Melinda Vladimirovitch
• Pseudonyme : -
• Age : 17 ans
• Sexe : Femme
• Race : Déesse ! Enfin, humaine.
• Métier : ???
• Groupe : Civils
• Age : 17 ans
• Sexe : Femme
• Race : Déesse ! Enfin, humaine.
• Métier : ???
• Groupe : Civils
• But : Que tout le monde reconnaisse qu'elle a le sang bien plus bleus que le plus noble des Dragons Célestes.
• Équipement : Un fleuret joliment ornée.
• Parrain : Sakina !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Sakina
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myosotis
Codes du règlement :
• Équipement : Un fleuret joliment ornée.
• Parrain : Sakina !
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Sakina
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Myosotis
Codes du règlement :
Description Physique
Je suis un immense petit bout de femme. Avec mes talons de sept centimètres, j'atteins parfaitement les un mètre soixante-neuf. Je n'ai pas que des chaussures à talon mais c’est ce que je porte le plus souvent, j'aime être remarquée quand je marche grâce au CLAQ, CLAQ que je fais à chaque fois qu'un de mes divins petits pieds touchent le sol. Il faut que les gens qui m'entourent me remarque et sachent qu'ils sont en ma présence, du coup j'ai mis des semelles spéciales à mes rares paires de baskets pour que le même bruit ce produise quand je les porte pour faire du sport par exemple. Mes jambes sont parfaites, allongées et fines avec de légères traces de muscles. Elle attire le regard et c’est pas plus mal, j'aime quand on baisse les yeux quand ils sont dirigés en ma personne, bien que souvent on me regarde de haut en bas, ce qui a le pouvoir de me flatter contrairement à mes "semblables" sans omettre que je trouve ça important pour les bas gens de voir entièrement une personne de ma trempe.
Mon petit cul, parce qu'il faut rien omettre, lui aussi est "divin", d'une proportion que je considère parfaite, il est petit et bien rebondis! il a le bonheur de soutenir tout le reste de mon corps parfaitement. Mon ventre arbore un fier nombril en forme de T, si je le contracte, on peut voir légèrement mes abdos, très légèrement. Bon, moi je les vois en tout cas.. De l'autre côté se trouve mon dos qui a la grâce des plus beaux félins. dépendant de la position que je tiens mes omoplates ressortent, traçant une belle ombre dans la cavité qui se forme sans omettre les deux petites fossettes que j'ai sur le bas du dos ce qui rend le tout plus que sexy !
Mais revenons à la face avant maintenant pour parler de ma poitrine ! Elle aussi parfaite, de la taille de petits pamplemousses, de ceux qui remplissent bien les mains juste comme il faut et qui tiennent parfaitement bien en place. Il vous suffira maintenant de monter le regard de quelques centimètres pour tomber sur mon cou que je laisse le plus souvent à la vu de vos yeux baladeurs. même si je dois passer des heures à me faire coiffer les cheveux par les plus grands coiffeurs de la "terre sainte" tous les matins, je veux que tout le monde puisse le voir. Il a rien de très spécial hormis le fait qu'il soit entre ma si parfaite poitrine et ma petite frimousse angélique.
Pour ma jolie tête, je vais commencer par cette élégante chevelure blonde platine qui surplombe parfaitement ma parfaite personne. Ils sont lisses, ce qui permet de faire toutes les coiffures que je désire. il s'adapte à mes envies et j'aime que quelques pour-cent de ceux-ci ondulent légèrement quelque soit ma coiffure du jour. Je trouve que ça fait le contraste "désordonné" qu'il faut pour aller avec ma si parfaite personne. Mes petites oreilles suivent tout le reste de mon corps bien que je ne sache pas comment les décrire.. Elles peuvent servir de soutien à mes cheveux dans certains cas, ce qui les rendent vraiment utiles, bref ! Au milieu de mon visage se trouve mon petit nez, même si à première vu il se fait discret au milieu de tout ce tumulte de beauté, il est lui aussi exceptionnellement parfait, quand il me gratte je le fais bouger de gauche à droite sans le toucher de mes mains ce qui me rend particulièrement mignonne. Il est juste au-dessus de mes petites lèvres que tous hommes et femmes qui peuplent ce monde ne rêvent que d'effleurer un court instant. j'aime les faire décorer de rouge à lèvre et en certaine occasion de gloss tape à l'oeil pour que même de loin, ils puissent remarquer que se sont ces lèvres dont ils ont toujours rêvé.
