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Y’a pas que dormir sur le sol qui fait mal

Le ciel était bleu, les goélands criaient en harmonie avec les perdants et les corbeaux se régalaient des cadavres de ceux qui avaient été dépossédées de leur existence ; c’était un matin classique sur la merveilleuse île de Zaun. Sofia, quant à elle, ne sentait pas vraiment merveilleuse en ce si beau matin. Le sol dur de la roulotte se faisait sentir sur la condition de son dos même à travers le paquet de vêtements et de draps qu’elle avait posé sur le sol en guise de matelas. Au moins, elle avait prévu une bonne douzaine de couvertures et des vêtements bien chauds pour les nuits, craignant plus que tout au monde le froid que la nuit pourrait apporter. Tout cela pour dire, Diemer se réveilla avec un mal de dos et une mauvaise humeur ce matin-là, qui avait commencé beaucoup plus tôt qu’elle ne l’aurait désirée.

Cela faisait à ce moment-là une semaine que Sofia se trouvait sur Zaun et qu’elle dormait dans l’espace restreint de son nouveau commerce. La cuisinière gagnait suffisamment d’argent pour continuer à acheter des produits et donc pour se nourrir, mais elle ne réussissait pas à se faire une marge de profit respectable et ce n’était pas prêt d’augmenter, son produit clé, la viande de mouton, ayant été épuisé le jour précédent. Aucune épicerie ou magasin de Zaun ne vendant de cette viande, Diemer avait compris qu’elle devrait trouver un produit local à exploiter et à maîtriser ou elle deviendrait rapidement une des perdantes qu’elle détestait depuis son enfance. C’est donc dans cette optique que Sofia entama sa journée.

La première étape serait de créer un entonnoir dans ses connaissances. Bien entendu, ayant grandi sur l’île, la jeune femme avait une bonne connaissance des animaux, insectes et végétaux qui vivaient et poussaient sur l’île, mais la majorité étant classiques et présents sur quatre-vingt-dix pourcent des îles du monde, elle décida d’éliminer ce pourcentage majoritaire des animaux et plantes qu’elle déciderait d’apprendre à cuisiner. En faisant cela, la cuisinière se rendit vite compte que Zaun abritait très peu d’animaux uniques, mis à part quelques-uns, qu’elle n’avait jamais vus personnellement. Les cuisiner l’intéressait grandement, la curiosité de la femme aux cheveux écarlates la poussant à découvrir sans cesse de nouvelles cuisines, mais elle se rendit vite compte que le risque pour obtenir ces animaux était très grand pour sa santé. Sofia aurait donc besoin d’un partenaire qui pourrait, non seulement l’aider à amasser l’unique produit, mais aussi lui servir de bouclier si quelque chose tournait au vinaigre.

C’est donc aux petites heures du matin que Diemer commença à vagabonder dans les rues industrielles de Zaun, défilant entre les hauts bâtiments, traversant des ruelles puantes et couvertes de déchets liquides comme solides, cherchant un individu qui serait digne de l'accompagner dans sa merveilleuse chasse à ingrédient. Elle décida pour ce faire de se diriger vers un des deux ports, les étrangers étant plus portés à aider et à être berner que les habitants de l’île. L’odeur de l’eau salée de la mer et le mélange hétéroclite de couleurs, de sons et d’individus l’accueillit très vite, les ports de Zaun étant très animé les matins de par la vaste quantité de commerces important des produits de l’extérieur. Parmi la foule, Sofia n’eut pas à chercher longtemps avant de tomber sur un homme de la même taille qu’elle qui ressortait de la foule plus que les autres individus. Diemer s’approcha de ce dernier et l’aborda avec  son grand sourire rieur et ses yeux remplis de curiosité infantiles :

« Hey, ça te dis de m’aider a chazer des scorbions géants? »
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Zaun, Zaun, Zaun. Sans doute la ville la plus étrange sur laquelle Leeroy aie jamais mis les pieds. Il y avait d'ailleurs une chanson à ce sujet dont il ne pouvait se rappeler que le refrain « une nuit à Zaun et le monde t'appartiens. » C'en était terriblement frustrant. Il était arrivé la veille au soir et n'avait trouvé aucune piste sur le réseau de trafique de stupéfiant qu'il suivait. Il avait obtenus un tuyaux à Manshon comme quoi la manufacture se trouvait à Zaun....Mais pour ça il devait retrouver un certain Squiddy Skwid S'kid. Un vieille homme-poulpe au nom devenus très ironique maintenant qu'il approchait la soixantaine. Il s'était trouvé une auberge  pas trop coupe-gorge. Le mécanocif et avait commencé son enquête en accrochant des photos d'indices sur les murs.
Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, le héros sortait en civil à la recherche de nouvelles pistes.  Et pour ça, comme partout, le port est un bon endroit pour commencer. Il toisait du regard les gens, et y remarqua une gamine vachement moins sale que les autochtones. Des cheveux rouges et une tête de moins que tout le monde.

