Remontant la via Carbon depuis le palais Augustin, le visiteur avisé aura le plaisir de découvrir l'arche d'Etienne le Maçon, ouvrage baroque orné de trois statues de divinités simiesques, précédant d'une vingtaine de mètres la découverte du porche du musée des antiquités (12éme au 14éme siècle) à gauche. Poursuivant sur une soixantaine de mètres, sur la droite, c'est la Chapella Miscascia qui se révèle, autel édifié en l'honneur d'un dieu malheureusement oublié mais aux décorations toujours resplendissantes. L'association des descendants des derniers fidèles, 3224 membres au dernier décompte, organisent visites guidées et reconstitutions du culte à l'intention des touristes et des curieux afin de réunir les fonds nécessaires à l'entretien de la mémoire locale.
Prenant la rue de droite après l'église, le voyageur avide de découvertes s'aventurera dans la strata Diocletiana. Il pourra alors admirer les façades rénovées du 11éme siècle présentes des deux côtés de la rue. Il pourra notamment visiter les bains de Caldociferne, témoignage du génie de Valfine le Jeune, maire de la ville de 1203 à 1208. Les bains sont encore utilisés de nos jours par les habitants du quartier.
Quittant cette rue par l'Est, se laissera découvrir la Place Du Fou. Une fontaine érigée en 1323 occupe le coeur de la partie nord de la place, tandis que la partie sud est traversée par un des nombreux canaux qu'empruntent les Yagara Bulls, que le visiteur entreprenant aura déjà eu le plaisir d'apercevoir. Autrefois la Place du Fou accueillait un spectacle organisé par les habitants du quartier le premier dimanche de Mai. Depuis la construction de la fontaine et des trois automates d'ours dansantes érigés à son sommet, le spectacle de Mai est joué sur le carré Drazonito, à deux cent mètres de là. Aujourd'hui, la Place Du Fou …
Aujourd'hui sur cette place que les habitants appellent Place Du Fou se déroule une bataille des plus singulières. Chacun des combattants aimerait être ailleurs, un endroit moins public, sans curieux ni badauds alternant commentaires, prise de paris et mise aux abris, séparés par des cris. Encouragements, railleries, insultes ou questions bien légitimes sur la présence de ces guignols gênant le passage alors qu'on doit aller visiter son chiropracteur ce qui nécessite de pouvoir traverser la place ou faire un long détour très agaçant. Mais ils sont là, avec un public prenant une part active, quoique strictement verbale, à l'affrontement.
Les combattants forment une sorte de cercle. Déformé, tordu, mouvant, mais un cercle quand même. On pourrait parler d'un rectangle, mais c'est tout de même plus proche du cercle que tu rectangle.
Au centre se tient un homme, grand, la chevelure blonde brillant sous le soleil, la musculature bien visible à travers sa chemise déchirée par de multiples lames d'airs et coups de couteaux qui n'ont pourtant laissé que de faibles marques sur son corps d'Apollon. D'ailleurs plusieurs femmes du public ont pris fait et cause pour ce séduisant trentenaire et n'encouragent que lui.
A ses côtés, impériale malgré la fatigue et la sueur de la course les ayant menés jusqu'à cette place, se tient une femme élégant aux cheveux noirs comme le jais, à la peau pâle comme le marbre et aux yeux durs comme le diamant. Sa belle robe a subi quelques déchirures, mais aucune attaque n'a encore frappé sa chair. Car cette ancienne du Cipher Pol maîtrise à la perfection l'art de l'esquive, amplifié par son Kami-E. Son acolyte, lui, agrémente son style de combat d'un tekkai. Les muscles durcis, économisant son souffle et ses mouvements, les coups qu'il reçoit le laissent de marbre. Mais qu'un Cipher Pol imprudent rate son approche en tentant de le suriner, une riposte immédiate vient et "Apollon" envoie l'infortuné dans un vol plané. D'ailleurs la fontaine s'agrémente depuis deux minutes d'une jeune femme du CP, inconsciente et entraînée dans son sommeil par la danse des ours automates. Ce qui ajoute une touche comique à un tableau qui, tout de même, est formé d'un combat brutal au beau milieu de la ville.