Venons en à mes yeux d'amandes, élément phare de ce jolie minois. Leur couleur dorée rappelle celle de l'or.. Hum, vous vous perdrez rapidement dans ce regard aussi ardent que deux soleils. De nouveau pour faire le contraste avec une si magnifique couleur j'aime qu'on utilise du mascara noir ténèbres pour entourer ces deux petites étoiles d'orées. bien que j'ai nullement besoin de phare à paupière, en certaine rare occasion je laisse à mes maquilleurs le plaisir de m'en mettre. J'aime qu'ils soient dorés ou légèrement obscures pour se marier comme il faut avec le tout de mon visage. Il me reste plus qu’à vous parler de mes beaux et fins sourcils blonds foncés... Du coup c’est fait, de mon front ni trop gros ni trop petit et sans aucune ride, c’est fait aussi et de la forme triangulaire parfaitement parfaite de mon visage !? Vous l'aurez compris, je suis "parfaite".
Je sais bien que j'ai beaucoup utilisé ce mot "parfaite" mais je ne vois pas de meilleures façons de me décrire... Bien sûr il y aurait aussi divine. Magnifique, bien que celui-là est un peu léger ça pourrait marcher. Extraordinaire, j'aime bien celui-là mais il était un peu long.. Irréprochable, incomparable ou splendide mais ça me semblait être une évidence. Paradisiaque, je viens seulement d’y pensez.. Merveilleuse, mais c’est bien pale comparé à la réalité.
Bref, comme dit au-dessus je suis un immense petit bout de femme et avec les mots je ne peux vous décrire que la partie supérieure de l'iceberg, il faut me voir pour le comprendre. Je n'ai jamais pu observer quelque chose de plus agréable à regarder que ma parfaite personne, c’est comme ça. C’est pas autrement. Melinda s'aime, Melinda est la meilleure et Melinda est la plus parfaite des belles choses qui se trouvent sur cette planète. Oui, des fois ça m'arrive de parler de moi à la troisième personne !
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]
Description Psychologique
Des fois j'ai du mal à croire que je suis humaine, et par humaine j'entends bien une simple Tenruybito, quand je vois mes semblables, je trouve qu'ils ressemblent à des sous-homme. donc je ne vous parle même pas de tous les autres qui peuplent ce monde, qui joue aux pirates ou aux justiciers, de ces pauvres créatures qui sont dotées d'un trop peu d'intelligence, d'un trop peu d'élégance...
Je ne comprends pas bien ce que je fais ici, quand j'étais petite j’y réfléchissais beaucoup. Dans certaines histoires on entend que les pigeons et les colombes n'ont rien à faire ensembles ou je ne sais plus trop quoi. Alors moi je comprends définitivement pas ce que je fais ici, mais j'ai appris à m’y accoutumer ! Après un certain moment je me suis même dis que j'étais née ici pour aider tous ces misérable « Dragons Céleste » à comprendre "la vie". Mais comme simplement poser leur regard sur moi ne semble pas leur faire réaliser à quel point ils sont si minuscules comparé à moi j'ai tenté de leur parler pour leur expliquer. mais ces types-là ils sont vraiment fermés à ce genre de théorie de la divinité que je tentais de leur expliquer. C’est vrai ils croient être divins alors qu'il n'y a que moi qui le suis, après plusieurs tentatives, j'ai abandonné l'idée de leur faire comprendre.
Heureusement j'ai trouvé de l'appuie quatre ans après ma venue au monde. Mon petit frère, lui il me comprend ! Je pense qu'il est comme moi, lui aussi doit être divin. C’est la seule personne que je respect vraiment d'ailleurs, même s’il est bien évidemment un peu en dessous de moi c’est celui qui se rapproche le plus de mon niveau de divinité. C’est aussi lui qui m’a fait comprendre que j'étais ici pour aider les gens à comprendre à quel point ils sont misérables. C’est vrai, après tout la terre n'est qu'un grain de sable dans la galaxie et la galaxie un grosse crasse dans l'univers, après il y a mon frère, puis encore après, moi. Enfin j'espère que vous, cher lecteur, vous me comprenez..
