Un jour chiant comme un autre. Vendredi matin, jour du conseil. Comprenez par là que n'importe qui peut venir se plaindre de n'importe quoi devant le conseil, donc devant moi. Une obligation nécessaire pour rester aimer et au pouvoir. Il est 8h, on en est déjà à la seconde complainte. On est ici depuis 6h. En deux heures, on a entendu deux personnes. Et la file s'étend jusque dehors, bien au delà de l'horizon. Tout ça pour des trucs stupides en plus. Quelqu'un qui a volé des chèvres au propriétaire, et ce dernier se plaint. Je l'écoute d'une oreille tout en pensant à aller tuer quelques bébés phoques. Du moins, jusqu'à ce qu'il exige qu'on lui rembourse ce que ça lui a coûté. Là, je me relève de mon siège, prenant une posture droite et non plus avachie.
« Tu exiges ?
OUI !
Tu … exiges … quelque chose ?
… heu … enfin … je veux dire … oui. J'aimerais bien que …
Personne n'exige de moi quoi que ce soit. Mais tu as titillé mon intérêt. Répète ton histoire depuis le début. » Il recommence donc en tremblant un peu. Chacun sait que lorsque je m'intéresse à quelque chose, c'est généralement mauvais signe. Durant toute son explication, je laisse mon haki envahir l'île. Je veux ressentir ce qu'il ressent, vivre ce qu'il a vécu, savoir ce qu'il sait. Et s'il parvient à berner les fous du conseil, moi qui suis le roi des fous, je ne me laisse pas avoir. A peine a-t-il finit que je rends mon verdict. « Je t'accuse de non seulement faire perdre son temps au conseil, de lui mentir, de nous prendre pour des cons, mais aussi de tenter de l'arnaquer.
Quoi ? Moi ? Mais jamais je n*/
Tu insinues donc que je mens ?
Non non, jamais de l*/
Donc tu mentais avant, au sujet de ton histoire.
Non j*/
Tu mens maintenant ou tu mentais avant ? Ou les deux ?
Aucune j*/
Tu peux dire ce que tu veux, tu mens. Ton histoire, parce que oui, c'est une histoire, est montée de toute pièce.
Comment osez-vo*/
Tu es donc en train de me dire que si l'on va chez toi, on ne trouvera pas une chèvre caché dans ton placard secret derrière ton lit ?
Quoi ?! Je n'ai pas d*/
Très bien. Qu'on envoie des hommes chez lui et qu'on vérifie. Si j'ai tord, je te rembourse dix fois la somme. Mais quand on aura la preuve que j'ai raison, tu perdras ta tête. Tu es sûr de vouloir parier contre moi ? »
Il commence à suer à grosses gouttes. On le voit réfléchir, ou tenter. Il cherche comment se sortir de cette situation. C'est un menteur pris la main dans le sac. Manque de pot, je n'aime pas qu'on me mente et qu'on me fasse perdre mon temps. Il bafouille, puis s'enfuit. Mes hommes n'ont même pas le temps de le rattraper que mon poing traverse déjà sa cage thoracique. Il tourne la tête pour me voir derrière lui, puis devient inerte. Je sors de la salle jusque sur le parvis, et fais tomber le cadavre devant tout le monde.
« Une mise en garde à ceux qui me feraient perdre mon temps et me mentiraient. Je découvre toujours la vérité. Si vous venez me mentir, m'arnaquer, je vous conseille de repartir si vous voulez vivre. »
Puis je rentre en m'essuyant le bras sur un garde et sa tunique. Les heures passent et se ressemblent toutes. Des histoires de paysans, de pirates, d'arnaqueurs … Par chance, 18h sonne et c'est la fin. On remballe les plaintes dont on s'est occupés dans le tiroir qu'on ouvre jamais. Je m’apprête à partir quand le conseil me prend en embuscade.
« Tu exiges ?
OUI !
Tu … exiges … quelque chose ?
… heu … enfin … je veux dire … oui. J'aimerais bien que …
Personne n'exige de moi quoi que ce soit. Mais tu as titillé mon intérêt. Répète ton histoire depuis le début. » Il recommence donc en tremblant un peu. Chacun sait que lorsque je m'intéresse à quelque chose, c'est généralement mauvais signe. Durant toute son explication, je laisse mon haki envahir l'île. Je veux ressentir ce qu'il ressent, vivre ce qu'il a vécu, savoir ce qu'il sait. Et s'il parvient à berner les fous du conseil, moi qui suis le roi des fous, je ne me laisse pas avoir. A peine a-t-il finit que je rends mon verdict. « Je t'accuse de non seulement faire perdre son temps au conseil, de lui mentir, de nous prendre pour des cons, mais aussi de tenter de l'arnaquer.
Quoi ? Moi ? Mais jamais je n*/
Tu insinues donc que je mens ?
Non non, jamais de l*/
Donc tu mentais avant, au sujet de ton histoire.
Non j*/
Tu mens maintenant ou tu mentais avant ? Ou les deux ?
Aucune j*/
Tu peux dire ce que tu veux, tu mens. Ton histoire, parce que oui, c'est une histoire, est montée de toute pièce.
Comment osez-vo*/
Tu es donc en train de me dire que si l'on va chez toi, on ne trouvera pas une chèvre caché dans ton placard secret derrière ton lit ?
Quoi ?! Je n'ai pas d*/
Très bien. Qu'on envoie des hommes chez lui et qu'on vérifie. Si j'ai tord, je te rembourse dix fois la somme. Mais quand on aura la preuve que j'ai raison, tu perdras ta tête. Tu es sûr de vouloir parier contre moi ? »
Il commence à suer à grosses gouttes. On le voit réfléchir, ou tenter. Il cherche comment se sortir de cette situation. C'est un menteur pris la main dans le sac. Manque de pot, je n'aime pas qu'on me mente et qu'on me fasse perdre mon temps. Il bafouille, puis s'enfuit. Mes hommes n'ont même pas le temps de le rattraper que mon poing traverse déjà sa cage thoracique. Il tourne la tête pour me voir derrière lui, puis devient inerte. Je sors de la salle jusque sur le parvis, et fais tomber le cadavre devant tout le monde.
« Une mise en garde à ceux qui me feraient perdre mon temps et me mentiraient. Je découvre toujours la vérité. Si vous venez me mentir, m'arnaquer, je vous conseille de repartir si vous voulez vivre. »
Puis je rentre en m'essuyant le bras sur un garde et sa tunique. Les heures passent et se ressemblent toutes. Des histoires de paysans, de pirates, d'arnaqueurs … Par chance, 18h sonne et c'est la fin. On remballe les plaintes dont on s'est occupés dans le tiroir qu'on ouvre jamais. Je m’apprête à partir quand le conseil me prend en embuscade.