Quand elle y repense Hotaru se demande bien qu’est-ce qu’elle est venue faire ici sur l’île de Hat Island. Retrouver son père mais quelle idée. C’est un trou paumé remplit de sable avec par-ci, par là des petits villages.
Elle est partie la veille de chez elle, Ru s’était disputée avec sa mère à propos de son père et de ses envies de le retrouver. Pour couper court, elle a dit qu’elle irait dormir chez une de ses amies et qu’elle reviendrait peut-être le lendemain, elle attrapa le sac qu’elle s’était préparée et hop ! Au lieu de ça, elle chercha au port, un bateau pour l’amener sur cette île désertique et en échange de son voyage elle offrirait ses services durant celui-ci.
Elle a pas mal étudié les îles des Blues au cas ou cette situation se présenterait et la première île probable de trouver son père, c’était Hat Island. Petite île non surveillé par la marine, bien pour quelqu’un qui voudrait se faire oublier et que sa fille «non-voulue» ne le retrouve.
Enfin bref, maintenant elle doit le chercher et elle désespère déjà de trouver de bonnes âmes qui vivent. Ici les habitants semblent méfiants et pas très sociables. Notre rouquine tente sa chance avec un vieux couple dans un véhicule qui n’existe pas sur son île, on dirait un espèce de bateau avec des roues. Elle leur fait signe pour qu’ils s’arrêtent, les personnes âgées semblent un peu grincheuses mais bon mieux vaut une vieille personne, qu’un individu avec qui elle pourrait avoir des problèmes.
Bonjour, vous pourriez m’indiquer Exact Town ?
Mais qu’est-ce qu’une jolie fille comme toi voudrais faire là-bas, tu n’es pas d’ici hein ?? Avoue.
Heu, oui en effet, je cherche mon père.
Eh bien bon courage, si tu veux un conseil ne réponds pas si facilement aux questions qu’on te pose, tu pourrais avoir de sacré ennuis. Pour ce qui est de ta question, cette ville est un peu plus loin derrière toi. Nous nous y rendons, tu peux venir avec nous si tu veux, se sera plus facile, les vents sont forts ici, tu dois mourir de chaud non ? Allez, monte !
Oh ! Merci beaucoup, c’est très gentil !
C’est parti finalement elle a eu de la chance que le bateau ne la largue pas si loin de sa première destination et surtout de tomber sur des gens assez gentils. Le voyage dura quand même une petite demi-heure.
Tu devrais mettre un chapeau, sinon tu vas avoir des problèmes.
C’est vrai qu’il fait chaud, Hotaru avait failli oublier son chapeau, elle se tressa les cheveux avec un peu de mal puis posa son chapeau sur sa tête. C’est plus un bonnet d’hivers qu’autre chose mais ça ferait l’affaire, pour le temps qu’elle a à passer sur cette île. Les deux vieux se sont retenus de rire en voyant l’allure que la rouquine s’était donné mais peu importe.
Durant le trajet, Hotaru observa le désert, gigantesque et magnifique d’un certain point de vue. Pour ce qui est de la nature, elle n’est pas vraiment présente, c’est vrai qu’il y a pas mal de cactus mais rien de bien extraordinaire, c’est comme des grands arbres verts avec des épines un peu partout.
À mesure qu’ils se rapprochent de la ville, elle voit un peu plus de transports comme celui dans lequel elle se trouve et une chose qu’elle n’avait jamais vu encore et qu’ils nomment vélo. Un étrange engin fin, avec deux grandes roues et un guidon pour se diriger. De temps à autre elle sent de grands vents passer en bourrasques, encore heureux que ses gentilles personnes aient eu l’amabilité de l’emmener avec eux.
À quelques mètres de la ville Hotaru dû descendre de son moyen de locomotion.
Encore merci, au revoir !
Fais attention à toi.
C’est lorsque Hotaru détourna les yeux des vieilles personnes, qu’elle comprit mieux leurs dires.
Quelle horreur, je comprends mieux ce qu’ils me disaient les petits vieux, j’ai intérêt à faire gaffe moi. Heureusement que je suis parti avec mon katana.
Le village de Exact Town est remplit de saloon, il n’y a pas un centimètre carré qui ne vous inciterait pas à boire une bonne boisson alcoolisée. Et puis il y a cette bière spéciale, la bière Hat, faite à base de cactus qu’on ne trouve que sur cette île et qui est produite dans une autre ville.
La rouquine a décidé de visiter cette ville en premier car, si elle se souvient bien, sa mère l’avait retrouvé mort-bourré près d’un bar. Elle a donc supposé qu’il aimait s’en doute boire et il lui fallu une grande inspiration pour prendre son courage à deux mains et faire un pas dans cette ville. À seize ans et quand on a l’apparence d’une gamine c’est pas super évident de se sentir forte.
