Nous voilà Grand Line, depuis sept jours nous naviguons, nous avons réussit à distancer la flotte de Marine mais pour combien de temps… l’ambiance est éphémère, les hommes qui restent passent plus de temps à faire quelques bricoles sur le navire qu’à s’occuper de la navigation, c’est en principal Moka, Matt et Léonardo qui gère les voiles etc. Quant à Arhye, il est perché là-bas en haut du mat à scruter l’horizon.
Nous commençons à crever de faim, les rations se font rares sur le navire, l’eau potable est utilisée avec parcimonie. Nous risquons tous de sombrer dans la folie si ce voyage continue dans ces conditions, les membres semblent de plus en plus maigre et quand ils se pavanent sur le pont j’ai l’impression de voir des zombies déambuler dans une ville.
Je n’ai jamais vu de voyage aussi catastrophique que ça, nos vivres sont parties avec les trous qu’ils ont creusé dans le bateau… et la pire des tragédies c’est qu’il n’y a plus de rhum, ça fait depuis trois jours que je suis sobre, juste à y penser j’ai envie de pleurer.
La longueur de notre traversée en mer créée des tensions, les gars commençaient même à douter de mes capacités de navigateur. Combien de fois j’ai dû sortir le flingue pour éviter toutes les mutineries qui s’annonçaient. Heureusement pour nous, ils ne savent pas que les réserves de poudres sont en grandes parties inutilisables à cause de l’eau qui s’est infiltrée dans les navires, pour le peu qui reste, j’ai de quoi assez tirer quelques balles avant d’achever notre réserve.
D’un côté je comprends ces chiens galeux, ils voient tous un fou comme moi passer son temps à regarder ce bracelet qui pointe dans une direction, censé indiquer une île.
Je ne dors presque plus pour vous dire, à Manshon, mes nuits étaient paisibles mais là, avec tous ces risques de mutins et en plus la Marine qui n’est pas non plus loin de nous, j’ai décidé de rester à mon poste jusqu’à que nous soyons en sécurité et aussi pour surveiller mes arrières.
Pour éviter de faire perdre la boule aux gars je leur fais miroiter gloire et richesse, que ceci n’est qu’une petite mésaventure comparé à la fortune qui nous attend à la clé. Même moi je me convaincs de ces rêves qui pour l’instant ont l’air si loin.
La nuit comme de jour le rafiot nous menaçait de couler, il craque comme un vieil escalier, comme une putain de vieille maison qui s’apprête à tomber en ruine. Tout comme moi la plupart ne dorment plus ou que très peu histoire de tenir le navire en haleine.
Le gamin de la dernière revient me voir en ce septième jour, sans doute veut-il que je lui raconte encore une de mes histoires abracadabrante. Il s’assit désormais à côté de moi et observe l’horizon, le regard totalement hagard, le teint pâle, le pauvre gosse ressemble à un anorexique. D’une voix faible et légèrement cassée il commence à me questionner.
- Dîtes… vous avez déjà connu le bonheur de la chair ?
Quelle question ! Eheh ! Le gamin a un côté pervers à ce que je vois ! Je ricane et prends une grosse voix pour que tout le monde m’entends, je vais remonter le moral de tout le monde en racontant une de mes mésaventures que j’adore.
- Alors gamin, t’apprendra à jamais ne faire confiance à une donzelle ! Très, très, trèèèèèèès mauvaise idée ! Elle avait ton âge dis-toi… et elle m’a entubé en beauté ! FUAHFUAHFUAAAAAH ! *KOF KOF KOF*
Un toux grave me prends subitement à la suite de mon rire, en me remémorant de cette histoire j’en tape plusieurs fois le pied par terre en continuant de tousser en rigolant.
- Cette garce m’a fait miroiter l’amour, je le sentais, là, je pouvais quasiment le toucher, nous avons fait un braquage ensemble, elle était en ma compagnie par défaut, cela faisait déjà deux fois que l’on se croisait sur East Blue. Je l’ai accueilli comme mon hôte mais attention, un bon hôte, tapis rouge et tout le tralala ! Et v’la ti pas qu’elle se barre le lendemain sans laisser un mot… et avec mon putain de pactole ! FUAHAHAHAHAAAAAAAAAH !
Le jeune semble perplexe, comme si il lui en veut plus que moi.
- Vous l’avez poursuivi et taillé en pièce je suppose ?
Je me mis à sourire de pleine dents.
- Non mon petit, à cette époque je n’étais pas aussi que maintenant et j’étais encore naïf. Tu apprendras… et vous apprendrez tous ! Même-toi Moka. Les hommes se paient le corps des femmes alors que… les femmes se paient la tête des hommes.
Après mon histoire et mon petit proverbe gratuit, je vois les hommes déjà plus souriants, le gamin aussi, en plus de ça, il semble en avoir tiré une leçon. Avec un sourire satisfait il se lève et s’en va, reprendre la tâche qu’il a abandonné.
