C’est bien beau de vouloir aller sur la mer des grands avec tout une bande de pote, même s’ils sont un peu tarés, mais encore faut-il réussir.
C’est là le drame de cette histoire. Il me semble encore que la montée avait été cool, au début et j’avais même pris du plaisir à voir le bateau monter une pente comme on dégringole d’un toboggan. Mais à trop vouloir faire le con, on en oublie l’essentiel, se tenir et ne pas tomber. Une fois dans cette eau indomptable, la seule chose que je m’étais dite, c’était d’avoir de la chance de ne pas avoir bouffé un de ces fruits dégueulasses. Au moins, je pouvais espérer survivre.
Et bizarrement, c’est ce que j’avais miraculeusement réussi à faire. Oubliez les histoires où le grand héros arrive à rester en vie grâce à ses capacités de malade. Non, ici, j’ai eu une chance de cocu ! Enfin, si une donzelle m’avait attendu quelque part.
La tasse, j’ai dû la boire. Mais une fois que tu te réveilles la tête plein de sable sur une plage. Tu en oublies certains désagréments.
Ulcky : Et voilà le travail !
C’était ma première phrase de vainqueur que j’ai hurlé, seul, en me remettant sur mes guibolles. Mais à bien regarder autour de moi, il n’y avait pas grand-chose pour m’écouter…
Yuan : Et là, tu passes pour un con, même seul…
Il y avait un sacré problème sur ce morceau de terre. C’était un îlot d’une taille plus que modeste. Assez pour en faire le tour en moins d’une heure. Donc à coup sûr, pas du tout cartographié. Moralité, soit j’avais de la chance et un bateau allait passer, soit je devais me démerder seul…
Alors, votre avis ? J’ai fait quoi ? Question idiote ! Bien entendu que je n’ai rien fait ! Il ne faut pas oublier que je suis une sacrée féniasse et avec le bol de survivre à une chute sur Reverse, j’allais bien continuer à puiser dans ma chance.
Mais au bout de quelques jours à manger de la racine et des noix de coco, la chiasse me fit penser autrement.
Pas le choix, je devais me sortir de ce merdier. Il ne faut pas croire, mais la situation restait critique. Il y avait peu d’arbre, donc je ne pouvais pas faire n’importe quoi avec. Soit un abri, soit une barque de fortune. La construction n’était pas un problème en soi, mais construire mon rafiot à mains nues n’était pas une chose facile, même pour moi. Suite, logique, je dormais à la belle étoile en me protégeant avec les feuilles de palmier et ne me faisant bouffer par les puces de sables... La joie !
La nourriture aussi ! Faire popo trois heures dans un trou, c’était fini ! Je pouvais heureusement trouver des crustacés, au début. Ensuite, quelques pièges rudimentaires pour les poissons et enfin, lorsqu’une saloperie de mouette passait un peu trop près, une bonne caillasse dans sa tronche et c’était plié. Mais la viande crues, je savais que c'était risqué. J'en avais mis du temps à créer un feu dans tous ça.
Voilà comment a duré la suite de mon histoire solitaire. J’ai dû rester un bon mois sur cet îlot au final. J’aurais pu partir avant, mais se lancer dans l’inconnu sans un poil de vivre et de flotte s’était risqué. J’avais pris un peu de plomb dans la tête pendant ce séjour, car je n’avais pas vu la moindre voile sur tout mon séjour. Et puis, il m’avait fallu attendre que les vagues m’envoient des débris pour finir correctement ma jolie barque de fortune.
Je jour J était enfin arrivé, rien à en dire de particulier, juste à l’eau !
Les deux premiers jours étaient parfaits. Calme et ennuyeuse. Mais au bout de plusieurs longs jours où les vivres diminuaient à vue d’œil, cela devenait plus inquiétant.
Au bout d’un moment, je ne comptais plus les jours. Car d’une part c’était fatigant et en plus, je n’avais plus rien dans le bide depuis un moment. Même parler avec Yuan devenait pénible. Enfin, plus que d’habitude.
Mais la chance était encore avec moi. Et au final, une nouvelle île m’attendait. Elle semblait petite aussi, mais une fumée s’y dégageait. Il y avait de la vie ! Ou de la mort, suivant la zone.
J’ai tant bien que mal dirigé mon embarcation vers ce lieu. Arrivé sur place, une sorte de paradis…
Du moins au début...
