On m'a toujours dit de rêver grand pour faire de grandes choses. Avant, je voulais devenir amiral en chef de la marine pour changer le monde. Puis, quand je suis devenu révolutionnaire, je voulais avoir une place au DRAGON. Aujourd'hui, mon objectif est tout autre. Un jour, je serais le Malvoulant, le Mal absolu de ce monde, la créature que tous craindront, celle que même la mort n'osera pas venir faucher. Voilà mon but désormais. Tuer Teach et le remplacer. Une issue que souhaitent des milliers de pirates. Fort heureusement, très peu on le pouvoir d'y arriver. Je ne suis ni le plus armé, ni le plus soutenu, ni même le plus fort, et je ne connais ni ses plans ni ses forces. Mais j'ai la motivation. Le reste viendra avec le temps. Et on va commencer par la réputation. Le nouveau monde est rempli d'îles intéressantes et très bien gardées. Un challenge comme je les aime. Je monte sur le pont supérieur et convoque tous mes marins. Quelques instants plus tard, je dévoile mes intentions.
« On a pas fait quelque chose de grand depuis longtemps. Aujourd'hui, il est l'heure. La prochaine île, on la rase, on massacre les habitants, on égorge les animaux.
C'est d'la violence gratuite boss.
Gratuite ou non, ça va nous faire du bien. On pourra s'échauffer avant d'attaquer de vrais défis, comme Teach, Kyori ou Ravrak. Des questions ?
On laisse quelques locaux en vie avec un bateau pour qu'ils racontent l'histoire quand même ?
Bien sûr, c'est le but. Les choquer, les traumatiser assez pour qu'ils transmettent le récit de ce que nous avons fait au reste du monde, afin que chacun sache ce qu'on peut faire. Teach est craint pour sa férocité, sa soif de combats, sa méchanceté. On doit marcher dans ses pas pour le dépasser.
Toujours avec cette idée en tête.
Ouais, ça a pas changé, et ça ne changera pas.
Cool. Mais si l'île a des trésors, on les brûle ou quoi ?
T'es con ou tu le fais exprès ? On tue, on détruit, on pille, puis on rase, et enfin on part. D'autres questions ?
Ça va pas être dangereux ?
Non. Ça va être mortel pour eux, et jouissif pour nous.
Si l'île est trop forte pour nous ?
Alors on passe à la suivante. »
On se dirige vers la prochaine île en suivant le trilog pose. Malheureusement, le navigateur nous interromps pour nous dire qu'on doit changer de cap rapidement si on ne veut pas mourir. Le bateau commence à se faire entraîner par l'océan alors qu'il n'y a aucun courant. Au loin, depuis quelques minutes, on voit une petite pointe rocheuse qui traverse le liquide salé. Après quelques secondes, de vingt mètres de hauteur elle passe à trente. Puis cinquante. Puis cent mètres. Le niveau de la mer a diminué drastiquement d'un seul coup. Notre navigateur, émérite et ancien, a reconnu le phénomène qui se produit, le retrait de la mer. Il sait que ça annonce une catastrophe naturelle que tous les marins prient pour l'éviter. Il sait qu'un tsunami se dirige droit vers nous. Et il sait que la hauteur qui s'est retirée est en principe la hauteur de la vague. Quatre-vingt mètres de haut. Ô putain la vache. Quand il nous annonce ça, on se regarde tous. Une seconde plus tard, chacun fonce à son poste. Ça se bouscule, ça se heurte, ça crie. Le contre-maître écoute le navigateur et donne les ordres en fonction. Une vague aussi haute que celle prévue a toutes les chances de nous faire chavirer, de nous traîner sur plusieurs dizaines de kilomètres, de nous couler, de nous tuer … Or, on doit tout faire pour éviter ça. On active les hélices pour gagner un peu de vitesse. Pour éviter de reculer en fait surtout.
J'ai l'idée d'utiliser la résine de Shabondy que je garde à bord avec Slim, fils de revêteur. Mais on me fait remarquer qu'un tsunami, contrairement à la houle ordinaire, déplace toute la hauteur de l'eau lors de son passage. Ça signifie qu'on se ferait ballotter autant en surface qu'au fond de l'océan. Mais au moins, on aurait pas à affronter la gigantesque vague. Slim me confie que la résine ne résisterait pas au choc, qu'elle se ferait détruire à l'impact et qu'on se ferait détruire en une seconde. J'abandonne donc cette idée. Notre seule chance est de trouver une île. Sauf qu'il n'y a rien que du bleu à l'horizon. Malgré le beau soleil, on ne repère rien. Étant celui qui a la meilleure vue de mon équipage, je monte à la vigie et laisse le soin au navigateur de donner les ordres adéquats à notre survie. Le navire arrête enfin de reculer. Je me dit chouette, on va pouvoir distancer l'événement. Encore une fois, on me contre-dit. Si l'on a arrêté de reculer, c'est que le tsunami est désormais formé, et donc que le danger accroît exponentiellement. On me dit qu'on ne peut pas distancer une telle catastrophe car l'eau se déplace environ à 800km/h si la profondeur est de 6km, 360km/h si la profondeur est d'un kilomètre. Vu qu'on est en pleine mer, on peut supposer que la profondeur est d'environ six kilomètres. Avec tous les systèmes de navigation en marche, on atteint les 30 nœuds, soit 55km/h. Aucune chance de distance le tsunami. On va donc forcément le manger de pleine face. Heureusement qu'on est en zone profonde, sinon la hauteur de la vague serait plus élevée. On a pas le choix, on doit essayer d'esquiver la vague sinon on va prendre cher.
