On vogue depuis quelques semaines déjà et je ne suis pas malheureuse à l'idée de retrouver le plancher des vaches! Certes, avec Shoma on a pu profiter de la traversée pour échanger. Des idées, dans sa cabine. Mais aussi quelques coups lors de nos séances d'entrainement quotidiennes. Apparemment, il est ravi de mes progrès. Moi, j'ai juste l'impression d'enchaîner les déculottées contre un adversaire bien trop fort pour moi. Enfin, il y des choses bien pires que de perdre des duels amicaux avec un pirate du calibre de l’Étoile du Sud. Par exemple un fils qui commence à parler. Vous allez me dire, où est le mal? Je vais vous le dire, moi! Sur un navire pirate où les occupants jurent comme des charretiers devant un jeune ange impressionnable, il n'a pas fallu longtemps avant que mon petit Sakazuki ne se mette à prononcer des horreurs. A cet âge là, il ne fait que répéter ce qu'il entend. Sans trop en connaitre le sens. Mais, pour moi c'était hors de question que mon fils parle aussi mal. Je l'ai fâché et il en a beaucoup pleuré. Mais je me suis aussi attaquée à la racine du mal. Et l'équipage en a pâti. Car je sais me montrer intransigeante quand il s'agit de l’éducation de mon bout de chou. Alors oui, ça casse sans doute l'image de pirates sanguinaires des Red Spectres, pardon des 54 Immortels, mais au moins ils parlent bien.
Quant à nos "alliés" Oz et le Cartel se sont montrés des plus coopératifs. Moyennant, comme convenu, une quantité assez conséquente de poison. Là dessus aussi je me suis entrainée. Je suis ravie d'être capable d'en produire un peu plus chaque jour. Enfin, le plus important c'est qu'on a suivi l'eternal pose de Shoma et qu'on est bien arrivés à destination. Grâce aux conseils de l’expérimenté Banner, on fait mouiller notre armada dans la zone de non-droit et on décide de se répartir les tâches. Barbe Noire et quelques hommes vont nous chercher un "enrobeur" de la connaissance du vieux loup de mer. Oz a pour mission de nous ravitailler en armes et en munitions. Le Cartel, quant à lui s'en est allé nous trouver des sources d'approvisionnement en eau et en vivres. Mon bon capitaine et parti vaquer à ses occupations dieu seul sait où. Enfin, le reste de l'équipage monte la garde près des navires.
Mais moi, je m'ennuie ferme, et je n'ai pas très envie de rester à faire le pied de grue devant des bateaux. J'ai envie d'aller à Sabaody Park et de partager de bons moments avec mon rejeton. Et accessoirement me gaver de barba-papa, de glaces et autres friandises. Je fausse donc compagnie à l'équipage et je pars à l'aventure. Pas facile de se repérer ici quand on est aveugle! Je dois demander mon chemin à chaque grove que je traverse. Mais, finalement, j'y arrive à cette satanée zone touristique! Et je dois bien avouer que je m'amuse comme une folle. Mon fils est encore un peu jeune pour faire les attractions à sensations, mais on me laisse quand même faire un tour de grande roue! C'est juste trop bien! La meilleure journée depuis bien longtemps! Et j'en profite pleinement!
Ce n'est que lorsque j'entends un carillon sonner les sept heures du soir que j'envisage de rentrer. Ça ne me fait pas plaisir, mais, c'étaient les ordres. On devait tous revenir aux navires pour diner. Après tout, Banner avait longuement insisté sur la dangerosité du coin. Je ne compte donc pas trop m’attarder de nuit dans un coupe-gorge, avec mon fils de surcroît. J'essaie de revenir sur mes pas, mais force est de constater que je suis perdue. Je décide donc de faire comme à l'aller et de demander mon chemin. Sauf que je ne sais pas dans quel grove mouillent nos navires. Quelle idiote je fais! J'erre donc à la recherche d'une odeur familière. Et plus la soirée avance, plus les groves se vident. Je ne tarde pas à me retrouver seule. Enfin, en apparence. S'ils sont trop loin pour que je saisisse leurs mouvements avec ma sphère perceptive, je les entends. Ils conspirent. Sournoisement. Contre moi.
Et soudain, ils passent à l'attaque!
L'art délicat de coincer la bulle.
Retour sur Shabondy. Comme on se retrouve. Cette fois-ci c'est pour de bon, dernière escale avant le grand saut. De l'autre côté de la mer, les profondeurs, puis l'île des homme-poisson, puis le nouveau monde. Il n'y avait plus grand-chose qui séparait les Spectres de la cours des Grands. De l'autre côté de Redline, le territoire des empereurs des mers et le lieu où seul les puissants peuvent régner. C'était quelque chose. Il n'est pas donné à tous de pouvoir franchir ce cap, si l'on était dans un jeu vidéo, alors ce serait carrément un "power up". C'est comme se dire que le stage final se trouve au prochain tournant.
Shoma était comme un petit gamin qui venait de recevoir son cadeau de Noël et d'anniversaire le même jour. Le petit puceau sentait venir l'appel de la jeune vierge qui accepte enfin de se donner à lui. Bon, ok, d'accord, cette métaphore est un peu étrange, mais cela résume bien l'état d'esprit du capitaine pirate. Bien d'autre avant lui s'y était aventuré, mais maintenant c'était son tour. Pour ne pas bâcler son arriver, Shoma avait fait les choses bien. Tout était planifié minutieusement. Les 54, nouveau groupe formé était composé de deux organisations puissantes. L'argent demander venait d'être donné et il ne manquait plus que la préparation des navires pour s'enfoncer par delà la mer.
Incapable de se calmer, la Quica donna à son nouvel associé ce qui semblait être un petit cadeau, mais surtout un petit quelque-chose qui permettrait à Shoma de ne pas trucider quiconque l'empêchant de rejoindre l'île des homme-poisson avant la fin de l'enrobage. Pas trop fan de ce genre de substance, très souvent additif et nocif l'étoile du sud refusa, du moins dans un premier temps, puis voyant que l'attente était de mise et inévitable, il retrouva le narco-trafiquant et pris son présent sans se poser de question.
