La pire nouvelle de la semaine est venu du trilog pose. Les aiguilles changeaient de direction sans cesse, aucune ne restait en place. Normalement, deux aiguilles bougent toujours, une plus forte que l'autre, et chacune pointe sur une île bien précise. J'avais deux aiguilles inertes qui ne changeaient pas de direction si le bateau tournait. Les deux aiguilles étaient comme mortes, inactives. La troisième indiquait bien une direction, donc on la suivait, pas trop le choix si on ne voulait pas errer indéfiniment. Si tout était resté comme ça, ça aurait pu aller, on aurait eu au moins une direction. Mais comme si c'était pas assez, parfois les aiguilles changeaient. Comprenez par là que celle qui fonctionnait devenait inerte à son tour, et une des inertes se mettait subitement à pointer une direction précise. Ça faisait donc plusieurs jours qu'on faisait des allers et retours sans savoir où l'on allait. Je croyais que le trilog pose était cassé. Après plusieurs jours, je me suis souvenu d'un fait similaire avec le triangle de Florian. Des histoires étranges faisant part d'un log pose ne fonctionnant plus. Un truc qui causait des anomalies en était responsable. Peut-être que c'était le cas ici ? Une zone où les trilog poses ne fonctionnent plus, et il fallait s'en éloigner pour récupérer la trajectoire. Le tout était de sortir de la zone. Mais pour ça, il fallait déjà connaître sa taille et son périmètre. Après, en sortir était facile.
Pendant plusieurs jours, on a tenté de délimiter la zone ou d'en sortir en ne suivant qu'une direction. Enfin, c'est ce qu'on pensait jusqu'à ce qu'on retombe sur le colorant lancé dans la mer pour savoir qu'on est passé par là. Là, on a compris qu'on tournait en rond et qu'on ne sortirai probablement jamais d'ici. C'est à ce moment que j'ai piqué une crise, que j'ai pris le pose et l'ai balancé contre le mur. Inutile de dire qu'il a explosé et que le liquide contenu s'est échappé sur le plancher. Inutile de dire que les bouches de l'équipage se sont ouvertes en grand. Il m'a fallut une fraction de seconde pour réaliser la connerie que j'ai faite. J'ai tenté de récupérer le liquide, de reformer les sphères, mais rien n'y a fait. On était finit. On allait naviguer à l'aveugle sur la mer la plus dangereuse au monde puisque les flèches tournaient toujours dans tous les sens. Qu'est-ce qui pouvait être pire ? L'ouragan qui a frappé sans prévenir ? Le niveau de la mer qui a subitement baissé sans raison ? L'île qui est apparut de nulle part juste après ? Enfin, je dis île, je devrais plutôt dire caillou. Une surface plate d'une centaine de mètres, rocheuse, avec des crustacés et animaux marins coincés. Nos vivres ayant diminué, on en a profité pour refaire le plein avec des trucs locaux. On est resté quelques heures. Le pire était à venir. Quand on a voulu repartir, la mer s'est relevée, nous laissant avec l'île dans une cuvette. Personne n'a compris comment s'est arrivé ni pourquoi on a pas été engloutis par les flots. Pour faire simple, c'est comme Enies Loby, si l'île principale était tout en bas au lieu de flotter dans les airs. C'est à dire un truc en plein milieu bien en dessous du niveau de la mer, et des cascades tout autour bien plus hautes, avec l'eau qui semble tomber dans un vide abyssal.
Là, on a compris qu'on allait crever sur ce caillou de merde. On a tenté plusieurs stratégies, toutes ont échouées. On a pensé faire comme avec le Knock Up Stream, mais ça a échoué. On a aucun moyen de se propulser à la verticale. Et aucune pente douce pour s'y mettre. Il faudrait une force de la nature. On a donc renoncé, après avoir tenté tout ce qui nous passait par la tête, y compris les sacrifices rituels aux dieux des océans et aux hommes poissons. Rien n'y a fait. On est le septième jour aujourd'hui, et on est toujours coincé. On bouffe des crustacés, des coquillages, des mouettes venant pêcher, des animaux se faisant rejeter par les courants. Le seul point positif, c'est que ça ne peut pas être pire qu'actuellement. On s'est tous mis d'accord là dessus.
« Capitaine ?
Quoi ?
Vous vous souvenez quand on disait que ça ne pouvait pas être pire ?