Justement, autour d'eux, une quinzaine de Cipher Pol forment un mauvais cercle. Ils ont maintenant sûrement perdu leur anonymat bien aimé, avec cette course-poursuite bêtement conclue sur une place publique. Mais on aura bien vite oublié leur visage à Water Seven, ils sont juste assurés de recevoir une mutation générale dans les Blues ou les bureaux de Marie-Joie. Qu'importe. L'essentiel maintenant c'est de capturer ces deux traîtres et les soustraire à cette île. Et aux forces de la marine d'Elite, dont on veut bien l'expérience en matière d'assaut urbain et pour s'occuper des minions de base, mais qu'on préfère tenir à l'écart pour s'occuper des problèmes "internes". Les marines parlent trop, sont trop curieux, et on ne souhaite guère se retrouver à leur expliquer que les chefs de cette bande de trafiquants d'esclaves sont d'anciens agents ayant trahi.
Bref, tout ce joyeux monde s'essaye dignement au noble art de l'étripage, mais causent plus de dommages au terrain et aux bâtiments environnants qu'à leurs opposants.
Ça fait bien un quart d'heure qu'on se bat ici lorsqu'une dizaine d'hommes de main - et de femmes - équipés d'armes à feu arrivent par les canaux, juchés sur deux gros Yagara Bulls. Ne se trouvant pas à l'entrepôt ou à la maison lors du lancement de l'opération de la marine, ils ont récupéré des armes dans une cache censée servir à un repli expéditif et se sont dirigés vers le point vers lequel les rescapés d'un coup de filet sont censés aller. Nommément, la Place du Fou, si celle-ci n'est pas sûre, la taverne de la Longue Mer, puis si vraiment ça ne va pas, la planque où nos dix bonhommes viennent de ramasser leurs armes.
Délaissant leurs montures louées pour l'occasion, ils ouvrent le feu sur les CP dès qu'ils ont mis pied à terre. Ils ne savent pas bien viser, ils ne sont pas coordonnés, mais c'est un feu assez nourri pour faucher plusieurs agents gouvernementaux. Blessés plus ou moins graves, aucun mort pour l'instant, le côté Sud de l'encerclement s'effondre soudainement.
C'est alors que déboule depuis la strata Diocletiana une jeune fille aux cheveux apparemment marrons, ses sandales claquant sur le pavé, sa robe verte flottant au vent et une veste piquée à la marine d’Élite sur ses épaules. Elle se faufile parmi les spectateurs, passant entre une maison et la foule, prenant appui sur une caisse convenablement posée là et s'élance dans les airs. Prenant vite la mesure de la situation et ne résistant pas à l'envie de crâner, elle touche le sol puis fait surgir deux bras sur le pavé. Sans ralentir, elle court dessus et se retrouve propulsée en l'air par la force de ces bras surgis de nul part. Poussant un hurlement dans son bond, elle percute le sol avec son poing droit. Presque simultanément, une forêt de bras droits, semblables au sien, surgissent du sol, des armes, des habits de la petite bande de trafiquants armés. Venant de partout à la fois, les coups pleuvent, frappant, cognant, bourinant tant et si bien que les renforts surprises des trafiquants se transforment en victimes supplémentaires pour la porteuse du fruit du démon de l’Éclosion.
C'est sur ces entrefaites qu'une nouvelle fille, courant pieds nus dans des habits trop larges pour elle, déboule sur la place. En oubliant la couleur de ses cheveux roses, elle ressemble grandement à la première. Peut-être sont-elles sœurs. Bien que s'étant mise en route plus tôt, la rosée ne savait pas ce qu'elle cherchait exactement et avait dû s'en remettre à l'alliée des généraux victorieux, la Chance. Dame Fortune fit bien les choses, puisqu'étant partie la première mais sans savoir où aller, la fille qui est presque Gallena Scorone arrive moins d'une minute après la véritable Gallena, qui elle savait où aller.
