PAPRIKO FARROS
• Pseudonyme : Farros Papriko "Toutou" ou encore "le clébard" (surnom donné par les habitants de l'île, explications dans la bio pas d'inquiétudes).
• Age : 18 ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Cuisinier.
• Groupe : Civil.
• Age : 18 ans.
• Sexe : Homme.
• Race : Humain.
• Métier : Cuisinier.
• Groupe : Civil.
• But : Ouvrir le meilleur restaurant des mers ! Pour cela, il souhaite partir en quête d'ingrédients et d'épices merveilleuses.
• Équipement : Une bourse à épices, une poêle, un couteau de cuisine, des allumettes, ainsi qu'un cahier de notes pour ses recettes, le tout attaché à une ceinture.
• Parrain : Domino
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
• Équipement : Une bourse à épices, une poêle, un couteau de cuisine, des allumettes, ainsi qu'un cahier de notes pour ses recettes, le tout attaché à une ceinture.
• Parrain : Domino
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? ...
Codes du règlement :
Description Physique
Farros est plutôt grand,
dans les 1m84 et assez mince (il est loin d'avoir une musculature hors du commun !).
Il a des cheveux chatains, moyennement longs (ils arrivent au niveau des sourcils) avec une raie discrète sur le côté (un peu à la Sanji) et légèrement ondulés. Il a de grands yeux jaunes, et ses pupilles sont très petites, exactement comme un chien qui trembleraient d'excitation pour courir après une balle ! Cela lui donne un air presque constamment enjoué. Notons que ses cils sont plutôt long. De plus, il a tendance à souvent passer sa langue sur ses lèvres et sur sa légère moustache naissante. Il possède également quelques poils au menton, mais pas de véritable barbe. Lorsqu'il sourit, ses canines ressortent assez fortement. En clair, beaucoup de choses dans son apparence lui donne des airs de chien !
Son nez quand à lui est plutôt grand et pointe légèrement vers le haut. Au niveau vestimentaire Farros aime porter des vêtements qu'il puisse salir, que ce soit en cuisine ou à l'extérieur et favorise donc des vêtements adaptés : le plus souvent un gilet kaki, un pantalon noir et de grosses chaussures de marche (type botte). Il porte une ceinture utilitaire autour de la taille à laquelle il attache son précieux nécessaire de cuisine.
On peut noter quelques griffures sur ses bras qu'il doit à son animal de compagnie, Moz un (roulement de tambours...) chien ! En somme, c'est un personnage très caricatural mais dont le style saura sans aucun doute charmer ceux qui croiseront son chemin.
dans les 1m84 et assez mince (il est loin d'avoir une musculature hors du commun !).
Il a des cheveux chatains, moyennement longs (ils arrivent au niveau des sourcils) avec une raie discrète sur le côté (un peu à la Sanji) et légèrement ondulés. Il a de grands yeux jaunes, et ses pupilles sont très petites, exactement comme un chien qui trembleraient d'excitation pour courir après une balle ! Cela lui donne un air presque constamment enjoué. Notons que ses cils sont plutôt long. De plus, il a tendance à souvent passer sa langue sur ses lèvres et sur sa légère moustache naissante. Il possède également quelques poils au menton, mais pas de véritable barbe. Lorsqu'il sourit, ses canines ressortent assez fortement. En clair, beaucoup de choses dans son apparence lui donne des airs de chien !
Son nez quand à lui est plutôt grand et pointe légèrement vers le haut. Au niveau vestimentaire Farros aime porter des vêtements qu'il puisse salir, que ce soit en cuisine ou à l'extérieur et favorise donc des vêtements adaptés : le plus souvent un gilet kaki, un pantalon noir et de grosses chaussures de marche (type botte). Il porte une ceinture utilitaire autour de la taille à laquelle il attache son précieux nécessaire de cuisine.
On peut noter quelques griffures sur ses bras qu'il doit à son animal de compagnie, Moz un (roulement de tambours...) chien ! En somme, c'est un personnage très caricatural mais dont le style saura sans aucun doute charmer ceux qui croiseront son chemin.
Description Psychologique
Farros est un personnage assez naïf, ainsi, il aura beaucoup de mal à comprendre la méchanceté et donc les actes mauvais en général. Il a donc tendance, le plus souvent, à voir la vie du bon côté.
