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L'arnaque de Sanderr [Quête]

La chaloupe entre dans les eaux  glacées au large du Royaume-Archipel de Sander. Éva se trouve sur le pont du petit bateau, regardant vers l’horizon en espérant apercevoir des terres, elle porte un long manteau orange avec une capuche ornée d’une fourrure brune, alors que Eric qui sort de la cabine avec deux chocolats chaud, porte une veste identique, mais de couleur noire.

Le jeune homme tend un des deux chocolats à sa sœur, qui s’empresse de le saisir avant de porter la tasse à ses lèvres.

(Éva) : Merci, c’est une bonne initiative ça. N’empêche que tu ne rigolais pas quand tu disais « prend des vêtements chauds »

(Eric) : … Tu sais si j’avais voulu dire quelque chose en rigolant, tu m’aurais vu rire après, c’est le principe.  On va arriver d’ici une trentaine de minutes, tu devrais rentrer dans la cabine te réchauffer parce que quand on sera à terre on risque de passer un bon moment dans le froid.

Non ça va, on est parti pour l’aventure pas pour être douillet. Puis si je rentre, tu vas encore trouver quelques choses à dire. Éva se frotte les mains et affiche une mine légèrement contrariée.


Les 2 jeunes adultes doivent rester attentifs, au fur et à mesure qu’ils se rapprochent du Royaume, le froid se fait de plus en plus présent, et par la même occasion certaines zones d’eau sont complètement gelées et donc impraticables.

Ce ne serait pas mal qu’on trouve une ou deux personnes au moins pour nous aider avec ça non ?

On vient de commencer, on a des ambitions, mais pas grand-chose de concret, tu veux proposer à des gens de garder notre chaloupe pendant qu’on vit une aventure à coup de 2000 berrys ?

Ouais c’est vrai… Qu’est-ce que tu crois qu’on va trouver dans ce Royaume ?


Alors là excellente question. Mais je n’ai pas de réponse, il fallait bien commencer quelque part, et… Ce sera là, on se renseignera sur tout ce qu’il y a là-bas une fois arrivé.

On commence depuis le bateau, à distinguer une forme au loin.


Bon bah soit c’est un iceberg gigantesque et on va mourir ici, soit c’est notre destination.


Non, mais t’es vraiment très rassurant, on te l’a déjà dit ça ?

Le jeune homme sourit légèrement, mais arbore tout de même une mine inquiète.



Quelques minutes plus tard, alors qu’Éva a cédé au froid et est retournée dans la cabine, Eric s’écrie :


Sors de là, vite ! C’est magnifique !


La jeune femme prend son temps pour sortir, n’ayant que peu d’envie de quitter la chaleur pour un froid mordant.


Tel que je te connais tu dis ça d’un iceberg qui va nous tu… Éva reste bouche bée devant le paysage qui se trouve sous ses yeux. D’immenses falaises qui décorent de magnifiques plateaux enneigés, on distingue au loin parmi les flocons, des lumières chaleureuses qui ne semblent  être là que pour nous donner envie de déjà y être.

C… C’est… Exceptionnel

C’est vrai que pour 2 personnes qui viennent de Manshon, ce genre de paysage, on n’a pas souvent l’occasion d’en voir. Je ne suis pas déçu d’avoir écouté les conseils de l’autre femme tiens.

Ne te laisse pas trop émerveiller, on n’est pas encore arrivés et il y a encore des obstacles.

En effet, un petit navire de plaisance, semblant s’être récemment échoué orne la glace et ramène à la rapidement à la réalité. C’est magnifique, mais le danger est présent.


Éva, je ne veux pas finir comme eux, donc ouvre tes yeux pour regarder autre chose que l’île.

Oui oui…

...
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Après avoir parcouru le chemin qui les séparait de l’île, le mince équipage parvient à localiser le port en l’endroit qu’ils remarquèrent quelques minutes plus tôt. En effet c’est un port de pécheur, accompagné de plusieurs habitations, qui dégageaient la lumière qu’ils ont aperçue.

Ils prirent le temps de s’amarrer à un des quais et dès la minute où ils descendirent un homme vint à leur rencontre. Celui-ci portait de grosses chaussures pour ne pas être embêté dans la neige


( ???) : Qu’est-ce que vous venez foutre ici vous, vous n’avez pas l’air du coin.

Cet homme possède une voix particulièrement rauque, mais tout de même chaleureuse

Les pirates se tinrent sur leur garde, à Manshon, lorsqu’une personne vient vous aborder de cette manière c’est souvent de mauvais augure et ça précède souvent une tentative de vol voir de meurtre.

Eric, main sur le manche de son épée, prêt à dégainer, lui répondit


Qu’est-ce que ça peut vous faire ?

Pour le coup ça m’arrangerait de savoir, je suis d’ici moi !

Bordel, j’espère qu’ils  ne sont pas tous comme vous ici, qu’est-ce que vous nous voulez ?

Simplement savoir qui vous êtes, on n’a pas particulièrement l’habitude de voir des voyageurs dans cette zone de l’archipel.

Bah écoutez on a vogué vers le Royaume, sans indication particulière on est arrivé ici. On vient de Manshon.


Oh oui, Manshon, ce n’est pas forcément la porte à côté ça !

Le jeune pirate acquiesce d’un bref hochement de tête

Oh ne vous en faites pas ! Venez donc à la taverne du coin, c’est un peu la seule attraction que vous pourrez trouver à cette heure-ci et sur cette île de l’archipel.

C’est vrai que je n’avais pas fait attention, mais la nuit est tombé depuis le moment où on est partit de Manshon, ça n’aide pas ça.