La rouquine agrippa un type pas plus grand que Leeroy dans la foule et lui demandait de venir chasser le scorpion. Une requête assez étrange et spécifique pour un parfait inconnus, qui toutefois était bien visible grâce à son mohawk. Le type en question, se retourna avec deux loubard lui mettant chacun bien deux tête de plus. Sans surprise par rapport au climat de la ville, ils avaient tout trois des dégaines patibulaires. Souriant le type alpagué par Sofia lui répondit avec une voix rauque qui laissait deviner la quantité de fumée nocives de produits locaux qui passa par sa gorge au fil des années sur cette ile.

«Pas la peine de chasser les scorpions, j'ai un gros dard pour toi juste l.. »

« Ah bha ! Cousine je t'ai retrouvée ! »

C'était Leeroy qui agrippa le poignet de Sofia avant de l’entraîner en courant. Sur le coup il s'agissait du seul moyen que le super-héros en civil avait imaginé pour tirer celle qu'il considérait comme une frêle, fragile et naïve jeune fille d'une agression standard ! En effets, en civil, il ne pouvait se permettre d'employer les techniques flashy du Masque du Pingouin. Il devait maintenir sa couverture intacte sans quoi...sans quoi de mauvais trucs se passeraient. Infoutus de les imaginer, il ne faisait que suivre religieusement la déontologie habituelle des héros masqués.

Deux ruelles plus loin, le héros déguisé en civil était à peu près certain d'avoir semé les fauteurs de troubles comme on dit dans le métier. Leeroy s’arrêta, mimant de reprendre son souffle après un sprint forcé, les mains sur les genoux et adossé contre un mur qu'il espérait peint en vert et non plein de mousse.

« Mademoiselle, il faut pas accoster des inconnus comme ça. C'est dangereux, surtout ici. »

Leeroy pris quelques seconde de plus pour regarder Sofia de bas en haut. Elle avait l'air jeune. Très jeune. Trop jeune pour chasser du scorpion géant. Le super civil ne les avait jamais rencontré mais rien que la dénomination des bestioles suffisait à indiquer la dangerosité de leur nature. Un scorpion petit c'est hargneux, plein de venins et méchant. Ce n'est pas pour rien que dans nombre de bande dessinés des organisation révolutionnaire dissidente s'en servent comme logo. Surtout celles avec un commandant conquérant chauve.  Yep, il ne s'agissait peut être pas d'une glorieuse poursuite de réseau criminel, mais cette fille, même si elle ne le savait pas encore, demandait l'aide du Masque du Pingouin ! Un bon super héros ne peut refuser une quête lorsque le DESTIN l'a mis sur sa route !

« Hmmm. Attends ici, je connais quelqu'un qui pourra t'aider j...il va pas tarder. Tu bouges pas hein. »

Oui car le mega-héros l'aurait quand même de travers s'il se changeait en vitesse pour une frêle et faible fille en fleur et qu'à l'arrivée ben...elle se soit tiré pour accoster un autre loubard qui sans doute lui casserait les dents avant de balancer son corps dans l'océan. Leeroy sprinta à l'auberge du mécanocif, se déshabilla en jettant ses vêtements pêle-mêle dans sa chambre avant d'enfiler sa combi-armure de héros. Il termina par la cagoule aviaire et pris la pose, coude plié et l'autre bras poing tendu vers le ciel en notant que dans un futur proche il aurait bien besoin d'une chanson d'introduction.
Il sortit discrètement par la fenetre pour se frayer un chemin sur les corniches des bâtiment surélevé. A son habitude il passait par les toit mais vu la tailles des mega-immeubles il aurait tôt fait de se paumer et de ne jamais retrouver Sofia.

Il restait toutefois suffisamment en élévation pour avancer discrètement dans la rue. Ou peut être que dans une ville de bizarrerie telle que Zaun on ne faisait tout simplement pas attention à un super-héros gallinacé.
L'hyper-héros arriva donc rapidement face à la jeune cuisinière il avait jeté un fumigène et se servait de son grappinouin pour atterrir de façon théâtrale sans se briser tous les os.

«Jeune fille ! Qu'est ce qui peut pousser quelqu'un comme toi à vouloir recruter des gens douteux dans une chasse aux scorpion ? »
A le dire à voix haute le Masque du Pingouin s'imaginait déjà un scénario de nécessite de venin de scorpion préparer un médicament pour sa mère malade alors que des créanciers sont entrain d'enfoncer la porte de chez elle. Heureusement que Sofia ne pouvait voir les yeux du super-héros derrière son masque, sans quoi il perdrait encore plus en crédibilité.

