L'arbre aux airs sacrés de la belle Ohara s'élevait majestueusement dans les cieux, couvrant de ses longues branches, camouflant de ses feuilles verdoyantes, la quasi-totalité de l'île. Le toubib, le souffle coupé, au pied de l'immense verdure, le regardait avec admiration. Et derrière l'écorce épaisse de cet arbre massif se cachait l'une des plus importantes bibliothèques du monde. Centre névralgique du savoir humain. Si les habitants de l'île s'étaient spécialisés dans l'Histoire, il y avait fort à parier que leur soif de connaissance se soit étendue à d'autres domaines et le médecin entendait bien y trouver des bouquins qui puissent l'aiguillonner dans son art. Ces idées-là lui donnait le vertige.
Entrant dans la bibliothèque, le toubib découvrit un complexe immense et chaque recoin de l'arbre semblait être une partie de la bibliothèque, laquelle s'élevait avec presque autant de splendide que l'arbre lui-même. Il y fut accueilli par un vieux bibliothécaire, féru d'Histoire et accoutumé à la présence de visiteur. Comme il lorgna le binoclard le vieil homme déduit qu'il était un scientifique et demanda s'il était intéressé par les ouvrages ayant trait à la biologie. Comme le toubib répondit par l'affirmative, il fut ainsi conduit dans cette partie de la bibliothèque qui était réservée aux sciences dites dures. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit une salle gigantesque dédiée aux seules sciences de la vie et sur des thèmes tous plus variés les uns que les autres. Pléthores de livres trônaient fièrement dans les allées de la salle. Les uns parlaient de vies animales diverses, les autres expliquaient les astres, d'autres encore, avaient pour sujet les neurosciences cognitives ... Les sujets ne manquaient pas.
Mais après quelques va et vient dans les allées de la bibliothèque, ce n'étaient plus les bouquins qui attiraient les regards du toubib. Mais un jeune garçon. Grand, très grand et fin à la démarche et au geste gauche, comme il est souvent le cas des gens très grands qui ne sont guère à l'aise avec leur corps, comme s'ils ne savaient pas quoi faire avec leurs membres allongés et qui, gêné d'être si ample se recroquevillent sur eux-même, pour être comme les autres. Mais ce n'est pas ce qui attira l'œil vif du toubib, ce qui le poussa à l'examiner, c'était le peu de discrétion qu'il mettait à chercher à camoufler l'objet de ses recherches. Car il agissait de manière si maladroite, si empressée et si stressée, afin sans doute de camoufler son travail qu'il n'arrêtait de zieuter tout ce qui se passait autour de lui et, à chaque passant silencieux semblait sursauter et continuait son numéro en regardant le badaud avec une insistance anxieuse et presque malsaine.
Et comme il semblait à l'affût de tout mouvement suspect -Bien qu'il fut le plus suspect de l'assemblée- cela ne fit qu'attiser d'autant la curiosité du toubib qui aussitôt se mit en quête de découvrir les terribles secrets que pouvait cacher cet occulte chercheur. Dès qu'il eut pris cette décision -Qui l'éloignait fort de ses projets initiaux- il se lança, avec tout ce dont il était capable de discrétion, dans l'espionnage du grand bonhomme. Feignant le désintérêt le plus total le médecin roda autour de sa cible, mimant la recherche aléatoire de bouquins. Mais le jeune homme, aussi stressé fut-il, était à l'affût et de toute façon semblait accuser n'importe quel regard, sans aucun fondement sérieux. Aussi son attention finit par se poser sur Mochi. Et il se mit à littéralement péter les plombs, injuriant le malheureux binoclard par des insanités et des vulgarités qui avaient le mérite d'être étonnement variées. Il devait avoir atteint là son seuil maximal de stress et de paranoïa pour qu'il en vienne à exploser de cette façon, ou bien le numéro du toubib lui sembla bien trop intrusif. Mais il était trop tard, le binoclard, qui, affublé de ses lunettes voyait fort bien, finit par découvrir l'objet de ses recherches. S'il lui semblait à première vu n'avoir affaire qu'à un fanatique arboricole, il constata avec surprise que les recherches du grand jeune homme portait sur quelque chose de bien plus extraordinaire que de simples arbres. Les livres qu'il examinait traitaient en réalité des mythiques fruits du démon, ces chimères qui, selon toute vraisemblance, attribuaient à leurs consommateurs d'incroyables facultés.