Les saloons sont tous bondé et il y a pas mal de monde, c’est presque difficile de marcher, sans parler de ceux qui ont déjà trop bu au matin et qui commencent à se taper dessus ou encore ceux qui font empester la ville.
Hum, ça va être une super journée...
Ru avança encore un peu elle ne savait même pas par où commencer. Il y a vraiment des personnes de tous genres ici. Elle ne connait pas la couleur de ses cheveux, ni celle de ses yeux, sa taille ou encore son métier, autant dire que son idée était une perte de temps complètement inutile.
Maman avait raison, je peux pas le retrouver, enfin pas comme ça je pense.
Depuis qu’elle est ici elle n’a toujours pas bu une goutte d’eau et ce n’est pas faute d’en avoir emmené mais autant rentrer dans un des bars pour se rafraichir, ses questions passeront peut-être mieux. Elle se mit en quête d’en choisir un, celui qui lui inspirait le moins de crainte possible. Difficile de choisir. À sa droite, il y a une petite taverne, avec un écriteau qui dit : «Chez Gigi le cactus». C’est le bar qui lui semblait le plus chaleureux.
Cela devait être un des plus calmes parce qu’il n’y a pas foule, deux vieux en train de jouer aux cartes sur une table un peu bancale, trois mouches qui volent et un homme avec un seul oeil valide et bleu à vous glacer le sang, un chapeau de cowboy sur la tête, bizarre, c’est vrai que tout le monde porte des chapeaux de cowboys d’ailleurs mais dans le saloon, il aurait pu l'ôter.
La rouquine s’approche du comptoir.
Je n’ai presque plus rien à boire, j'espère que vous n’êtes pas difficile, sinon vous pouvez aller voir ailleurs.
Oh ! Euh... Je voudrais juste de l’eau si possible.
La maison ne sert pas de flotte mais bon puisque je n’ai presque plus rien pourquoi pas.
Avant de s’installer au bar pour prendre son verre d’eau, elle s’approcha un peu des joueurs de cartes. Ceux-ci ne l’avait pas de suite remarqué.
Bonjour, excusez-moi, heu... Je cherche mon père et ce collier lui appartenait, est-ce que ça vous rappelle quelque chose ?
Hotaru avait sorti le collier auquel elle tenait le plus, son pendentif représente quatre poissons, forgé en bronze. Les deux vieux la regardèrent mécontent de s’être fait déranger en pleine partie.
Non, allez va-t-en, laisse nous tranquille.
Déçu par la réponse et le manque de respect du premier vieux, elle se tourna vers l’autre dans l’espoir d’une meilleure réponse mais, le deuxième lui fit non de la tête avec les sourcils froncés, d’aussi mauvaise humeur que son compagnon.
J’espère que c’est pas lui, mais vu comme il se fait discret pour pas qu’on l’embête, y a peut-être une chance...
Hotaru s’approcha du cowboy glacial.
Bonjour, dites, ça vous dit quelque chose ça ?
L’homme l’a regarda avec une expression indéchiffrable aux yeux de Hotaru et semblait ne pas du tout s'intéresser à sa question mais contre toute attente il lui répondit.
«Non.»
Hotaru s’installa devant le bar à l’opposer de l’homme qui lui donnait des frissons pour siroter son eau. Lorsque son verre fût servi, elle demanda la même chose à la serveuse, qui lui répondit elle aussi par la négative et puis un groupe de jeunes hommes, un peu plus âgés que Ru entrèrent dans le bar. Ils portaient tous les trois des sabres à leur ceinture et semblaient un peu éméchés.
ALOURS, Y A quoi de BON À BOIRE, ICI ?
Un des trois se tourna vers Hotaru et s’approcha d’elle.
Hum, qu’est-ce qu’une jolie petite fille comme toi fait ici ?
Qu’est-ce que je vais faire, c’est pas possible, pourquoi fallait que ça m’arrive...
Rien, je me promenais et d’ailleurs mon père m’attend dehors, j’avais pas encore fini mon verre d’eau.
Elle avale son verre d’une traite et s’en alla. Ru se tourne en direction de la sortie, à peine deux pas de fait, que le type lui agrippe le poignet.
Allez quoi, papa peu attend....
Ru avait dégainé son katana en direction du cou du jeune homme, celui-ci sourit en lui lâchant le poignet. La rouquine ne perdit pas un instant et quitta la taverne sans se douter que lorsqu’elle avait voulu le dissuader de désires quelconques, elle avait donné envie aux trois jeunes de la suivre pour s’amuser un peu avec.