« N'aie pas peur ! Le Masque du Pingouin est l'ami de tous les opprimés ! »
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Sofia se rendit bien vite compte que l'individu qu'elle avait abordé et qui semblait, a première vue, assez fort et fiable pour chasser l'animal géant typique de Zaun, n'était qu'un vulgaire voyou, dans tous les sens du terme. Son mohawk s'agita au rythme du vent quand il se retourna vers Diemer, étant rapidement encadré par deux individus plus grands que lui et ayant autant l'air de posséder la nature de leur compagnon. Sa voix rauque comme l'odeur de sa cavité buccale que le voyou laissa dégager quand il ouvrit cette dernière agressèrent immédiatement les narines et les oreilles de la cuisinière écarlate. Bien entendu, tout ce qui sortit de la bouche du grand homme furent des vulgarités dignes d'un adolescent puant les hormones. Sofia sentait bien, dans tous les sens du terme, encore une fois, que les trois hommes avaient des idées un tant soit peu malveillantes derrière la tête par rapport à la jeune femme. Au moment où Diemer allait dégainer son couteau de chef pour repousser les trois voyous, un jeune homme de la même taille qu'elle lui agrippa le poignet tout en l'appelant cousine, fort probablement dans un acte de bienveillance avec pour objectif de lui faire quitter les lieux pour éviter les trois jeunes hormonaux.

Leeroy traîna Sofia tant bien que mal à quelques rues du port, dans une ruelle encombré de déchets et traces de fluides divers et variées plus ou moins vieux. Le jeune homme aux cheveux noirs s'accota sur un des murs encadrant le passage, reprenant son souffle comme s'il venait de courir un marathon de plusieurs dizaines de kilomètres (alors qu'en réalité, il n'avait parcouru que quelques centaines de mètres). Après avoir « repris son souffle », le jeune homme conseilla à Diemer de ne pas accoster les inconnus comme elle l'avait fait et que c'était dangereux, comme si cette dernière était simplement une jeune femme inoffensive, ce qui fit sourire Sofia, qui affichait depuis que son « sauveur » était apparu une expression de surprise. Elle choisit malgré tout de garder le silence face à ce que Leeroy semblait penser de la cuisinière. Il y eut quelques instants de silence où le civil sembla penseur, avant de déclarer qu'il allait aller trouver de l'aide pour Sofia, probablement en rapport aux scorpions, lui intimant de rester sur place. À ce point-là, la cuisinière avait beaucoup de mal à comprendre comment la tête de celui qui l'avait prise par le bras fonctionnait, mais étant intéressé par les actions du jeune homme, Diemer choisi de l'écouter et de l'attendre.

Quelques minutes passèrent avant qu'un nuage de fumée se dégage de ce qui semblait être une grenade qui tomba des toits environnants dans la ruelle. Ce qu'elle vit par la suite la laissa littéralement bouche bée : un individu, toujours de la même taille que Sofia, apparut, tombant des airs dans une entrée digne des plus grands théâtres. Il était habillé d'un uniforme bleu, qui tournait presque au violet, et blanc, de bottes noires lui remontant jusqu'au milieu de ses cuisses et d'un casque jaune et bleu faisant grossièrement penser à un oiseau. L'individu qui se trouvait devant la cuisinière avait tout l'air d'être un super héros comme on pouvait en voir dans les bandes dessinées pour petits et grands. Et sa façon de parler ne semblait pas contredire cette hypothèse, lui demandant d'un air héroïque les raisons pour lesquels elle avait besoin de chasser des scorpions et tentant de lui faire comprendre que le Pingouin, qui devait être le nom du pseudo-super-héros devant Sofia, était un individu de confiance.
Diemer eut alors une révélation : si le mec costumé était prêt à l'aider de son bon cœur naïf, qui était-elle pour refuser sa générosité? Elle qui cherchait justement des individus pour l'aider à chasser les scorpions pourrait plus que n'importe qui utiliser l'aide de l'homme devant elle. Sofia se retourna alors de manière dramatique, tournant dos au super-héros, feignant le bruit d'un sanglot étouffé pour secouer les cordes sensibles de son interlocuteur.

« Ch’ai pezoin… de fiande de scorbion… ou che fais tout berdre ce que ch’ai… mon commerce, mon argent… ma vie… »

Ayant utilisé le temps nécessaire à dire ses paroles pour créer des fausses larmes aux coins de ses yeux, Diemer se retourna à nouveau en direction du Pingouin de manière théâtrale, faisant virevolter des gouttes d'eau qui brillèrent comme des perles dans leurs traversées pour rencontrer le sol de la ruelle.