D'un coup c'était comme si l'espace et le temps jouait à l'intérieur de la tête de Shoma. Les couleurs aussi changeaient radicalement. Le blanc devenait vert, le rouge en marron, parfois une chose pouvait changer de couleur en quelques secondes. Les sens de Shoma partaient en cacahuète. Puis ce fut au tour de son équilibre, Shoma savait qu'il était debout, mais il ne sentait plus ses pieds et avait du mal à se mouvoir. C'était spécial, drôle, mais angoissant.
La suite de cette histoire vous voulez la connaître ? Non ? Oui ? Allez je vais vous la raconter, car elle est pas mal selon moi. Pourquoi d'un coup le rythme de l'histoire est-elle différent des précédents paragraphes ? Il faut savoir que sur le capitaine des Spectres, cette drôle donna l'apparition de ce qui semble être une voix off à l'intérieur de sa tête. Voilà que Shoma partageait sa vie et sa vision de son environnement avec moi, oui moi son auteur, sa conscience hors jeu.
D'un coup, Shoma lève la tête vers le ciel, comme s'il venait d'entendre une voix divine. Devant son partenaire en affaire, la Quica donna quelques explications au pirate. Il venait de prendre une drogue issue du poison de Jeska. Le narco-trafiquant avait ce don qui lui permettait de très vite mettre au point des drogues et le capitaine pirate était son premier client. La première dose était gratuite, mais il souhaitait que Shoma lui dise plus tard les effets qu'il à ressenti. Bah oui, pour vendre une drogue il faut savoir à quoi s'attendre. Après un petit rire qui en disait long sur ses intentions, le trafiquant quitta Shoma pour aller remplir sa mission.
*Bordel il nous a bien eu.*
"Merde t'es qui ? Et t'es où ? Qui me parle."
*Je suis toi du con, enfin tu es moi. Je crois que cette drogue ta fait ouvrir une porte en quelque sorte fermer jusqu'à présent.*
"Arrête de mentir tu ne peux pas être moi."
*Tout est relatif.*
"Putin je vais tuer ce type."
*On a besoin de lui, mais je n'ai pas besoin de te le dire puisque je suis toi et que tu coups tu le sais au même titre que moi. On le sait quoi.*
Devant cette situation inexplicable Shoma tomba au sol avant de se lever sous le regard inquiet de ses hommes. Pour ne pas montrer sa faiblesse, l'étoile du sud quitta son navire pour s'enfoncer sur l'archipel. Les effets de la drogue le rendit d'un coup heureux du moins son visage affichait un regard apaisé, mais dans sa tête c'était toujours le bordel. Un dilemme de conscience, de paranoïa. Le Bad trip comme on n'en connait pas deux. La première fois est toujours le plus difficile avec ce genre de cochonnerie.
*Merde mon gars, en tout cas tu es un vrai tueur.*
"Arrête de me parler bordel et quitte ma tête.
*Je veux bien, mais je suis toi donc en gros sans moi bah y a pas de toi.*
"J'aurais pas du prendre cette merde."
*Oé les drogues c'est pas bon pour le corps, c'est vrai que notre mère n'a pas eu le temps de nous le dire, elle est morte trop tôt.*
"Tu vas fermer ta gueule."
*Je serais toi, enfin j'aurai le contrôle du corps j'arrêterai de parler comme sa à haute voix tout seul quoi. En plus tu sais que si tu parles dans ta tête je peux aussi te répondre.*
Le temps passait et Shoma errait encore et toujours sur Shabondy tel un zombie dénué d'objectif. Il commençait à faire nuit et notre capitaine n'avait toujours pas retrouvé toute sa tête. Un vrai mort-vivant. Errant dans les différents groove, il marchait sans même se rendre compte qu'il venait de passer côte à côte avec Jeska qui était en prise avec de la racaille.
Shoma était comme un petit gamin qui venait de recevoir son cadeau de Noël et d'anniversaire le même jour. Le petit puceau sentait venir l'appel de la jeune vierge qui accepte enfin de se donner à lui. Bon, ok, d'accord, cette métaphore est un peu étrange, mais cela résume bien l'état d'esprit du capitaine pirate. Bien d'autre avant lui s'y était aventuré, mais maintenant c'était son tour. Pour ne pas bâcler son arriver, Shoma avait fait les choses bien. Tout était planifié minutieusement. Les 54, nouveau groupe formé était composé de deux organisations puissantes. L'argent demander venait d'être donné et il ne manquait plus que la préparation des navires pour s'enfoncer par delà la mer.
Incapable de se calmer, la Quica donna à son nouvel associé ce qui semblait être un petit cadeau, mais surtout un petit quelque-chose qui permettrait à Shoma de ne pas trucider quiconque l'empêchant de rejoindre l'île des homme-poisson avant la fin de l'enrobage. Pas trop fan de ce genre de substance, très souvent additif et nocif l'étoile du sud refusa, du moins dans un premier temps, puis voyant que l'attente était de mise et inévitable, il retrouva le narco-trafiquant et pris son présent sans se poser de question.
D'un coup c'était comme si l'espace et le temps jouait à l'intérieur de la tête de Shoma. Les couleurs aussi changeaient radicalement. Le blanc devenait vert, le rouge en marron, parfois une chose pouvait changer de couleur en quelques secondes. Les sens de Shoma partaient en cacahuète. Puis ce fut au tour de son équilibre, Shoma savait qu'il était debout, mais il ne sentait plus ses pieds et avait du mal à se mouvoir. C'était spécial, drôle, mais angoissant.
La suite de cette histoire vous voulez la connaître ? Non ? Oui ? Allez je vais vous la raconter, car elle est pas mal selon moi. Pourquoi d'un coup le rythme de l'histoire est-elle différent des précédents paragraphes ? Il faut savoir que sur le capitaine des Spectres, cette drôle donna l'apparition de ce qui semble être une voix off à l'intérieur de sa tête. Voilà que Shoma partageait sa vie et sa vision de son environnement avec moi, oui moi son auteur, sa conscience hors jeu.