Après un échange de regard avec ma sœur, on se met à suivre l’homme, tout en étant prêt à s’en occuper au moindre geste suspect. Et vous comprendrez que par s’en occuper je ne parle pas de lui faire un massage.



Les 3 individus finissent par arriver à une grande maison en pierre, la porte en bois de chêne est plutôt claire et à côté de celle-ci se trouve un écriteau ou il fait précisé « taverne / auberge »

Bon au moins le bougre ne nous a pas mentit. En entrant on remarque plusieurs choses, premièrement qu’il fait chaud. Un bon feu de bois et une porte robuste permettent de faire un total contraste avec l’extérieur. Deuxièmement les gens dans cette auberge ont l’air plutôt vieux, quant à la femme au bar, elle me semble plutôt charmante… Vraiment charmante. D’ailleurs je crois que j’ai un peu trop regardé parce qu’Éva me fixe avec un sourire, je sens la remarque arriver.

Ne bave pas hein !


Notez, je l’ai senti venir.

Les nouveaux arrivants ouvrent leur veste et retire leur capuche rapidement, cause de la chaleur. L’homme qui les a accompagnés semble être plutôt vieux, il a une longue barbe une calvitie plutôt avancée, mais des dents en parfait état, à croire un dentier.

Il me fait penser à Jake ce type-là !

C’est mieux de faire connaissance ici, je m’appelle Yvan

Eric.


Eeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee,vvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvvv,aaaaaaaaaaaaaaaa,

Excusez-là elle est débile.

Le jeune homme prend une grande inspiration et, niant Yvan et Éva, se dirige vers la femme au bar.

Sacré morc… Enchantez, moi c’est Eric !

(La femme) : Salut Eric moi je suis la fille de l’homme que vous venez de nier, Itori. Mauvais début n’est-ce pas ?

Eric peut entendre Yvan et Éva à l’entrée rigoler de bon cœur en se moquant de lui.

Puis votre femme ne risque pas d’être contente.

Mai… À peine ai-je commencé à répondre qu’Éva cesse de rire et le fait à ma place.

VOTRE FEMME ? NON, MAIS MERCI VOUS. MOI AVEC CA ? C’EST MON FRÈRE, NON, MAIS VOUS  ÊTES BIZARRE VOUS ICI.


La femme du bar se met à rire, gêné de la situation et de son erreur

Mauvais déb… Mouais on part sur une égalité, on peut recommencer ?

Voyez ça avec mon mari. Vous n’êtes peut être pas engagé, mais moi oui.


Je ne sais pas comment je suis arrivé à cette situation, mais en clignement d’yeux j’étais tombé de ma chaise. Comprenez, deux râteaux en un si court laps de temps, ça ne laisse pas indifférent.

Hm… Bon bah tampis…


Ne pleure pas Eric !

Oh elle a une sœur jumelle, tu sais…

POUR VRAI ?

Ça aurait pu, mais non. L’homme qui venait à peine d’arrêter de rire reprend de plus belle.

Je veux mourir.

POUR VRAI ?

TAIS-TOI EVAAAAA.

Cette dernière rejoint Yvan dans son fou rire

Bon, je peux avoir un rhum au moins ?

Je vous fais ça !

Le jeune pirate a troqué son large sourire habituel pour un visage plus fermé, semblant triste de la tournure de la scène.

Et, ben en tout cas on se les gèle sur votre île.

Yvan se ressaisit pour lui répondre.

Vous êtes plutôt mal tombé, de toutes les îles ont est la plus reculée, puis ce n’est pas la plus facile d’accès, comme vous avez pu le voir, y a bon paquet de falaises par ici.


Et c’est vous qui tenez l’auberge ?

Oh nous ? Non, on rend juste un service deux trois jours, le patron est malade. Et vu que c’est un petit village, on se serre les coudes.

Je vois… Et vous ne savez pas quelle île de l’archipel est bien pour… découvrir des trucs,  gagner des berrys tout ça ?


Pour tout te dire, vu qu’Asnia est plutôt reculée je n’ai pas vraiment eu beaucoup l’occasion de visiter le reste.

Asnia ? On n’est pas à Sanderr ?

C’est un archipel. Asnia est une de ses îles, t’es pas une lumière Éva.

Moi je vous dirais d’aller à la capitale à Ykhion, comme toutes les capitales c’est sûrement l’endroit où vous trouverez votre bonheur. Après faut se tenir à carreaux, parce qu’y a les givres lame, du coup…

C’est pas là où on pourra fanfaronner en gros.

Exactement. Par contre je vous conseille de dormir ici cette nuit, qui dit capitale dit prix exorbitant pour les auberges.

Hum… De toute façon, je me vois mal repartir de nuit. On va vous prendre 2 chambres.

Ça revient à 5000 la chambre pour la nuit.

Eric lâche un soupir saccadé, semblant agacé par le prix.

On n’a pas le choix de toute façon.




La nuit fut relativement calme et silencieuse. Pour Éva et moi qui venons de Manshon où on peut à peine fermer l’œil, c’est vachement dépaysant. Mais, j’ai l’impression d’entendre des gens rentrer et sortir et pas mal de bruit dehors, je devrais penser à me lever.

Eric se prépare, s’habille, et essaye même de faire ses cheveux. Tâche qu’il abandonne très rapidement. Lorsque le jeune homme descend, c’est à sa grande surprise qu’il trouve Éva assise sur une chaise en train de manger avec la fille d’Yvan qui est d’ailleurs en train de lui parler.


Mais puisque je te dis que tu peux me mettre de l’alcool !

MAIS TU ES MAJEUR OU PAS ?