« Aidez-moi, Bingouin! »

La cuisinière attendit quelques instants que son spectacle dramatique ait fait effet et fit signe à l'homme masqué de la suivre avant de se mettre immédiatement à courir dans une direction qu'elle avait déjà bien en tête, ne laissant pas le temps au héro de se remettre en question. Sofia marcha, l'homme qui la suivait, que ce soit par sens du devoir ou pour une autre raison qui n'intéressait pas la jeune femme. Après près d'une demi-heure de marche, les deux individus arrivèrent sur le bord de la falaise nord de Zaun. Le vent de la mer était assez fort à cet endroit, ce qui faisait virevolter les cheveux écarlates de Sofia et probablement la cape du héros qui se tenait derrière elle. La cuisinière se mit à longer l'endroit, cherchant un objet en particulier qu'elle espérait être encore présent après toutes les années qu'elle avait passé à l'extérieur de son île natale. Diemer finit finalement par trouver une bouche d'égout mal refermée, comme à son habitude. Elle l'ouvrit complètement, commença à y entrer et, tout en se tournant vers le Pingouin avec un sourire candide et des yeux implorants, dit :

« Allons chazer ces scorbions, mon héro! Jawohl! »
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Leeroy fut profondément touché par les larmes translucides de la rouquine. Clairement elles exprimaient la nécessité profonde la cuisinière pour de la viande de scorpion fraîche. Au point qu'elle avait apparemment sacrifié les leçons d'orthophonie dont elle avait grand besoin pour se mettre à la recherche de ces arachnides géants. Pour le sourire de tout les innocents quelque soit leur degré de vil rouquinerie, le Masque du Pingouin les sauvera !

« Essuie tes larmes jeune rousse ! Le Masque du Pingouin saura débusquer les scorpions ! »

Et le duo pénétra la bouche d'égout pour arpenter les chemins sales et dégoulinant des sous-terrain de Zaun la vile et veule ville. Leeroy marchait le premier, laissant Sofia dans son dos. Le héros avançait une lanterne à la main pour s'éclairer dans ce sous-terrain. Après le premier tournant dans ce qui s'annonçait comme un labyrinthique réseau...Leeroy tomba nez à nez avec un puissant symbole d'épouvante dans ce cadre cauchemardesque.

Un putain de clown, et pas du genre à rigoler en shurororo! Il apparut. si soudainement que le Masque du Pingouin sursauta. Son cerveau effectua l'association clow <=> égout avant même que sa conscience n'analyse les faits. Ce qui suivit put donc être qualifié de réflexe conditionné. Notamment par des années de denden-TV et des parents trop absentéistes pour vérifier que leur bambin ne zappe pas sur un film d'épouvante aux heures tardives où plus personne ne diffuse de cartoon de super-héros.
Un bourre pif en plein dans son nez rouge de sale clown démoniaque ! Avant même de prendre une pose de vainqueur ou de pousser un cri de guerre de super-héros ! Leeroy continua en assenant un sérieux coup de pied dans les côtes du pauvre comédien maquillé.

Entre deux couinements de douleurs, le clown réussit à articuler un
« Ça...ça va pas la tête ?! » Ce que le Masque du Pingouin entendait bien sur comme
« Pitoyable héros ! Tu ne peux rien contre moi ! ». Le super-héros souleva son ennemi prédestiné par le col et le plaqua contre le mur sale des égouts.
« Où sont ils ?! » Rugit le Masque du Pingouin. «Qu...quoi ?!  Qui ?!» . répondit le clown, entendus comme un « Ha ha ! Vous ne les trouverez jamais ! Jamais ! ». Nouveau bourre-pif, en plein dans les dents du pauvre civil perdu avant de lui plaquer le visage contre le mur. Répétition de la question « Où sont ils ?!»

Dans ce déchaînement absurde de violence, peut être la seule chose explicable, était la raison de la présence du clown dans les égouts. Le clown « Boppo », de son vraiment Abdoul-Patrice Kanzumi un laborantin plein d'avenir en industrie pharmaceutique alternative locale. Un jeune homme somme toute sympathique qui, a ces jours de repos endosse le rôle du clown pour l'aile pédiatrie de l’hôpital généraliste de Zaun. Pourquoi ? Pour sa thérapie bien sur. Abdoul-Patrice souffre souvent de crises d'agoraphobie aiguës. Et pour s'habituer à interagir avec les gens, il endosse le costume de Boppo le clown qui de par sa fonction est forcement joyeux et confortable dans son interaction avec autrui. Bien sur, comme dans toute thérapie, il ne s'agit pas d'un remède miracle et instantané et malgré des mois déjà de pratique dans son rôle de Boppo, il arrive fréquemment à Abdoul-Patrice de ceder à une crise d'agoraphobie, aussi dans ces moments d'inconfort extrême il a alors besoin d'un isolement assez total d'une solitude complète.
Et dans une métropole aussi florissante et vivante que Zaun...ce genre de privilège dans le confort est malheureusement au delà du budget d'un jeune qui commence sa carrière. C'est pourquoi, Abdoul-Patrice, dans sa détresse, se rabat sur l'option au rabais, les égouts sales et toxique de la ville . Qui de part leur réputation meritée sont généralement désert et au delà de ça sont suffisamment grand pour qu'aucun des curieux qui les explorent ne se croisent.
Quelle malchance pour lui d'être tombé, en costume, sur un autre genre d’énergumène à la garde robe excentrique.