D'un coup, Shoma lève la tête vers le ciel, comme s'il venait d'entendre une voix divine. Devant son partenaire en affaire, la Quica donna quelques explications au pirate. Il venait de prendre une drogue issue du poison de Jeska. Le narco-trafiquant avait ce don qui lui permettait de très vite mettre au point des drogues et le capitaine pirate était son premier client. La première dose était gratuite, mais il souhaitait que Shoma lui dise plus tard les effets qu'il à ressenti. Bah oui, pour vendre une drogue il faut savoir à quoi s'attendre. Après un petit rire qui en disait long sur ses intentions, le trafiquant quitta Shoma pour aller remplir sa mission.
*Bordel il nous a bien eu.*
"Merde t'es qui ? Et t'es où ? Qui me parle."
*Je suis toi du con, enfin tu es moi. Je crois que cette drogue ta fait ouvrir une porte en quelque sorte fermer jusqu'à présent.*
"Arrête de mentir tu ne peux pas être moi."
*Tout est relatif.*
"Putin je vais tuer ce type."
*On a besoin de lui, mais je n'ai pas besoin de te le dire puisque je suis toi et que tu coups tu le sais au même titre que moi. On le sait quoi.*
Devant cette situation inexplicable Shoma tomba au sol avant de se lever sous le regard inquiet de ses hommes. Pour ne pas montrer sa faiblesse, l'étoile du sud quitta son navire pour s'enfoncer sur l'archipel. Les effets de la drogue le rendit d'un coup heureux du moins son visage affichait un regard apaisé, mais dans sa tête c'était toujours le bordel. Un dilemme de conscience, de paranoïa. Le Bad trip comme on n'en connait pas deux. La première fois est toujours le plus difficile avec ce genre de cochonnerie.
*Merde mon gars, en tout cas tu es un vrai tueur.*
"Arrête de me parler bordel et quitte ma tête.
*Je veux bien, mais je suis toi donc en gros sans moi bah y a pas de toi.*
"J'aurais pas du prendre cette merde."
*Oé les drogues c'est pas bon pour le corps, c'est vrai que notre mère n'a pas eu le temps de nous le dire, elle est morte trop tôt.*
"Tu vas fermer ta gueule."
*Je serais toi, enfin j'aurai le contrôle du corps j'arrêterai de parler comme sa à haute voix tout seul quoi. En plus tu sais que si tu parles dans ta tête je peux aussi te répondre.*
Le temps passait et Shoma errait encore et toujours sur Shabondy tel un zombie dénué d'objectif. Il commençait à faire nuit et notre capitaine n'avait toujours pas retrouvé toute sa tête. Un vrai mort-vivant. Errant dans les différents groove, il marchait sans même se rendre compte qu'il venait de passer côte à côte avec Jeska qui était en prise avec de la racaille.
Ces mecs ne sont pas très forts. Mais ils ont pour eux l'avantage du nombre. Ce sont des chasseurs de primes. Il y en a pas mal dans le coin qui profitent que certains pirates soient ivres ou isolés pour tenter leur chance. Les lâches. Et je ne peux me battre à fond du fait que j'ai mon fils à coté. Exit donc les capacités du fruit du poison. Et adieu aussi le soru. J'ai trop bien trop peur de ce qui pourrait arriver à mon petit bout de chou si jamais je m'éloignais. Je combats donc à "l'ancienne", juste avec mes poings. Et très vite je montre que même amputée d'une partie de ce qui fait ma force, m'approcher est une entreprise périlleuse. La dizaine de cadavres à mes pieds en témoigne.
Seulement, il ne faut pas beaucoup de temps à mes adversaires pour comprendre qu'il est préférable de me canarder à distance. Et très vite, ça pétarade dans tous les sens. Avec ma relative maitrise du haki de l'armement, je blinde mon corps et je me roule en boule autour de mon bébé. Certes les balles ne me transforment pas en passoire, mais l'impact reste terriblement douloureux. Satanés chasseurs de primes, si je n'avais pas à protéger mon enfant, je vous aurais déjà tous massacrés. Malheureusement, là, c'est moi qui faiblis. Et j'ai bien peur de me faire occire pas ces moins que rien. Puis soudain, une sorte de filet me tombe dessus et c'est comme si toute ma force m'abandonnait.
Je n'avais jamais été en contact avec du granit marin depuis que j'avais ingéré un fruit du démon. Et cette sensation de mollesse est tout bonnement affreuse. C'est comme si on m'avait privé de tous mes os et que mes muscles s'étaient liquéfiés. Le moindre effort est pour moi une chose insurmontable. J'essaie de me relever, mais c'est peine perdue. Je n'y arrive pas. Réduite à l'état de spectatrice, je les sens s'approcher. Je les entends se féliciter de ma capture. Certains se permettent même de se moquer de moi. Selon eux, je suis une prime facile. C'est facile à plein contre une maman qui ne pense qu'à protéger son enfant!
Les courageux charognards me relèvent et me passent les menottes. Nom d'une biscotte quelle honte de me faire capturer ainsi! Mais le pire est à venir. S'ils veulent me livrer pour empocher ma prime. Mon, fils quant à lui, ne vaut rien à leurs yeux. Ils s'apprêtent donc à le tuer quand un d'entre eux. Certainement leur chef. Leur somme d'arrêter. Pourquoi tuer un gosse quand on peut en faire un esclave? Surtout qu'un ange aux ailes noires, ça ne court pas les rues. Je l'entends se demander à haute voix s'il se ferait plus en me livrant à la mouette ou à la salle des ventes. Mais comme un "tiens" vaut mieux que deux "tu l'auras", il opte finalement pour la Marine.
C'est alors qu'arrive Shoma. Il parle tout seul et à une démarche irrégulière? Serait-il saoul? L'alpha des chasseurs de primes sent une autre victoire facile et lance ses hommes à l'attaque. Cruelle erreur! Même dans un état second, l’Étoile du Sud n'est pas homme à finasser. Dès que les types attaquent, il dégaine son sabre et tranche dans le vif. Voyant le vent de la fortune tourner, le chef file à la vitesse de l'éclair, avec mon fils sous le bras!
