qu'ils indiquent à nôtre hôte où nous trouver. Prenez en vingt, libérez les, laissez les s'enfuir, puis chasser les comme des animaux. Prenez dix hommes et dix femmes, coupez leur les parties intimes, et faîtes leur manger des jours durant. Pour dix parents, donnez leur le choix, tuer leur enfant et se nourrir d'eux, ou alors se tuer et que leurs enfants se nourrissent d'eux.

Prenez en dix autres, faîtes les danser sur des braises ardentes. Chaque fois qu'ils arrêtent, fouettez les jusqu'au sang. Prenez en dix autres, et faîtes leur subir le passage sous la quille. Attachez les à l'Indomptable, lancez les à la flotte, naviguez, puis regarder les coquillages de la coque déchirer leur peau, attirant généralement les requins affamés qui hantent les eaux profondes. Dix autres seront écorchés vifs comme vous savez si bien le faire. Dix autres subiront les milles coupures. Dix autres subiront le scaphisme.

Le quoi ?
Le scaphisme. La victime est forcée de manger une grande quantité de lait et de miel jusqu'à en avoir la diarrhée. Elle est ensuite enrobée de miel, attachée à une barque et mise à l'eau pour que les insectes la dévorent. Si les insectes n'arrivent pas jusqu'à elle, la déshydratation, l'exposition et le choc de couler dans sa propre saleté la tueront. Dix subiront la crémaillère où les victimes ont les chevilles et poignets liés à un engin que les bourreaux mettront en mouvement. Lentement, la machine tirera sur les membres de la victime dans les directions opposées jusqu'à ce qu'elle se démembre. C'est une sorte d’écartèlement. Dix autres subiront le supplice de la roue où la victime est attachée à une large roue qui tournait tandis que le bourreau lui brise les membres avec un marteau de fer. Une sorte de fléchette géante. Tous ces délices seront perpétrés jusqu'à l'arrivée de leur démon. Dès lors, ils seront tous tués sans délai. Quant aux vingts restants … tailladez leur visage, gardez les en vie et faîtes leur regarder leur peuple être torturé. Quand ils supplieront de mourir, nourrissez les de force si besoin, gardez les en vie sur le bateau. Ils raconteront notre histoire quand ils seront relâchés plus tard.
Tu rabâches Clotho.
Ouais, bah essaie de trouver différentes sorte de torture pour deux cent personnes. C'est pas facile.
Pourquoi tu veux faire ça ?
Je vous l'ai déjà dit. Je veux devenir le prochain Malvoulant. Je dois donc faire pire que lui. Petites tortures après torture, j'y arriverai.
Tu appelles ça petites ? Ces punitions causent la mort et font endurer milles morts à leur victimes.
Et alors ? C'est censé me déranger ? J'suis censé avoir l'estomac retourné ? Je ne suis plus le gamin qui a quitté son île. Je suis le mercenaire fou qui fait ce qui lui chante. Je veux être imprévisible, incontrôlable.
T'es bien parti pour ces points.
Encore une chance. Ça vaudrait pas le coup sinon. »

Mes soldats s'exécutent sans délai, séparent les locaux en différentes groupes puis commencent les tortures. Je fais bouger mon bateau pour qu'il vienne de l'autre côté de l'île et libérer ce qu'il reste du port afin qu'Akemi puisse accoster. Il ne nous reste plus qu'à attendre. Cent vingt pirates armés contre deux cent villageois apeurés. La terreur me donne tellement d'emprise sur le peuple. J'adore ce pouvoir, le sentir glisser dans mes mains, le voir s'insinuer dans les moindres recoins de leur âme. C'est jouissif. Je peux faire ce que je veux, jamais ils n'oseront faire quoi que ce soit contre mes hommes. Certains ont essayé de se tuer en apprenant ce qu'ils allaient subir. Vous pensez bien qu'ils en ont été empêché. Par malchance, certains ont quand même réussit. On ne peut pas être partout, hélas. J'envoie ensuite mes hommes à travers l'île récupérer tout ce qu'ils peuvent, tout ce qui peut avoir de la valeur. Les habitants n'ont pas grand chose, des chandeliers, des couverts, des assiettes … Mais dans la maison du dirigeant de l'île et dans l'église, c'est autre chose. Ici, l'argent et l'or sont chose commune. Il aime bien les excès l'enfoiré. Les bougeoirs sont en argent pur, les coupes sont recouvertes d'or, les vitraux sont magnifiques, on trouve des berrys dans les seaux qui servent à collecter l'argent. Le truc contenant de l'eau est également incrusté de rubis, de saphir, d'émeraude, de diamants … Il a bon goût l'enfoiré. Mes hommes transportent tout jusqu'au bateau et sont forcés de faire plusieurs aller-retours.