Je me mets pourtant, ou du moins j'essaye, parce que autant descendre dans la hiérarchie de la parfaite élite à laquelle j'appartiens pour arriver à la place de ces personnes est compliqué. Donc je TENTE de me mettre à la place de tous ces sous-hommes et ces sous, sous-homme. je me dis alors que ça doit être horrible d'être si loin de la "réalité" être si imparfait qu'eux doit être terrible, moi je ne saurais pas le supporter. Heureusement qu'ils n’ont pas l'intelligence de comprendre et à ce que j'ai pu observer pas les yeux pour le remarquer. Mais je ne peux pas les laisser comme ça pour autant, une divinité comme moi a obligatoirement un but à accomplir dans sa vie. Un peu comme ce Noé qui a remplis un bateau ou je ne sais pas trop quoi. Le mien doit être plus ou moins parallèle.
Même si durant mon enfance et mon adolescence j'ai mis l'idée d'aider mes "égaux" Tenruybito de coté je n'ai jamais cessé de chercher quelle était ma mission. Aujourd’hui du haut de mes dix-sept ans bien trempés, je pense enfin m'en rapprocher. Je dois rejoindre le sous, sous-peuple, vu que le simple sous-peuple "les Tenruybitos" ne voient pas que je suis bien plus divine qu'eux, peut-être que le sous, sous-peuple le verra vu que la différence est UN PEU plus grande encore. Je dois abréger leurs souffrances en leur faisant comprendre cela, s’ils ne comprennent pas bien que ça ne m'amuse pas plus que ça je devrais peut-être mettre fin à leur vie insignifiante...
Noé a construit un bateau, moi j'ai mon corps que je dois aussi construire. J'ai donc choisis de le travailler en faisant de l'escrime. J'ai hésité avec le fouet au début mais vu que je le maniais déjà assez bien j'ai choisis cette fine lame de metal et je vais pas vous le cachez, c’est bien plus facile avec du metal de faire saigner les gens qu'avec un bout de corde, ça fatigue moins, ça prend moins de temps. Bref c’est l'arme parfaite qui permet aux petits gens de bien me voir devant eux, de leur laisser une chance de comprendre avant d'être empalé par ma lame s’ils ne veulent vraiment pas voir la réalité en face ou pire s’ils me manquent de respect.
Enfin, j'ai cette capacité de m'énerver seulement intérieurement et d'extérioriser que rarement mes vrais sentiments. Pour cette grande mission qui m'attend je suis prête à tout, Melinda a laissé son scaphandre à la maison et prit ses plus beaux habits pour partir à la rencontre de tous ces gens avec son frère, pour leur laisser voir ce qu'est vraiment une divinité suprême, pour leur laisser toucher cette divinité suprême si besoin. Melinda est différente et vous êtes des déchets, c’est important que vous le sachiez car elle le sait déjà. Arf, troisième personne, ça me reprend...
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]
Biographie
Bonjour, je suis Frederick. Homme de mains, serveur de thé, esclave et esclavagiste... Je sers la famille Vladimirovitch depuis tout petit. A vrai dire je ne me souviens que de cette vie d'esclave, j'avais dix-neuf ans quand la jeune Melinda est née, une enfant céleste comme les autres à l'époque. Jusqu'à la naissance de son frère quatre ans plus tard ou elle changea radicalement.
Elle a commencé à me donner des ordres dès l'âge de deux ans, c’est globalement plus tôt que les autres enfants de sa trempe, ses parents en étaient d'ailleurs assez fiers même s’ils n'avaient pas vraiment le temps de le lui montrer. Elle ne s'en souvient pas mais j'ai été son premier cadeau esclave pour cette raison. Au début je devais faire des choses simples, comme jeter sa peluche à terre à sa place et lui ramasser directement après. Renverser le lait à sa place quand elle n'avait plus soif et nettoyer après, lui donner à manger en faisant l'avion de très, très, très loin avec l'aide de quelques autres esclaves qui faisaient les bruitages et le vent. La vie que tout enfant Dragon Céleste avait en soit.