En pleine joute verbal avec lui-même Shoma se retrouve d'un coup à sortir son arme et à bouger comme s'il voulait se défaire d'adversaire. Dans la réalité c'était bien le cas, le capitaine des Spectres venait d'envoyer à la faucheuse un bon nombre de personne le prenant pour cible, mais cela il n'en était pas conscient, c'était un peu comme s'il avait réagi par réflexe où par chance certain pourrons dire. Quoi qu'il en soit cette petite escouade ne terminera pas la nuit. L'excès d'ambition venait de conduire ce petit groupe à sa propre destruction.
*Je pense qu'il faut aider Jeska dans cette situation.*
*Je veux bien, mais je ne contrôle pas mon corps.*
*Bon, bah elle est dans la merde.*
N'ayant pas les moyens de sauver la jeune femme en retirant son entrave, le corps de Shoma poursuivi son aventure en solitaire. Il ne fallait pas croire que le capitaine se fichait des problèmes de la jeune femme, car à l'intérieur il bouillonnait et souhaitait la mort de son agresseur, mais sous stupéfiant, c'était autre chose, il était plus facile de le tuer dans son subconscient qu'à faire dans la réalité. Dans son malheur, Jeska pouvait compter sur sa chance, alors qu'il avançait, son capitaine se prit les pieds dans le filet en granit marin.
Plus il avançait et plus la partie qui recouvrait la jeune femme diminuait. Très vite elle était capable de se relever et aller à la poursuite de son fils. Shoma quant à lui se retrouvait de plus en plus épuisé au fur et à mesure qu'il avançait. Le fardeau de la jeune femme venait de lui être transféré. Le côté positif de cette situation, c'est qu'en se retrouvant par terre, derrière une poubelle à dormir, il ne pouvait plus déambuler sur Shabondy sans savoir ce qui pouvait bien lui arriver. Allez Jeska le destin de ton fils est entre tes mains, compter sur Shoma cette fois-ci était impossible.
Avec son corps qui était maintenant paralysé sur le sol, l'étoile du sud se retrouva avec une troisième entité dans cette salle obscure d'où Shoma et sa conscience observait les mouvements de leurs corps. C'était un véritable bordel, sans mentir. Même expliqué ce qui se passait relevait de la folie. Quoi qu'il en soit les trois Shoma se battaient. Le "véritable" Shoma reprochait au nouveau de faire n'importe quoi et de ne pas avoir sauvé la jeune femme. Le troisième s'en fichait complètement et voyait tous les coups qu'il recevait transmis aux deux autres.
Cela ne dura qu'une minute, peut-être moins, mais plus le temps passait et plus la luminosité de la pièce s'estompait et quand il ne restait plus une lueur de lumière, Shoma redevient qu'une seule entité, mais c'était la fin, il dormait comme un bébé.
---------- -------------
Fin de la nuit pour Shoma
--------- -----------------
Au petit matin Shoma se leva paisiblement à l'intérieur d'une chambre d'hôtel. Surpris de sa localisation, le jeune pirate trouva auprès de lui certain de ses compagnons qui s'étaient endormi en montant la garde devant sa chambre. C'était plaisant de voir que l'on pouvait compter sur certain bon élément au sein de son équipage. La nuit avait effacé les souvenirs du pirate quant à ce qui avait bien pu arriver à Jeska. Pour en dire plus, bah il ne se rapelle même pas avoir croisé la jeune femme.
Quoi qu'il en soit il fallait se rendre sur les dock afin de vérifier l'avancement de l'enrobage des navires. Il y avait en tout et pour tout trois navires à préparer pour la traverser de l'océan. Plonger à vingt mil lieux sous les mers n'était pas chose facile et afin d'éviter toute déconvenue, Shoma avait confié ses navires au meilleur artisan naval de Shabondy. Biensûr, le prix que ce dernier demandait reflétait également son niveau d'expertise.
*Je pense qu'il faut aider Jeska dans cette situation.*
*Je veux bien, mais je ne contrôle pas mon corps.*
*Bon, bah elle est dans la merde.*
N'ayant pas les moyens de sauver la jeune femme en retirant son entrave, le corps de Shoma poursuivi son aventure en solitaire. Il ne fallait pas croire que le capitaine se fichait des problèmes de la jeune femme, car à l'intérieur il bouillonnait et souhaitait la mort de son agresseur, mais sous stupéfiant, c'était autre chose, il était plus facile de le tuer dans son subconscient qu'à faire dans la réalité. Dans son malheur, Jeska pouvait compter sur sa chance, alors qu'il avançait, son capitaine se prit les pieds dans le filet en granit marin.
Plus il avançait et plus la partie qui recouvrait la jeune femme diminuait. Très vite elle était capable de se relever et aller à la poursuite de son fils. Shoma quant à lui se retrouvait de plus en plus épuisé au fur et à mesure qu'il avançait. Le fardeau de la jeune femme venait de lui être transféré. Le côté positif de cette situation, c'est qu'en se retrouvant par terre, derrière une poubelle à dormir, il ne pouvait plus déambuler sur Shabondy sans savoir ce qui pouvait bien lui arriver. Allez Jeska le destin de ton fils est entre tes mains, compter sur Shoma cette fois-ci était impossible.
Avec son corps qui était maintenant paralysé sur le sol, l'étoile du sud se retrouva avec une troisième entité dans cette salle obscure d'où Shoma et sa conscience observait les mouvements de leurs corps. C'était un véritable bordel, sans mentir. Même expliqué ce qui se passait relevait de la folie. Quoi qu'il en soit les trois Shoma se battaient. Le "véritable" Shoma reprochait au nouveau de faire n'importe quoi et de ne pas avoir sauvé la jeune femme. Le troisième s'en fichait complètement et voyait tous les coups qu'il recevait transmis aux deux autres.
Cela ne dura qu'une minute, peut-être moins, mais plus le temps passait et plus la luminosité de la pièce s'estompait et quand il ne restait plus une lueur de lumière, Shoma redevient qu'une seule entité, mais c'était la fin, il dormait comme un bébé.
---------- -------------
Fin de la nuit pour Shoma
--------- -----------------
Au petit matin Shoma se leva paisiblement à l'intérieur d'une chambre d'hôtel. Surpris de sa localisation, le jeune pirate trouva auprès de lui certain de ses compagnons qui s'étaient endormi en montant la garde devant sa chambre. C'était plaisant de voir que l'on pouvait compter sur certain bon élément au sein de son équipage. La nuit avait effacé les souvenirs du pirate quant à ce qui avait bien pu arriver à Jeska. Pour en dire plus, bah il ne se rapelle même pas avoir croisé la jeune femme.