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C'est pas un bon jour pour lui. Il s'est levé du pied gauche. Son café était froid. Il a raté sa cible. L'équipage n'a na pêché de poisson. Le bateau qu'il voulait pillé a réussit à s'enfuir au loin. Et pour couronner le tout, aujourd'hui est LE jour. Le pompon de sa journée ? Quand on lui a annoncé que l'île sous sa protection était en train d'être attaqué par une cible qu'il espérait rencontré depuis quelques mois. Quand on lui a dit qu'on massacrait les habitants, ceux qui lui rapportaient de l'argent en troquant avec les îles voisines. Quand il a appris qu'il ne restait plus personne en vie. Et le must a été d'apprendre que le pirate responsable de ça l'attendait de pied ferme sur l'île. Le pauvre marin lui ayant rapporté les nouvelles n'a pas tardé à perdre sa tête. Le bateau a immédiatement mit le cap sur l'île, toute voile dehors pour capter un maximum de vent. Le voyage pris deux jours. A la troisième aube, l'île fut enfin en vue.

La première chose qu'il vit, ce fut les cendres du port. Là où autrefois se dressait un port capable d'accueillir trois gros bateaux, il ne restait plus rien. De la fière tour avec son drapeau on ne voyait plus que les fondations. Il accosta malgré le sol fragilisé. Il arpenta le chemin indiqué par ses servants, crucifiés. Il sentit l'odeur de la mort et de la chair en putréfaction tout le long. Il prit le soin de détailler les visages terrorisés, ayant perdu la foi en leur protecteur, et carbonisé. Chacun des habitants qui lui avait juré fidélité était exposé comme un macabre spectacle, sans doute pour faire preuve de la stupidité de celui ayant commandé cela. L'homme qui se prétendait pirate mais agit comme un fou. Celui qui avait fait une bêtise de trop. Celui qui allait mourir aujourd'hui. Akemi avança, vêtu de sa lourde armure noire. Le son des articulations se fit entendre à chaque pas, on ne pouvait prendre l'ennemi de surprise. Mais de toute façon, l'ennemi l'attendait. Il était dans son sanctuaire. Les cadavres allait jusqu'aux portes de l'église. Cette église qu'il avait fait bâtir aux locaux en signe de leur soumission. Cette église où il LES avait enterré, en ce jour précis, il y a vingt ans. Tout ici criait à la vengeance. Chaque souvenir animait le pirate et renforçait sa rage. Chaque pas qu'il faisait lui intimait de venger ceux qui étaient morts pour lui. Aucune punition ne serait assez grande pour exprimer ce que ressentait le criminel.

Et lui, était assis sur l'autel, baigné dans le sang des locaux. Il mangeait comme si de rien n'était. L'odeur ne semblait pas le gêner. La vue ne devait pas le déranger outre mesure. Il coupait une pomme en quartiers. Il ne tourna même pas la tête quand Akemi arriva. Aucun signe, que ce soit de sa part ou de ses hommes postés dans l'enceinte de l'église. Quand le maître s'approche, il l'invita d'un geste à s'asseoir à côté de lui sur l'autel. Pas de parole, juste un geste. Hautain, arrogant, prétentieux furent autant de mots qu'Akemi colla comme étiquette au fou qui avait osé attaquer son île. La tension était à découper au couteau. L'armure se posa sur l'autel lui ayant rendu grâce tant de fois. La statue le représentant avait été décapitée. Un autre signe ostentatoire. Une raison de plus d'exercer sa vengeance. Akemi était un pirate craint par les mers autant que respecté sur son île. Bien élevé, il ne faisait pourtant que rarement preuve de bonnes manières. Mais lorsqu'il le faisait, c'est que sa age était sur le point d'être libérée. Et que le malheur et la mort allaient s'abattre dans les minutes qui suivaient. Il pouvait laisser le fou terminer son repas. C'était son dernier, après tout.