«Mais...quoi ? »    « Je ne craquerais jamais ! »
« OU SONT ILS ?! » Cette fois le super-héros masqué lui asséna un violent coup de genoux dans les cotes. Le laborantin croisa Sofia du regard, celle ci pouvait lire sur son visage sa détresse et son incompréhension la plus totale. En tout cas, Leeroy ne montra pas de signes d'apaisement. Il incombait donc à la jeune cuisinière de pouvoir intercéder en la faveur ou la défaveur du zaunite.
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« Voah »

Tels furent les mots de la femme aux cheveux écarlates face au traitement qu'imposa le soi-disant super-héros au clown croisé à un tournant des égouts Zauniens. Bon, ayant vécu sur Zaun pendant une longue période de temps, Sofia était habitué aux témoignages de violence d'un individu a un autre, souvent de manière très gratuite, mais c'était les raisons apparentes du Masque en tant que telle qui rendaient perplexes la cuisinière. En effet, ce dernier ne se contentait pas de frapper le clown, il agissait quasiment comme si la victime avait des informations sur la position d'un vilain quelconque, ce qui ne semblait pas être le cas de par les réponses du malheureux. Diemer déduit assez rapidement que le Pingouin semblait être victime d'une quelconque folie ou trouble mental et qu'il devait croire que le clown avait un quelconque rapport aux scorpions. Après avoir encaissé de nombreux coups, le pauvre amuseur public lança un regard désespéré à la cuisinière, espérant probablement obtenir un support physique par rapport à la dangereuse situation dans laquelle il avait été plongé.

Sofia s'approcha rapidement du clown, qui se trouvait au sol, poussa de l'épaule le Masque du Pingouin qui continuait de s'acharner sur l'individu et agrippa la victime par le collet, le collant violemment contre le mur. Regardant l'homme au nez rouge avec un sourire carnassier, Diemer murmura d'une voix douce mais menaçante :

« Les scorbions, itiots ! Dis-nous où ils zont ! Jawohl ! »

« Les scorp... Ils ne vivent même pas dans les égouts ! Arrêtez de me frapper, s’il-vous-plait ! »

« Comment ze rend-on où ils zont alors ? »

« J’en sais rien moi ! »

« Dans ce cas, on fa t’amener affec nous bour trouffer le chemin, filain ! »

« Mais j’suis qu’un clow… »

Avant que le malheureux puisse terminer sa phrase, Sofia le balança sur le super-héros, lui faisant signe de s'assurer la présence du clown auprès de la cuisinière et du masque. Bien sûr, toute l'interrogation de la part de la cuisinière ne servait pas à grand-chose, étant donné que cette-dernière savait très bien que les scorpions géants se trouvaient sous les égouts, dans les profondeurs de Nar Shadaa et qu'elle devrait parcourir encore une bonne distance avant d'y accéder, mais après avoir observé son compagnon partir dans un élan de folie, la cuisinière s'était tout simplement prêté au jeu et avait décidé de participer. La présence du clown n'était donc pas nécessaire, mais rendrait l'aventure plus… coloré.

Le visage du clown dénommé Boppo continuait de saigner à plusieurs endroits, laissant couler dans l’eau sale des égouts son fluide cramoisi pendant qu’il était forcé de progresser à travers les couloirs sales des souterrains Zauniens. Sofia était en tête du trio, s’arrêtant de temps à autres en se grattant sa chevelure de flamme en tentant de se rappeler du chemin qu’elle avait parcouru dans ces lieux il y a de cela de nombreuses années, quand sa taille était considérablement plus petite.  Au fur et à mesure que le groupe progressait sur les bords glissants et puants, moins il y avait de sources de lumières présentes, la quantité naturelle et artificielle disparaissant au même titre que la qualité des infrastructures des parties obscures des égouts. Diemer était de plus en plus souriante de par ce fait, sachant que l’entrée de Nar Shadaa était dans les parties profondes des égouts.

Bien entendu, on pourrait se questionner sur la difficulté d'accès à Nar Shadaa, l'endroit étant à priori l'habitat de perdants ayant élu domicile dans les souterrains de par leur incapacité à quitter l'île ou à remonter dans l'échelle de puissance de cette dernière. De par ce fait, de nombreux individus profitaient de ces perdants, leur faisant payer de maigres sommes pour qu'ils soient guidés jusque dans les tréfonds de la ville industrielle. La cuisinière avait aussi entendu dire que des individus tombant des falaises de l'ile en plein dans la mer entourant Zaun avaient été récupérés par des habitants de Nar Shadaa, qui devaient les accueillir. La raison pour laquelle Diemer connaissait si bien le chemin qui aurait dû être gardé secret par ceux qui guidaient les perdants jusque-là était que, étant jeune et aventureuse et n'ayant aucun travail à faire à ce moment-là, la jeune fillette de l'époque avait suivi des gens dans les égouts par pur plaisir et s'était retrouvé là où elle se trouvait actuellement, bien que par après elle avait dû s'enfuir des passeurs quand ils l'avaient découverte.