Quoi qu'il en soit il ne cessait de hurler sur le toubib, gêné qu'il était de ce numéro. Car autour, tous les silencieux lecteurs avaient cessé leurs studieuses recherches pour porter leurs attentions vers les deux bonshommes. Et certains, par des "chuuuuttttt" agressifs, insupportables et interminables faisaient montre de leurs mécontentements. Bientôt le chaleureux vieillard qui avait accueilli le toubib fit une nouvelle apparition. Il semblait métamorphosé. Son affable visage s'était transformé et de ses yeux furibonds jaillissaient des éclairs noirs. Ni une, ni deux, il attrapa par le col les deux jeunes hommes avec une force qu'on ne pouvait point lui soupçonner. Et les traîna jusqu'à la sortie. Bientôt, ils furent balancé comme des malpropres sur le devant gazonné de l'arbre de connaissance.
"C'est une bibliothèque ici ! Je suis intransigeant avec ce genre de comportement inadapté !" comme il s'emportait, il se reprit et d'une voix plus calme, bien que pas tout à fait apaisé, il conclut "Vous pourrez revenir demain, mais ce sera votre dernière chance à tous les deux, après quoi vous ne serez plus autorisé à vous montrer ici."
Et la porte, en grand fracas, se referma sur eux.
"Ah ben voilà ! Vous pouvez être fier de vous !!!" vociféra le grand, "On est à la porte maintenant, ça vous avance à quoi votre foutue curiosité hein ?!"
Et les chalands leurs jetaient des regards inquisiteurs. Mais il n'en avait cure, plus rien de semblait l'arrêter.
"Je suis vraiment désolé" répondit le médecin avec la plus grande sincérité dont il eut pu faire preuve.
Mais l'autre continuait à se répandre en invectives et le malheureux médecin n'osait plus rien dire. Finalement, le grand dadais se reprit et remarquant l'air désolé du boulonné, il se calma.
"Je m'excuse, ma réaction était sans doute exagérée ... C'est que je suis à cran ..."
Terminant sa phrase il s'apprêtait à partir, main dans les poches, l'air penaud. Soudain son ventre trembla dans féroce gargouillement.
"Je vous paye un repas ? Histoire de me faire pardonner." proposa Mochi qui n'avait pas totalement abandonné l'idée d'en apprendre plus.
Le grand accepta volontiers et guida le toubib jusqu'à une enseigne qu'il affectionnait tout particulièrement. Un petit boui-boui chaleureux proposant une cuisine locale, fraîche et tout à fait accessible. Le grand semblait y avoir ses habitudes. Quand ils furent installés ils se présentèrent. Le grand s'appelait Louis. Et ils parlèrent de choses et d'autres. Durant le repas les conversations allaient bon train. Louis était sympathique et plutôt calé en histoire. Un habitant de la nouvelle Ohara largement investit dans la quête de connaissance. Aussi la conversation était passionnante. Mais jamais il n'évoqua la recherche qu'il effectuait quelques heures plus tôt, ni pourquoi il était si suspicieux. Et quand Mochi faisait allusion à ce sujet, l'autre en changeait aussitôt avec plus ou moins d'habileté. Profitant d'un court moment de silence, le toubib décida de confronter directement son interlocuteur.
"Et donc ? En quoi êtes vous intéressé par les légendaires fruits du démon ?"