« J'avais peur que tu ne me trouves pas, alors je t'ai fait indiquer le chemin.
Charmante intention.
Tu as apprécié la vue durant ton passage ?
Chaque pas a été un véritable voyage qui m'a transformé. Je m'en suis délecté.

Ravi de l'entendre. Pendant trois jours nous avons attendu. Ça a été long. Surtout pour eux. » Il désigna plusieurs corps dans l'église. Chacun d'eux portait les traces de multiples sévices. L'armure bouillonnait de l'intérieur. Mais elle attendait le moment opportun. L'orgueil avait mené ce pirate jusqu'à lui, l'orgueil allait l'envoyer en enfer. « Ils ont supplié au début. Ils ont prié pour que tu viennes. Mais tu n'es pas venu.
J'étais loin. J'étais occupé.
Alors je me suis occupé d'eux. Personnellement.
Seul un fou inviterait un homme dans la demeure de ce dernier.
Une chance que je sois fou alors, hein ? Sinon, je n'aurais pas pu faire ça. » Il s'essuie la bouche et fait signe à ses hommes. Ils sortent de l'église. « Quand les portes seront fermées, le jeu pourra commencer.
Tout est un jeu pour toi, hein ?
La vie entière est mon terrain de jeu.
Connais-tu la première règle de la chasse ? Vérifier que ce que tu chasses soit bien la proie et non le chasseur. Tout ce que tu as fait ici, c'est exposer les cases qu'il te manque.
Oh, il m'en manque plus d'une. Sûrement la faute aux abrutis qui ne savent pas garder une île. »

C'est la phrase de trop. Assez de ses faux-semblants. Place à l'action. L'armure descend de l'autel, lève son épée, et l'abat violemment sur ce dernier, le tranchant. Les portes viennent juste de se fermer.[/font]


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Son armure est classe. Ténébreuse à souhait, elle a un air démoniaque qui va bien avec le personnage. Il sait que son look n'a aucun effet sur moi. J'ai affronté bien trop de types méchants, démoniaque, mauvais, horribles … Je ne suis plus un rookie que l'on peut effrayer simplement avec une parade.

« Ça tombe bien que tu sois venu sur mon île. Je te cherchais, justement.
Moi aussi.
Quel curieux caprice du destin que de nous réunir.
Pourquoi tu me voulais ?
On nous a envoyé en mission ici pour te tuer.
Arrête tes bobards.
Ton drapeau ressemble trop au mien. J'aime pas ça.
Ironie, quand tu nous tiens … Ce drapeau était à moi avant que le tien ne soit à toi. C'est à toi de changer.
Aucun de nous ne changera. On a donc qu'une seule solution.
Tu es donc venu juste pour me tuer pour pouvoir parader avec ton semblant de drapeau ? Et tu as fait croire à tes hommes que vous aviez une mission ?
Non. On a bel et bien une mission ici. Ils ne savent juste pas que c'est moi qui nous ai engagé. »

Akemi envoie une lame d'air avec son sabre. J'esquive. Il est sur moi, son poing rencontre mon estomac. Aussitôt, on évalue tous les deux la force de l'autre. Son sabre devient noir et il tranche le vide plusieurs fois. Pourtant, aucune lame d'air ne se forme. Quand il finit son manège, il frappe l'air avec le plat de son épée. Aussitôt, une figure en forme de dragon fait en lames d'air apparaît et me fonce dessus. Je ne peux esquiver. Son attaque est sans aucun doute renforcée au haki et a donc la capacité de me tuer. Mon empathie m'aidant, je crée des poings d'air et frappe à certains endroits afin de briser sa création. Je parviens à l'affaiblir légèrement et avoir assez de temps pour activer mon tekkaï kenpo. Quand la forme fantomatique me touche, je subis des dégâts, mais rien de bien important. Akemi apparaît derrière moi et tranche mon corps en deux avec son haki. Par chance, je me suis faufilé dans ma terre. Je ressors aussitôt et utilise le hasshoken en frappant son armure et son arme. Les ondes spécifiques apparaissent et font leur travail. Ou pas. J'ai beau frapper, rien ne se passe. Devant ma tête surprise, il m'explique que son armure n'est pas ordinaire. Il me dit qu'elle est bien plus résistante qu'une vulgaire armure banale. Il envoie son épée vers moi, je contre en l'attrapant avec les deux paumes de mes mains et utilise encore une fois le hasshoken. Cette fois, un truc se passe. Je lâche l'épée et recule en titubant.

