Être un pirate est une chose, mais un pirate seul ça risque d’être compliqué comme départ pour écrire une légende. À ce niveau-ci j’ai plusieurs objectifs à remplir, premièrement je dois trouver un compagnon de voyage, un second et pour trouver un vrai gars bien costaud qui va pouvoir m’épauler, rien de mieux que Manshon pour le trouver. Je veux dire, vu l’historique de la ville les gars bien forts ce n’est pas ce qui manque. Par contre là où ça risque d’être compliqué c’est que ces gars-là soit ils sont déjà intégrés dans une des diverses grandes familles, soit il y a peu de chances qu’ils suivent un gringalet comme moi. Bon… On va se tourner vers de la seconde main alors, pour mes critères je crois qu’un gars bien muscler, avec une barbe parce que ça apporte du charisme, et une voix bien rauque ça peut faire l’affaire ! Enfin bon ce n’est pas depuis ma chambre que je vais trouver ce genre de gars. Alors… Direction la ville !
Enfin ça c’est évidemment sans compter, une nouvelle fois, sur Éva qui veut savoir TOUT ce que je fais.
(Éva) : Tu sors encore ? Tu fais que ça ces temps-ci, tu ne veux pas rester près des parents, au moins un peu?
(Eric) : Ca m’intéresse pas de rester là assis à ne rien faire, en les regardants vieillir. Peut-être que toi ça te réconforte de les voir, mais moi ça me désole de les voir dans cet état quand tu sais comment ils étaient avant.
Qu’est-ce que tu veux dire ?
Ce que je veux dire c’est qu’avant ils étaient actifs. Ils ne passaient pas une journée sans rien faire, ils allaient travailler, voir des gens qu’on pouvait considérer comme à peu près des amis, etc. Et maintenant, quoi ? Ils restent dans leur lit à regarder les heures passer et à presque attendre la mort.
Il ne fallut pas un mot de plus pour que la main d’Éva vienne s’abattre sur la joue d’Eric. Alors que les larmes commençaient à perler sur les joues de la jeune femme, son grand frère tourna des talons et sortit pour se mettre en direction de la ville.
Bon loin de moi l’idée d’aimer faire pleurer ma sœur, mais même si la vérité est dur à regarder, elle est là et il n’y a pas d’autres mots pour la décrire… Bref j’ai des choses importantes à faire.
…
Une fois arrivé en ville, je me mets à réfléchir quelques minutes. Je ne vais pas me contenter d’interpeller des passants en leur criant « ET VOUS VOULEZ DEVENIR PIRATE ? VOUS ÊTES BARBU ET MUSCLÉ ». Après cet instant de réflexion, je choisis d’aller voir à la taverne, bon hormis des ivrognes, n’importe quel homme avec un bon paquet de testostérone est obligé d’aller recharger ses batteries avec de l’alcool.
Après avoir marché un moment je tombe enfin sur une taverne, plutôt modeste, mais ça devrait faire l’affaire, puis vu le bruit qu’on entend depuis l’extérieur, ils ont l’air de bien s’amuser. Et mes propos sont confirmés quand je rentre enfin. Bon, un tavernier avec un large sourire et un bide énorme au point de se demander s’il n’a pas pour habitude de manger ses serveurs, un couple d’ivrognes, une bande d’enfants qui a l’air d’être là seulement pour fouiller dans les poches des gars trop éméchés. Bref rien de muscler et encore moins de barbus, du moins en personnes sobres. Je vais tout de même voir le potentiel du lieu en allant m’asseoir au bar.
(Le tavernier) : Et toi, tu bois ou tu sors
Il s’adresse à moi celui-là ?
Eric lui jette un regard méprisant que le tavernier s’empresse de nier pour redemander une seconde fois
Mais c’est y pas qu’il serait sourd el bonhomme ?
(Eric) : J’ai pour habitude de me montrer cordial avec les gens que je ne connais pas, mais pour toi je vais faire une exception. T’as pas envie de te contenter de la fermer un petit coup histoire que je puisse me poser tranquillement ? Non je suis pas sourd, mais si toi tu pouvais devenir muet le gros, ça m’arrangerait.