Lorsqu'il se bat, Farros voit presque plus ça comme un jeu, au pire comme une démonstration de force. Farros est prêt à tout pour réaliser son rêve (tout en restant bienveillant bien entendu), mais il a conscience qu'il devra pour ça voyager sur les mers. Il n'a que très peu d'avis concernant les différends entre pirates, marine, révolutionnaires, etc. D'un côté il a un grand respect pour la volonté de rendre justice de la marine, de l'autre il voit les pirates comme de valeureux aventuriers qui parcourent le monde pour réaliser leur rêve.
On peut également souligner que celui-ci est étonnement maniaque au sujet des conditions dans lesquelles il cuisine.
Farros met beaucoup de cœur à rendre service aux autres, ce qu'il fait presque par instinct. Il a un très grand sens de la famille qui se traduit par une forte volonté de venir en aide à son entourage proche. Il a pour habitude d'être très franc lorsqu'il parle, de façon naturelle, sans jamais chercher pour autant à blesser son interlocuteur.
En bref : naïveté, serviabilité, détermination et franchise sont des mots qui le définissent parfaitement. Ah, autre chose : les critiques qui lui seront faite pourront sembler l'affecter fortement sur le coup, mais Farros est loin d'être rancunier : il oubliera vite tout ce qui lui a fait de la peine, à l'exception du mal fait à ses proches, chose qu'il ne supportera pas et qui le mettront dans une rage presque animale.
Ajoutons à tout cela un sens de la loyauté très fort.
C'est un personnage qui a donc encore beaucoup à apprendre : entre découverte du monde, de la nature humaine, son aventure risque de lui ouvrir les yeux sur bien des choses, même s'il sera difficile de changer le tempérament de ce bon et naïf cuistot !
Lorsqu'il se bat, Farros voit presque plus ça comme un jeu, au pire comme une démonstration de force. Farros est prêt à tout pour réaliser son rêve (tout en restant bienveillant bien entendu), mais il a conscience qu'il devra pour ça voyager sur les mers. Il n'a que très peu d'avis concernant les différends entre pirates, marine, révolutionnaires, etc. D'un côté il a un grand respect pour la volonté de rendre justice de la marine, de l'autre il voit les pirates comme de valeureux aventuriers qui parcourent le monde pour réaliser leur rêve.
On peut également souligner que celui-ci est étonnement maniaque au sujet des conditions dans lesquelles il cuisine.
Farros met beaucoup de cœur à rendre service aux autres, ce qu'il fait presque par instinct. Il a un très grand sens de la famille qui se traduit par une forte volonté de venir en aide à son entourage proche. Il a pour habitude d'être très franc lorsqu'il parle, de façon naturelle, sans jamais chercher pour autant à blesser son interlocuteur.
En bref : naïveté, serviabilité, détermination et franchise sont des mots qui le définissent parfaitement. Ah, autre chose : les critiques qui lui seront faite pourront sembler l'affecter fortement sur le coup, mais Farros est loin d'être rancunier : il oubliera vite tout ce qui lui a fait de la peine, à l'exception du mal fait à ses proches, chose qu'il ne supportera pas et qui le mettront dans une rage presque animale.
Ajoutons à tout cela un sens de la loyauté très fort.
C'est un personnage qui a donc encore beaucoup à apprendre : entre découverte du monde, de la nature humaine, son aventure risque de lui ouvrir les yeux sur bien des choses, même s'il sera difficile de changer le tempérament de ce bon et naïf cuistot !
Biographie
Farros Papriko est né dans une belle petite maison sur l'île de Shell Town, où il a grandit avec ses parents, sa sœur, sa grand-mère maternelle et certains de ses oncles. Du côté de son père, Farros a une famille très nombreuse, mais la plupart d'entre eux sont soit pirates, soit membres de la marine (une famille très variée !) et se retrouvent rarement à Shell Town.
La famille de Farros tient un restaurant et celui-ci a très vite commencé à y prendre part, notamment lorsque sa grand-mère s'est rendue compte de son odorat hors du commun et de sa capacité à débusquer les meilleures épices.