De l’autre côté du bar le gars aux yeux perçants n’avait pas bougé d’un pouce en voyant la scène, n’y les vieux qui continuaient leur partie.
Elle est partie la veille de chez elle, Ru s’était disputée avec sa mère à propos de son père et de ses envies de le retrouver. Pour couper court, elle a dit qu’elle irait dormir chez une de ses amies et qu’elle reviendrait peut-être le lendemain, elle attrapa le sac qu’elle s’était préparée et hop ! Au lieu de ça, elle chercha au port, un bateau pour l’amener sur cette île désertique et en échange de son voyage elle offrirait ses services durant celui-ci.
Elle a pas mal étudié les îles des Blues au cas ou cette situation se présenterait et la première île probable de trouver son père, c’était Hat Island. Petite île non surveillé par la marine, bien pour quelqu’un qui voudrait se faire oublier et que sa fille «non-voulue» ne le retrouve.
Enfin bref, maintenant elle doit le chercher et elle désespère déjà de trouver de bonnes âmes qui vivent. Ici les habitants semblent méfiants et pas très sociables. Notre rouquine tente sa chance avec un vieux couple dans un véhicule qui n’existe pas sur son île, on dirait un espèce de bateau avec des roues. Elle leur fait signe pour qu’ils s’arrêtent, les personnes âgées semblent un peu grincheuses mais bon mieux vaut une vieille personne, qu’un individu avec qui elle pourrait avoir des problèmes.
Bonjour, vous pourriez m’indiquer Exact Town ?
Mais qu’est-ce qu’une jolie fille comme toi voudrais faire là-bas, tu n’es pas d’ici hein ?? Avoue.
Heu, oui en effet, je cherche mon père.
Eh bien bon courage, si tu veux un conseil ne réponds pas si facilement aux questions qu’on te pose, tu pourrais avoir de sacré ennuis. Pour ce qui est de ta question, cette ville est un peu plus loin derrière toi. Nous nous y rendons, tu peux venir avec nous si tu veux, se sera plus facile, les vents sont forts ici, tu dois mourir de chaud non ? Allez, monte !
Oh ! Merci beaucoup, c’est très gentil !
C’est parti finalement elle a eu de la chance que le bateau ne la largue pas si loin de sa première destination et surtout de tomber sur des gens assez gentils. Le voyage dura quand même une petite demi-heure.
Tu devrais mettre un chapeau, sinon tu vas avoir des problèmes.
C’est vrai qu’il fait chaud, Hotaru avait failli oublier son chapeau, elle se tressa les cheveux avec un peu de mal puis posa son chapeau sur sa tête. C’est plus un bonnet d’hivers qu’autre chose mais ça ferait l’affaire, pour le temps qu’elle a à passer sur cette île. Les deux vieux se sont retenus de rire en voyant l’allure que la rouquine s’était donné mais peu importe.
Durant le trajet, Hotaru observa le désert, gigantesque et magnifique d’un certain point de vue. Pour ce qui est de la nature, elle n’est pas vraiment présente, c’est vrai qu’il y a pas mal de cactus mais rien de bien extraordinaire, c’est comme des grands arbres verts avec des épines un peu partout.
À mesure qu’ils se rapprochent de la ville, elle voit un peu plus de transports comme celui dans lequel elle se trouve et une chose qu’elle n’avait jamais vu encore et qu’ils nomment vélo. Un étrange engin fin, avec deux grandes roues et un guidon pour se diriger. De temps à autre elle sent de grands vents passer en bourrasques, encore heureux que ses gentilles personnes aient eu l’amabilité de l’emmener avec eux.
À quelques mètres de la ville Hotaru dû descendre de son moyen de locomotion.
Encore merci, au revoir !
Fais attention à toi.
C’est lorsque Hotaru détourna les yeux des vieilles personnes, qu’elle comprit mieux leurs dires.
Quelle horreur, je comprends mieux ce qu’ils me disaient les petits vieux, j’ai intérêt à faire gaffe moi. Heureusement que je suis parti avec mon katana.
Le village de Exact Town est remplit de saloon, il n’y a pas un centimètre carré qui ne vous inciterait pas à boire une bonne boisson alcoolisée. Et puis il y a cette bière spéciale, la bière Hat, faite à base de cactus qu’on ne trouve que sur cette île et qui est produite dans une autre ville.
La rouquine a décidé de visiter cette ville en premier car, si elle se souvient bien, sa mère l’avait retrouvé mort-bourré près d’un bar. Elle a donc supposé qu’il aimait s’en doute boire et il lui fallu une grande inspiration pour prendre son courage à deux mains et faire un pas dans cette ville. À seize ans et quand on a l’apparence d’une gamine c’est pas super évident de se sentir forte.