« Granit marin. Assez efficace contre les bouffeurs dans ton genre. »

L'enfoiré à fait enduire sa lame de kairouseki. Je ne peux pas la toucher sans perdre mes force. Il n'a même pas besoin de haki pour me causer des dégâts. Il suffit que son arme me touche et adieu la vie pour moi. Je dois esquiver et non pas contrer ou parer. Le danger augmente exponentiellement. Et plus le temps passe, plus je sens la situation devenir mauvaise pour moi. L'avantage va à Akemi, c'est indéniable. Il a le haki de l'armement, du granit marin, c'est un maître au sabre et il sait se battre au corps à corps. Moi j'ai quoi ? Mon logia qui n'aide pas énormément et mon hasshoken qui est inutile. Il disparaît de ma vue, tous mes sens sont en alerte. Il ne réapparaît pas comme tout le monde le fait quelques secondes plus tard. Il reste invisible à mes yeux. Et surtout, à mon haki. Il se sert du terrain cabossé pour se propulser de plus en plus vite. Puis arrive son attaque. Une lame d'air horizontale à hauteur de mon bassin. Elle fait facilement la largeur de l'église. Je me couche sur le sol pour éviter l'attaque. Sauf qu'elle contient une seconde lame. Et qu'avec une troisième qui frappe la seconde, cette dernière change de direction et fonce droit sur ma terre sur le sol. Elle se fait désintégrer en moins d'une seconde. Plusieurs mètres de mon élément disparaissent. Il veut m'empêcher de fuir. Astucieux. Mais pas assez contre moi.

Il apparaît juste devant moi, à trois centimètres de mon visage. Son casque vient violemment percuter mon front, me forçant à reculer. Le temps que je me remette du choc, son épée noircit au haki et renforcé au granit marin est à trois centimètres de mon cou. Esquiver est impossible. Si je contre, je vais prendre d'énorme dégâts. Sans prévenir, un bruit que j'ai déjà entendu se produit juste avant que le coup ne me touche. Le bruit des canons à répétition dont les cartouches tombent sur le sol résonne dans le bâtiment. Akemi est pris par surprise et son attaque perd en intensité. Mais surtout, elle dure une seconde de plus. Ça ne peut sembler rien, mais une seconde, c'est la différence entre vie et trépas. Je plie mes genoux pour descendre en hauteur, éviter le coup, et surtout, porté le mien. Un poing dont la taille a triplée touche enfin mon adversaire. Suivit d'un second, d'un troisième puis d'une rafale qui ne faiblit pas. Il est pris entre deux feux. Les canons lui tirent dans le dos, et moi dans le ventre. Je sens qu'on prend l'avantage d'un coup. Puis, sans vraiment savoir pourquoi, mon haki me crie de partir aussi vite et aussi loin que possible. Je l'écoute et recule de plusieurs mètres avec un soru. Et je fais bien. Moins d'un dixième de seconde plus tard, l'épée s'enfonce dans le sol où j'étais. Il saute, atterrit dessus et cause une secousse dans tout le bâtiment.

« Avance espèce de sous-merde. Tu as voulu le combat. Alors approche ! »


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Un truc ne colle pas. D'un seul coup, il est beaucoup plus fort. On peut le sentir. Le simple fait d'avoir sauté sur son épée à cause des fissures dans l'église. Il retire son épée du sol, et fait un geste étrange. Les bancs sur le chemin de son arme se font déchiqueter comme si une meute de chiens affamés et invisibles les avaient attaqués. Mais il n'en est rien. Il a juste bougé son arme. Il la bouge pour la pointer vers moi. Les bancs sur le chemin de son épée subissent le même sort. Le gros pilier, large de plus de deux mètres voit des entailles large de plusieurs centimètres apparaître. On dirait qu'il sort le grand jeu.

