Tous les soirs, à Lavallière un phénomène étrange se produit depuis maintenant 1 mois, il n'y a qu'après trois jours que cela s'est déplacé vers Bourgeoys. Cela concerne la disparition inquiétante d'enfants, la marine ainsi que la police locale ont d'abord cru à des fugues laissant donc l'enquête faire du sûr place, en réalité les enfants venaient de famille pauvre et ils n'avaient donc que très peu d'intérêt aux yeux de ceux-ci, mais cela a changé depuis que des enfants de bourgeois se soient à leurs tours évaporaient dans la nature avec à chaque fois le même mode opératoire. Cela se produit pendant la nuit, seule la fenêtre de la chambre reste ouvert et elle ne montre aucune marque d'effraction, étrangement, les parents remarquent également qu'il manque toujours au moins 1 doudou et il n'y a aucune demande de rançon par la suite d'où la raison qui a poussé les autorités à croire à des fugues au tout début. Tout cela a changé depuis qu'on a retrouvé le corps inerte du premier enfant à avoir disparu en plein milieu de trois lieux bien distincts de l'île de Boréa, la mine de la Vallis, le Lac Thérèse et la mine des boyettes. L'enfant se prénommait Thomas, un petit garçon de sept ans, il venait de Lavallière, on aurait pu penser qu'il avait fugué et que son pyjama qu'il portait toujours, avait été tout simplement insuffisant pour le réchauffer et qu'il s'était fait prendre par le froid glacial de Boréa, sauf que des marques de strangulation au niveau de son cou indiquaient clairement le contraire, c'était un meurtre. Cette information remonta jusqu'au noble de Bourgeoys et donc jusqu'aux parents d'enfants kidnappés qui n'hésitèrent pas une seule seconde à user de leur relation pour demander l'aide du gouvernement. Bien sûr, cela ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, Scorpio vit là un bon moyen pour lui d'avoir en échange les bonnes grâces des nobles de Boréa, c'est ainsi qu'il y envoya un agent du CP5 avec une mission très simple : retrouver les enfants à n’importe quel prix et tuer l’homme qui a osé enlever la progéniture de ces bourgeois.
Le mystérieux agent débarqua lors d’une fraîche matinée sur les quais de Lavallière, à l'heure où le soleil n’avait pas encore pointé le bout de son nez à l’horizon. Pourtant, il y avait déjà énormément d’activité sur ce fameux port, les pêcheurs préparaient les filets et certain même partaient déjà dans les mers poissonneuses pour se faire quelques berrys honnêtement, les marchands livraient leurs cargaisons en déposant sur le sol d’énorme caisse en bois ou des tonneaux qu’ils sortaient de la cale de leurs navires, des calèches transportant des minerais qui venaient des mines de Boréa, faisaient quant à elle le chemin inverse et remplissaient à l’aide d’hommes bien bâtis, munis de sac en toile de jute des navires marchands.
Le membre du CP5 resta un instant accroupi sur la neige à contempler tout ce remue-ménage avant de se mettre en route. Il avait une dégaine peu avenante, un long corps rachitique recouvert par une immense cape qui le protégeait du froid, mais qui empêchait de discerner très clairement son visage. Il marchait rapidement et se mit à vouloir fumer une cigarette, sauf cas l’ instant où il déposa sa clope sur ses lèvres, un héraut de l’aurore vint à sa rencontre.
-Bonjour à toi étranger ! Avant de faire un pas de plus sur l'île je suis dans l’obligation de te lire tes droits et les lois sur Bor…
Le garde s’était arrêté de parler au moment même où l’agent venait d’allumer son briquet sous sa capuche, se qui avait révélée au grand jour pendant un bref instant son visage de désossé fixant de manière agacée de ses deux yeux, vert clair, le milicien. Le tatoué tira une taf pour recracher la fumée en direction de l'héraut anxieux par la physique anormal d’Isaiah.
-La loi c’est moi dit-il le plus sérieusement du monde.
-Je voudrais que tu me conduises jusqu’à la caserne de la marine, j’ai des affaires urgentes à régler ici.
Après plusieurs minutes de marche dans un silence absolu, Isaiah se retrouva devant un immense bâtiment sur lequel flottait le drapeau de la marine. Il laissa l'héraut repartir et se remettre probablement de ses émotions, pour pénétrer dans la base et y découvrir l''accueil ou se trouvait un jeune marine. L'agent retira sa grande cape pour dévoiler tous ses tatouages ainsi que sa tenue traditionnelle de membre du gouvernement. Sans même prendre la peine de saluer le marine, il l'interpella directement.
-Je suis l'agent Isaiah, je viens directement de Marie-Joie pour faire votre travail. Un de vos supérieurs doit être au courant de ma venue.
Le jeune homme semblait un peu perturbé par le ton froid et assuré d'Isaiah, il l'observa un instant et sans un mot, le petit marine partit pour trouver très certainement quelqu'un. Isaiah attendait debout patiemment dans l'entrée du bâtiment, quand trois marines s'approchèrent de lui, le premier était colonel, il y avait ensuite un type au style assez banal hormis une petite mèche rouge et enfin le jeune marine qui semblait se cacher derrière ces deux hommes. Le tatoué comme à son habitude ne pouvait pas s'empêcher de fixer les soldats, c'est le colonel qui prit la parole en premier avec un sourire de circonstance et une main tendue en direction d'Isaiah.