Et voilà maintenant que le bougre me regarde d’une mine mauvaise, bon à sa place vu sa carrure je ne me serais pas laissé faire, mais qui sait, parfois les plus gros ne sont pas les plus courageux, ça m’arrange tiens. Bon je ne vais pas passer pour un sombre salaud, je vais lui prendre un rhum. C’est pour qui les 200 berrys dans la face ? C’est pour bibi. Bon ce qui me réconforte c’est qu’avec de la chance ce sera 200 berrys pour mon second.
Un rhum.
L'homme sers Eric
Voilà, 200 berrys.
Bor… Je termine mon mot en marmonnant le « del ».
Quoi ?
C’est ça fait mine de pas avoir compris.
Rien, rien.
Pendant ce petit passage avec le gros, je n’ai pas remarqué qu’un homme était venu s’asseoir à une table. Il a l’air musclé, après pour la barbe à voir, il a une capuche. Qui s’amuse encore à venir avec une capuche dans un bar… Bon je vais aller le voir, par contre faut que je reste sur mes gardes, il veut peut être ce la jouer discret parce qu’il a une prime.
Je prends place en face de lui en essayant d’accrocher son regard, c’est raté.
L’homme se tient droit sur sa chaise, les bras croisés et le regard vide vers le sol. Il est plutôt musclé, une barbe naissante et une vilaine trace de brulure sur la joue droite. Son épée posée sur la table en face de lui.
(Eric) : Hey, je t’ai remarqué depuis le bar, je peux te poser quelques questions ce sera rapide !
(L’homme) : je veufn hfno..
Attendez ! Il est en train de dormir, il est bourré ou il se paie ma tête ?
Ouais… C’est pas gagné, est-ce que tu comprends ce que je te dis ?
…
Encore mieux cette fois pas de réponse.
Eric se lève, pose sa main sur l’épaule de l’homme et pousse plusieurs fois
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Mais cris pas comme ça abr…
Éric n’a pas encore terminé sa phrase que l’homme encapuchonné se lève tout en saisissant l’épée qui était posée sur la table.
Mais il est possédé celui-là ! Bon plus de marche arrière, cette fois-ci je sors mon épée, et je ne vais pas me gêner pour lui montrer qui est le patron !
C’était pas pour ça que j’étais venu, mais si tu y tiens !
Le premier coup est même pas encore porté que les clients de la taverne nous encerclent en criant « BAGUARRE D’IVROGNES »
Et ! Mais arrêté je suis pas bourré moi !
L’homme balaye la table du revers de la main et l’envoie valser contre les pauvres clients qui se trouvaient là.
Ça ne va pas être facile cette fois.
Le barbu titube, mais réussit tout de même à garder un semblant de garde, il trouve même la force pour provoquer Eric d’un geste de main signifiant « viens je t’attends »
Tu es définitivement complètement saoul.
Eric passe rapidement derrière sa chaise et y met un léger coup de pied de manière à l’envoyer à l’encontre de son adversaire
Ce dernier se penche légèrement en avant pour la réceptionner avec une main tandis qu’il ne bouge pas celle tenant son épée et assurant donc ainsi un minimum de défense.
GUARD BREAKER
Je soulève ma lame pour lui asséner un coup puissant et lui faire tomber son épée.
Malheureusement l’homme essayant de se redresser après avoir réceptionné la chaise, perd l’équilibre et tombe à la renverse.
ET MER…
Eric emporté par le mouvement de son épée et désormais sans cible finit lui aussi au sol pas loin de son adversaire
La foule qui s’accumule autour d’eux se met à hurler « LES IVROGNES LES IVROGNES LES IVROGNES », on peut même entendre certains dire « je paris 100 berrys sur le jeune clochard ! »
MAIS ! JE.NE.SUIS.PAS.UN.CLOCHARD.
Eric se relève plus rapidement que son ennemi, et assène violemment un coup de manche dans la tempe de son adversaire pour l’assommer. Gagné, l’homme tourne de l’œil et tombe à la renverse. La foule triste que le combat ne continue pas plus longtemps est prise d’une montée de colère. Un jet de bouteille qui rate de justesse le jeune pirate termine dans le visage d’un spectateur. Il n’en faut pas plus pour que la bagarre générale soit lancée. Dans cet instant de confusion, Eric s’empare de la bourse de berry accrochée au niveau de la ceinture de l’homme saoul ainsi que de son épée.
Les berrys c’est pour bibi, l’épée c’est pour Éva !