Quoi qu'il en soit il fallait se rendre sur les dock afin de vérifier l'avancement de l'enrobage des navires. Il y avait en tout et pour tout trois navires à préparer pour la traverser de l'océan. Plonger à vingt mil lieux sous les mers n'était pas chose facile et afin d'éviter toute déconvenue, Shoma avait confié ses navires au meilleur artisan naval de Shabondy. Biensûr, le prix que ce dernier demandait reflétait également son niveau d'expertise.
Grâce à l'intervention de mon capitaine, je suis libérée du filet du diable, oups, erreur de licence, du filet en granit marin. Mais aussi des chasseurs de primes qui restaient. En fait, rien ne m’empêche de partir à la poursuite de mon Sakazuki. Et pourtant, je suis toujours aussi molle. Pourtant je ne suis plus en contact avec la nasse. Alors quoi? Il est où le problème? A croire que ce matériau ramollit aussi le cerveau, car il me faut bien de longues secondes pour réaliser que les menottes sont certainement faites dans la même matière. Il me faut donc me libérer de ces entraves! Seulement voilà, je n'ai pas la clef! Heureusement, j'ai un peu de chance dans mon malheur. C'est sans doute le mec qui m'a menottée qui a le sésame sur lui.
Le tout étant de le trouver! Et c'est bien plus difficile à dire qu'à faire. Je ne peux me ramper à la vitesse d'une limace qu'aux prix d'immenses efforts. Heureusement, le premier cadavre auquel je fais les poches est le bon. Je n'ose imaginer la galère dans laquelle j'aurais été si ce n'avait pas été le cas. Un cliquetis plus tard, me voilà libre! Et en pleine possession de mes moyens! Sauf que voilà, je suis partagée. Je sens clairement l'odeur de Shoma pas loin et je sais que ce serait bien imprudent de la laisser seul ici dans son état. Mais, d'un autre coté, j'ai déjà perdu bien assez de temps et le parfum de mon fils se fait de plus en plus discret. Et j'ai peur que sa piste disparaisse si je gaspille quelques minutes à aider mon capitaine.
Et là, c'est le dr.. dilemme! Qui choisir?
La question ne tourne pas longtemps dans ma tête. Oui Shoma est mon capitaine. Et Dieu sait que je lui suis loyale et dévouée. Mais là, je ne peux pas me résoudre à abandonner mon fils. D'un soru, je rejoins mon capitaine et je lui pique son den den afin de prévenir les autres. Bien évidemment, ne sachant pas moi-même où je suis, leur signaler ma position est assez délicat. Finalement, j'opte pour un "pas loin de là où y'a des morts" qui déclenche l'hilarité de mon correspondant. Maintenant je n'ai plus qu'a remonter la piste olfactive de mon fils. Et je dois avouer que même avec mon odorat surdéveloppé, je rame pour suivre la fragrance de mon bébé. Le temps que j'ai perdu pour prévenir l'équipage a suffi pour que le parfum disparaisse presque totalement.
Et alors que j'éprouve les pires difficultés du monde à retrouver mon enfant, une foule de sentiments se bousculent dans ma tête. Je suis furieuse. Contre ces scélérats qui ont enlevé mon fils. Contre Shoma qui ne sert à rien. Mais surtout, je suis en colère contre moi-même. Car je dois cette situation qu'à mon incapacité à protéger mon fils. Cette impuissance me mine. Si jamais je ne pouvais le retrouver? Que ferais-je? Moi qui ne vis que pour lui. Je ne servirai plus à rien. Ce désespoir qui m'emplit au fur et à mesure que la piste se dissipe se transforme en panique et se mélange aux autres émotions et me rend folle. J'ai l'impression que mon esprit est en phase de devenir mon pire ennemi en me faisant envisager des scenarii tous plus horribles les uns que les autres.
Et finalement, sans m'en rendre compte, je me jette dans la gueule du loup. Me voilà dans la tanière de ces chacals. Ces chasseurs de primes voleurs d'enfants. Je les entends railler ma stupidité. Et ça finit de me mettre ne rogne. Ma respiration se fait de plus en plus courte et saccadée. Mes mains tremblent.Mon cœur bat à tout rompre. J'ai chaud, je bous. Mais la goutte d'eau qui fait déborder le vase c'est lorsque le chef de ces malandrins ose prendre mon fils en otage et pointe une arme sur lui. Et là, j'ai l'impression que je vais littéralement exploser tellement je suis en rage.
Et alors que je pense sincèrement que je vais rentrer en éruption comme un volcan. Il ne se passe rien. Ma respiration est lente et profonde, mes mains ne s'agitent plus, mon cœur s'est apaisé, et je n'ai plus la poitrine en feu. J'ai l'impression d'être plus calme maintenant que je ne l'ai jamais été. Et pourtant, je la sens encore en moi. La colère est bien là. Mais si auparavant elle était une sensation chaude voire brulante, là, elle est devenue froide comme de la glace. Ce frimas semble cependant avoir calmé la tempête qui agitait mon esprit. Ce dernier se calme, et tout devient clair.
"Ha ha ha ha ha ha ha ha!"
J’éclate de rire. Une rire sans joie, cependant. Les chasseurs de primes qui m'encerclent pensent que j'ai pété un fusible. Que le dernier lien qui me reliait à la Raison vient de céder. Mais ce n'est pas ça. C'est juste que j'ai décidé de tous les massacrer jusqu'au dernier. Ces cloportes croient que ce sera aussi facile que la dernière fois. Sauf que là, c'est moi qui vais mener la danse. D'un soru, je soustrais mon enfant à la menace que faisait planer sur lui le boss de cette bande de cancrelats. J'entends leurs cris de stupeur. Ils ne comprennent pas comment j'ai pu me déplacer aussi vite. Un sourire carnassier se dessine sur mon visage. Mes petits loups, si vous êtes dans cet état maintenant, qu'est ce que ça va être quand je passerai la seconde! Je crée une bulle de poison que je renforce au haki de l'armement. J'espère que ça suffira à protéger mon fils le temps que j'accomplisse ma triste besogne.