« On a pas fait quelque chose de grand depuis longtemps. Aujourd'hui, il est l'heure. La prochaine île, on la rase, on massacre les habitants, on égorge les animaux.
C'est d'la violence gratuite boss.
Gratuite ou non, ça va nous faire du bien. On pourra s'échauffer avant d'attaquer de vrais défis, comme Teach, Kyori ou Ravrak. Des questions ?
On laisse quelques locaux en vie avec un bateau pour qu'ils racontent l'histoire quand même ?
Bien sûr, c'est le but. Les choquer, les traumatiser assez pour qu'ils transmettent le récit de ce que nous avons fait au reste du monde, afin que chacun sache ce qu'on peut faire. Teach est craint pour sa férocité, sa soif de combats, sa méchanceté. On doit marcher dans ses pas pour le dépasser.
Toujours avec cette idée en tête.
Ouais, ça a pas changé, et ça ne changera pas.
Cool. Mais si l'île a des trésors, on les brûle ou quoi ?
T'es con ou tu le fais exprès ? On tue, on détruit, on pille, puis on rase, et enfin on part. D'autres questions ?
Ça va pas être dangereux ?
Non. Ça va être mortel pour eux, et jouissif pour nous.
Si l'île est trop forte pour nous ?
Alors on passe à la suivante. »
On se dirige vers la prochaine île en suivant le trilog pose. Malheureusement, le navigateur nous interromps pour nous dire qu'on doit changer de cap rapidement si on ne veut pas mourir. Le bateau commence à se faire entraîner par l'océan alors qu'il n'y a aucun courant. Au loin, depuis quelques minutes, on voit une petite pointe rocheuse qui traverse le liquide salé. Après quelques secondes, de vingt mètres de hauteur elle passe à trente. Puis cinquante. Puis cent mètres. Le niveau de la mer a diminué drastiquement d'un seul coup. Notre navigateur, émérite et ancien, a reconnu le phénomène qui se produit, le retrait de la mer. Il sait que ça annonce une catastrophe naturelle que tous les marins prient pour l'éviter. Il sait qu'un tsunami se dirige droit vers nous. Et il sait que la hauteur qui s'est retirée est en principe la hauteur de la vague. Quatre-vingt mètres de haut. Ô putain la vache. Quand il nous annonce ça, on se regarde tous. Une seconde plus tard, chacun fonce à son poste. Ça se bouscule, ça se heurte, ça crie. Le contre-maître écoute le navigateur et donne les ordres en fonction. Une vague aussi haute que celle prévue a toutes les chances de nous faire chavirer, de nous traîner sur plusieurs dizaines de kilomètres, de nous couler, de nous tuer … Or, on doit tout faire pour éviter ça. On active les hélices pour gagner un peu de vitesse. Pour éviter de reculer en fait surtout.
J'ai l'idée d'utiliser la résine de Shabondy que je garde à bord avec Slim, fils de revêteur. Mais on me fait remarquer qu'un tsunami, contrairement à la houle ordinaire, déplace toute la hauteur de l'eau lors de son passage. Ça signifie qu'on se ferait ballotter autant en surface qu'au fond de l'océan. Mais au moins, on aurait pas à affronter la gigantesque vague. Slim me confie que la résine ne résisterait pas au choc, qu'elle se ferait détruire à l'impact et qu'on se ferait détruire en une seconde. J'abandonne donc cette idée. Notre seule chance est de trouver une île. Sauf qu'il n'y a rien que du bleu à l'horizon. Malgré le beau soleil, on ne repère rien. Étant celui qui a la meilleure vue de mon équipage, je monte à la vigie et laisse le soin au navigateur de donner les ordres adéquats à notre survie. Le navire arrête enfin de reculer. Je me dit chouette, on va pouvoir distancer l'événement. Encore une fois, on me contre-dit. Si l'on a arrêté de reculer, c'est que le tsunami est désormais formé, et donc que le danger accroît exponentiellement. On me dit qu'on ne peut pas distancer une telle catastrophe car l'eau se déplace environ à 800km/h si la profondeur est de 6km, 360km/h si la profondeur est d'un kilomètre. Vu qu'on est en pleine mer, on peut supposer que la profondeur est d'environ six kilomètres. Avec tous les systèmes de navigation en marche, on atteint les 30 nœuds, soit 55km/h. Aucune chance de distance le tsunami. On va donc forcément le manger de pleine face. Heureusement qu'on est en zone profonde, sinon la hauteur de la vague serait plus élevée. On a pas le choix, on doit essayer d'esquiver la vague sinon on va prendre cher.