Et c'est donc après deux bonnes heures de marches avec un clown terrifiée et un super-héros vêtu de bleu que la femme aux cheveux écarlates arriva enfin devant une bouche d'égout en acier qui semblait beaucoup trop bien entretenu pour la condition des murs environnants. En tentant de la bouger un peu, la cuisinière se rendit vite compte que le morceau de métal n'était pas fixé ou barré par quoi que ce soit et était déplaçable assez facilement si l'individu le bougeant avait la force nécessaire, Sofia laissa donc son compagnon masqué la retirer pour elle. Quand cela fut fait, elle pénétra dans le petit tunnel étroit qui avait été découvert et, à la fin de ce dernier, le spectacle qui l'attendait la laissa bouchée bée et immobile.
HRP:


Dernière édition par Sofia Diemer le Ven 10 Nov 2017 - 20:06, édité 1 fois
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La rouquine avait tranché, le clown ne cederait pas, mais elle rappellait qu'elle connaissait le chemin vers les scorpions géant sous-terrain. Le Masque du Pingouin rejoint donc son avis d'embarquer Boppo, une incarnation du mal ultime ne pouvait se promener en liberté, et il serait sans doute utile pour attraper les arachnides géants.

Leeroy avançait avec un Boppo sous le bras. Le super-héros le plus masqué de la région suivait la petite guide rousse et rouquine, à travers les poisseux égout de Zaun « la magnifique ». Boppo le clown ne se débattait pas, de peur de se prendre un énième taquet dans les dents. Il eut d'ailleurs droit après une bonne demie-heure de marche à pouvoir se déplacer de lui même à nouveau...en partie parce qu’il commençait à peser son poids pour le plus gallinacé des super-héros. Inquiet de se balader pour rien dans les égouts, pire encore que Sofia perde son temps en les menant vers nulle part, après tout cette rouquine risquait de perdre son restaurant et toutes ses économies si elle trainait trop ! Aussi, Leeroy demandait régulièrement s'ils étaient bientôt arrivé.
Patrice-Abdoul, mort de frousse se gardait bien de l'ouvrir, il ne s'était jamais aventuré aussi loin dans les égouts et la perspective de finir transformé en cadavre là au milieu des déchets toxique de la ville ne l'enchantait guère.
Mais tenant parole, Sofia les guida à travers un dernier passage donnant sur quelque chose d'assez incroyable au cœur même de l'ile de Zaun, un havre d'étrange tranquillité, beaucoup plus lumineux que les égouts poisseux qu'ils venaient d'arpenter durant deux heures...avec une odeur presque d'air pur (si tant es qu'on puisse considérer l'air Zaunite et de ses environs comme pur. Enfin, comme ils disent ici « les poumons ça s'change ! P'tite nature va ! ». ).
Face à une telle cave et ce qu'il devinait comme une telle acoustique. Le Masque du Pingouin ne put s’empêcher de...

« JUSTICE ! »

Et de profiter de l'écho, répétant justice en boucle, avant qu'un beuglement autochtone ne vienne couvrir la voix répétée de Leeroy.

« TU LA FERME TA YEUL OUAI ?! »

Et à l'écho de répéter le sentiment du mystérieux hurleur. Malgré la répétition du cri qui se réverbère dans toutes les directions, la source ne s'en cachait point, au contraire. Il s'agissait d'un grand vieux, assis, agitant le poing en cercle. Leeroy s'en approchait et constatait l'allure du type à mesure qu'il s'en rapprochait. Les trois premiers attribut les plus frappant de l'inconnus : c'était un vieux borgne unijambiste.
Le héro masqué devinait qu'il habitait ici, de par l'absence de tâche fraîches d'immondices des égouts de Zaun sur ses habits. Le vieil homme était assis sur un transat au bord, une caisse d'alcool à ses pied sur laquelle était disposé pêle-mêle une pile de magasines et bouquins varié, de l'essai culinaire à la revue cochonne. Leeroy, cette fois, voyait le vieux comme il apparaissait, pas très propre, pas trop sale et certainement totalement inoffensif.

« Ho! Vieillard cacochyme et valétudinaire, nous cherchons les fameux scorpions géant de la région. »
Le visage du vieil estropié s’empourpra et il commença à rugir.