-Enchanté je suis le colonel Grey, commandant de la garnison de Lavallière.
L'agent lui serra énergiquement la main et rentra dans le vif du sujet.
-On m'a dit que vous aviez du mal à boucler une affaire de kidnapping.
Le ton était ferme, il pouvait même être pris pour du mépris, mais dans sa tête ce n'était pas le cas, c'est juste qu'il mettait les pieds dans le plat sans prendre forcement des précautions.
-O…oui, Marie-Joie m’a prévenu de votre arrivée, agent Isaiah. Je vous présente le Sous-lieutenant Kagami, votre coéquipier en quelque sorte, il vous sera d’une grande utilité à Boréa et aussi il connaît déjà plus au moins le dossier.
Le deuxième type se mit en avant et Isaiah se pencha vers lui pour lui serrer la main.
-Ravis de faire ta connaissance. Bon! Se n'est pas que je n'aime pas les présentations en bonne et due forme, mais je pense que nous avons du travail, alors si tu veux bien je voudrais commencer immédiatement.
Le mystérieux agent débarqua lors d’une fraîche matinée sur les quais de Lavallière, à l'heure où le soleil n’avait pas encore pointé le bout de son nez à l’horizon. Pourtant, il y avait déjà énormément d’activité sur ce fameux port, les pêcheurs préparaient les filets et certain même partaient déjà dans les mers poissonneuses pour se faire quelques berrys honnêtement, les marchands livraient leurs cargaisons en déposant sur le sol d’énorme caisse en bois ou des tonneaux qu’ils sortaient de la cale de leurs navires, des calèches transportant des minerais qui venaient des mines de Boréa, faisaient quant à elle le chemin inverse et remplissaient à l’aide d’hommes bien bâtis, munis de sac en toile de jute des navires marchands.
Le membre du CP5 resta un instant accroupi sur la neige à contempler tout ce remue-ménage avant de se mettre en route. Il avait une dégaine peu avenante, un long corps rachitique recouvert par une immense cape qui le protégeait du froid, mais qui empêchait de discerner très clairement son visage. Il marchait rapidement et se mit à vouloir fumer une cigarette, sauf cas l’ instant où il déposa sa clope sur ses lèvres, un héraut de l’aurore vint à sa rencontre.
-Bonjour à toi étranger ! Avant de faire un pas de plus sur l'île je suis dans l’obligation de te lire tes droits et les lois sur Bor…
Le garde s’était arrêté de parler au moment même où l’agent venait d’allumer son briquet sous sa capuche, se qui avait révélée au grand jour pendant un bref instant son visage de désossé fixant de manière agacée de ses deux yeux, vert clair, le milicien. Le tatoué tira une taf pour recracher la fumée en direction de l'héraut anxieux par la physique anormal d’Isaiah.
-La loi c’est moi dit-il le plus sérieusement du monde.
-Je voudrais que tu me conduises jusqu’à la caserne de la marine, j’ai des affaires urgentes à régler ici.
Après plusieurs minutes de marche dans un silence absolu, Isaiah se retrouva devant un immense bâtiment sur lequel flottait le drapeau de la marine. Il laissa l'héraut repartir et se remettre probablement de ses émotions, pour pénétrer dans la base et y découvrir l''accueil ou se trouvait un jeune marine. L'agent retira sa grande cape pour dévoiler tous ses tatouages ainsi que sa tenue traditionnelle de membre du gouvernement. Sans même prendre la peine de saluer le marine, il l'interpella directement.
-Je suis l'agent Isaiah, je viens directement de Marie-Joie pour faire votre travail. Un de vos supérieurs doit être au courant de ma venue.
Le jeune homme semblait un peu perturbé par le ton froid et assuré d'Isaiah, il l'observa un instant et sans un mot, le petit marine partit pour trouver très certainement quelqu'un. Isaiah attendait debout patiemment dans l'entrée du bâtiment, quand trois marines s'approchèrent de lui, le premier était colonel, il y avait ensuite un type au style assez banal hormis une petite mèche rouge et enfin le jeune marine qui semblait se cacher derrière ces deux hommes. Le tatoué comme à son habitude ne pouvait pas s'empêcher de fixer les soldats, c'est le colonel qui prit la parole en premier avec un sourire de circonstance et une main tendue en direction d'Isaiah.
-Enchanté je suis le colonel Grey, commandant de la garnison de Lavallière.
L'agent lui serra énergiquement la main et rentra dans le vif du sujet.
-On m'a dit que vous aviez du mal à boucler une affaire de kidnapping.
Le ton était ferme, il pouvait même être pris pour du mépris, mais dans sa tête ce n'était pas le cas, c'est juste qu'il mettait les pieds dans le plat sans prendre forcement des précautions.
-O…oui, Marie-Joie m’a prévenu de votre arrivée, agent Isaiah. Je vous présente le Sous-lieutenant Kagami, votre coéquipier en quelque sorte, il vous sera d’une grande utilité à Boréa et aussi il connaît déjà plus au moins le dossier.
Le deuxième type se mit en avant et Isaiah se pencha vers lui pour lui serrer la main.
-Ravis de faire ta connaissance. Bon! Se n'est pas que je n'aime pas les présentations en bonne et due forme, mais je pense que nous avons du travail, alors si tu veux bien je voudrais commencer immédiatement.