Farros a un physique particulier qu'il doit à ses yeux, qu'il a en commun avec sa sœur et sa grand-mère. C'est pour cette raison qu'il a toujours eu du mal à s'intégrer aux autres enfants de l'île qui ne cessaient de souligner sa particularité. Ainsi, depuis tout petit, Farros a préféré la compagnie des chiens de l'île, ce qui a probablement contribué à forger son caractère actuel, étant donné que ce dernier passait presque tout son temps avec ses amis poilus, lorsqu'il n’exerçait pas son talent en cuisine. Encore aujourd'hui, Farros est l'objet de moqueries de la part des habitants de l'île qui le surnomment parfois gentiment "Toutou" ou plus méchamment "le clébard", mais Farros s'en est accommodé et ne relève même plus les piques qu'on lui lance.
Étonnement, cette situation est loin d'avoir été à l'origine d'une haine d'autrui : bien au contraire ! Ce dernier a toujours aimé rendre service aux autres et se liait facilement d'amitié (même si ce n'était pas toujours réciproque).
Depuis quelques années, le restaurant familial a du mal à tourner. Farros a donc décidé qu'il était temps pour lui de réaliser son rêve afin d'un jour trouver la recette qui lui permettra d'ouvrir le meilleur des restaurants ! Ses parents ne se sont absolument pas opposé à sa décision lorsqu'il leur en avait fait part. Au contraire, ils lui avaient, comme toujours, donné tout leur soutien.
Mais la personne qui était le plus fière de Farros était sans aucun doute sa grand-mère, dont les paroles resteront toujours gravées dans sa mémoire : "Vas, mon enfant ! Pars naviguer, et surtout ne jette l'ancre que lorsque tu auras réalisé ton rêve ! J'ai confiance en toi, tu y arriveras, et pour ça, qu'importe si tu deviens pirate ou si tu t'engages dans la marine ! Dans tous les cas, tu sauras faire rayonner ce qu'il y a de meilleur en toi !".
Ainsi, Farros faisait face à la mer, prêt à faire le premier pas et un jour dépasser pour la première fois les frontières d'East Blue. Sa première décision fût de se rendre au port pour tenter d'y trouver un équipage qui pourrait avoir besoin des services d'un cuisinier.
La famille de Farros tient un restaurant et celui-ci a très vite commencé à y prendre part, notamment lorsque sa grand-mère s'est rendue compte de son odorat hors du commun et de sa capacité à débusquer les meilleures épices.
Farros a un physique particulier qu'il doit à ses yeux, qu'il a en commun avec sa sœur et sa grand-mère. C'est pour cette raison qu'il a toujours eu du mal à s'intégrer aux autres enfants de l'île qui ne cessaient de souligner sa particularité. Ainsi, depuis tout petit, Farros a préféré la compagnie des chiens de l'île, ce qui a probablement contribué à forger son caractère actuel, étant donné que ce dernier passait presque tout son temps avec ses amis poilus, lorsqu'il n’exerçait pas son talent en cuisine. Encore aujourd'hui, Farros est l'objet de moqueries de la part des habitants de l'île qui le surnomment parfois gentiment "Toutou" ou plus méchamment "le clébard", mais Farros s'en est accommodé et ne relève même plus les piques qu'on lui lance.
Étonnement, cette situation est loin d'avoir été à l'origine d'une haine d'autrui : bien au contraire ! Ce dernier a toujours aimé rendre service aux autres et se liait facilement d'amitié (même si ce n'était pas toujours réciproque).
Depuis quelques années, le restaurant familial a du mal à tourner. Farros a donc décidé qu'il était temps pour lui de réaliser son rêve afin d'un jour trouver la recette qui lui permettra d'ouvrir le meilleur des restaurants ! Ses parents ne se sont absolument pas opposé à sa décision lorsqu'il leur en avait fait part. Au contraire, ils lui avaient, comme toujours, donné tout leur soutien.
Mais la personne qui était le plus fière de Farros était sans aucun doute sa grand-mère, dont les paroles resteront toujours gravées dans sa mémoire : "Vas, mon enfant ! Pars naviguer, et surtout ne jette l'ancre que lorsque tu auras réalisé ton rêve ! J'ai confiance en toi, tu y arriveras, et pour ça, qu'importe si tu deviens pirate ou si tu t'engages dans la marine ! Dans tous les cas, tu sauras faire rayonner ce qu'il y a de meilleur en toi !".