« M'en par'lez pas d'ces bon dieu d'merde d'scorpions d'putain d'merde de mes deux d'saloperie d'bordel d'fumisterie d'bon sang d'bois d'bite en toc d'conneries d'mes fesses [...] »

Il continua sans donner signe qu'il comptait s’arrêter à un moment. C'était une situation confuse pour le Masque du Pingouin, le vieux borgne n'était pas antagoniste, il le voyait bien, il semblait même à l'opposé d'un hypothétique sympathisant à la cause scorpion, toutefois, il n'était pourtant pas très utile, de ce que Leeroy comprenait d'un mot sur quatre qu'il prononçait avec l'équivalent d'une tonne de chique en bouche. Pourtant peut être qu'un indice important allait finir par tomber entre deux jurons du déluge...Tel que c'était partit, il pouvait y en avoir pour deux heures d'insultes continus sur les arachnide.

Le Masque du Pingouin se retourna pour scruter les réactions de ses acolytes. Patrice-Abdoul semblait tout aussi confus que le super-héros et donc inutile, ou au contraire il jouait la comédie pour protéger les monstres...Il était important qu'il continue de garder un œil sur lui.
C'était à Sofia de reprendre son rôle de guide pour décider de la marche à suivre !
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Les cavernes larges et spacieuses qui s’étendaient devant les yeux de Sofia, du super-héros et du clown laissèrent la cuisinière bouche bée. L’air était complètement différent de ce que les habitants de Zaun en surface respiraient, étant beaucoup plus clair et marin, probablement de par les rivières et ruisseaux souterrains qui coulaient un peu partout. De nombreux sons se répercutaient partout sur les parois rocailleuses de Nar Shadaa, que ce soit le ruissellement tranquille de l’eau, les sons d’insectes et vermines qui débouchaient sûrement des égouts, voir même les bruits d’êtres humains, que Diemer avait la chance d’entendre de très loin. La femme aux cheveux écarlates constata donc très rapidement que les lieux étaient remplis de vie, malgré le caractère secret de l’endroit. D’ailleurs, un signe de vie, il y en avait un assez proche du trio, comme ils purent s’en apercevoir par sa réponse un bruyant cri du héros, lui intimant de fermer son clapet, non pas sans raison.

Le vieillard ayant criés ces vulgaires paroles se trouva être un unijambiste borgne, ce qui rendait son corps flétri bizarrement symétrique. Il était visiblement dans un état plus ou moins avancé d’ébriété, la caisse d’alcool à ses côtés en étant le témoin. Aussi, le déluge d’insulte qu’il fit pleuvoir sur les scorpions que mentionna le Masque du Pingouin montra que le vieillard ne devait pas éprouver des sentiments amoureux envers les créatures à dard. Voyant bien que l’homme a une jambe ne semblait pas vouloir arrêter ses déclarations presque aussi vulgaires que certains des magazines qui trônaient à ses côtés, Sofia poussa un grand soupir, secoua un peu la tête, faisant virevolter sa chevelure écarlate, et continua d’avancer, passant à côté du vieillard borgne qui semblait dans son monde insultant bien à lui. Diemer avait beau bien aimé observer les gens intéressants, la chasse devant primer sur tout le reste, les finances du commerce étant nécessaires à sa survie. Quelques mètres derrière l’unijambiste se trouvait le bord d’une falaise qui devait être haute d’une centaine de mètres si les yeux de la cuisinière ne lui mentaient pas sur la distance entre sa position et le sol. Au bas de cette dernière se trouvait un maigre ruisseau verdâtre, transportant probablement l’eau sale des égouts.

Un sentier ayant été façonné à un moment inconnu de l'histoire de ces immenses grottes et permettant de longer la falaise pour en descendre, la femme aux cheveux écarlates commença à l'emprunter, suivi de ses deux compagnons. Quand cette dernière en fut au tiers du chemin rocailleux, un violent bruit d'éclatement de pierre se fit entendre derrière le trio. En se retournant, Sofia constata qu'un énorme nuage de poussière venait de se former à l'endroit où elle se trouvait quelques instants plus tôt. Deux silhouettes commencèrent à se définir, se dirigeant dans la direction du clown, du super héros et de la cuisinière à toute vitesse : la première était le vieil unijambiste qui, à l'aide d'une béquille, titubait à une vitesse plus élevée que ce qui n'aurait dû être possible d'un individu de son acabit, le bruit de son support en bois claquant contre la pierre dure du sol retentissant à des lieux à la ronde. La deuxième silhouette était, quant à elle, un brin plus menaçante : c'était un scorpion géant, comme ceux que Diemer et le Masque étaient venus chercher dans les souterrains. La créature mesurait plus de quatre mètres, tandis que son énorme queue semblait mesure deux bons mètres, un dard d'un demi-mètre complétant le danger que semblait représenter la bête des sous-sols de Zaun. Ses énormes pinces claquaient sans arrêt, presque au même rythme que la béquille du vieillard, tandis que ses six pattes qui créaient un son répétitif, symbolisant très bien le danger extrême que représentait la créature.