Quelque part, je remplaçais ses parents qui avaient bien trop à faire que pour s'occuper d'elle. Elle ne manquait de rien jusqu'à la venue de son frère, je n'ai pas réellement compris ce qu'il s’est passé à ce moment, mais depuis certains de ses ordres sont diffèrents. Le jour des un an de son petit frère par exemple, j’ai dû lui faire un câlin, moi un esclave. Faire un câlin à un Tenruybito..? J'ai bien sûr refusé ayant peur des répercussions que ça pourrait avoir vis-à-vis de leurs parents. Mais elle m’a bien vite fait regretter ce refus en me faisant fouetter par un autre esclave, esclave que j'avais moi-même du fouetté quelques jours auparavant, je vous laisse imaginer le plaisir que cet homme a eu à me fouetter moi le "chef" des esclaves, le petit bras droit personnel de Melinda...
Après cette atroce douleur je me suis résigné et ai offert un court câlin au bambin, elle en était ravie. Elle m’a d'ailleurs expliqué qu'il méritait un câlin de ma part aussi et pas seulement de la sienne, que c'était son anniversaire et que ces choses étaient importantes pour eux.
A sept ans je devais lui trouver des esclaves poètes, ceux-ci étaient obligés de lui écrire et lire des poèmes ou histoires qui parlaient des magnifiques enfants de la famille Vladimirovitch. Ces enfants aimés et vénérés par tous. Melinda est différente des autres Dragon Céleste et je l’ai bien vite remarqué, elle porte beaucoup d'attention aux attentions qu'on lui porte, elle adore être mise en avant et ce même par de simples esclaves. En même temps il n'y avait qu'eux pour le faire.
Un autre changement a eu lieu dans cette famille à l'âge des dix ans de Melinda. Son père lui a expliqué les principes de leur famille, leurs devoirs et ce qui était vraiment important pour que les autres personnes les voient bien. Le nombre d'esclaves, un autre titre (dans son cas un des plus grands docteurs que le monde ait connu, même s’il n'a jamais vraiment opéré lui-même), les objets exceptionnels que les familles aimaient exposer aux autres. Tant de choses qu'ils parlairent une journée entière. Mais une fois cette discussion terminée elle me fit appeler dans sa chambre et me demanda à moi deux choses vraiment étranges...
Suis-je importante pour toi ? Suis-je importante pour mes parents ?
Elle avait déjà appelé un autre esclave qui tenait Creg en main, un fouet en acier qu'elle utilise que quand elle est en colère. Je répondis que pour moi elle était tout, que je lui appartenais et que c'était la plus belle chose qui me soit arrivée dans la vie. J'avais appris à la caresser dans le sens du poil après toutes ces années. Pour la question sur ses parents, j'étais présent pendant la longue discussion qu'ils venaient d'avoir. Aucune fois il a mentionné ses enfants ou leur a porté de l'intérêt, pourtant il parlait bien de ce qui était important... Je lui dis oui tout de même par peur d'être fouetté mais quelques secondes après ma réponse des larmes ont commencé à couler le long de ses joues.
C'est bien ce jour-là, pour la première fois de ma vie je me suis dit que c'était une pauvre enfant, je me suis approché et l’ai prise dans mes bras, elle ne pouvait arrêter de pleurer et m’a alors demandé pourquoi ses parents ne lui avaient jamais dit ou montré qu'ils l'aimaient. Je ne pus répondre. Après ce jour je n'ai plus jamais été fouetté..
Plus tard elle commença l'entraînement au fleuret avec un grand maître qui généreusement payé lui apprenait ce qu'elle voulait savoir, ou enfoncer la pointe de l'épée pour ne pas tuer mais faire très, très mal. C'était le plus important à ses yeux mais le maître convainquit Melinda de prendre le fleuret et de faire quelques passes avec lui pour s'entraîner davantage. C’est la première fois de ma vie que je vis une Dragon Céleste suer, elle ne suivait pas toujours tous les cours et je devais souvent la remplacer pendant qu'elle regardait.
Elle m'avoua plus tard que la seule chose qui l'intéressait dans cet objet en métal était le bout pointu, qu'elle ne voulait pas se fatiguer à frapper avec une corde plusieurs fois un esclave alors qu'il suffisait de le piquer quelques fois bien comme il faut pour qu'il hurle de douleur. Les quelques cours qu'elle a effectué sur d'autres esclaves la remplissaient d'une joie immense, ceux-ci la suppliaient bien plus quand elle tenait le fleuret que quand moi je fouettais sous ses ordres. Et je voyais un immense plaisir dans ses yeux à ces moment-là.