Et que dire... maintenant libérée de la contrainte que la protection de mon enfant m'imposait, je peux enfin dévoiler la pleine mesure de mon talent. Je vais vous épargner les détails de mon "œuvre". Tout ce qu'il y a à savoir, c'est que je n'ai pas laissé de survivant derrière moi. Seulement, une fois que le silence retombe sur la scène comme un linceul, un cri déchirant m'arrive aux oreilles. Mon sang ne fait qu'un tour dans mes veines lorsque je réalise que c'est mon petit bout de chou qui larmoie ainsi. Je me précipite à son chevet et je comprends que ma bulle de poison renforcé au haki n'a pas tenu le coup. Parce que je ne maitrise pas encore parfaitement le Fluide? Je l'ignore. Mais le fait est là, mon trésor est couvert de sang et pleure. L'espace d'un instant, je me sens défaillir. Mon fils est blessé, et au vu de la quantité de sang, c'est grave! j'ai failli à mon rôle de maman! Je réalise alors que des larmes perlent sur mes joues tandis que je me laisse sombrer dans leplus profond désespoir.
Mais, nom d'une biscotte, tout n'est pas perdu! Je connais un médecin, et un bon! Je me donne deux gifles pour me remettre les idées en place et me redonner du courage. Il faut que je retrouve Shoma et qu'il soigne mon fils. C'est aussi simple que ça! Je prends mon bébé dans mes bras et je file... vers où au juste? Je suis partie bille en tête à la recherche des ravisseurs de mon fils, mais je n'ai pas pensé à demander où je me trouvais. Du coup, je suis perdue!
C'est alors qu'un den den se met à sonner! La bête est sur moi! Je réalise que j'ai gardé l'escargophone de mon capitaine! Je décroche et timidement, je réponds.
"Allo?"
Pensant aller vérifié l'état d'avancement de l'enrobage de ses navires, Shoma se retrouva très vite au niveau de son navire principal. Le plan A, se transforma en plan B, voir en plan "U" pour urgence. La nuit dernière alors qu'il n'était pas présent, Jeska avait eu quelques soucis, soucis qui s'étaient répercuté sur son rejeton. En l'absence d'un capitaine apte à prendre rapidement et de manière efficace le jeune garçon, ce sont les médecins de l'équipage qui s'étaient occupés du petit Jeska. Aussi bon soient-ils, aucun ils n'arrivaient pas à trouver ce que le petit pouvait avoir, bien que son pronostique vital n'était plus engagé. Un soulagement sans doute pour la jeune femme.
D'un simple "hello" Shoma se présenta sur la Lépreuse avant de demander où se trouvait le patient. Un nourrisson, c'était une première pour le capitaine pirate qui n'était pas spécialisé dans la médecine de corps aussi petit. Changer, le visage nettoyé, gant enfilé et masque propre sur le visage, l'étoile du sud entra dans la pièce où ses assistants surveillaient l'enfant. Un regard étonné vers l'enfant, puis un autre vers les docteurs, Shoma se demanda ce qu'il pouvait bien foutre ici, non d'une biscotte. Retirant son masque, le capitaine pirate demanda des explications sur le pourquoi du comment de l'enfant.
cinq minutes plus tard Shoma compris ce qu'il c'était passer. En revenant sur le navire hier soir Jeska ne voulait voir que Shoma, lui seul était assez compétent pour s'occuper de son fils. La jeune femme ne voulait faire confiance en personne et devant l'urgence du moment Lazar la frappa derrière la tête avec son parapluie de 80 kilos afin de lui faire perdre connaissance. En tant que bon médecin il pris en charge son fils et s'occupa de lui. C'était une bonne chose que l'ancien camarade de classe de médecine de Shoma était libre, car sans cela la jeune femme aurait perdu son fils unique.
Une "happy end" aurait été pas mal, mais l'histoire ne s'arrête pas là. La jeune femme se releva, plus inconsciente qu'autre chose et il fallut plus d'une vingtaine d'homme pour la neutraliser. Par chance aucun n'est mort, mais presque tous ont besoin de soin médicaux tant la jeune femme c'était débattu. Son instinct de mère était tel qu'elle lutta de toutes ses forces pensant son enfant en danger. Il est vrai qu'une lionne qui défend son fils est bien plus dangereux qu'un lion où qu'un groupe de loup.
Quoi qu'il en soit le véritable problème restait Jeska. La jeune femme attendait enfermer dans sa chambre que Shoma vienne lui dire que son fils était hors de danger. Les autres médecins avaient essayés, mais aucun ne réussi à calmer la jeune femme. Elle devait être sous le choc, c'était la première fois que son fils courait un réel danger de mort.
Je m'occupe de Jeska, vous avez fait du bon boulot."
Quittant ses compagnons, Shoma entra dans la chambre de la jeune femme qui se trouvait un étage plus bas. Comme Lazar lui avait dit, elle se trouvait dans un état de choc. Peut-être se sentait-elle responsable de ce qui était arrivé à son fils. Déjà qu'il n'était pas fin psychologue, Shoma devait rester prudent, la jeune femme possédait un fruit du démon particulièrement dangereux et si elle ne se maîtrisait pas, elle pouvait faire pas mal de dégâts au navire, mais aussi à son capitaine.
"Comment te sens-tu ?"
Shoma entra directement dans le vif du sujet et lui annonça qu'il avait consulté les autres médecins ainsi que son fils et qu'il était d'accord avec leur diagnostic. Son fils allait vivre. Il était encore faible et avait besoin de repos, beaucoup de repos, mais l'important est qu'il allait pouvoir retrouver très vite son énergie. La cause de son saignement fut passé sous silence volontairement par Shoma, car c'était dû au poison appliquer par la jeune femme qui était efficace, mais trop puissant pour un enfant de cet âge.
Dans le même temps, Shoma évita de lui dire qu'elle avait blessé des compagnons dans la nuit dans une défense vaine de son fils. La culpabilisé sur ses actes n'aurait pas un effet positif, or elle avait besoin d'être forte plutôt que de broyer du noir et s'apitoyer sur son sort.