Dans un premier temps, le grand Louis fut fort surpris de cette découverte et puis il se mit à rire. Nerveusement.
"Alors comme ça vous aviez tout vu hein ?"
"Juste assez"
Malgré tout, il hésitait et ne semblait rien vouloir dire de plus. Aussi le toubib essaya de le convaincre.
"Vous n'avez rien à craindre de moi et si, comme je le soupçonne vous possédez l'un de ses fruits, je m'engage à ne pas le voler, ni même ne demanderais à le voir. C'est pas franchement mon genre" répondit-il en toute honnêteté.
"Ça ne suffit pas, je ne peux pas me permettre de parler de quoi que ce soit, c'est quelque chose qui va beaucoup plus loin ..." et il s'interrompit, de peur d'en avoir trop dit.
Et il sembla au médecin que l'affaire s'éclaircissait. La nouvelle Ohara était depuis longtemps soupçonnée de fricoter avec les révolutionnaires et il est probable que c'était le cas pour le jeune Louis. Non pas qu'il fut révolutionnaire lui-même, car il semblait bien trop naïf pour avoir ce genre d'occupation, mais il était probablement en contact avec eux. Et sans doute étaient-ils impliqués dans cette histoire de fruit.
"Je suis moi même un criminel" déclara le toubib, sans ambages, décidant de jouer le tout pour le tout, "Je suis un pirate. Je n'ai certes pas de prime sur ma tête, mais mon capitaine en a une."
"Et qui est donc votre cap ..." Et il stoppa net, comme s'il venait de faire le rapprochement "Mais bien sûr ! Mochi ! Vous m'avez dit votre nom et pourtant je n'ai pas fait le rapprochement. Vous êtes membres de cet équipage qui à foutu la pagaille à Las camp. Tout le monde ne parle que de vous. Et surtout de votre capitaine, Roy D. Aston."
"Alors vous voyez ... Vous pouvez parler librement"
"Et depuis quand un pirate est-il digne de confiance ? C'est censé me rassurer ?"
"C'est probablement pas le cas de bon nombre de mes pairs, mais vous pouvez avoir confiance. Tout comme vous avez confiance en la révolution."
A cette accusation d'affiliation au mouvement révolutionnaire, Louis gloussa.
"Très bien" finit-il par céder devant tant d'insistance.
Entrant dans la bibliothèque, le toubib découvrit un complexe immense et chaque recoin de l'arbre semblait être une partie de la bibliothèque, laquelle s'élevait avec presque autant de splendide que l'arbre lui-même. Il y fut accueilli par un vieux bibliothécaire, féru d'Histoire et accoutumé à la présence de visiteur. Comme il lorgna le binoclard le vieil homme déduit qu'il était un scientifique et demanda s'il était intéressé par les ouvrages ayant trait à la biologie. Comme le toubib répondit par l'affirmative, il fut ainsi conduit dans cette partie de la bibliothèque qui était réservée aux sciences dites dures. Quelle ne fut pas sa surprise quand il découvrit une salle gigantesque dédiée aux seules sciences de la vie et sur des thèmes tous plus variés les uns que les autres. Pléthores de livres trônaient fièrement dans les allées de la salle. Les uns parlaient de vies animales diverses, les autres expliquaient les astres, d'autres encore, avaient pour sujet les neurosciences cognitives ... Les sujets ne manquaient pas.
Mais après quelques va et vient dans les allées de la bibliothèque, ce n'étaient plus les bouquins qui attiraient les regards du toubib. Mais un jeune garçon. Grand, très grand et fin à la démarche et au geste gauche, comme il est souvent le cas des gens très grands qui ne sont guère à l'aise avec leur corps, comme s'ils ne savaient pas quoi faire avec leurs membres allongés et qui, gêné d'être si ample se recroquevillent sur eux-même, pour être comme les autres. Mais ce n'est pas ce qui attira l'œil vif du toubib, ce qui le poussa à l'examiner, c'était le peu de discrétion qu'il mettait à chercher à camoufler l'objet de ses recherches. Car il agissait de manière si maladroite, si empressée et si stressée, afin sans doute de camoufler son travail qu'il n'arrêtait de zieuter tout ce qui se passait autour de lui et, à chaque passant silencieux semblait sursauter et continuait son numéro en regardant le badaud avec une insistance anxieuse et presque malsaine.