MAIS ARRÊTE DE CRIER TOI. J’AI 18 ANS.

C’EST PAS MA QUESTION.

BAH À 18 ANS T’ES QUOI TOI ? UNE HÉRISSONNE ?

Oui elle est majeure.

BORDEL, MAIS OUI JE SUIS MAJEUR J’AI 18 ANS.

Eva… Il y a une loi ici qui dit qu’à partir de 18 ans tu choisis quand tu es majeure. Tu peux choisir de ne pas le devenir.


Oups… En même temps elle est débile votre loi, qui dirait non.

OUI BAH EN ATTENDANT C’EST PAS MOI QUI LES FAITS DONC SI CA VOUS PLAIT PAS VOUS PARTEZ.


NON, MAIS ELLE A PAS FINI DE GUEULER CELLE-LÀ.


Yvan arrive dans l’établissement et se place à côté d’Eric, tous 2 observent la scène sans savoir de quelle manière agir.

De toute façon on partait.


TANT MIEUX.

ITORI BON SANG !

ENFIN.

ÉVA !

Un silence envahit la pièce lorsque le petit groupe se rend compte que les regards de tous les clients sont braqués sur eux.

Prends tes affaires, on y va. Merci pour les indications Yvan, on va aller à Ykhion.

Pas de problème !

Eric et Éva se remirent donc en chemin pour la capitale du royaume.



Plus ils s’éloignent de l’île de Asnia, plus la température remonte, sans tout de même permettre à la glace de fondre.


Elle était chiante la serveuse.

Éva, renseigne-toi un peu sur les îles où on va, et ne te met pas à dos tout le monde. Quand on sera… Plus fort tu pourras, mais pour l’instant n’importe qui peu nous poser problème, fais toi petite.

Ce n’est pas dans mon caractère.

Rappelle-toi ce qu’on a dit à Manshon. Pas de discussion si je te dis quelque chose.


Roh…

En plus on a des problèmes de Berrys. Cette connerie d’auberge nous a tout pris il nous reste 3000 berrys à peine.

Les 2 jeunes adultes continuèrent leur discussion le temps du voyage, le froid les accompagnant durant toute la durée de celui-ci.

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Une fois arrivés dans les eaux de la capitale, ils allèrent dans un port mal famé par faute de moyens. En échange d’une médiocre somme de 1000 berrys, les 2 pirates purent amarrer leur embarcation. Les quais semblaient plutôt vieux et mal entretenus, le personnel n’était pas très accueillant et semblait même plutôt contrarié de devoir regarder à la chaloupe.

Après avoirdébarqué et marché plusieurs dizaines de mètres une conversation s’engagea entre Eric et sa sœur.


Éva, on a besoin de Berrys. On est en dech total et on ne va pas pouvoir vivre notre aventure longtemps si on ne renfloue pas les caisses. On va se séparer, si tu trouves un truc à voler, vole-le, mais surtout ne te fais pas prendre. Et s’ils te suivent, casse la gueule à l’un de ces abrutis qui nous suit depuis qu’on a quitté le port.

Qui ça ?

Derrière nous, ils faisaient partie des gars du personnel, enfin je crois en reconnaitre 2, des mecs qui tirent la gueule comme ça, on les oublie pas aisément. Et sur toute la distance parcourue, après tous les tournants qu’on a pris ils sont toujours derrière nous. Et ça, ça me gonfle sévère. On se retrouve ici dès qu’on a quelque chose, 2 heures maximum si on n’a rien.


D’accooooooooord on fait comme ça ! Dans la fineeeeeeeeeeeeeeeesse !


Ils décidèrent donc de se séparer. D’un côté Éva, qui allait s’occuper de fouiller un peu les alentours du port, et de l’autre Eric qui allait pénétrer plus en profondeur dans la ville.



Eva :

Alors que la femme marchait, elle s’efforçait tout de même de rester sur ses gardes, se retournant régulièrement pour regarder derrière elle si elle n’était plus suivie.


Je plain les 2 qui ont suivi Eric, il n’avait pas l’air de bonne humeur.

La jeune fille rigola toute seule, ce qui lui valut d’attirer les regards étonnés des différents passants.

Qu’est-ce que vous m’voulez vous, vous avez jamais vu quelqu’un rire ? Gnegnegne

Les passants semblant de par leurs vêtements, être bourgeois paraissait comme indigné par l’attitude de la jeune femme.

Ils sont tous beaucoup trop sérieux ici. Et puis en plus, merde, ça m’énerve d’être suivie.

La jeune femme s’arrêta net et se retourna pour observer les hommes à sa poursuite.

Lui je le reconnais, qu’est-ce qu’il m’a raconté le frérot, il est tout seul, en plus il est gros tiens.

YOOOOOHOOO LE GROS A LA TÊTE DE LOUTRE !

L’homme semblait déstabilisé d’avoir été repéré, qui plus est la provocation d’Éva sembla marcher, lui et un homme à ses côtés que la jeune femme n’avait pas remarqué commencèrent à accélérer.

Les regards des passants s’attardaient de plus en plus sur Éva, certains même cessaient leurs activités pour observer la jeune femme se donner en spectacle.


Ah… Bon bah on à la tête de loutre et son ami la taupe, original comme équipe !


Les 2 hommes arrivèrent rapidement au niveau d’Éva, et alors qu’elle crut qu’ils allaient engager un affrontement, un des hommes se contenta de saisir la bourse qui se situait à la ceinture la pirate. Les 2 bandits prirent ensuite la fuite vers une ruelle.