Ainsi, Farros faisait face à la mer, prêt à faire le premier pas et un jour dépasser pour la première fois les frontières d'East Blue. Sa première décision fût de se rendre au port pour tenter d'y trouver un équipage qui pourrait avoir besoin des services d'un cuisinier.
Test RP
Tu débarques sur une île des Blues de ton choix sur laquelle se déroule un festival dédié à la nourriture. Dans ce festival a lieu un concours de cuisine dans lequel tu décides de t'inscrire. Racontes nous cela.
Cela fait trois jours que Farros et l’équipage de pêcheurs qui l’a accueilli ont pris la mer. Jusque-là, le voyage avait été plutôt calme, il n’y avait eu ni tempête, ni monstres marins, ni même de pirates malintentionnés. Alors qu’il s’occupait de vider les poissons pour le repas du soir, le capitaine du navire vint s’adresser au jeune cuisinier :
- Alors p’tit gars, ça avance ?
- Ouaif. On devrait pouvoir se mettre à table d’ici une heure.
- Bien, bien. Je voulais juste te prévenir qu’on accostait demain matin à Umgefulls pour la fête de la mer.
- La fête de la mer ?
- C’est une fête qui a lieu chaque année sur l’île, tous les habitants et ceux des îles alentours se retrouvent sur la grande place pour fêter et assister au grand concours de cuisine. Ça pourrait p’t’et bien t’intéresser.
Le capitaine retourna vaquer à ses occupations. Farros était tout excité par ce qu’il venait d’entendre : un concours de cuisine ! C’était l’occasion rêvée pour lui de montrer ce dont il était capable et de peut-être se faire repérer par un équipage ! De plus, il se doutait que lors d’un tel évènement, les produits de qualité seraient au rendez-vous, et rien n’aurait pu le mettre de meilleure humeur. Farros prépara une fois de plus un dîner somptueux aux pêcheurs : boulettes de poulpe, carpaccio de poissons exotiques, la totale !
- Bon appétit tout le monde, régalez-vous ! dit-il.
- C’est vraiment délicieux, toutou. Lui répondit l’un des pêcheurs. J’en ai mangé du poisson dans ma vie, mais c’que tu nous a préparé là, c’est vraiment divin.
- Herf, herf, ria Farros. Le secret, ce n’est pas tant les ingrédients ! C’est avant tout les épices ! Vous pouvez cuisiner le meilleur des thons-éléphants, si vous vous trompez d’épices, votre plat sera totalement banal, voir mauvais !
Et il continua à parler cuisine pendant près de deux heures alors que le soleil se couchait sur les flots paisibles d’East Blue.
Le lendemain matin, alors que Farros ronflait encore, un pêcheur vint le prévenir qu’ils venaient de jeter l’ancre et qu’il était temps de descendre du navire. Farros sortit des dortoirs et fût ébloui par le soleil. D’après sa position, il allait bientôt être midi. Combien de temps avait-il encore dormi ? Farros avait cette faculté à s’endormir des heures durant, même en pleine tempête. Peu importe, il devait se presser s’il ne voulait pas rater une partie de la fête ! Il s’empressa et sauta au-dessus de la balustrade, non mécontent de retrouver la terre ferme. Enormément de monde s’était rassemblé pour la fête des mers et l’île débordait de vie et de bonne humeur. Avant d’arriver, le capitaine avait montré à Farros une carte de l’île d’Umgefulls : celle-ci avait la forme d’un croissant de lune dont le port devait bien occuper la moitié de la surface, le reste de l’île était composé d’habitations et de commerces qui formaient un village. Celui-ci semblait délaissé des pirates comme de la marine, mais il ne faisait bien-sûr aucun doute qu’il était sous le joug du Gouvernement Mondial. Les rues étaient pavées de pierres jaunes sur lesquelles le soleil faisait réfléchir ses rayons chaleureux. Alors que Farros se dirigeait vers le centre du village, son regard croisa celui de l’un des membres d’un groupe louche, qui adossés au mur, observaient les passants d’un air narquois. Farros avait le flair pour repérer ce genre de personnes. S’ils étaient passés devant sa maison à Shell-Town, celui-ci aurait certainement déboulé dehors pour les poursuivre et leur crier dessus, cependant celui-ci se retint et se dit que cela risquerait de perturber la fête.