Et comme il semblait à l'affût de tout mouvement suspect -Bien qu'il fut le plus suspect de l'assemblée- cela ne fit qu'attiser d'autant la curiosité du toubib qui aussitôt se mit en quête de découvrir les terribles secrets que pouvait cacher cet occulte chercheur. Dès qu'il eut pris cette décision -Qui l'éloignait fort de ses projets initiaux- il se lança, avec tout ce dont il était capable de discrétion, dans l'espionnage du grand bonhomme. Feignant le désintérêt le plus total le médecin roda autour de sa cible, mimant la recherche aléatoire de bouquins. Mais le jeune homme, aussi stressé fut-il, était à l'affût et de toute façon semblait accuser n'importe quel regard, sans aucun fondement sérieux. Aussi son attention finit par se poser sur Mochi. Et il se mit à littéralement péter les plombs, injuriant le malheureux binoclard par des insanités et des vulgarités qui avaient le mérite d'être étonnement variées. Il devait avoir atteint là son seuil maximal de stress et de paranoïa pour qu'il en vienne à exploser de cette façon, ou bien le numéro du toubib lui sembla bien trop intrusif. Mais il était trop tard, le binoclard, qui, affublé de ses lunettes voyait fort bien, finit par découvrir l'objet de ses recherches. S'il lui semblait à première vu n'avoir affaire qu'à un fanatique arboricole, il constata avec surprise que les recherches du grand jeune homme portait sur quelque chose de bien plus extraordinaire que de simples arbres. Les livres qu'il examinait traitaient en réalité des mythiques fruits du démon, ces chimères qui, selon toute vraisemblance, attribuaient à leurs consommateurs d'incroyables facultés.
Quoi qu'il en soit il ne cessait de hurler sur le toubib, gêné qu'il était de ce numéro. Car autour, tous les silencieux lecteurs avaient cessé leurs studieuses recherches pour porter leurs attentions vers les deux bonshommes. Et certains, par des "chuuuuttttt" agressifs, insupportables et interminables faisaient montre de leurs mécontentements. Bientôt le chaleureux vieillard qui avait accueilli le toubib fit une nouvelle apparition. Il semblait métamorphosé. Son affable visage s'était transformé et de ses yeux furibonds jaillissaient des éclairs noirs. Ni une, ni deux, il attrapa par le col les deux jeunes hommes avec une force qu'on ne pouvait point lui soupçonner. Et les traîna jusqu'à la sortie. Bientôt, ils furent balancé comme des malpropres sur le devant gazonné de l'arbre de connaissance.
"C'est une bibliothèque ici ! Je suis intransigeant avec ce genre de comportement inadapté !" comme il s'emportait, il se reprit et d'une voix plus calme, bien que pas tout à fait apaisé, il conclut "Vous pourrez revenir demain, mais ce sera votre dernière chance à tous les deux, après quoi vous ne serez plus autorisé à vous montrer ici."
Et la porte, en grand fracas, se referma sur eux.
"Ah ben voilà ! Vous pouvez être fier de vous !!!" vociféra le grand, "On est à la porte maintenant, ça vous avance à quoi votre foutue curiosité hein ?!"
Et les chalands leurs jetaient des regards inquisiteurs. Mais il n'en avait cure, plus rien de semblait l'arrêter.
"Je suis vraiment désolé" répondit le médecin avec la plus grande sincérité dont il eut pu faire preuve.
Mais l'autre continuait à se répandre en invectives et le malheureux médecin n'osait plus rien dire. Finalement, le grand dadais se reprit et remarquant l'air désolé du boulonné, il se calma.