Gallena reconnaît les deux fuyards encerclés. La clone de Gallena reconnaît son tortionnaire, entouré par des gens parmi lesquels elle identifie plusieurs Cipher Pol. Gallena tend le bras et pointe les trafiquants d'un doigt accusateur tout en s'exclamant :
- Je suis Gallena Scorone et au nom du Gouvernement Mondial …
Elle laisse sa phrase en suspense, laissant une chance à l'autre Gallena d'enchaîner. Celle-ci, qui malgré sa mauvaise journée, est tout de même presque Gallena à quelques détails près, ne perd pas l'occasion. Franchissant le cercle des Cipher Pol, elle s'écrie :
- Je suis Gianna Scorone et au nom de la Justice …
Toutes deux, en coeur, concluent leurs sentences :
- Je vous arrête !!
L'une comme l'autre s'élancent dans l'arène, laissant les CP hésitants derrière elles. Qu'ils débattent sur l'opportunité de laisser la marine s'en charger maintenant qu'on en est arrivé là, qu'on s'occupe des blessés, des quelques trafiquants de chair humain gisant dans le coin et se disent qu'on ferait bien de décrocher Monique du haut de la fontaine. Les CP profitent du répit pour se reposer quelques instants. La Scorone va se faire détruire, on devra retourner au combat bien assez tôt.
Et si elle est aussi forte que le dit son dossier, elle ne devrait pas avoir de mal à résoudre l'affaire seule. Dans tous les cas, on peut prendre un peu de repos.
Gallena fait disparaître toutes ses créations, sauf sa jumelle évidemment. La belle femme, cible de Gallena, projette plusieurs lames d'airs. La marine à la perruque brune les esquive en bondissant dans les airs. Contre-attaquant, elle fait apparaître un bouquet de bras d'autour d'elle. Dans une succession de coups rapides, elle réplique aux lames par des poings d'airs. De petites balles d'air concentré, d'une couleur rosâtre percutent le pavé sans atteindre l'adepte du Kami-E. Du pied, celle-ci balaye le sol pour faucher Gallena quand elle atterrit. Mais celle-ci, usant de son fruit, bascule en arrière, évite le coup puis se redresse. Elle ne voit pas venir la main tranchante qui suivait la balayette, qui frappe juste au-dessus de sa hanche gauche. L'impact, qui va laisser un bleu, lui arrache un cri de douleur, un "aïe" indigné.
Le même cri, au même moment, s'échappe des lèvres de Gianna. Celle-ci n'a pourtant pas été frappée. Au contraire, elle vient de briser le tekkai de son adversaire par une succession de coups rapides, localisés autant que possible sur quelques points vulnérables. Un coup ne peut passer l'armure, mais dix le peuvent. Ou alors vingt. Peu importe le nombre exact, aucune armure n'est infaillible. Le tekkai ne fait pas exception.
Gianna vient de projeter son adversaire au sol quand la douleur de Gallena lui arrive et ainsi, elle aussi, réagit par un cri.
Gallena, celle qui a vraiment reçu le coup, ne reste pas à attendre la suite. Elle attaque, mais ses coups de poings frappent dans le vide. La chef des trafiquants esquive trop bien et contre-attaque sans perdre un instant. Soru contre Soru, les deux se déplacent à la vitesse de l'éclair. Le lieutenant de marine tente d'invoquer un bras sur le sol pour immobiliser le pied se son adversaire. L'astuce réussit, Gallena arrive à lui porter plusieurs coups. Mais la femme à la robe noire réagit rapidement et se baisse pour détruire son entrave. L'utilisatrice du fruit du démon a à peine le temps de dissiper son bras. Un petit trou apparaît dans le sol là où se trouvait son bras.
Elle se dit qu'elle a bien fait de ne pas laisser son invocation prendre le coup. Son adversaire connaît donc le Shigan, le doigt-revolver.
Libérée, celle-ci lance plusieurs lames d'airs en direction de Gallena. D'un geppou, elle tente ensuite de prendre de la hauteur, peut-être même la fuite. Mais une colonne de bras s'élance depuis le sol, attrape sa jambe et la projette au sol.