"En l'état actuel des choses, tu n'es pas assez forte pour protéger ton enfant. Il est un poids mort pour toi. Aujourd'hui nous avons pu le sauver, mais il te faut devenir encore plus forte pour que ton fils jouisse d'une parfaite sécurité à tes côtés. Endurci toi, deviens plus forte et cela n'arrivera plus. Il a besoin d'une mère forte, d'une lionne et pas d'un mouton. Les lions mangent les faibles, les moutons sont destinés à périr de la main des forts."
Dur, mais réaliste, Shoma savait que ce n'était pas forcément de qu'elle avait besoin d'entendre, mais il devait le dire. En restant groupé son fils ne courait aucun danger, mais seul avec elle, elle était le seul rempart de son fils contre la cruauté des autres. Être pirate, c'est être l'ennemi de tous, mais quelque soit le camps, les ennemis sont partout.
D'un simple "hello" Shoma se présenta sur la Lépreuse avant de demander où se trouvait le patient. Un nourrisson, c'était une première pour le capitaine pirate qui n'était pas spécialisé dans la médecine de corps aussi petit. Changer, le visage nettoyé, gant enfilé et masque propre sur le visage, l'étoile du sud entra dans la pièce où ses assistants surveillaient l'enfant. Un regard étonné vers l'enfant, puis un autre vers les docteurs, Shoma se demanda ce qu'il pouvait bien foutre ici, non d'une biscotte. Retirant son masque, le capitaine pirate demanda des explications sur le pourquoi du comment de l'enfant.
cinq minutes plus tard Shoma compris ce qu'il c'était passer. En revenant sur le navire hier soir Jeska ne voulait voir que Shoma, lui seul était assez compétent pour s'occuper de son fils. La jeune femme ne voulait faire confiance en personne et devant l'urgence du moment Lazar la frappa derrière la tête avec son parapluie de 80 kilos afin de lui faire perdre connaissance. En tant que bon médecin il pris en charge son fils et s'occupa de lui. C'était une bonne chose que l'ancien camarade de classe de médecine de Shoma était libre, car sans cela la jeune femme aurait perdu son fils unique.
Une "happy end" aurait été pas mal, mais l'histoire ne s'arrête pas là. La jeune femme se releva, plus inconsciente qu'autre chose et il fallut plus d'une vingtaine d'homme pour la neutraliser. Par chance aucun n'est mort, mais presque tous ont besoin de soin médicaux tant la jeune femme c'était débattu. Son instinct de mère était tel qu'elle lutta de toutes ses forces pensant son enfant en danger. Il est vrai qu'une lionne qui défend son fils est bien plus dangereux qu'un lion où qu'un groupe de loup.
Quoi qu'il en soit le véritable problème restait Jeska. La jeune femme attendait enfermer dans sa chambre que Shoma vienne lui dire que son fils était hors de danger. Les autres médecins avaient essayés, mais aucun ne réussi à calmer la jeune femme. Elle devait être sous le choc, c'était la première fois que son fils courait un réel danger de mort.
Je m'occupe de Jeska, vous avez fait du bon boulot."
Quittant ses compagnons, Shoma entra dans la chambre de la jeune femme qui se trouvait un étage plus bas. Comme Lazar lui avait dit, elle se trouvait dans un état de choc. Peut-être se sentait-elle responsable de ce qui était arrivé à son fils. Déjà qu'il n'était pas fin psychologue, Shoma devait rester prudent, la jeune femme possédait un fruit du démon particulièrement dangereux et si elle ne se maîtrisait pas, elle pouvait faire pas mal de dégâts au navire, mais aussi à son capitaine.
"Comment te sens-tu ?"
Shoma entra directement dans le vif du sujet et lui annonça qu'il avait consulté les autres médecins ainsi que son fils et qu'il était d'accord avec leur diagnostic. Son fils allait vivre. Il était encore faible et avait besoin de repos, beaucoup de repos, mais l'important est qu'il allait pouvoir retrouver très vite son énergie. La cause de son saignement fut passé sous silence volontairement par Shoma, car c'était dû au poison appliquer par la jeune femme qui était efficace, mais trop puissant pour un enfant de cet âge.
Dans le même temps, Shoma évita de lui dire qu'elle avait blessé des compagnons dans la nuit dans une défense vaine de son fils. La culpabilisé sur ses actes n'aurait pas un effet positif, or elle avait besoin d'être forte plutôt que de broyer du noir et s'apitoyer sur son sort.
"En l'état actuel des choses, tu n'es pas assez forte pour protéger ton enfant. Il est un poids mort pour toi. Aujourd'hui nous avons pu le sauver, mais il te faut devenir encore plus forte pour que ton fils jouisse d'une parfaite sécurité à tes côtés. Endurci toi, deviens plus forte et cela n'arrivera plus. Il a besoin d'une mère forte, d'une lionne et pas d'un mouton. Les lions mangent les faibles, les moutons sont destinés à périr de la main des forts."
Dur, mais réaliste, Shoma savait que ce n'était pas forcément de qu'elle avait besoin d'entendre, mais il devait le dire. En restant groupé son fils ne courait aucun danger, mais seul avec elle, elle était le seul rempart de son fils contre la cruauté des autres. Être pirate, c'est être l'ennemi de tous, mais quelque soit le camps, les ennemis sont partout.
Je me ronge les sangs, seule dans ma cabine. J'envisage le pire. Après tout, si ce qu'avait Sakazuki était bénin, on serait vite venu me voir pour me dire qu'il est hors de danger. Mais non. Ça fait je ne sais combien de temps que je marine là et je ne peux m’empêcher de ruminer de sombres pensées. Je culpabilise. Pour mon fils blessé. Pour Shoma que j'ai abandonné. Et pour mes camarades que j'ai violenté. Me pardonneront-ils? Et moi, trouverais-je au fond de mon être la force d'aller de l'avant? Quelle nuit affreuse! Je sens le sommeil me tenter, mais je suis trop sur les nerfs pour succomber au charme de Morphée. Alors quand la porte s'ouvre, je me redresse d'un bond et je me précipite vers l'arrivant.