Éva sans particulièrement faire attention à la dangerosité des hommes se mit en tête de les suivre, et entra dans une ruelle à l’abri des regards. La question désormais était, qui est tombé dans le piège de qui ? Alors qu’un des hommes se dirigeait vers elle, poignard à la main avec un large sourire sadique. La jeune femme avança elle aussi, et d’un geste vif après avoir dégainé, elle effaça cette mine radieuse du visage du bandit pour laisser place à des traits figés, attestant de la douleur ressentie.

Si les 2 ennemis savaient assassiner quelqu’un dans le dos, leurs capacités en combat étaient très limitées. Et alors que le second homme, avec la rage dans les yeux, avançait vers la pirate pour lui porter un coup maladroit, cette dernière l’esquiva sans trop de mal et vint entailler profondément la jambe droite de son adversaire, qui chuta lourdement sur les genoux, à la merci de celle qui devait être sa proie.




Eric :

Bon je ne sais pas combien ils sont, mais on va voir ça rapidement.

Le pirate et ses poursuivants arrivèrent au croisement de deux routes, celle où se trouvaient les hommes, était plutôt touristique. Alors que celle qui venait la couper était un axe marchand. Beaucoup de charrette ainsi que de personnes transportant de lourdes marchandises empruntaient cette dernière.

Alors qu’une charrette bâchée allait couper la route à Éric, celui-ci s’empressa de passer devant elle. Il la laissa avancer légèrement et s’accrocha à la bâche du côté opposé à celui d’où il arrivait. De cette manière il était sûr que ses assaillants l’avaient perdu du regard.


Bingo qui c’est qui débarque dans le croisement avec une gueule de paumé dégouté ? C’est les 2 crétins qui me suivaient !

Après que la charrette ait avancé d’une dizaine de mètres, juste assez pour garder les 2 bandits en vue, Éric descendit et se camoufla dans la foule. Alors qu’il voyait les deux bandits avancer il utilisa son avantage de surprise pour passer derrière eux, il dégaina discrètement son épée et vint empaler par le dos un des deux adversaires. Le bruit de la foule camouflait le son de l’homme qui s’étouffait dans son sang, et le temps que son comparse se rende compte que son ami n’allait pas bien, il sentit lui aussi, la froideur de la lame pénétrer dans sa peau.

Alors que la neige aux pieds des hommes commençait à se teinter de rouge, et que les deux corps inertes s’effondraient au sol, Éric avait disparu ne laissant derrière lui que le cri strident d’une femme, apeurée à la vue du duo de macchabés. La foule compacte dans ce croisement et les gens concentrés à essayer de se faufiler pour passer, ils ne remarquèrent que trop tard la scène, sans avoir parmi tous ces civiles réussi à voir qui avait commis cet acte de barbarie.


Tandis qu’il s’éloignait, Eric croisa une patrouille de la marine qui se dirigeait promptement vers le lieu du crime, alerté par les cris et les appels au secours.



Le pirate prit la décision de déjà retourner au point de rendez-vous. Et lorsqu’il arriva, il remarqua rapidement Éva qui arborait un large sourire

(Éva) : t’as trouvé quelqueees choseeee ?

(Eric) : Non par contre j’ai 2 trucs en moins, faudra être discret, la marine risque de ne pas être cordial avec les gens, et toi tu as ?


Un homme. Enfin ses paroles. Enfin, 2 macchabés

Des paroles ?

Roh d’un des gars qui me suivait !

Ah… Et comment t’as fait ?

J’ai eu un des deux gars et l’autre était à genoux.

À genoux ? Je ne crois pas avoir envie de savoir pourquoi…


Mais ! Simplement parce que je lui avais tranché un petit morceau de jambe quoi… Enfin bref, le plus important est qu’après avoir fait un petit jeu entre lui et ma lame il m’a refilé une adresse.

Adresse de ?

Je ne sais pas moi, il est mort avant de me dire pff. De toute façon t'es jamais content !

Ouais, on n’est pas vraiment avancé, peu importe, on ira voir ton adresse plus tard. Là il faut retourner au port, histoire d’interroger vite fait leurs collègues.



Les 2 protagonistes se hâtèrent pour se rendre au port.

En arrivant, il ne fallut pas 5 secondes pour qu’ils remarquent que 3 hommes occupaient leur chaloupe, un était dehors alors que les deux autres faisaient des allers-retours entre l’extérieur et l’intérieur. Leur premier réflexe fut donc de se cacher derrière des caisses entreposées à l’entrée du port, de manière à observer le petit groupe d’hommes.


Non, mais qu’est-ce qu’ils font ses abrutis !

Je ne sais pas moi, on a qu’à aller leur demander

Eric eut juste le temps de rattraper Éva, qui se dirigeait d’un pas assuré vers la chaloupe.

Ré-flé-chis. On y va discrètement, avec les autres crétins qui nous on suivit tout à l’heure, il vaut mieux se méfier un minimum de leurs collègues.

D’accord. Di-scre-tion.

La jeune femme fit mine de revenir à sa position initiale, derrière les caisses. Mais au dernier moment, elle se mit à courir vers la chaloupe en hurlant « Etttt ! C’est à nous ça, descendez de là ! »

Eric resta caché, à observer la scène, se tenant prêt à intervenir si la situation le nécessitait.

(Un des hommes) Qu’est-ce que tu fiches là toi ?

Bèh, y a plusieurs de vos collègues qui ont eu le cerveau gelé, ils sont devenus complètement débiles, du coup bèh… Ils sont morts.

QUOI ?


Oui ! Ils nous attaquer les bougres, vous vous rendez compte, enfin bref, c’est gentil d’avoir pris soin de notre chaloupe, mais fallait pas vous sentir obligé de monter la garde directement dessus !

