Ha ha ha, conne de mouette. Il y a un vent qui chasse tout aujourd'hui, alors je me bidonne en regardant les oiseaux (que je n'aime pas parce que ça vole et que voler, c'est sans doute un des trucs les plus craignos au monde). Elles agitent frénétiquement les ailes contre le courant d'air, mais du coup elles font du surplace. Je pourrais la baffer rien qu'en levant la main et c'est bigrement tentant, mais je préfère la voir se ridiculiser quand elle se met en tête de tournée. Elle se la joue oiseau qui plane, avec le plumage au vent et la classe du bec aux palmures, mais dans les faits Eole lui met bien profond en la renvoyant à son point de départ quand elle croit qu'elle va prendre le tournant sans se faire imposer une retraite par le vent qui n'as pas envie qu'elle progresse. Je bois un coup, l'était longue c'te phrase.
Ah, je t'ai pas présenté les lieux. On est aux abords de Shell Town (John). C'est une ville assez calme, les gens n'aiment pas trop les pirates, il n'aiment pas trop les Marines non plus. Et de la Marine à ne pas aimer, il y en a. J'ai eu droit à quelques infos de comptoir là-bas. Un type qui lit un peu mieux le Mondial que les autres a vu qu'un révolutionnaire de six mètres avait attaqué le royaume de Bliss à West Blue avec deux autre mecs, dont un qui était le Pirate Kaetsuro D. Shinji. Le brave gus a supposé que ça pouvait être moi et on a causé. Comme l'avait le signe astrologique de la balance ascendant révo, j'ai bien vite été mis au courant que la base locale amenait pas mal de matos ces derniers temps et qu'il était quasi certain que le bois d'Adam avait son coin réservé dans les marchandises.
"Bois d'où ?" que j'interroge, redoutant un peu l'entourloupe. "Bois d'Adam, comme le prénom Adam" qu'il me répond le mec, genre je suis une poire de pas connaître tous les saints du calendar. En fait c'est comme la pomme d'Adam, aucun lien avec la bible. Le mec est un peu con, mais je l'écoute quand même. Il me sort que c'est du solide comme matos, genre métal mais avec les propriétés du bois. J'imagine les jolis engins qu'on peut construire avec ça, genre balistes, mal-voisins, voire trirème. Faudra que je m'en reconstruise un un jour, l'autre il flotte un peu partout du côté de Grandline. Je redescends sur terre et je dis au mec que s'il me montre le chemin des caravanes, il aura droit à XXV% du matos. Le mec tente le cinquante-cinquante, je redescends à vingt avec une tronche un peu colère et l'affaire est entendue.
Je te raconte ma vie pour que tu saches pourquoi je glande près des mouettes au lieu de picoler, me battre ou défoncer des trucs comme tous les autres honnêtes gens. J'ai déjà laissé filé un convoi, un petit marchant tout apeuré qui apportait des oiseaux exotiques en ville. Pas le genre de came qui m'intéresse, d'autant que ses piafs y avait pas grand chose à becqueter.
Le second convoi, c'était deux caravanes marchandes avec du bois d'Adam. comme je me suis posté à un virage donnant sur les récifs, le type a pas pu manoeuvrer de retraite et l'a fallu traiter avec moi. Ben c'était pas un commerçant pour rien le type. Au lieu de me laisser me tirer avec ses charrettes, il m'a vendu une info pas dégueulasse à l'ouïe (XIV). En gros, derrière-lui à environ vingt minutes, il y a une caravane plus grande que la sienne encore avec plus de bois. Le mec m'a tellement bien cerné qu'il m'a précisé qu'un groupe de la Marine escortait la marchandise, c'est donc qu'il y avait une chose de grande valeur. Sûr qu'il y a de la valeur, mais il y a aussi de l'uniforme à tabasser et ça ça me rend guilleret. J'ai précisé au petit futé qu'il n'y avait pas que ma trompe qu'était digne d'un éléphant et que j'avais bien calé ses traits dans mon sac à trombines. En cas de mentage, y aurait tapage et pas que nocturne.
Le convoi passe, j'aide même à négocier la boucle qu'est pas évidente et j'attends. Et puis t'es arrivé et t'as commencé à lire ma vie. Ca fait un petit quart d'heure-là, si le transporteur de boa datant m'a pas monté un char, j'aurai bientôt les phalanges rougies par l'ossature de quelques Marines qu'auront droit à plus belle prime de risque de leur vie s'ils survivent. Ah, t'entends ça ? On dirait que tu tombes bien et sans te faire mal. Ce petit roulis, c'est signe du jour de paye. Avec un sentier d'un peu plus de deux mètres entre un précipice et une colline plutôt abrupte, j'ai un bon angle de guêpe à taons, comme on dit. Ca devient très proche. Je débaroule de mon couvert et présente mes quintaux de viande sèche à l'escorte un peu pâlotte de voir un si gros machin leur barrer la route. Histoire de montrer que je ne suis pas fait en rembourrage, je frappe la terre de la colline qui nous sert de mur et en arrache terre, racines et roches qui se répandent sur le chemin. Le choc a bien fait vibrer le terrain, sont mûrs pour négocier.
Ok le gang des casquettes, j'ai assez de force pour détruire cette route et tous nous faire plonger sur les récifs alors on évite de tripoter la détente de son arquebuse et on pose ses armes à terre.
