''Je ne sais pas dire je t'aime, je ne sais pas.
Je l'ai dit tant de fois pour rire, on ne rit pas de ces mots là.''
Je l'ai dit tant de fois pour rire, on ne rit pas de ces mots là.''
Dans la vie, l'insaisissable m'écarte et je m'éloigne de toi comme on arrache une molaire, d'une douleur sans fin. L'indécision de mes mots, ce choix irrecevable que j'ai fait pour ne voir en toi qu'une amie de trop. L'indécision, la morale et toi dans cette histoire, si douce, implacable, rassurante...
Dans les mots, je me conforte et m'assaille de représailles, au point de non retour, non bien sûr que non, bien sûr, je me rassure. C'est l'histoire que j'écris avec toi. J'adore lire tes lettres parfumées, j'en écris quelques unes, disparaissent dans le feu de ma cheminée. Mes prunelles, grandes ouvertes au monde. Pour la première fois, je respire.
Éclaircir ma douleur, par ces mots. De ce que je vois autour, sur ce que j'invente, sur l'imaginaire infini et bien sûr, toi. Non, tu n'es pas ma muse, t'es la profonde inspiration qu'on a lorsqu'on plonge au fond de l'eau. Oui, c'est cela, cette magie qui ne me parle que de bon sens.
J'ai peur qu'il te soit arrivé quelque chose, j'espère que tout va bien chère amie.
Un jour, tu me prendras dans tes bras, je caresserai tes joues pourpres et je te chanterai jusqu'au petit matin.
Je ne te fais aucune promesse, car elles s'évaporent trop souvent par l'alcool des êtres sans cœur.
Mon cœur bat à la mesure d'un tintement, carillon expressif de l'amour que je porte pour toi.
A toi, l'inconnue.
A toi, l'unique.
Je ne suis,
Tu es.