Elle est certes plus ouverte que les autres Dragons Célestes sur certains points, comme l'air qu'elle partage à l'abri des regards avec ses esclaves, le fait que j'ai déjà pu la toucher quelques fois. Mais ne vous y perdez pas, ça reste une terrible jeune femme prête à tout pour se faire "aimer" car si j'ai bien cerné ma maitresse c’est ce qui est importante pour elle.. Comprenez-le ou mourez comme tous mes collègues esclaves comme j'ai dû achever de mes mains.
Aimez ou mourez, telle est sa devise.
Très belle fin Frederick.
Merci madame.
Mais tu as oublié de dire pourquoi je suis parti des nuages, pourquoi j'ai quitté tout ce tas de fumiers, bons à rien.
C'était parce que vos parents ne vous aimaient pas ?
NON RIEN A VOIR !!! C'était parce que personne là-haut ne voyait que j'étais beaucoup mieux qu'eux, personne l’a remarqué du coup j'ai préféré partir ! Mes parents ne m’ont même pas retenu en plus, raconte leur pourquoi tu es obligé de faire la manche pour nous rapporter à manger !
Bien Melinda.
Il y a quelques jours Melinda agacée par la non-attention de ses parents à son égard et à l’égard de son frère alla trouver ses parents avec son fleuret, les menaces ont vite eu leur place dans la bouche de ma maitresse et ses parents parvinrent à la calmer en discutant et en passant quelques marchés de vive voix. La jeune fille ne doutant pas de la parole de ses géniteurs baissa son arme et les laissa rentrer chez eux.
Après une petite balade bien méritée à dos d'esclaves pour se calmer les deux enfants rentrèrent chez eux, mais un guet-apens les attendaient. Trois hommes sûrement du gouvernement mondial les contrôlèrent assez rapidement et même armée de son fleuret Melinda ne pu résister bien longtemps. Deux secondes tout au plus. Alors que deux d'entre eux s’occupaient de tenir les deux enfants fermement pour qu'ils ne puissent bouger et après leur avoir violemment fait comprendre qu'ils n'avaient pas droit à la parole. Le dernier commença à parler.
Melinda et Run Vladimirovitch, nous sommes ici sous ordre de la famille Vladimirovitch. Vos récents actes ont poussé vos parents à prendre certaines mesures adéquat. Je cite, menace, coup et blessure sur deux personnes supérieurement divines à vous. Vos parents donc. Respirer le même air et avoir des contacts physiques avec des sous-êtres et cela afin de nuire à la réputation de vos parents et de la famille Vladimirovitch. Mention spéciale pour Melinda Vladimirovitch, avoir monté la tête à son frère depuis sa naissance et en avoir fait le jeune homme qu'il est à ce jour, à force de bourrage de crâne.
Madame Vladimirovitch votre mère attend un troisième enfant et il en va de soi qu'ils ne peuvent pas vous laisser l’emmener sur le même chemin que vous, c’est donc lui qui prendra les rênes de la famille une fois vos divins parents disparu. Vous êtes donc reniés et devez signer ces formulaires qui vous défont de tout droit de succession, du droit de fouler du pied notre sainte Marie-Joie, du droit de revoir vos parents et de tout autre droit lié à votre statu de Tenruybito.
Run, le petit frère de Melinda a clairement montré son désaccord par des gestes qui lui sont propres, ce qui lui a valu une lourde correction. Il signa les papiers bien malgré lui, c'était au tour de Melinda qui après avoir vu son frère se faire malmener de la sorte n’hésita pas à signer.
NON c’est pas du tout ça, j'ai signé parce que je voulais partir, c’est moi qui ai décidé de les renier!
Oui pardon, hum hum. Donc ma maitresse a renié ses droits et quelques jours plus tard après un trajet en cale nous voici sur une île, nous avons qu'une petite bourse de berry, Melinda m'a dit qu'elle n'en avait jamais vu si peu à la fois. C’est une somme misérable et je suis donc obligé de faire la manche. Au début l'objectif était d'amasser assez d'argent pour acheter une maison, mais les gens ici-bas sont bien moins riches que ce que l'on pensait. Au jour d’aujourd'hui nous sommes bien contents d'avoir assez pour nous payer à manger et quelques nuits à l’auberge, grâce à mon nouveau travail de mendiant.