Ce festival était véritablement incroyable. On pouvait apercevoir partout des stands qui vendaient toute une variété d’ingrédients marins, de produits cultivés sur les terres irriguées d’Umgefulls, certains proposaient même des activités basées sur la pêche qui attiraient les jeunes comme les moins jeunes ! Alors qu’il faisait le tour des stands, émerveillé par les aliments de qualité, son regard se posa sur une grande scène sur laquelle étaient disposés des éléments de cuisine et une voix retentissante l’interpella :
- Mesdames et messsssieurs ! Il ne vous reste plus que quelques heures pour vous inssssscrire au grand concours de cuisine qui aura lieu ce ssssssoir ! Y’a-t-il des volontaires ?
- OU EST-CE QU’ON SIGNE ? Cria Farros.
Les gens le regardaient d’un air interloqué, ce qui le gêna un peu mais il avait pris l’habitude : il s’excitait toujours pour un rien et ne parvenait jamais à se contrôler. Le regard du cuisinier se posa alors sur lui :
- Ah, très bien jeune homme ! Quel est votre nom que je puissssssse vous inssssscrire ?
- Papriko Farros, m’sieur !
- Très bien, je vous laissssssse vous inssssstaller à l’établi numéro 7, jeune homme.
- OUAIFF !! Oh euh, merci, j’veux dire.
Le présentateur ria et s’en alla chercher d’autre participants. Il avait une allure très fine et très élancée et ses yeux étroits lui donnaient presque une allure reptilienne. Il fit demi-tour et s’adressa à Farros :
- Oh, j’oubliais ! Les préparatifs des plats sont bien-sûr au frais du particsssssssipant ! Cssssa ne vous dérange pas j’essspère ?
- Arf, euh non, bien sûr que non.
Bien sûr que si, c’était un problème ! Farros se retrouvait avec à peine 1000 berries en poche environ, à devoir faire un plat succulent digne de gagner le concours ! Heureusement, Farros se dit qu’il pouvait compter sur son flair pour repérer les meilleurs ingrédients, et à bas prix. L’homme aux yeux de serpent avait précisé que les participants avaient jusqu’au crépuscule pour se préparer. Lui qui avait l’habitude de prendre son temps, il allait devoir s’y mettre, et tout de suite.
La journée passa, tandis que Farros vagabondait de stand en stand, son nez frétillant contact des odeurs. C’était d’ailleurs un exercice intéressant pour lui, car il y avait une telle variété de produits que les senteurs se mélangeaient, rendant difficile le repérage des ingrédients. Malgré tout, le jeune homme était habitué à se servir de son odorat et il n’eut aucun mal à trouver ce qu’il lui fallait. Le festival regorgeait de poissons et crustacés en tous genres, c’était vraiment l’endroit parfait pour organiser un concours de cuisine. Farros avait presque fini ses préparatifs, il ne lui manquait que ce qu’il considérait comme le plus important : les épices. Fait amusant, celui-ci ne connaissait le nom que de très peu d’épices, étant donné qu’il s’était toujours fié à son odorat, cela lui semblait n’être qu’une perte de temps que de s’éterniser à mémoriser les différentes nominations. Enfin, il repéra un stand sur lequel une partie était réservée à la vente de diverses épices. L’une d’entre elles, tirant sur le jaune et le vert, attira l’attention du cuistot qui décida de s’adresser au vendeur, un barbu grassouillet qui portait un chapeau étrange :
- B’jour monsieur, je vous prendrais un sac de ces épices.
- Bien-sûr jeune homme, cela fera 5000 berries s’il vous plaît ! Répondit-il, guilleret.
- 5000 berries ?! S’exclama Farros. Mais c’est beaucoup trop cher !