Les 2 hommes qui étaient à l’intérieur de la chaloupe sortirent en entendant la conversation. Les 3 étaient plutôt robustes et dépassaient de plus d’une tête Eric et Éva.

Vous…vous allez le payer ! Ne jouez pas les innocents, vous connaissiez notre plan ! Vous n’avez rien laissé dans la chaloupe !


Quel plan ? Roh, c’est normal qu’on n’ait rien laissé on est p-a-u-v-r-e-s, si on avait eu quelque chose on aurait été dans un port ou les gens étaient plus cordiaux ! Puis, qu’est-ce qu’on va payer, on vous a déjà payé.

Les 3 hommes descendirent de l’embarcation pour se diriger vers la jeune femme. Cette dernière voyant au regard des bandits, qu’ils voulaient lui faire payer le sort de leurs collègues, sortit son épée prête à en découdre.

KOYUKIIIIII !


Un grand homme imposant de par sa carrure sortit d’une cabine qui dominait en hauteur tout le port. D’une voix rauque et puissante il s’adressa aux 3 hommes.

(Koyuki) : Pourquoi vous me dérangez les larbins ?

CETTE TRAINÉE A EU l’EQUIPE 1 ET 2

L’équipe 1 et 2 ? Vous voulez dire les abrutis qui nous ont suivis tout à l’heure ?

Éva pivota son regard vers l’homme en hauteur et le regarda avec un regard innocent avant de s’adresser à lui.

Si c’est eux…Bah oui c’est nous !

Elle a un problème celle-là avec ces "nous", t’es toute seule gamine ! On dirait que ton petit copain n’a pas eu cette chance !

Le bandit arbore un visage sadique. On peut voir dans ses yeux toute sa confiance et sa haine.


Bref, occupez-vous-en, vous êtes des hommes bon sang. Il vaudrait mieux que je n’ai pas à descendre.

Éva semblait être vexée par les dernières paroles de l’homme qui se tenait en face d’elle et qui avait eu le malheur de définir Eric comme son « copain ». La jeune pirate s’adressa aux truands avec une voix légèrement tremblante de rage.

La dernière personne à avoir dit ça... C’était votre ami, c’était une des dernières choses qu’il ait prononcée.

Suite à cette remarque, 2 des bandits se ruèrent sur elle, épée brandie, alors qu’un autre était lui en retrait avec une arme à feu à la main. Eric décida enfin de se montrer, il s’adressa brièvement à Éva en lui disant de s’occuper des 2 qui se jetaient sur elle, alors que lui s’occuperait du troisième.

Éva s’exécute donc, elle esquive sans mal un des deux hommes qui avançait vers elle alors que ce dernier essayait de lui porter un coup, emporté par la force qu’il a mise, il perd légèrement l’équilibre, ce qui crée un laps de temps suffisant à Éva pour venir bloquer l’attaque du second homme et porter rapidement un violent coup de poing à ce dernier, droit dans le thorax. L’homme a la respiration coupée et ne peut se remettre en position à temps, Éva lui plante son épée dans la gorge.

L’autre, qui pendant ce temps avait repris son équilibre, a déjà enclenché une attaque, alors que la lame vient s’abaisser violemment vers Éva, l’épée d’Éric s’interpose. Son arme aux prises avec celle du pirate, le bandit se trouve sans défense face à la jeune femme, qui vient planter la sienne dans le ventre de ce dernier.

Celui qui avait l’arme à feu n’en avait jusqu’ici pas fait usage par peur de toucher un de ses alliés. Alors qu’il brandit son canon pour tirer sur un des deux pirates, Eric lance sa petite épée sur l’homme. Trop tard, le bandit est touché, vacille, mais le coup part, et la balle vient se loger dans la jambe d’Éva. La jeune femme tombe lourdement au sol, tout en regardant son frère finir le travail.

Il m’a eu le con.

Non, mais quelle idée aussi de rester là… Tu vois qu’il a une arme, t’aurais pu bouger.

On s’en fou, mais là si on doit se rebattre tu es seul.

Eh ben voyons, pas vite gênée celle-là.

Un groupe d’hommes est adossé contre un des seuls bâtiments débouchant sur le port, ce groupe observait la scène fixement sans réagir depuis le début.


Bordel je ne les avais pas remarqués ceux-là. Et vous ! Vous êtes avec eux ?


Un garçon plutôt petit et maigrichon répondit au pirate.

(Le garçon) : Holà, tout doux mon beau, on aime juste venir ici regarder ce qui ce magouille, et puis des fois, il y a des bagarres comme maintenant. Mais je t’avoue que c’est la première fois que je les vois se faire botter le cul. Si violemment du moins.


Vous êtes des marrants vous, zavez pas envie de porter l’aide à la jeune demoiselle en détresse ?


Le jeune homme qui semble être le chef du petit groupe fait un signe à ses compagnons. Son visage semble avoir changé d’expression et très vite, tous se dirigent en dehors du port, silencieusement.

ETTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTTT ! Je rigolais revenez !

Eva.

La jeune femme regarde son frère, qui semble avoir pris un sérieux plutôt inhabituel. Elle regarde ensuite vers où se dirige l’attention d’Eric et remarque l’homme qui observait la scène depuis son perchoir.

Koyuki c’est ça ?

Hm, c’est exact… Je vais vous apprendre à faire ce genre de choses à mes hommes. Toi, la jeune femme. Je vais tuer ton ami, ou quoi qu’il soit. Et ensuite, je me ferai une joie de faire de toi ma femme.

Touche là. Tu mourras, dans la minute.

Qui va me tuer, toi ? Le gringalet ?