Tout est dit Melinda ?
Oui à part le final, bon sang je dois vraiment te le rappeler...
Ah non, pardon.
Aimez la ou mourez, telle est sa devise !
[Comptez une trentaine de lignes minimum.]
Test RP
Le Test RP est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation une fois achevées les étapes précédentes. Faire un test RP avant cette intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas.
Frederick, je veux bien être gentille parce que voilà c’est toi, mais cette colline c’est hors de question que je la monte à pied. Ca me dérange pas si tu continues à ramper sur le sol mais je dois monter sur ton dos, j'ai des foutu grains de sable qui sont rentrés dans mes chaussures en plus !!! Ca ne serait jamais arrivé si tu m'avais porté tout le trajet.
Frederick a toujours su qu'il était inférieur à moi, mais depuis quelques jours il le montre bien mieux qu’à son habitude, j'ai vu qu'un truc clochait quand il a commencé à se déplacer à quatre pattes, au début je pensais qu'il voulait me faire rire mais j'ai compris que c'était pas une blague quand il s’est mis à ramper pour me suivre tout en crachant du sang par la bouche.
En plus ça fait au moins dix minutes que je marche au ralenti sur cette plage pour trouver un endroit qui nous permette de rejoindre le village. T'es chiant à trainer.
KOOOOOF, kof, kof ! Désolé Melinda. Je suis un piètre compagnon de voyage je dois bien l'avouer PUuuH.
Purée quand tu craches, craches silencieusement, puis non j'en ai marre de te voir perdre tout ton sang, la prochaine fois que tu veux cracher, je t'ordonne d'avaler. La plage n’a pas besoin d'être salie par ton sang puis, tu en as déjà perdu beaucoup trop, donc arrêtes de le cracher.
Frederick arrive enfin où je l'attends depuis au moins une minute, ça m'énerve de le regarder ramper sans pouvoir ordonner à quelqu'un de lui venir en aide. Ca m’est même insupportable, on dirait un chien en train de crever... Faut vraiment qu'il se dépêche j'aime pas ce sentiment "d'impuissance" qui ne me correspond pas du tout. Mais bon, les choses iront mieux une fois qu'on aura monté cette colline. Je suppose que le village ne doit pas être bien loin. Je m'assieds sur son dos et je pose mes deux mains sur ses épaules, mes deux pieds sur ses jambes afin qu'aucun de mes membres ne touchent le sol et ne trainent par terre. J'attends. J'attends encore, j'attends toujours et je ne vois pas le sommet de cette montée se rapprocher.
Han purée, tu fous quoi Frederick ? Faut avancer là, sinon personne pourra te soigner ! Tu veux crever ou quoi ? Franchement ressaisi-toi un peu...
Oui, j'étais tellement impatiente de voir le village apparaître devant mes yeux que je n'ai remarqué que quelques minutes après m'être assise sur mon fidèle Frederick qu'on n’avançait pas d'un pouce. Je décide donc de prendre sur moi et de monter cette colline de mes propres pieds. Même si ces grains de sable m'insupportent ça ira plus vite comme ça, que sur le dos de Frederick.
Ma.. Dame, je ne vais pas pouvoir continuer KOF KOOOOF, je pense que ma route s'arrête ici...
Qu’est-ce que tu racontes ?! Qui va faire la manche à ma place, qui va me porter quand j'ai mal aux pieds, qui va dire aux gens que ce sont des nullos quand j'ai pas envie de le faire ???? Hein qui !!
Bon je dois trouver une solution, je regarde aux alentours et je repère une vieille corde, elle est pas très grande, ni épaisse mais ça devrait faire l'affaire. Je la prends entre mon précieux petit pouce et mon sublime indexe et l'emmène près de mon compagnon.
Tiens, fais-la passer autour de ton collier et file-moi un mouchoir.
Les colliers, une des meilleures inventions que je connaisse. Je prends le mouchoir et l'enroule autour des deux bouts de corde que Frederick peine à me tendre. J'ai eu cette idée grâce aux esclaves tireur de calèches que j'avais à l'époque, même si ici la calèche c’est Frederick et que moi je suis… Hum bref passons. Ca me fera moins mal une petite comparaison comme celle-ci que d'attendre debout toute la journée qu'il ait fini de monter cette satanée colline. Bon sang j’y crois pas !