- Comment ça ! Je vous signale qu’il s’agit de poivre d’Alabasta, mon cher monsieur, et qu’il s’agit là d’une épice qu’il est extrêmement difficile de se procurer sur East Blue ! De toute façon, on voit bien que vous n’êtes qu’un amateur, puisque vous n’avez même pas été capable de reconnaître ce dont il s’agissait !
- Grrr… Faîtes attention à c’que vous dites…
- Allez, allez ouste ! Soit vous achetez, soit vous déguerpissez.
Farros s’éloigna, déçu de ne pas avoir pu acquérir cette épice. Il en cherchait désespérément une autre qui puisse la remplacer, mais il ne pouvait s’empêcher de penser que cette dernière aurait vraiment été parfaite pour le plat qu’il avait l’intention de concocter. 5000 berries… Il lui en restait à peine 200 ! Alors qu’il continuait de chercher, un cri le coupa dans sa réflexion :
- Au voleur ! Cet homme s’est emparé de mon sac de sardines dorées ! Vite, quelqu’un ! Ces poissons coûtent extrêmement cher sur le marché !
Farros aperçut alors le mécréant, dont l’allure lui était étrangement familière. Bien sûr, il aurait pu se dire que ce marchand n’avait eu que ce qu’il méritait, mais ce n’était pas dans sa nature. Il passa son sac de course sur son dos et poursuivit le voleur. Des courses poursuites, il en avait fait dans sa vie. Combien de fois il avait dû courir après de mauvais clients qui avaient voulu quitter le restaurant sans payer. Jamais aucun n’avait réussi à lui échapper, même lorsqu’il était dominé en matière de vitesse, Farros finissait par les avoir sur la longueur.
La poursuite continuait dans les rues du village, chacun bousculant les personnes sur leur passage. Ils commençaient à s’approcher du port quand le voleur disparut soudainement. Les ruelles sombres se faisaient nombreuses et le crépuscule n’allait pas tarder à tomber. Farros ne pourrait pas participer au concours si ça continuait comme ça ! Il lui manquait encore les épices nécessaires et… Tout à coup, une odeur interpella Farros. Il entra dans une des ruelles et, au bout de quelques mètres, il tomba nez-à-nez avec le scélérat qui lui faisait face, couteau à la main. Farros reconnut alors le type louche qu’il avait croisé lors de son arrivée sur l’île :
- Harf ! J’me doutais bien que toi et tes potes prépariez un sale coup ! S’exclama le jeune cuisinier.
- T’es qui d’abord, le fouineur ? Et comment t’as fait pour me retrouver ?
- Tu pues la poiscaille à plein nez, mon gars.
- Arg, peu importe. Tu vois pas que j’ai un couteau en main ? Allez, c’est ta dernière chance de faire demi-tour.
- Je fais jamais demi-tour avant d’être allé chercher ce après quoi je courrais.
- Tant pis pour toi, tu vas voir, tête de clebs ! Cria le voleur en se jetant sur Farros avec son couteau.
Farros l’esquivât de justesse. Ce n’était pas non plus la première fois qu’il devait se battre, et pour ça, il avait toujours une poêle accrochée à sa ceinture pour l’occasion. Il l’a détacha rapidement et s’en munit.
Le bandit enchaînait les coups de couteaux, ce qui rendait l’esquive de plus en plus difficile. Il parvint à lui érafler la joue, qui se mit alors à saigner légèrement. Farros passa sa langue pour essuyer le sang qui atteignait sa bouche et lança : « Ok, fini la rigolade, coup de poêle assommant : ça te dit une grillade de voleur en lamelles ? ». S’en suivit un coup qui atteignit l’assaillant en pleine figure. Celui-ci parut avoir du mal à se remettre les idées en place mais riposta. Farros était satisfait : il avait réussi son coup. A présent, les coups de couteaux se faisaient plus brouillon, bien que toujours aussi vifs. Il parvint à toucher Farros encore une ou deux fois où ce dernier n’avait pas été assez rapide pour parer avec son ustensile. Pendant un bref moment, le voleur se stoppa, essoufflé. Farros sauta sur l’occasion pour utiliser une technique qu’il avait appris tout petit en observant les chiens du village : il fonça sur l’ennemi, se protégeant avec la poêle et asséna un coup de tête violent dans le ventre de son adversaire. Tous deux tombèrent à terre, cependant la chute du jeune cuisinier avait été amortie par le corps de la crapule. Il se leva, collant un dernier coup de poêle dans la face du perdant, récupéra le sac d’épices et s’en alla retrouver le marchand.