"Je m'excuse, ma réaction était sans doute exagérée ... C'est que je suis à cran ..."
Terminant sa phrase il s'apprêtait à partir, main dans les poches, l'air penaud. Soudain son ventre trembla dans féroce gargouillement.
"Je vous paye un repas ? Histoire de me faire pardonner." proposa Mochi qui n'avait pas totalement abandonné l'idée d'en apprendre plus.
Le grand accepta volontiers et guida le toubib jusqu'à une enseigne qu'il affectionnait tout particulièrement. Un petit boui-boui chaleureux proposant une cuisine locale, fraîche et tout à fait accessible. Le grand semblait y avoir ses habitudes. Quand ils furent installés ils se présentèrent. Le grand s'appelait Louis. Et ils parlèrent de choses et d'autres. Durant le repas les conversations allaient bon train. Louis était sympathique et plutôt calé en histoire. Un habitant de la nouvelle Ohara largement investit dans la quête de connaissance. Aussi la conversation était passionnante. Mais jamais il n'évoqua la recherche qu'il effectuait quelques heures plus tôt, ni pourquoi il était si suspicieux. Et quand Mochi faisait allusion à ce sujet, l'autre en changeait aussitôt avec plus ou moins d'habileté. Profitant d'un court moment de silence, le toubib décida de confronter directement son interlocuteur.
"Et donc ? En quoi êtes vous intéressé par les légendaires fruits du démon ?"
Dans un premier temps, le grand Louis fut fort surpris de cette découverte et puis il se mit à rire. Nerveusement.
"Alors comme ça vous aviez tout vu hein ?"
"Juste assez"
Malgré tout, il hésitait et ne semblait rien vouloir dire de plus. Aussi le toubib essaya de le convaincre.
"Vous n'avez rien à craindre de moi et si, comme je le soupçonne vous possédez l'un de ses fruits, je m'engage à ne pas le voler, ni même ne demanderais à le voir. C'est pas franchement mon genre" répondit-il en toute honnêteté.
"Ça ne suffit pas, je ne peux pas me permettre de parler de quoi que ce soit, c'est quelque chose qui va beaucoup plus loin ..." et il s'interrompit, de peur d'en avoir trop dit.
Et il sembla au médecin que l'affaire s'éclaircissait. La nouvelle Ohara était depuis longtemps soupçonnée de fricoter avec les révolutionnaires et il est probable que c'était le cas pour le jeune Louis. Non pas qu'il fut révolutionnaire lui-même, car il semblait bien trop naïf pour avoir ce genre d'occupation, mais il était probablement en contact avec eux. Et sans doute étaient-ils impliqués dans cette histoire de fruit.
"Je suis moi même un criminel" déclara le toubib, sans ambages, décidant de jouer le tout pour le tout, "Je suis un pirate. Je n'ai certes pas de prime sur ma tête, mais mon capitaine en a une."
"Et qui est donc votre cap ..." Et il stoppa net, comme s'il venait de faire le rapprochement "Mais bien sûr ! Mochi ! Vous m'avez dit votre nom et pourtant je n'ai pas fait le rapprochement. Vous êtes membres de cet équipage qui à foutu la pagaille à Las camp. Tout le monde ne parle que de vous. Et surtout de votre capitaine, Roy D. Aston."
"Alors vous voyez ... Vous pouvez parler librement"
"Et depuis quand un pirate est-il digne de confiance ? C'est censé me rassurer ?"
"C'est probablement pas le cas de bon nombre de mes pairs, mais vous pouvez avoir confiance. Tout comme vous avez confiance en la révolution."
A cette accusation d'affiliation au mouvement révolutionnaire, Louis gloussa.
"Très bien" finit-il par céder devant tant d'insistance.
Dernière édition par Mochi le Dim 29 Oct 2017 - 10:29, édité 1 fois