Regarde ce qu’il a fait à tes amis, ne rigole pas trop !

Je n’en aurai pas fait moins.

Laisse-moi en juger par moi-même.

Koyuki arborait une mine satisfaite, attendant d’assouvir sa soif de haine. Il dégaina une épée largement plus longue que celle de son adversaire. Et se dirigea vers ce dernier en marchant lentement.

Tu vas mourir jeune homme, c’est triste. Tu aurais pu faire un parfait pêcheur, mais ne t’en fais pas, dans ma bonté et ma grandeur d’âme, j’enverrai ta dépouille à ta famille.

TAIS-TOI. CESSE DE PARLER ET BATS-TOI.

Il se lance sur son adversaire et essai de lui porter un coup de gauche à droite, Koyuki réussit à parer l’attaque sans soucis en opposant juste sa lame à celle d’Eric.

EXACTEMENT. LAISSE EXPLOSER TA RAGE GAMIN AHAHA. COURS, COURS À TA PERTE. JE M’ASSURERAI QUE TA FAMILLE TE REJOIGNE, C’EST CA QUI TE MET EN ROGNE, UN LE MIOCHE ?

SI-LEN-CE. Le jeune homme essaye de porter une multitude de coups à son ennemi, tous paré ou esquivé avec une facilité déconcertante.

C’EST AVEC CETTE FORCE DE MINABLE QUE TU VEUX PROTEGER CETTE TRAINÉE ?

Koyuki pare une attaque et pour la première fois de l’affrontement, riposte avec un coup de poing dans la tempe. Le jeune pirate, sonné, titube et essaie de continuer de porter des coups. Mais à chaque fois qu’Éric abat sa lame, celle de son adversaire vient le bloquer, et un nouveau coup plus fort que le précédent vient le percuter.

ALLONS-Y SERIEUSEMENT, GAMIN. Le grand homme vient porter un énorme coup avec la manche de son épée, dans la tempe droite d’Éric. Ce dernier tombe violemment au sol.

Une détonation retentit, alors qu’Éric croit que c’est la mort qui vient pour lui, sa sœur lui hurle de se relever et de courir. Sans trouver la force de se poser la question « pourquoi », il s’exécute et lorsqu’il se relève, Koyuki est quelque pas plus loin que sa position initiale, trois soldats de la marine devant lui. Ces derniers criant à Éric de foutre le camp d’ici. Le jeune homme se met à courir, en direction de sa sœur. Une fois fait ils se dirigent tous deux en dehors du port alors que les soldats affrontent le truand.

Eric aide sa sœur à tenir debout, cette dernière ne pouvant pas courir avec la balle qui a touché sa jambe.

On va où ! Il est près de la chaloupe, on ne peut pas partir ! Et quand la marine aura fini avec lui, et qu’elle se rendra compte qu’on n’est pas de simples clampins, elle ne va pas nous demander si on veut un caf…

ÉVA. Stop ! On va à l’adresse que le mec t’a donné. C’est peut être leur camp ou je ne sais pas, mais si leur boss est au port il n’est pas là-bas ! Et je crois pouvoir encore gérer quelques abrutis. Dans le meilleur des cas la marine explose l’autre débile, dans le pire, on aura trouvé des berrys ou des conneries à leur QG, pour avoir un moyen de partir avant que l’autre rapplique !

D’accord, mais faut qu’on fasse vite !

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Les deux jeunes gens se rendirent sans plus tarder à l’adresse que le bandit torturé par Éva précédemment avait donnée. Ils arrivèrent devant un gigantesque entrepôt,  une double porte métallique d’une dizaine de mètres de haut semblait être l’entrée principale alors qu’une autre plus petite était mise à côté.

Personnel.

Hm ? Ce n’est pas le moment de jouer !

Je ne joue pas, la petite porte est celle du personnel. Généralement dans un entrepôt il y a des allers-retours et franchement je les vois mal toujours ouvrir la grande porte po….

La double porte commença à s’ouvrir. Les deux jeunes pirates bouche bée ne sachant pas quoi faire.

La porte s’ouvrit sur un groupe de 5 personnes qui, de par leur accoutrement, sortait de leur lieu de travail.

On dirait que tu t’es trompé. Bon 5 personnes ce n’est pas rien vu mon état, on fait quoi.

Hm, laisse faire.

Et ! Vous !

(Un des hommes du groupe) : Ouais ? Vous m’avez l’air en mauvais état vous, qu’est-ce qu’il vous est arrivé ?

Avant tout, vous êtes bien des hommes de Koyuki ?


Hm ?

C’est affreux. On faisait affaire avec lui quand la marine a débarqué avec des pirates, Koyuki nous a donné l’adresse et nous a demandé de venir lui chercher de l’aide !


(Un autre homme) : Et il veut qu’on fasse quoi de vous ?

Il nous a dit de l’attendre ici ! S’il vous plait, faites vite, ma petite sœur, elle a été blessée.

Ok, Jun, Kaze. Accompagnez-les à l’intérieur, amenez-les à la cabine ou il y a les autres, et attendez notre retour. Les autres avec moi on y va !

D’accord, je suis de corvée touriste. Bon vous 2 suivez-moi.


Eric et Éva commencèrent à suivre les 2 hommes, se tenant derrière eux par prétexte que la jeune femme  ne savait pas marcher plus vite à cause de la blessure.


Magnez-vous bordel on doit traverser tout l’entrepôt.

Il y a des sacrés bateaux ici.

Chut tu n’as rien vu.

Je vous rappelle que je fais affaire avec Koyuki, je ne suis pas n'importe qui. Surveille un peu ton langage.

Hum, oui désolé.

