Le ciel était bleu, les goélands criaient en harmonie avec les perdants et les corbeaux se régalaient des cadavres de ceux qui avaient été dépossédées de leur existence ; c’était un matin classique sur la merveilleuse île de Zaun. Sofia, quant à elle, ne sentait pas vraiment merveilleuse en ce si beau matin. Le sol dur de la roulotte se faisait sentir sur la condition de son dos même à travers le paquet de vêtements et de draps qu’elle avait posé sur le sol en guise de matelas. Au moins, elle avait prévu une bonne douzaine de couvertures et des vêtements bien chauds pour les nuits, craignant plus que tout au monde le froid que la nuit pourrait apporter. Tout cela pour dire, Diemer se réveilla avec un mal de dos et une mauvaise humeur ce matin-là, qui avait commencé beaucoup plus tôt qu’elle ne l’aurait désirée.
Cela faisait à ce moment-là une semaine que Sofia se trouvait sur Zaun et qu’elle dormait dans l’espace restreint de son nouveau commerce. La cuisinière gagnait suffisamment d’argent pour continuer à acheter des produits et donc pour se nourrir, mais elle ne réussissait pas à se faire une marge de profit respectable et ce n’était pas prêt d’augmenter, son produit clé, la viande de mouton, ayant été épuisé le jour précédent. Aucune épicerie ou magasin de Zaun ne vendant de cette viande, Diemer avait compris qu’elle devrait trouver un produit local à exploiter et à maîtriser ou elle deviendrait rapidement une des perdantes qu’elle détestait depuis son enfance. C’est donc dans cette optique que Sofia entama sa journée.
La première étape serait de créer un entonnoir dans ses connaissances. Bien entendu, ayant grandi sur l’île, la jeune femme avait une bonne connaissance des animaux, insectes et végétaux qui vivaient et poussaient sur l’île, mais la majorité étant classiques et présents sur quatre-vingt-dix pourcent des îles du monde, elle décida d’éliminer ce pourcentage majoritaire des animaux et plantes qu’elle déciderait d’apprendre à cuisiner. En faisant cela, la cuisinière se rendit vite compte que Zaun abritait très peu d’animaux uniques, mis à part quelques-uns, qu’elle n’avait jamais vus personnellement. Les cuisiner l’intéressait grandement, la curiosité de la femme aux cheveux écarlates la poussant à découvrir sans cesse de nouvelles cuisines, mais elle se rendit vite compte que le risque pour obtenir ces animaux était très grand pour sa santé. Sofia aurait donc besoin d’un partenaire qui pourrait, non seulement l’aider à amasser l’unique produit, mais aussi lui servir de bouclier si quelque chose tournait au vinaigre.
C’est donc aux petites heures du matin que Diemer commença à vagabonder dans les rues industrielles de Zaun, défilant entre les hauts bâtiments, traversant des ruelles puantes et couvertes de déchets liquides comme solides, cherchant un individu qui serait digne de l'accompagner dans sa merveilleuse chasse à ingrédient. Elle décida pour ce faire de se diriger vers un des deux ports, les étrangers étant plus portés à aider et à être berner que les habitants de l’île. L’odeur de l’eau salée de la mer et le mélange hétéroclite de couleurs, de sons et d’individus l’accueillit très vite, les ports de Zaun étant très animé les matins de par la vaste quantité de commerces important des produits de l’extérieur. Parmi la foule, Sofia n’eut pas à chercher longtemps avant de tomber sur un homme de la même taille qu’elle qui ressortait de la foule plus que les autres individus. Diemer s’approcha de ce dernier et l’aborda avec son grand sourire rieur et ses yeux remplis de curiosité infantiles :
« Hey, ça te dis de m’aider a chazer des scorbions géants? »
Cela faisait à ce moment-là une semaine que Sofia se trouvait sur Zaun et qu’elle dormait dans l’espace restreint de son nouveau commerce. La cuisinière gagnait suffisamment d’argent pour continuer à acheter des produits et donc pour se nourrir, mais elle ne réussissait pas à se faire une marge de profit respectable et ce n’était pas prêt d’augmenter, son produit clé, la viande de mouton, ayant été épuisé le jour précédent. Aucune épicerie ou magasin de Zaun ne vendant de cette viande, Diemer avait compris qu’elle devrait trouver un produit local à exploiter et à maîtriser ou elle deviendrait rapidement une des perdantes qu’elle détestait depuis son enfance. C’est donc dans cette optique que Sofia entama sa journée.
La première étape serait de créer un entonnoir dans ses connaissances. Bien entendu, ayant grandi sur l’île, la jeune femme avait une bonne connaissance des animaux, insectes et végétaux qui vivaient et poussaient sur l’île, mais la majorité étant classiques et présents sur quatre-vingt-dix pourcent des îles du monde, elle décida d’éliminer ce pourcentage majoritaire des animaux et plantes qu’elle déciderait d’apprendre à cuisiner. En faisant cela, la cuisinière se rendit vite compte que Zaun abritait très peu d’animaux uniques, mis à part quelques-uns, qu’elle n’avait jamais vus personnellement. Les cuisiner l’intéressait grandement, la curiosité de la femme aux cheveux écarlates la poussant à découvrir sans cesse de nouvelles cuisines, mais elle se rendit vite compte que le risque pour obtenir ces animaux était très grand pour sa santé. Sofia aurait donc besoin d’un partenaire qui pourrait, non seulement l’aider à amasser l’unique produit, mais aussi lui servir de bouclier si quelque chose tournait au vinaigre.
C’est donc aux petites heures du matin que Diemer commença à vagabonder dans les rues industrielles de Zaun, défilant entre les hauts bâtiments, traversant des ruelles puantes et couvertes de déchets liquides comme solides, cherchant un individu qui serait digne de l'accompagner dans sa merveilleuse chasse à ingrédient. Elle décida pour ce faire de se diriger vers un des deux ports, les étrangers étant plus portés à aider et à être berner que les habitants de l’île. L’odeur de l’eau salée de la mer et le mélange hétéroclite de couleurs, de sons et d’individus l’accueillit très vite, les ports de Zaun étant très animé les matins de par la vaste quantité de commerces important des produits de l’extérieur. Parmi la foule, Sofia n’eut pas à chercher longtemps avant de tomber sur un homme de la même taille qu’elle qui ressortait de la foule plus que les autres individus. Diemer s’approcha de ce dernier et l’aborda avec son grand sourire rieur et ses yeux remplis de curiosité infantiles :
« Hey, ça te dis de m’aider a chazer des scorbions géants? »