On aurait pu penser qu'à ce moment-là, la cible du trio étant devant eux, Sofia aurait foncé sur la créature pour obtenir sa chair et la faire cuire le plus tôt possible. Malheureusement, la jeune femme se rendit compte dès le premier coup d'œil à l'arachoïde que, de un, l'insecte géant était dans une position avantageuse par rapport au groupe d'humains et, de deux, qu'elle s'était imaginée que la bête serait beaucoup moins géante que ce qu'elle avait devant les yeux. C'est pour ces deux raisons que Diemer se retourna pour courir le plus vite possible vers le bas de la falaise, espérant échapper le plus tôt possible à la créature, espérant qu'aucun de ses camarades ne soient dévorés pendant ce temps-là, mais se disant quand même que cela lui donnerait forcement une avance par rapport à l'insecte.
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Le vieil homme degringolait de la colline en hurlant. « Putain d'bon dieu d'merde d'scorpions d'putain d'merde de mes deux d'saloperie d'bordel d'fumisterie d'bon sang d'bois d'bite en toc d'conneries d'mes fesses  [...] »
Leeroy se retourna, persuadé de vivre ce que les jeunes appellent un flashback d'acide. Toutefois, une fois, cette fois n'est pas coutume, sans procession de foi, s'accrochant à son foie, et expirant avec de grands « fouaaaah », le vieil homme de la colline était poursuivis par un massif scorpion. Quand on pense que l'arrivée des scorpion dans le monde souterrain viens de leur capacité à creuser, et vu la taille du spécimen, c'est pas la roche qui va l'arreter...il n'est au final pas surprenant que ces monstres arachnides puissent surgir du tout au tout partout autour tant qu'ils viennent d'une profondeur supérieur encore.

Dans les iles celestes, trouver des scorpions serait surprenant. Même un genre de scorpion de mers, comme la crevette il serait étrange d'en voir énormément dans un lieu ou le fond les envois chuter huit bornes plus bas...pourtant paraît qu'on y trouve masse coquillage là haut.
Le vieil homme plongea et glissait sur son ventre sur la colline. Ça avait l'air douloureux comme ça sans protection, mais sans doute que comparé à un gros coup de dard à sec dans les fesses, la perspective de glisser sur sa peau fripé était une décision qu'il pris sans hésitation.
Une fois la confusion passée, le super héros, sans coup férir se projeta vers le menaçant scorpion.

« Mille volcan sous la banquise ! Quel monstre ! »

Le fier et preux super héros gallinacé saisit le pied de biche d'acier accroché à sa ceinture. Faisant tourner l'objet, anse sur son poignet avant de le prendre à deux mains. Il voulait écraser sa longue et dure barre d'acier sur ce qu'il soupçonnait être le crâne de la bête. La réalité cependant, eu quelques différent avec ce plan. Déjà Parce que le scorpion lui voulait coller son dard saillant en travers du casque du Pingouin...et que des deux, sur le coup, il fut le plus rapide à la dégaine.
Le Masque du Pingouin esquiva sur le coté en glissant façon pirouette. On pourrait le confondre avec un patineur malgré la rugosité du sol. Il continua le mouvement jusqu'à arriver proche de la créature, prêt à abattre son arme.

« Le sceptre de la justice ! »

Un revers de pince servis de réponse de la part de l’arachnide. Le Masque du Pingouin appuyait de toutes ses forces, le monstre ne semblait pas vaciller le moins du monde. Pire encore, il effectuait une fulgurante rotation en se mouvant de ses huit pattes et tentait d'attraper le plus grand des héros de la banquise, à l'aide sa pince libre !
Leeroy bondit sur le coté, mais trop lentement, la pince l'effleura et il pouvait sentir la force de la créature alors qu'il tombait sur le dos de celle ci.
Le souffle court, il savait qu'il s'agissait d'une chance inouie d'en finir d'un coup, s'il pouvait planter le sceptre de la justice fabuleuse en travers du corps de la créature, Sofia, jeune et rouquine pourrait découper le cadavre de celle ci pour en prendre les morceaux dont elle avait besoin.

Et comme tous les plans de Leeroy concernant le scorpion jusqu'à maintenant, un revers y mis fin. La queue de l’animal balaya le simple humain qui fit un sacré vol plané sur une poignée de mètres avant de glisser sur la même distance. Du tout au tout, il se trouvait à présent, assez sonné à une quinzaine de mètres de la créature, de Sofia, et encore plus loin du vieux qui continuait à fuir loin sans s'arreter de proféré une listes diverse d'insultes sans jamais se répéter.

« Huuuh...la j...justice...ne va...vacille pas ! »

Bien que le terme serait tout de même vachement approprié sur le coup.
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