En effet l’entrepôt était rempli de navires et de chaloupes  tous en mauvais état ou de petite taille. Alors que les 2 portes d’entrée donnaient sur la rue, le fond de l’immense local donnait lui directement sur la mer, 5 quais étaient disponibles pour permettre d’entreposer des bateaux sans devoir les ramener sur le sol.



*KLINK* tandis que la lourde porte vient de se refermer, Eric et Éva dégaine discrètement et viennent se débarrasser de leur escorte. Néanmoins, ce genre d’effort procure une vive douleur à Éva qui, juste après s’être occupée d’un des deux bandits, tombe à la renverse.


Éva, tu n’es pas en état de te battre. Y a un bon paquet de navires ici, ils ont voulu prendre notre chaloupe on va prendre un de leur bateau. Monte dans un qu’on peut à peu près utiliser à 2 et prépare tout pour partir. Que ce soit près quand j’arrive.


Où tu vas ?


Bah… Chercher des berrys voyons, non, mais !


Les 2 jeunes gens se séparent, Éva monte dans un petit navire amarré au quai et commence à préparer ce dernier.

Eric lui, parcours l’entrepôt à la recherche d’un endroit ou le personnel pourrait ranger des biens de valeur. Après quelques minutes de recherche, il arrive devant une pièce de taille moyenne, à laquelle on accède par un petit escalier. Il s’approche de la porte doucement et entend des gens parler à l’intérieur, il ouvre la porte doucement.


À l’intérieur de cette pièce il découvre 2 personnes assisses en train de parler, et une autre debout face à une carte collée sur un mur derrière un bureau. Le petit groupe semble désarmé. Quand Eric rentre, les hommes le regardent d’un air perplexe.

(Un des hommes assis) : Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous ?

(Eric) : Hum, je visite. J’ai fait appel à monsieur Koyuki pour certaines choses de l’ordre du privé, il m’a donc laissé visiter.

(L’autre homme assis) : C’est une pièce privée, c’est réservé au personnel et puis même si vous pouvez visiter, vous êtes censé être accompagné. Vous êtes seul ?


Il y a eu un problème à l’entrée, les 2 personnes qui m’escortaient ont dû s’occuper d’un intrus, ils m'ont envoyé ici.


Étrange comme histoire, puis on n’a pas pour habitude d’avoir des invités ici.

Je comprends mais puis-je attendre auprès de vous le retour des 2 hommes ?

Oui, mais chut dérange pas, la personne que tu vois là elle est train de travailler. L’homme désigne du doigt la femme se tenant en face de la carte.

Excusez-moi.

Eric marche vers les 2 hommes assis sur des chaises, et lorsqu’il se trouve proche, tous deux relèvent la tête vers lui.

Qu’est-ce que tu v..

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Éric, après avoir dégainé et dans la continuité de son mouvement, trancha la gorge des deux bandits.


La femme se tenant devant la carte se retourna sans trop comprendre ce qui s’était passé, elle était de taille moyenne et de corpulence fine. Elle dégaina son épée et se prépara à un combat.

Et bien je croyais que vous étiez tous désarmés.

(La femme) : Ce sont des abrutis pas moi. Tu n’as pas d’honneur, et crois-moi, tu vas payer ton acte.

Tu diras ça à mon cadavre, ou alors je dirais au tien que je suis sans honneur, mais que moi je suis vivant.

Eric, se mit en garde et de sa main libre souleva la chaise, il jeta cette dernière sur la femme qui fut déstabilisée.

Sans honneur !


La femme écarta la chaise d’une main et vint porter un coup puissant sur l’épée d’Éric. Ce dernier la lâcha sous la pression.


Je m’occupe de cet entrepôt je ne suis pas aussi faible que les autres crétins que tu as pu voir ici.

Tu m’en diras tant.

Alors que la jeune femme avait encore l’épée abaissée, Éric saisit son poignet fermement et vint placer un uppercut dans la mâchoire de son adversaire. Cette dernière tomba et se retrouva au sol, face au pirate. Il prit une bouteille qui était sur le bord du bureau et vint la briser sur la tempe de la jeune femme, il utilisa ensuite le tesson de la bouteille pour transpercer le corps de son ennemie d’une multitude de coups…

Sans honneur, mais en vie, tiens.

Il reprit son épée qui se trouvait au sol et fouilla la pièce. Il ne trouva absolument rien.

Il sortit donc et se dirigea vers les quais, en direction d’Éva. Mais alors qu’il s’approchait, il vit au loin la grande porte métallique s’ouvrir, pour laisser apparaître Koyuki et un de ses hommes. Ils semblaient tous deux être légèrement blessés, sûrement suite à l’affrontement avec les quelques marines.

Le jeune pirate accéléra donc le pas et trouva rapidement le navire qu’avait choisi Éva. Il semblait plutôt facile à naviguer et n’avait qu’une seule grande voile. Tandis qu’Éric retirait les cordes qui attachaient le navire, Koyuki et son homme de main, repérèrent rapidement les pirates, ces bandits se mirent en route et arrivèrent avant que l’embarcation ait pu mettre les voiles.


(Koyuki) : VOUS N’ALLEZ PAS VOUS EN TIRER COMME CA CROYEZ MOI.


Un quai. Au bout Eric, de l’autre côté Koyuki et son larbin. Sur le navire amarré à ce quai, Éva.

L’homme de main sortit une arme à feu et la brandit immédiatement vers le pirate. Heureusement pour ce dernier, sa sœur qui se trouvait en hauteur fit tomber une caisse qui se trouvait sur le bateau  en plein sur l’homme, qui vint tituber et tomber dans l’eau.