Notre désespoir est temporaire, pendant que je consulte les cartes dans la cabine du capitaine avec notre nouveau dirigeant, j’entends Arhye crier île en vue, je sors de la cabine précipitamment, je n’en crois pas mes yeux, devant nous se dresse un cactus géant, inhabitée ou non, je m’en fiche, un immense sourire se dresse sur mon visage, j’en verse presque une larme, l’espoir nous sourit enfin.
Nous commençons à crever de faim, les rations se font rares sur le navire, l’eau potable est utilisée avec parcimonie. Nous risquons tous de sombrer dans la folie si ce voyage continue dans ces conditions, les membres semblent de plus en plus maigre et quand ils se pavanent sur le pont j’ai l’impression de voir des zombies déambuler dans une ville.
Je n’ai jamais vu de voyage aussi catastrophique que ça, nos vivres sont parties avec les trous qu’ils ont creusé dans le bateau… et la pire des tragédies c’est qu’il n’y a plus de rhum, ça fait depuis trois jours que je suis sobre, juste à y penser j’ai envie de pleurer.
La longueur de notre traversée en mer créée des tensions, les gars commençaient même à douter de mes capacités de navigateur. Combien de fois j’ai dû sortir le flingue pour éviter toutes les mutineries qui s’annonçaient. Heureusement pour nous, ils ne savent pas que les réserves de poudres sont en grandes parties inutilisables à cause de l’eau qui s’est infiltrée dans les navires, pour le peu qui reste, j’ai de quoi assez tirer quelques balles avant d’achever notre réserve.
D’un côté je comprends ces chiens galeux, ils voient tous un fou comme moi passer son temps à regarder ce bracelet qui pointe dans une direction, censé indiquer une île.
Je ne dors presque plus pour vous dire, à Manshon, mes nuits étaient paisibles mais là, avec tous ces risques de mutins et en plus la Marine qui n’est pas non plus loin de nous, j’ai décidé de rester à mon poste jusqu’à que nous soyons en sécurité et aussi pour surveiller mes arrières.
Pour éviter de faire perdre la boule aux gars je leur fais miroiter gloire et richesse, que ceci n’est qu’une petite mésaventure comparé à la fortune qui nous attend à la clé. Même moi je me convaincs de ces rêves qui pour l’instant ont l’air si loin.
La nuit comme de jour le rafiot nous menaçait de couler, il craque comme un vieil escalier, comme une putain de vieille maison qui s’apprête à tomber en ruine. Tout comme moi la plupart ne dorment plus ou que très peu histoire de tenir le navire en haleine.
Le gamin de la dernière revient me voir en ce septième jour, sans doute veut-il que je lui raconte encore une de mes histoires abracadabrante. Il s’assit désormais à côté de moi et observe l’horizon, le regard totalement hagard, le teint pâle, le pauvre gosse ressemble à un anorexique. D’une voix faible et légèrement cassée il commence à me questionner.
- Dîtes… vous avez déjà connu le bonheur de la chair ?
Quelle question ! Eheh ! Le gamin a un côté pervers à ce que je vois ! Je ricane et prends une grosse voix pour que tout le monde m’entends, je vais remonter le moral de tout le monde en racontant une de mes mésaventures que j’adore.
- Alors gamin, t’apprendra à jamais ne faire confiance à une donzelle ! Très, très, trèèèèèèès mauvaise idée ! Elle avait ton âge dis-toi… et elle m’a entubé en beauté ! FUAHFUAHFUAAAAAH ! *KOF KOF KOF*
Un toux grave me prends subitement à la suite de mon rire, en me remémorant de cette histoire j’en tape plusieurs fois le pied par terre en continuant de tousser en rigolant.
- Cette garce m’a fait miroiter l’amour, je le sentais, là, je pouvais quasiment le toucher, nous avons fait un braquage ensemble, elle était en ma compagnie par défaut, cela faisait déjà deux fois que l’on se croisait sur East Blue. Je l’ai accueilli comme mon hôte mais attention, un bon hôte, tapis rouge et tout le tralala ! Et v’la ti pas qu’elle se barre le lendemain sans laisser un mot… et avec mon putain de pactole ! FUAHAHAHAHAAAAAAAAAH !
Le jeune semble perplexe, comme si il lui en veut plus que moi.
- Vous l’avez poursuivi et taillé en pièce je suppose ?
Je me mis à sourire de pleine dents.
- Non mon petit, à cette époque je n’étais pas aussi que maintenant et j’étais encore naïf. Tu apprendras… et vous apprendrez tous ! Même-toi Moka. Les hommes se paient le corps des femmes alors que… les femmes se paient la tête des hommes.
Après mon histoire et mon petit proverbe gratuit, je vois les hommes déjà plus souriants, le gamin aussi, en plus de ça, il semble en avoir tiré une leçon. Avec un sourire satisfait il se lève et s’en va, reprendre la tâche qu’il a abandonné.
Notre désespoir est temporaire, pendant que je consulte les cartes dans la cabine du capitaine avec notre nouveau dirigeant, j’entends Arhye crier île en vue, je sors de la cabine précipitamment, je n’en crois pas mes yeux, devant nous se dresse un cactus géant, inhabitée ou non, je m’en fiche, un immense sourire se dresse sur mon visage, j’en verse presque une larme, l’espoir nous sourit enfin.