Je ne vous le cache pas, je ne me suis pas fait désirer pour prendre mes jambes à mon cou avec mes nouvelles acquisitions. J’ai rapidement regardé la contenance de la bourse, mais il n’y avait que 1500 malheureux berrys. Au moins ça a remboursé mon rhum, puis je ne vais pas me plaindre un peu d’argent par-ci par-là, ça fait toujours plaisir ! Puis pour l’épée j’espère que ça me rattrapera un peu avec ma légère altercation avec Éva tout à l’heure, elle n’est pas en meilleur état que la mienne, mais c’est toujours mieux que rien.
Enfin ça c’est évidemment sans compter, une nouvelle fois, sur Éva qui veut savoir TOUT ce que je fais.
(Éva) : Tu sors encore ? Tu fais que ça ces temps-ci, tu ne veux pas rester près des parents, au moins un peu?
(Eric) : Ca m’intéresse pas de rester là assis à ne rien faire, en les regardants vieillir. Peut-être que toi ça te réconforte de les voir, mais moi ça me désole de les voir dans cet état quand tu sais comment ils étaient avant.
Qu’est-ce que tu veux dire ?
Ce que je veux dire c’est qu’avant ils étaient actifs. Ils ne passaient pas une journée sans rien faire, ils allaient travailler, voir des gens qu’on pouvait considérer comme à peu près des amis, etc. Et maintenant, quoi ? Ils restent dans leur lit à regarder les heures passer et à presque attendre la mort.
Il ne fallut pas un mot de plus pour que la main d’Éva vienne s’abattre sur la joue d’Eric. Alors que les larmes commençaient à perler sur les joues de la jeune femme, son grand frère tourna des talons et sortit pour se mettre en direction de la ville.
Bon loin de moi l’idée d’aimer faire pleurer ma sœur, mais même si la vérité est dur à regarder, elle est là et il n’y a pas d’autres mots pour la décrire… Bref j’ai des choses importantes à faire.
…
Une fois arrivé en ville, je me mets à réfléchir quelques minutes. Je ne vais pas me contenter d’interpeller des passants en leur criant « ET VOUS VOULEZ DEVENIR PIRATE ? VOUS ÊTES BARBU ET MUSCLÉ ». Après cet instant de réflexion, je choisis d’aller voir à la taverne, bon hormis des ivrognes, n’importe quel homme avec un bon paquet de testostérone est obligé d’aller recharger ses batteries avec de l’alcool.
Après avoir marché un moment je tombe enfin sur une taverne, plutôt modeste, mais ça devrait faire l’affaire, puis vu le bruit qu’on entend depuis l’extérieur, ils ont l’air de bien s’amuser. Et mes propos sont confirmés quand je rentre enfin. Bon, un tavernier avec un large sourire et un bide énorme au point de se demander s’il n’a pas pour habitude de manger ses serveurs, un couple d’ivrognes, une bande d’enfants qui a l’air d’être là seulement pour fouiller dans les poches des gars trop éméchés. Bref rien de muscler et encore moins de barbus, du moins en personnes sobres. Je vais tout de même voir le potentiel du lieu en allant m’asseoir au bar.
(Le tavernier) : Et toi, tu bois ou tu sors
Il s’adresse à moi celui-là ?
Eric lui jette un regard méprisant que le tavernier s’empresse de nier pour redemander une seconde fois
Mais c’est y pas qu’il serait sourd el bonhomme ?
(Eric) : J’ai pour habitude de me montrer cordial avec les gens que je ne connais pas, mais pour toi je vais faire une exception. T’as pas envie de te contenter de la fermer un petit coup histoire que je puisse me poser tranquillement ? Non je suis pas sourd, mais si toi tu pouvais devenir muet le gros, ça m’arrangerait.
Et voilà maintenant que le bougre me regarde d’une mine mauvaise, bon à sa place vu sa carrure je ne me serais pas laissé faire, mais qui sait, parfois les plus gros ne sont pas les plus courageux, ça m’arrange tiens. Bon je ne vais pas passer pour un sombre salaud, je vais lui prendre un rhum. C’est pour qui les 200 berrys dans la face ? C’est pour bibi. Bon ce qui me réconforte c’est qu’avec de la chance ce sera 200 berrys pour mon second.
Un rhum.
L'homme sers Eric
Voilà, 200 berrys.
Bor… Je termine mon mot en marmonnant le « del ».
Quoi ?
C’est ça fait mine de pas avoir compris.