Je veux juste le bas d'amant et le truc qui fait que vous vous chargez de l'escorte. Sitôt pris, je vous laisse faire votre rapport à la base. Plutôt honnête non ?
Sûr que j'ai déjà été plus intransigeant, je ne taperai que s'ils tirent les premiers. Oh mes dieux, faites qu'ils tirent.
Ah, je t'ai pas présenté les lieux. On est aux abords de Shell Town (John). C'est une ville assez calme, les gens n'aiment pas trop les pirates, il n'aiment pas trop les Marines non plus. Et de la Marine à ne pas aimer, il y en a. J'ai eu droit à quelques infos de comptoir là-bas. Un type qui lit un peu mieux le Mondial que les autres a vu qu'un révolutionnaire de six mètres avait attaqué le royaume de Bliss à West Blue avec deux autre mecs, dont un qui était le Pirate Kaetsuro D. Shinji. Le brave gus a supposé que ça pouvait être moi et on a causé. Comme l'avait le signe astrologique de la balance ascendant révo, j'ai bien vite été mis au courant que la base locale amenait pas mal de matos ces derniers temps et qu'il était quasi certain que le bois d'Adam avait son coin réservé dans les marchandises.
"Bois d'où ?" que j'interroge, redoutant un peu l'entourloupe. "Bois d'Adam, comme le prénom Adam" qu'il me répond le mec, genre je suis une poire de pas connaître tous les saints du calendar. En fait c'est comme la pomme d'Adam, aucun lien avec la bible. Le mec est un peu con, mais je l'écoute quand même. Il me sort que c'est du solide comme matos, genre métal mais avec les propriétés du bois. J'imagine les jolis engins qu'on peut construire avec ça, genre balistes, mal-voisins, voire trirème. Faudra que je m'en reconstruise un un jour, l'autre il flotte un peu partout du côté de Grandline. Je redescends sur terre et je dis au mec que s'il me montre le chemin des caravanes, il aura droit à XXV% du matos. Le mec tente le cinquante-cinquante, je redescends à vingt avec une tronche un peu colère et l'affaire est entendue.
Je te raconte ma vie pour que tu saches pourquoi je glande près des mouettes au lieu de picoler, me battre ou défoncer des trucs comme tous les autres honnêtes gens. J'ai déjà laissé filé un convoi, un petit marchant tout apeuré qui apportait des oiseaux exotiques en ville. Pas le genre de came qui m'intéresse, d'autant que ses piafs y avait pas grand chose à becqueter.
Le second convoi, c'était deux caravanes marchandes avec du bois d'Adam. comme je me suis posté à un virage donnant sur les récifs, le type a pas pu manoeuvrer de retraite et l'a fallu traiter avec moi. Ben c'était pas un commerçant pour rien le type. Au lieu de me laisser me tirer avec ses charrettes, il m'a vendu une info pas dégueulasse à l'ouïe (XIV). En gros, derrière-lui à environ vingt minutes, il y a une caravane plus grande que la sienne encore avec plus de bois. Le mec m'a tellement bien cerné qu'il m'a précisé qu'un groupe de la Marine escortait la marchandise, c'est donc qu'il y avait une chose de grande valeur. Sûr qu'il y a de la valeur, mais il y a aussi de l'uniforme à tabasser et ça ça me rend guilleret. J'ai précisé au petit futé qu'il n'y avait pas que ma trompe qu'était digne d'un éléphant et que j'avais bien calé ses traits dans mon sac à trombines. En cas de mentage, y aurait tapage et pas que nocturne.
Le convoi passe, j'aide même à négocier la boucle qu'est pas évidente et j'attends. Et puis t'es arrivé et t'as commencé à lire ma vie. Ca fait un petit quart d'heure-là, si le transporteur de boa datant m'a pas monté un char, j'aurai bientôt les phalanges rougies par l'ossature de quelques Marines qu'auront droit à plus belle prime de risque de leur vie s'ils survivent. Ah, t'entends ça ? On dirait que tu tombes bien et sans te faire mal. Ce petit roulis, c'est signe du jour de paye. Avec un sentier d'un peu plus de deux mètres entre un précipice et une colline plutôt abrupte, j'ai un bon angle de guêpe à taons, comme on dit. Ca devient très proche. Je débaroule de mon couvert et présente mes quintaux de viande sèche à l'escorte un peu pâlotte de voir un si gros machin leur barrer la route. Histoire de montrer que je ne suis pas fait en rembourrage, je frappe la terre de la colline qui nous sert de mur et en arrache terre, racines et roches qui se répandent sur le chemin. Le choc a bien fait vibrer le terrain, sont mûrs pour négocier.
Ok le gang des casquettes, j'ai assez de force pour détruire cette route et tous nous faire plonger sur les récifs alors on évite de tripoter la détente de son arquebuse et on pose ses armes à terre.
Je veux juste le bas d'amant et le truc qui fait que vous vous chargez de l'escorte. Sitôt pris, je vous laisse faire votre rapport à la base. Plutôt honnête non ?
Sûr que j'ai déjà été plus intransigeant, je ne taperai que s'ils tirent les premiers. Oh mes dieux, faites qu'ils tirent.