C’est là le drame de cette histoire. Il me semble encore que la montée avait été cool, au début et j’avais même pris du plaisir à voir le bateau monter une pente comme on dégringole d’un toboggan. Mais à trop vouloir faire le con, on en oublie l’essentiel, se tenir et ne pas tomber. Une fois dans cette eau indomptable, la seule chose que je m’étais dite, c’était d’avoir de la chance de ne pas avoir bouffé un de ces fruits dégueulasses. Au moins, je pouvais espérer survivre.
Et bizarrement, c’est ce que j’avais miraculeusement réussi à faire. Oubliez les histoires où le grand héros arrive à rester en vie grâce à ses capacités de malade. Non, ici, j’ai eu une chance de cocu ! Enfin, si une donzelle m’avait attendu quelque part.
La tasse, j’ai dû la boire. Mais une fois que tu te réveilles la tête plein de sable sur une plage. Tu en oublies certains désagréments.
Ulcky : Et voilà le travail !
C’était ma première phrase de vainqueur que j’ai hurlé, seul, en me remettant sur mes guibolles. Mais à bien regarder autour de moi, il n’y avait pas grand-chose pour m’écouter…
Yuan : Et là, tu passes pour un con, même seul…
Ulcky : Mais ferme-là toi ! La ramène pas comme ça et aide-moi à trouver un truc potable… à trouver…
Il y avait un sacré problème sur ce morceau de terre. C’était un îlot d’une taille plus que modeste. Assez pour en faire le tour en moins d’une heure. Donc à coup sûr, pas du tout cartographié. Moralité, soit j’avais de la chance et un bateau allait passer, soit je devais me démerder seul…
Alors, votre avis ? J’ai fait quoi ? Question idiote ! Bien entendu que je n’ai rien fait ! Il ne faut pas oublier que je suis une sacrée féniasse et avec le bol de survivre à une chute sur Reverse, j’allais bien continuer à puiser dans ma chance.
Mais au bout de quelques jours à manger de la racine et des noix de coco, la chiasse me fit penser autrement.
Pas le choix, je devais me sortir de ce merdier. Il ne faut pas croire, mais la situation restait critique. Il y avait peu d’arbre, donc je ne pouvais pas faire n’importe quoi avec. Soit un abri, soit une barque de fortune. La construction n’était pas un problème en soi, mais construire mon rafiot à mains nues n’était pas une chose facile, même pour moi. Suite, logique, je dormais à la belle étoile en me protégeant avec les feuilles de palmier et ne me faisant bouffer par les puces de sables... La joie !
La nourriture aussi ! Faire popo trois heures dans un trou, c’était fini ! Je pouvais heureusement trouver des crustacés, au début. Ensuite, quelques pièges rudimentaires pour les poissons et enfin, lorsqu’une saloperie de mouette passait un peu trop près, une bonne caillasse dans sa tronche et c’était plié. Mais la viande crues, je savais que c'était risqué. J'en avais mis du temps à créer un feu dans tous ça.
Voilà comment a duré la suite de mon histoire solitaire. J’ai dû rester un bon mois sur cet îlot au final. J’aurais pu partir avant, mais se lancer dans l’inconnu sans un poil de vivre et de flotte s’était risqué. J’avais pris un peu de plomb dans la tête pendant ce séjour, car je n’avais pas vu la moindre voile sur tout mon séjour. Et puis, il m’avait fallu attendre que les vagues m’envoient des débris pour finir correctement ma jolie barque de fortune.
Je jour J était enfin arrivé, rien à en dire de particulier, juste à l’eau !
Les deux premiers jours étaient parfaits. Calme et ennuyeuse. Mais au bout de plusieurs longs jours où les vivres diminuaient à vue d’œil, cela devenait plus inquiétant.
Au bout d’un moment, je ne comptais plus les jours. Car d’une part c’était fatigant et en plus, je n’avais plus rien dans le bide depuis un moment. Même parler avec Yuan devenait pénible. Enfin, plus que d’habitude.
Mais la chance était encore avec moi. Et au final, une nouvelle île m’attendait. Elle semblait petite aussi, mais une fumée s’y dégageait. Il y avait de la vie ! Ou de la mort, suivant la zone.
J’ai tant bien que mal dirigé mon embarcation vers ce lieu. Arrivé sur place, une sorte de paradis…
Du moins au début...
Dernière édition par Ulcky Yuan le Lun 8 Jan 2018 - 17:41, édité 1 fois