Pendant qu’il marchait sur le chemin du retour, Farros se dit qu’il avait intérêt à améliorer ses techniques de combat. Certes, il avait réussi à vaincre son adversaire sans trop de soucis, mais il avait conscience que ses techniques actuelles ne lui auraient pas permis de faire face à plusieurs ennemis à la fois. Or il savait bien que s’il continuait à naviguer en mer, il allait sûrement devoir faire face à des navires hostiles et qu’il ne pourrait pas toujours compter sur les autres pour couvrir ses arrières. En effet, parmi les choses qu’il avait apprises durant sa jeunesse aux côtés des chiens du villages, c’est que si ceux-ci sont redoutables en meute, un chien solitaire aura tout intérêt à faire preuve d’une très bonne capacité de combat pour s’en sortir.
Une fois arrivé au stand, Farros posa le sac de poissons à côté de son propriétaire et alors qu’il s’apprêtait à tracer sa route, ce dernier l’interpella :
- Eh, jeune homme ! Toutes mes excuses, si j’ai pu me montrer blessant tout à l’heure. Vous m’avez rendu un grand service, je vous dois une fière chandelle.
- De quoi ? S’interrogea-t-il.
- Eh bien, vous savez… Je vous ai traité d’amateur et je me suis montré…
- Oh ça, c’est rien, c’est oublié ! Le coupa Farros avec un grand sourire. Maintenant, excusez-moi mais il faut que je me dépêche, le concours va bientôt commencer.
- Attendez ! Veuillez accepter ceci.
Le marchand barbu lui tendit le sac d’épice que Farros n’avait pas pu s’acheter. S’en suivit des remerciements, puis Farros se hâta vers la scène ou le concours allait bientôt avoir lieu.
Une fois arrivé, Farros s’installa alors que le présentateur rappelait les règles :
- Mesdames et messssieurs le concours va bientôt comencsssser ! Pour rappel, celui qui arrivera troisième gagnera un lot de berries, le ssssecond une poêle de pro sur laquelle est gravé un Crablune, le ssssymbole de notre île, et enfin le premier remportera un thon éléphant d’une valeur inessssstimable et pesant au moins cinq fois mon poids ! Vous avez une heure pour concocter vos plats. Prêts ? Cssssssssssss’est partiiiiiiiiiiiiiiiii !
Farros commença à s’organiser : il allait d’abord commencer par les légumes, puis le poisson, les algues et enfin le crabe… Le concours passa à une vitesse fulgurante. Des vapeurs odorantes emplissaient la scène alors que certains se laissaient déborder, oubliant tantôt d’ôter un plat du feu ou encore faisant tomber leurs ustensiles par terre. D’autres se débrouillaient nettement mieux, notamment un vieillard que Farros avait repéré et qui maniait parfaitement son couteau de cuisine. Le jeune cuisinier continua, faisant bouillir le crabe, rappant les carottes… le temps continuait d’avancer à une vitesse folle. La plupart des gens avaient à présent terminé et le délai serait atteint dans dix minutes. Il n’y avait plus que deux personnes qui continuaient de cuisiner : Farros et le vieillard. Leurs regards se croisèrent un bref instant avant de vite revenir à leur préparation. « Ça y est, tout est prêt. Il ne me reste plus qu’à ajouter les épices… » pensa Farros.
- Plus que 30 ssssssecondes ! Annonça l’animateur.
- (Arf, et merde… J’en ai un peu trop mis…) Fini ! Répondit Farros.
- Bien, le délai est écoulé ! Voyons ce que les participants ont à offrir au jury !
Ainsi les jurys goutèrent les plats, l’air parfois impressionnés… ou dégoutés. Une fois fini, ils délibérèrent une demi-heure sur les notes accordées. Pendant ce temps, Farros s’approcha du vieil homme et s’adressa à lui :
- Salut, t’as l’air doué !
- Merci, t’as pas l’air trop mauvais non plus, lui répondit le vieillard d’un air malicieux.