Rien, rien.
Pendant ce petit passage avec le gros, je n’ai pas remarqué qu’un homme était venu s’asseoir à une table. Il a l’air musclé, après pour la barbe à voir, il a une capuche. Qui s’amuse encore à venir avec une capuche dans un bar… Bon je vais aller le voir, par contre faut que je reste sur mes gardes, il veut peut être ce la jouer discret parce qu’il a une prime.
Je prends place en face de lui en essayant d’accrocher son regard, c’est raté.
L’homme se tient droit sur sa chaise, les bras croisés et le regard vide vers le sol. Il est plutôt musclé, une barbe naissante et une vilaine trace de brulure sur la joue droite. Son épée posée sur la table en face de lui.
(Eric) : Hey, je t’ai remarqué depuis le bar, je peux te poser quelques questions ce sera rapide !
(L’homme) : je veufn hfno..
Attendez ! Il est en train de dormir, il est bourré ou il se paie ma tête ?
Ouais… C’est pas gagné, est-ce que tu comprends ce que je te dis ?
…
Encore mieux cette fois pas de réponse.
Eric se lève, pose sa main sur l’épaule de l’homme et pousse plusieurs fois
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH
Mais cris pas comme ça abr…
Éric n’a pas encore terminé sa phrase que l’homme encapuchonné se lève tout en saisissant l’épée qui était posée sur la table.
Mais il est possédé celui-là ! Bon plus de marche arrière, cette fois-ci je sors mon épée, et je ne vais pas me gêner pour lui montrer qui est le patron !
C’était pas pour ça que j’étais venu, mais si tu y tiens !
Le premier coup est même pas encore porté que les clients de la taverne nous encerclent en criant « BAGUARRE D’IVROGNES »
Et ! Mais arrêté je suis pas bourré moi !
L’homme balaye la table du revers de la main et l’envoie valser contre les pauvres clients qui se trouvaient là.
Ça ne va pas être facile cette fois.
Le barbu titube, mais réussit tout de même à garder un semblant de garde, il trouve même la force pour provoquer Eric d’un geste de main signifiant « viens je t’attends »
Tu es définitivement complètement saoul.
Eric passe rapidement derrière sa chaise et y met un léger coup de pied de manière à l’envoyer à l’encontre de son adversaire
Ce dernier se penche légèrement en avant pour la réceptionner avec une main tandis qu’il ne bouge pas celle tenant son épée et assurant donc ainsi un minimum de défense.
GUARD BREAKER
Je soulève ma lame pour lui asséner un coup puissant et lui faire tomber son épée.
Malheureusement l’homme essayant de se redresser après avoir réceptionné la chaise, perd l’équilibre et tombe à la renverse.
ET MER…
Eric emporté par le mouvement de son épée et désormais sans cible finit lui aussi au sol pas loin de son adversaire
La foule qui s’accumule autour d’eux se met à hurler « LES IVROGNES LES IVROGNES LES IVROGNES », on peut même entendre certains dire « je paris 100 berrys sur le jeune clochard ! »
MAIS ! JE.NE.SUIS.PAS.UN.CLOCHARD.
Eric se relève plus rapidement que son ennemi, et assène violemment un coup de manche dans la tempe de son adversaire pour l’assommer. Gagné, l’homme tourne de l’œil et tombe à la renverse. La foule triste que le combat ne continue pas plus longtemps est prise d’une montée de colère. Un jet de bouteille qui rate de justesse le jeune pirate termine dans le visage d’un spectateur. Il n’en faut pas plus pour que la bagarre générale soit lancée. Dans cet instant de confusion, Eric s’empare de la bourse de berry accrochée au niveau de la ceinture de l’homme saoul ainsi que de son épée.
Les berrys c’est pour bibi, l’épée c’est pour Éva !
Je ne vous le cache pas, je ne me suis pas fait désirer pour prendre mes jambes à mon cou avec mes nouvelles acquisitions. J’ai rapidement regardé la contenance de la bourse, mais il n’y avait que 1500 malheureux berrys. Au moins ça a remboursé mon rhum, puis je ne vais pas me plaindre un peu d’argent par-ci par-là, ça fait toujours plaisir ! Puis pour l’épée j’espère que ça me rattrapera un peu avec ma légère altercation avec Éva tout à l’heure, elle n’est pas en meilleur état que la mienne, mais c’est toujours mieux que rien.