- Tu ne peux pas fuir, agent du mal !
- Agent du mal, tu n'as rien trouvé de plus ridicule à dire ?
- Je préfère rester polie, vieille vache.
- Petite pute. Tu feras moins la maline quand j'en aurais fini avec toi.
Le bandit à terre se relève. Son tekkai raffermit, une frappe puissante cueille Gianna en plein ventre et l'envoie dans la fontaine. Gallena ressent le coup et est déconcentrée. Tournant la tête, elle invoque des bras pour amortir la chute de Gianna. Mais pendant qu'elle fait ça, la femme aux cheveux noirs réduit la distance d'un Soru et frappe à la tête. Gallena tombe au sol, roule et d'une galipette se remet sur pied. La perruque reste à terre. Évitant de peu une nouvelle attaque, elle fait apparaître un bouquet de bras autour d'elle et lance une nouvelle salve de poings d'air.
Gianna, portée par l'adrénaline, retourne au combat sans tarder. Elle feinte, attire le poing de son adversaire et frappe brutalement le coude de l'homme. Il a fait son tekkai à temps, et la suite de l’enchaînement de coups portés par la clone ne lui fait rien. En désespoir de cause, Gianna passe dans le dos de l'homme et lui tire les cheveux en arrière. Ne s'y attendant pas, il perd la concentration nécessaire au tekkai et ressent pleinement le coup de genou qui suit.
- Quand je t'aurais attrapé, il ne restera plus de toi de quoi tirer le prix le plus minable que ça.
- Venant d'un combattant minable comme toi, je ne m'en fais pas. Esclavagiste à la manque et balourd de première, faut déjà que tu m'attrapes avant de faire des menaces.
- On va voir si t'auras toujours la langue aussi pendue quand tu seras retournée dans ta cellule.
- Ben déjà là on voit que sans tes potes et leurs fusils, tu vaut pas un clou. Tu ne vaut rien. Comparé aux pirates que j'ai vaincu, ... t'es nul ! C'est tout, t'es nul. T'as que ta défense merdique pour sauver ta peau.
- Grr. Fini de rire, je retiendrais plus mes coups !
- Tu veux dire que tu vas devenir compétent ? C'est beau les rêves.
Ils s'élancent l'un contre l'autre. Le gars torse nu contre la fille aux habits trop larges. Apollon balance son poing dans une diagonale, du haut droite vers le bas gauche. Gianna l'évite sans peine et riposte d'un coup de pied dans le tibia. L'homme durcit ses muscles avant l'impact et ne ressent apparemment pas le choc. Reprenant son mouvement un instant interrompu par son tekkai, cette pause brève et instantanée bouleverse le rythme sur lequel s'était calée Gianna. Elle se décale de justesse, assez pour éviter le coup que lui porte l'esclavagiste. Pas assez pour éviter que son ennemi n'attrape le gaminet qu'elle a emprunté.
Un type plus brutal, plus bête, en profiterait pour projeter la rosée à travers la Place Du Fou ou dans le canal. Peut-être même dans un bâtiment. Mais même aveuglé par la colère, cet ancien CP n'est pas bête. Il profite de la prise pour la tirer violemment à lui. L'espace d'un instant, le visage de la fille et le poing libre du blond sont sur deux trajectoires sécantes. L'instant d'après, Gianna s'est glissée sous son bras, a posé un pied sur sa jambe à lui et s'en sert comme point d'appui pour basculer sa position. Elle glisse hors du gaminet, exposant sa poitrine à la vue d'un public resté aux abords de la place. La jeune femme n'en n'a cure. De ses deux poings, elle envoie une série de coups dans l'entrejambe de son ancien géolier. Malgré un tekkai précipité, l'endroit est une pièce sensible du corps masculin. Les frappes apportent le résultat escompté. Apollon gémit, porte une main devant le membre meurtrie, lâchant le gaminet de Gianna.
Elle attrape le tissu d'un geste leste, reprenant quelque distance entre elle et le blond avant de renfiler l'habit couvrant son torse. Puis la rosée charge derechef.