Son patron dégaina sa grande épée pendant qu’Éva à bout de force tomba simplement au sol suite à l’effort qu’elle avait fait et sous la douleur que lui procurait la blessure à sa jambe. Eric lui aussi dégaina sa lame tout en reculant sur le petit « pont » qui permettait de passer du quai, au pont du bateau.


Il est grand temps pour vous de mourir.

Je ne compterais pas trop là-dessus si j’étais toi, Koyu’.

Ahahah, on va voir ça immédiatement.  Qu’est-ce que tu attends pour t’approcher ? Tu as peur ?

Allons-y.

Le pirate s’approcha pour porter un coup d’épée de la droite vers la gauche, son adversaire d’une agilité remarquable malgré sa taille, vint esquiver le coup en reculant simplement. Après avoir laissé passer  l’attaque du jeune homme, il vint planter sa lame dans l’épaule droite de ce dernier.

TOUT LE TEMPS CE BRAS, A CROIRE QUE VOUS L’AIMEZ BIEN. BORDEL !

On s’énerve ? On ne gère pas la pression ?

JE T’EN FOUTRAIS DE LA PRESSION.

GUARD BREAKER !

Éric, ne pouvant plus utiliser son bras droit, brandit son épée de la main gauche et essaya d’asséner à son adversaire un coup en puissance. Malheureusement pour lui, son attaque qui est habituellement faite à deux mains manquait cruellement de force et Koyuki n’eut qu’à bloquer avec son arme. Le bandit poussa ensuite simplement son épée pour arrêter complètement l’attaque de son adversaire, et il vint placer un coup de pied dans le ventre d’Éric, qui prit par la douleur, tomba main sur le sol, visage perdu dans le vide.

Sur le bateau, Koyuki debout prêt à achever Eric qui se trouve au sol devant lui.

Mais le pirate, d’un second souffle brandit son épée et transperça le ventre de Koyuki, le surprenant au passage.


Salaud… Je ne croyais pas que t’aurais encore la force de faire ça. J’espère que tu es satisfait de ta dernière action.


Kh… On gère mal la pression ?

Eric se releva difficilement et continua le combat, les deux hommes commençaient à s’essouffler et chaque fois que le pirate portait un coup à son adversaire, ce dernier venait lui répondre d’une attaque deux fois plus puissante, plus le combat durait plus on pouvait lire la haine sur le visage de Koyuki, et moins il semblait fatigué semblant même en oublier la plaie béante qui décorait son ventre. Le jeune homme, de ses dernières forces vint essayer de porter un coup qui d’un point de vue extérieur paraissait ridicule. Son ennemi, l’esquiva sans mal et porta une balayette à Eric, il se plaça ensuite son épée au-dessus du torse du corps inerte, il la brandit et…

Fschhhhhhhhhh…

Koyuki pivota la tête vers un bruit étrange provenant de derrière lui. Lorsqu’il se rendit compte de ce qu’il se passait, une détonation retentit et un boulet de canon vint percuter le thorax de l’homme, qui l’accompagna par-dessus bord emportant au passage une des deux rambardes du navire.


E...E...

Éric ne put distinguer que le bout d’un canon encore fumant avant que la noirceur n’envahisse la totalité de sa vision.

En face de lui se trouvait sa sœur qui avait du mal à tenir debout, devant elle un des canons du bateau qu’elle avait retourné et réorienté vers leur ennemi. La jeune femme à bout de force poussa au maximum dans ses réserves pour trouver les ressources qu’il lui fallait afin de détacher le navire et de remonter à bord…

Alors que ce dernier s’éloignait petit à petit, Éva n’a eu le temps que d’apercevoir des soldats de la marine rentrer dans l’entrepôt, sûrement rameuté par le bruit du canon. Elle se précipita ensuite vers son frère pour lui porter les soins nécessaires.



Quelques jours plus tard, Eric rouvre enfin ses yeux et découvre à son chevet sa sœur à moitié endormie.

(Éva) : T’es ENFIN réveillé ?


(Eric) : Qu’est-ce qu’il s’est passé… ?

Je t’ai sauvé la vie, et je t’ai sauvé la vie. Deux fois, une avec le pas beau et l’autre en te procurant les soins dont t’avais besoin. T’as pas remarqué que t’avais des bandages partout ?

Euh… Oui même aux jambes, alors que je n’ai rien aux jambes.

Rohhhhhhhhhhhhhhhh chut j’étais inquiète et puis je ne savais pas, déjà que le mec se battait avec les intestins à l’air, rien me dit qu’il n’a pas un pouvoir bizarre qui fait des hémorragies internes.

Rassurant, et tu soignes une hémorragie interne avec des bandages ? Rappelle-moi de t’apprendre un peu comment faire pour ces conneries.

De toute façon t’es jamais content, réjouis-toi on a un bateau et des berrys !

Des..B…B…Berrys ?!

Oui abrutis, contrairement à notre chaloupe, ils l’avaient pas pillé ce navire-ci !

Combien ?

Oh ça tu verras quand tu iras mieux, hein. MAIS ON EST RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIICHE.

Éva, tu dis être riche quand on a 1000 berrys…

NON, MAIS CETTE FOIS C’EST DIFFERENTTTT ON L’EST VRAIMENT, Rajoute…Euh… Ouais, plusieurs zéros !

Ca a intérêt à être bien, sinon je vais être déçu et je vais te frapper.

Ahaha, dans ton état même moi je te mets une dance fréro !

On verra…

À bord de leur nouveau navire et avec leur butin, Eric et Éva partir en mer à  la recherche d’un endroit ou dépenser ce dernier.
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