C'est Shoma.
Mon fils va bien, il sera totalement rétabli dans quelques jours, mais je soupçonne que la blessure était grave. Je remarque aussi qu'il passe sous silence la nature exacte de cette dernière. Je m'interroge sur le pourquoi du comment quand l’Étoile du Sud m’assène une vérité qui me coupe le souffle et me scie les jambes. Je suis faible. Comme pour illustrer son propos je m'effondre sur mon lit, le peu de forces qui me restait m'ayant abandonné. Et je fonds en larmes.
J'ai essayé. D'être forte. Pour me le prouver je suis même allée jusqu'à me frotter à un corsaire. Mais force est de constater que malgré la moitié de succès qu'a été cette entreprise je n'ai pas su garder la tête froide. Et de malheureux chasseurs de primes suffisent à dégonfler mon égo. Je me fais honte. Moi qui voulais être la seconde de Shoma. Moi qui voulait combler le vide que Phoenix avait laissé auprès de l'homme aux mille victimes. Par ma faute en plus. Oui, moi... je me sens en dessous de tout. J'ai l'impression d'être inutile.
Mais Shoma a raison sur un point, si je veux que mon fils vive dans ce monde de fous, il faut que je m'endurcisse. Que je devienne forte. Alors je prends ce qui me reste de courage et je me relève.
"Shoma, je sais. Je sais que je suis faible. Et c'est d'autant plus criant maintenant qu'on est à deux pas de Nouveau Monde. Tu as parfaitement raison, il faut que je devienne plus forte et vite. Sinon, je survivrai pas aux défis qui nous attendent. Et j'ai besoin de toi. Il faut que ce soit toi qui m'entraines! Qu'importe si c'est dur! Qu'importe si c'est long! J'ai besoin que tu m'entraines jusqu'à ce que je n'en puisse plus, que je te supplies d'arrêter. Et j'en ai besoin maintenant!"
Je sais que je vais monopoliser pas mal de son temps mais s'il a réellement besoin de moi à ses côtés, Shoma a-t-il vraiment le choix?
En piquant la jeune femme, Shoma espérait simplement jouer au capitaine moralisateur qui trouve à peu près les mots juste sans pour autant rabaisser sa partenaire. C'était juste sa mission en tant que commandant, le genre de tâche qui permet de ne pas saper le moral des troupes, mais bien au contraire leur permettre de réfléchir eux-mêmes à leur propre problème et trouver une solution de manière individuel. Voilà Shoma bien embarrasser en entendant la jeune femme lui demander de l'aide. Hum, pourquoi si vite, pourquoi si rapidement. Elle n'avait même pas encore digérer ce qui venait de se passer qu'elle souhaitait déjà y remédier.
La première chose à faire était de calmer un peu les ardeurs de la jeune femme. Il était trop tôt pour elle pour se lancer de suite dans ce genre de péripétie. On ne devient pas plus fort du jour au lendemain, mais avec le potentiel que Shoma avait décelé en elle, il était certain qu'elle ne tarderait pas à franchir un cap très rapidement. De plus la localisation de l'équipage ne prêtait pas à ce genre d'entrainement. Sur l'archipel et encore plus après les déboire de Red, il est préférable pour chaque groupe de pirate et encore plus les Supernovas de faire profil bas où du moins faire le moins de vague possible.
Malgré tout Shoma n'allait pas laisser la jeune femme en plan sans lui permettre d'atteindre les sommets qu'elle souhaite gagner. Ce n'était que partie remise, il fallait du temps à la jeune femme pour se pardonner et du temps pour permettre à Shoma de quitter cette île et mettre au point le programme qui lui permettrait d'élever la jeune femme. Jeska allait devoir s'armer de patience et faire confiance en son capitaine, sa requête n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
"Une fois sur le Nouveau Monde, nous commencerons ton entrainement. Pour l'instant repose toi et va prendre soin de ton enfant, il a besoin de sa mère. Je m'occupe du reste."
Le voilà le capitaine cool qui prend soin de ses compagnons. Jeska devait avoir les yeux qui brillent devant la grande classe de Shoma. C'était certain. Du moins c'était ce qu'espérait Shoma en se tournant et en se dirigeant vers la porte de sortie. La classe tu là où tu penses l'avoir. Bref. Jeska était libre d'aller rejoindre son enfant et de penser ses plaies. Le plus dur était à venir et il lui faudrait des épaules solides pour protéger son cher et tendre.
La première chose à faire était de calmer un peu les ardeurs de la jeune femme. Il était trop tôt pour elle pour se lancer de suite dans ce genre de péripétie. On ne devient pas plus fort du jour au lendemain, mais avec le potentiel que Shoma avait décelé en elle, il était certain qu'elle ne tarderait pas à franchir un cap très rapidement. De plus la localisation de l'équipage ne prêtait pas à ce genre d'entrainement. Sur l'archipel et encore plus après les déboire de Red, il est préférable pour chaque groupe de pirate et encore plus les Supernovas de faire profil bas où du moins faire le moins de vague possible.
Malgré tout Shoma n'allait pas laisser la jeune femme en plan sans lui permettre d'atteindre les sommets qu'elle souhaite gagner. Ce n'était que partie remise, il fallait du temps à la jeune femme pour se pardonner et du temps pour permettre à Shoma de quitter cette île et mettre au point le programme qui lui permettrait d'élever la jeune femme. Jeska allait devoir s'armer de patience et faire confiance en son capitaine, sa requête n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd.
"Une fois sur le Nouveau Monde, nous commencerons ton entrainement. Pour l'instant repose toi et va prendre soin de ton enfant, il a besoin de sa mère. Je m'occupe du reste."
Le voilà le capitaine cool qui prend soin de ses compagnons. Jeska devait avoir les yeux qui brillent devant la grande classe de Shoma. C'était certain. Du moins c'était ce qu'espérait Shoma en se tournant et en se dirigeant vers la porte de sortie. La classe tu là où tu penses l'avoir. Bref. Jeska était libre d'aller rejoindre son enfant et de penser ses plaies. Le plus dur était à venir et il lui faudrait des épaules solides pour protéger son cher et tendre.