Son point droit se dirige vers le visage de son adversaire. Au lieu de faire une nouvelle fois confiance à ce tekkai que la fille a déjà perçé, le trafiquant la bloque avec son bras. Une main sur l'entrejambe, l'autre protège son visage. Et aucun pour bloquer le poing gauche de la jumelle de Gallena, qui s'enfonce sous la garde et frappe la gorge exposée. Il suffoque sous le choc. Le souffle court, sa garde tombe, les coups de Gianna peuvent alors pleuvoir et il a de plus en plus de mal à les parer. Deux CP proches comprennent qu'il y a une occasion à saisir.
Le trafiquant blond, "l’Apollon", s'effondre, vaincu par ce prompt renfort. Et Gianna frappe, frappe, frappe. Le sang coule sur le visage de l'homme, il a l'os du nez brisé, l’œil gauche tuméfié et l'oreille droite à moitié arrachée. Il respire avec difficulté. Et juchée sur son torse, sans se soucier du sang qu'elle projette, la fille aux cheveux roses continue de frapper.
Encore.
Et encore.
De l'autre côté, c'est un ballet infernal, où les deux combattantes se tournent autour sans parvenir à porter de nouveaux coups. La perruque est tombée lors du dernier échange, depuis aucune n'a pu atteindre l'autre. La fatigue commence à se faire voir chez chacune. Un Kami-E mal exécuté et la frappe de Gallena frôle la joue de la chef esclavagiste. Une acrobatie mal réceptionnée et c'est de justesse que la marine évite un shigan dévastateur. Tôt ou tard, l'une va commettre une erreur irrattrapable. Dans une des fluctuations que tout combat traînant en longueur connaît, elles s'écartent un instant et reprennent leur souffle, aussi bruyantes que des chameaux. L'un des deux chefs est tombé et capturé. Maintenant c'est Gianna, la copie de Gallena, que l'on tente de retenir. Si le trafiquant blond pouvait être encore en vie à la fin de la journée, ça serait plus facile de l'interroger et éventuellement le juger.
Gianna se débat, mais ne va pas jusqu'à les frapper. Les CP sont des alliés. Et c'est contre l'homme qu'elle est en colère.
Quelques autres CP reviennent dans la bataille, formant un petit groupe à côté de Gallena et leur ancienne collègue. Monique, celle qui s'était retrouvée au sommet de la fontaine, a un bras cassé mais s'est quand même joint au groupe. Certains en meilleur état ne sont pas aussi courageux. Ils se tiennent à une distance respectueuse. Ceux qui savent frapper avec des lames d'airs le font, mais leur cible n'a pas trop de mal à éviter ces tentatives hésitantes.
Gallena a alors une idée. Quand les avant-bras de son adversaire sont assez proches l'un de l'autre, Gallena fait surgir ses propres avant-bras des coudes de la femme. Ses mains se fixent l'une à l'autre et en utilisant des avant-bras, pas des bras entiers, il n'y a pas d'articulation facile à faire plier. Surprise, la femme à la robe noire est heurtée par une lame d'air dans le dos. Elle tente de rompre le lien de chair créé par Gallena mais comprend que ce sera long. L'ancienne CP veut faire vite. Elle tente d'écraser sa tête sur les avant-bras invoqués par Gallena. Mais une nouvelle création de l’Éclosion sort de son menton et s'accroche aux autres, l'empêchant de porter son coup de crâne. Elle tente alors de forcer, tout en s'accroupissant pour porter un coup de ses genoux. Mais tout comme la tête, voilà que de nouvelles éclosions de bras bloquent la tentative. Plusieurs lames d'air la frappent, puis la source semble se tarir. De nouveaux bras se rajoutent à la camisole improvisée. La voilà ligotée, emballée, plus qu'à peser.
On lui menotte bras et jambes, on en rajoute pour empêcher tout mouvement, tout shigan malvenu. Alors Gallena peut retirer ses bras invoqués. La femme aux cheveux noirs de jais, à la robe bien abimée, est bel et bien capturée.