« Pour chaque habitant que tu as torturé, ton supplice durera une journée. Pour chaque torture que tu as fait, ta mort sera repoussée d'une année.
Parce que tu penses me capturer et réussir à me garder pendant plusieurs années ?
Je ne le pense pas. Je le sais.
Oula, quelqu'un a pris le melon. Enfin, à ton stade, c'est plus une pastèq*/ »

Il se téléporte devant moi. Son déplacement crée une onde de choc qui me fait reculer d'un mètre. Son épée se lève en diagonale, mon corps se fait frapper par l'air qu'il déplace durant son mouvement. S'il réussit à faire ça sans attaquer, j'imagine mal la puissance de son attaque. Sa puissance brute à augmenter sans que je ne sache pourquoi. Lui aussi a donc un atout dans sa manche. Comme les empereurs. Je sens que le combat va très mal se finir pour moi. Il tranche l'air en diagonale avec son sabre. J'esquive facilement. Son poing gauche vient frapper mon estomac et me fait tomber à genoux. Les canons à répétition n'ont plus aucun effet sur lui, son haki est trop parfait, alors ils arrêtent de gâcher des munitions. Je suis sans défense, brisé par un simple coup de poing. Son épée se pose sur ma tête. Je sens le tranchant couper quelques cheveux.

« Tu n'as pas le niveau pour le Nouveau Monde. Grand Line a peut-être été facile, mais ici, tout est différent. C'est pas pour les gamins.
Qu'est-ce que tu fou là alors ? »

Irrespectueux jusqu'au bout, personne ne me changera. Son sabre se pose sur mon épaule et touche mon cou. Un mince filet de sang s'échappe de la blessure. Son arme est putain d'aiguisée. Mes hommes assistent à la scène, impuissants. Ils regardent Akemi me dominer. Il sourit derrière son casque, j'en suis sûr. Il va le regretter. Je ne suis pas sans défense, contrairement à ce qu'il peut penser. Je me lève, il bouge son épée pour ne pas me trancher et me tuer.

« T'as encore des forces ?
Parce que t'étais sérieux toi ? Je m'échauffais tout juste moi.
Menteur et frimeur en plus d'être con. T'as touché le tiercé quand t'es né toi.
J'te retournerai bien le compliment, mais j'parle pas aux morts. »

Durant cet échange, j'ai mis ma main dans mon manteau et j'en ai sorti une petite fiole. Il la regarde avec intérêt. La seule chose qu'il peut voir dessus, c'est qu'elle émet de la lumière. D'un rapide geste, je la lui lance dessus. Il pare avec son épée, comme on pouvait s'y attendre de la part d'un épéiste. Quand la fiole se brise sur son arme, la lumière devient noire et glisse jusqu'à atteindre le corps d'Akemi. L'effet ne dure pas longtemps, alors je dois en profiter. Un chat noir, mon pote, ça apporte tout sauf de la chance. Ma terre frappe le bas du pilier précédemment endommagé. Aussitôt, il s'effondre et fait tomber une partie du plafond avec lui. Mon logia me prémunit de tous les éventuels dégâts, tout comme le haki de mon ennemi doit le faire pour lui. Cinq secondes d'écoulées, j'utilise des soru pour dégager de la zone. Mes hommes n'ont pas attendu et ont commencé à remballer dès que les canons à répétition ont cessé. Ils sont en route vers l'Indomptable. Une fois arrivé dans le port, je saute sur ma Terreur et dégage aussi vite que possible de cette île. Je ne fais visiblement pas le poids face à Akemi. J'ai pas réussit à le blesser, encore moins à le tuer. Je dois encore progresser.

Lui sort des décombres de l'église qui a finit par entièrement s'écrouler. Il n'a subit aucun dégât grâce à son exceptionnel haki et se dirige droit vers le port. Il sait, il sent que je m'enfuie, faute d'autres options. Il me voit m'éloigner au loin tout en lui faisant un doigt d'honneur. Comme réponse, il tranche l'air avec son épée et m'envoie je ne sais combien de lames d'air. Grâce à la grande manœuvrabilité de mon vaisseau et mon empathie, on esquive les lames les plus dangereuses, et je frappe les autres avec mes poings d'air. Je suis à trois cent mètres du rivage, trop loin pour lui. Je suis sain et sauf. Enfin … Il me manque un doigt quoi. Je vois la supernova ruminer à travers son armure. Je la sens murmurer quelque chose, puis il fait demi-tour et retourner vers les terres. Ouf, sauvé. Une fois sur le bateau, j'ordonne qu'on dégage d'ici aussi vite que possible. Son navire personnel nous prend en chasse. En activant tous nos moyens de propulsion, on réussit à dégager et se mettre hors de portée de tir. Résultat de la mission, 60% de réussite. J'ai tué les locaux, je les ai torturé, j'en ai gardé en vie pour qu'ils racontent ce qui s'est passé, j'ai affronté Akemi et j'ai survécu. Je sais désormais quels points je dois améliorer.


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