- Herf herf, et comment. J’suis fort en baston aussi, si tu veux !
- Quoi ?!
- Herf herf herf, ria-t-il.
- J’t’aime bien, gamin, mais saches que c’est moi qui vais gagner.
- A ta place, j’en serais pas si sûr.
Ils furent coupés dans leur conversation par le présentateur :
- Etes-vous prêts pour les résultats ?! Cssss’est parti ! Troisième place…
Farros tremblait d’excitation à l’idée de connaître les vainqueurs. La tension était palpable parmi les participants. Le public, quant à lui, criait joyeusement à l’annonce des résultats.
- … La troisième place est décsssssernée à… Emessssi Mabaka, avec une note de 79 sur 100 !
Une femme s’approcha, sourire aux lèvres et empocha la bourse de berries en même temps qu’elle recevait sa médaille de bronze. L’excitation était à son apogée dans le public, et surtout pour Farros.
- … Félicsssitations, félicsssitations, la deuxième place maintenant, il sss’en est joué de peu pour qu’il ne devienne le premier… Farrossss Papriko, 90 sur 100 !
Farros se vit remettre son prix, une magnifique poêle de très bonne manufacture, ainsi que sa médaille d’argent. Il était partagé entre joie et curiosité : qui avait bien pu arriver premier du concours ?
- Et à présent le moment que vous attendez tous… Le grand gagnant est… Constant Lafak comme lors des deux éditions précsssédentes, avec 92 sur 100 !! UN GRAND BRAVO !
- (Le vieux chnoc !) Ouarf ! S’exclama Farros.
S’ensuivit un tonnerre d’applaudissement, la remise des prix et au moment du discours le vieil homme se contenta de lâcher un bref « Merci » avant de repartir avec son poisson, comme s’il s’agissait là de son unique intention depuis le début. Farros parvint à l’interpeller à temps :
- Bien joué, t’avais raison !
- Sans rancunes, le p’tiot. Répondit-il. J’avoue que je ne pensais pas qu’tu me collerais d’aussi près dans les points.
- Un jour, je reviendrais te rendre visite lors de l’une des prochaines éditions du concours. Et cette fois-ci, prépares-toi à mordre la poussière.
- J’aimerais bien voir ça ! Dit-il en souriant.
- Allez, salut ! Essaye de pas mourir d’ici-là mon vieux ! s’esclaffa-t-il en s’éloignant.
- Hé !
Farros se retourna, lança un dernier sourire au vieillard et se dirigea vers le port.
Une fois arrivé là-bas, le capitaine s’adressa à lui :
- T’es prêt à embarquer ? On va mettre les voiles. On devrait atteindre la prochaine île d’ici quelques semaines, tu devrais pouvoir y trouver un équipage qui fasse autre chose que pêcher toute la journée là-bas ! Lui expliqua-t-il en riant.
- Ouaif, je suis prêt. C’est parti !
Ainsi le navire quitte l’île d’Umgefulls, alors que la nuit règne sur le village portuaire. C’est plein de joie et d’excitation que notre jeune cuisinier reprend son voyage pour, un jour, ouvrir le meilleur des restaurants des mers !
Informations IRL
• Prénom : François
• Age : 18 ans
• Aime : La nourriture, la lecture, les jeux-vidéos, les séries, les anime / les mangas... Ah, les animaux aussi. En particulier les chiens (et oui !).
• N'aime pas : L'irrespect, les personnes se sentant supérieures et plein d'autres choses !
• Personnage préféré de One Piece : Sanji (ou peut-être Sniperking )
• Caractère : Respectueux, calme, plutôt enjoué, peut-être un peu têtu... J'suis pas super doué pour me décrire en fait
• Fait du RP depuis : 1-2 ans, à petit niveau (JdR papier, j'ai jamais trouvé de MJ assez expérimenté mais j'ai fait quelques parties satisfaisantes avec mes potes)
• Disponibilité approximative : Le week-end, sauf indisponibilité.
• Comment avez-vous connu le forum ? Un certain "Domino" que je ne connais pas m'en a parlé sur Skype !
Un peu étrange, j'en conviens.
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Farros le Mar 12 Sep 2017 - 20:16, édité 9 fois