Quoi encore ? Un amiral nous a localisé et descend pour nous tuer ?
Vous chauffez. Levez la tête. » Au prix d'un effort incroyable, je redresse mon torse et voit un bateau descendre à la verticale le long du mur d'eau descendant. Je reconnais le bateau et son drapeau. Je sais de qui il s'agit, et je ne cache pas ma surprise.
« Co … Comment ? C'est la seconde fois qu'il nous retrouve. Comment il fait ? Et pourquoi il vient ?
Si son bateau descend aussi facilement, il devrait pouvoir remonter. On pourrait leur voler.
Ouais, bah faut déjà s'occuper du monsieur, hein. Un volontaire ? … Personne ? C'est ce que je pensais. Alors on fait les choses à ma manière. »
Pendant plusieurs jours, on a tenté de délimiter la zone ou d'en sortir en ne suivant qu'une direction. Enfin, c'est ce qu'on pensait jusqu'à ce qu'on retombe sur le colorant lancé dans la mer pour savoir qu'on est passé par là. Là, on a compris qu'on tournait en rond et qu'on ne sortirai probablement jamais d'ici. C'est à ce moment que j'ai piqué une crise, que j'ai pris le pose et l'ai balancé contre le mur. Inutile de dire qu'il a explosé et que le liquide contenu s'est échappé sur le plancher. Inutile de dire que les bouches de l'équipage se sont ouvertes en grand. Il m'a fallut une fraction de seconde pour réaliser la connerie que j'ai faite. J'ai tenté de récupérer le liquide, de reformer les sphères, mais rien n'y a fait. On était finit. On allait naviguer à l'aveugle sur la mer la plus dangereuse au monde puisque les flèches tournaient toujours dans tous les sens. Qu'est-ce qui pouvait être pire ? L'ouragan qui a frappé sans prévenir ? Le niveau de la mer qui a subitement baissé sans raison ? L'île qui est apparut de nulle part juste après ? Enfin, je dis île, je devrais plutôt dire caillou. Une surface plate d'une centaine de mètres, rocheuse, avec des crustacés et animaux marins coincés. Nos vivres ayant diminué, on en a profité pour refaire le plein avec des trucs locaux. On est resté quelques heures. Le pire était à venir. Quand on a voulu repartir, la mer s'est relevée, nous laissant avec l'île dans une cuvette. Personne n'a compris comment s'est arrivé ni pourquoi on a pas été engloutis par les flots. Pour faire simple, c'est comme Enies Loby, si l'île principale était tout en bas au lieu de flotter dans les airs. C'est à dire un truc en plein milieu bien en dessous du niveau de la mer, et des cascades tout autour bien plus hautes, avec l'eau qui semble tomber dans un vide abyssal.
Là, on a compris qu'on allait crever sur ce caillou de merde. On a tenté plusieurs stratégies, toutes ont échouées. On a pensé faire comme avec le Knock Up Stream, mais ça a échoué. On a aucun moyen de se propulser à la verticale. Et aucune pente douce pour s'y mettre. Il faudrait une force de la nature. On a donc renoncé, après avoir tenté tout ce qui nous passait par la tête, y compris les sacrifices rituels aux dieux des océans et aux hommes poissons. Rien n'y a fait. On est le septième jour aujourd'hui, et on est toujours coincé. On bouffe des crustacés, des coquillages, des mouettes venant pêcher, des animaux se faisant rejeter par les courants. Le seul point positif, c'est que ça ne peut pas être pire qu'actuellement. On s'est tous mis d'accord là dessus.
« Capitaine ?
Quoi ?
Vous vous souvenez quand on disait que ça ne pouvait pas être pire ?
Quoi encore ? Un amiral nous a localisé et descend pour nous tuer ?
Vous chauffez. Levez la tête. » Au prix d'un effort incroyable, je redresse mon torse et voit un bateau descendre à la verticale le long du mur d'eau descendant. Je reconnais le bateau et son drapeau. Je sais de qui il s'agit, et je ne cache pas ma surprise.
« Co … Comment ? C'est la seconde fois qu'il nous retrouve. Comment il fait ? Et pourquoi il vient ?
Si son bateau descend aussi facilement, il devrait pouvoir remonter. On pourrait leur voler.
Ouais, bah faut déjà s'occuper du monsieur, hein. Un volontaire ? … Personne ? C'est ce que je pensais. Alors on fait les choses à ma manière. »