Les saloons sont tous bondé et il y a pas mal de monde, c’est presque difficile de marcher, sans parler de ceux qui ont déjà trop bu au matin et qui commencent à se taper dessus ou encore ceux qui font empester la ville.
Hum, ça va être une super journée...
Ru avança encore un peu elle ne savait même pas par où commencer. Il y a vraiment des personnes de tous genres ici. Elle ne connait pas la couleur de ses cheveux, ni celle de ses yeux, sa taille ou encore son métier, autant dire que son idée était une perte de temps complètement inutile.
Maman avait raison, je peux pas le retrouver, enfin pas comme ça je pense.
Depuis qu’elle est ici elle n’a toujours pas bu une goutte d’eau et ce n’est pas faute d’en avoir emmené mais autant rentrer dans un des bars pour se rafraichir, ses questions passeront peut-être mieux. Elle se mit en quête d’en choisir un, celui qui lui inspirait le moins de crainte possible. Difficile de choisir. À sa droite, il y a une petite taverne, avec un écriteau qui dit : «Chez Gigi le cactus». C’est le bar qui lui semblait le plus chaleureux.
Cela devait être un des plus calmes parce qu’il n’y a pas foule, deux vieux en train de jouer aux cartes sur une table un peu bancale, trois mouches qui volent et un homme avec un seul oeil valide et bleu à vous glacer le sang, un chapeau de cowboy sur la tête, bizarre, c’est vrai que tout le monde porte des chapeaux de cowboys d’ailleurs mais dans le saloon, il aurait pu l'ôter.
La rouquine s’approche du comptoir.
Je n’ai presque plus rien à boire, j'espère que vous n’êtes pas difficile, sinon vous pouvez aller voir ailleurs.
Oh ! Euh... Je voudrais juste de l’eau si possible.
La maison ne sert pas de flotte mais bon puisque je n’ai presque plus rien pourquoi pas.
Avant de s’installer au bar pour prendre son verre d’eau, elle s’approcha un peu des joueurs de cartes. Ceux-ci ne l’avait pas de suite remarqué.
Bonjour, excusez-moi, heu... Je cherche mon père et ce collier lui appartenait, est-ce que ça vous rappelle quelque chose ?
Hotaru avait sorti le collier auquel elle tenait le plus, son pendentif représente quatre poissons, forgé en bronze. Les deux vieux la regardèrent mécontent de s’être fait déranger en pleine partie.
Non, allez va-t-en, laisse nous tranquille.
Déçu par la réponse et le manque de respect du premier vieux, elle se tourna vers l’autre dans l’espoir d’une meilleure réponse mais, le deuxième lui fit non de la tête avec les sourcils froncés, d’aussi mauvaise humeur que son compagnon.
J’espère que c’est pas lui, mais vu comme il se fait discret pour pas qu’on l’embête, y a peut-être une chance...
Hotaru s’approcha du cowboy glacial.
Bonjour, dites, ça vous dit quelque chose ça ?
L’homme l’a regarda avec une expression indéchiffrable aux yeux de Hotaru et semblait ne pas du tout s'intéresser à sa question mais contre toute attente il lui répondit.
«Non.»
Hotaru s’installa devant le bar à l’opposer de l’homme qui lui donnait des frissons pour siroter son eau. Lorsque son verre fût servi, elle demanda la même chose à la serveuse, qui lui répondit elle aussi par la négative et puis un groupe de jeunes hommes, un peu plus âgés que Ru entrèrent dans le bar. Ils portaient tous les trois des sabres à leur ceinture et semblaient un peu éméchés.
ALOURS, Y A quoi de BON À BOIRE, ICI ?
Un des trois se tourna vers Hotaru et s’approcha d’elle.
Hum, qu’est-ce qu’une jolie petite fille comme toi fait ici ?
Qu’est-ce que je vais faire, c’est pas possible, pourquoi fallait que ça m’arrive...
Rien, je me promenais et d’ailleurs mon père m’attend dehors, j’avais pas encore fini mon verre d’eau.
Elle avale son verre d’une traite et s’en alla. Ru se tourne en direction de la sortie, à peine deux pas de fait, que le type lui agrippe le poignet.
Allez quoi, papa peu attend....
Ru avait dégainé son katana en direction du cou du jeune homme, celui-ci sourit en lui lâchant le poignet. La rouquine ne perdit pas un instant et quitta la taverne sans se douter que lorsqu’elle avait voulu le dissuader de désires quelconques, elle avait donné envie aux trois jeunes de la suivre pour s’amuser un peu avec.
De l’autre côté du bar le gars aux yeux perçants n’avait pas bougé d’un pouce en voyant la scène, n’y les vieux qui continuaient leur partie.