Frederick, je veux bien t'aider mais c’est pas moi qui vais faire tout le travail, donc pousse sur tes pieds pendant que je te tire.
HUMMMMMMM c'est qu’il est lourd le bonhomme. Mais grâce à mon aide il va un peu plus vite que quand il se déplaçait sur la plage, je l'entends se plaindre pendant la montée, il fait des bruits bizarres. Comme s’il s'étouffait, je comprends quand j'arrive au-dessus que j'avais vu tout juste, j'étais en train de l'étouffer en tirant sur la corde. C’est peut-être pour ça qu'il poussait si énergétiquement sur ses pieds. Bien évidemment, arrivé au sommet on prend une pause, je suis exténuée et je l’ai bien mérité après tout.
Au loin on voit quelques petites maisons, c’est parfait ! On doit reprendre la route et après avoir proposé à Frederick de le tirer une seconde fois à l'aide de la corde, aide qu'il refusa d'un non respectueux. Je repris la marche. Je pense déjà aux cloches que je vais avoir sur les doigts de pied et aux courbatures que je risque d'avoir aux mollets après tant de marche le même jour. Faut vraiment que Frederick guérisse, je ne pourrais pas vivre sans lui !
Il nous aura fallu un certain temps pour arriver à la première petite maison, à première vu ça ressemblait plus à une petite cabane d'enfant qu'autre chose mais qui ne tente rien a rien.
Vas-y toc Frederick, je trouve pas la sonnette !
Appuyer sur un bouton en plastic ça me dérange pas, mais risquer de me prendre une écharde en toquant sur une porte en bois de si basse qualité, hors de question. Toc toc toc, Frederick tape trois fois en bas de la porte, il est couché à terre et son état ne s'améliore vraiment pas. Un adulte ouvre la porte, la quarantaine, des lunettes sur le pif et les cheveux en batailles. A première vu on dirait un esclave mais il ne porte aucun collier, à mon humble avis c’est un civil !
Bonjour, je suis..
L'homme n'écouta même pas ce que j'avais à dire et se précipita de suite sur Frederick, comme s’il savait déjà ce que j'allais lui demander, cette action m'étonna dans un premier temps pour me ravir dans le second. Il porta Frederick à l'intérieur de chez lui et le posa sur un divan de médiocre qualité.
Qu’est-ce qui s’est passé, c’est quoi ce collier où l’avez-vous trouvé !?
KOF KOOF KOF KOF !
L'homme n'attendit même pas de réponse de ma part et enchaîna directement avec une seconde phrase après que Frederick feint de cracher ses poumons.
Je vais aller chercher de l'aide de suite !!! Le docteur du village habite à quelque pâtée de maison !! Attendez-moi je reviens avec son aide !!
Tous simplement incroyable. A croire que ce bonhomme lise dans mes pensées ! Il sortit et clappa la porte derrière-lui. Alors que j'étais dans l'interrogation la plus totale à cause de cette rencontre plus que troublante. Je décidai de me balader à travers la demeure, je fis le tour en moins d'une minute, j’y ai compté un grand lit et deux petits lits. J'ai du mal à croire qu'au moins trois personnes vivent dans une si petite demeure...
J'entends Frederick tousser alors que je suis devant le plus grand des trois lits. Je devrais peut-être me reposer un peu après toute cette route, puis ces couvertures ont l'air bien confortable comparé au sol que j’utilise depuis quelques jours pour dormir. Bien c’est décidé, je vais dormir ici cette nuit. Ce petit homme n’a pas hésité à obéir à mes pensées donc je ne vois pas pourquoi il ne serait pas d'accord.
J'enlève mes chaussures et les ranges sous le lit, je me défais de ma belle robe quand je remarque que Frederick est déjà couché. Bon sang, je suppose que l'attendre venir tirer cette couverture pour que je puisse glisser par-dessous ça va mettre deux plombes, bon. Je lève la couverture et me glisse à l'intérieur de ce petit cocon bien douillet, ça fait vachement du bien de se retrouver enfin dans "un vrai" lit.
Au même moment j'entends la porte d'entrée qui s’ouvre, la voix de cet homme mystérieux qui lisait dans mes pensées et celle d'un autre homme retentissaient dans la pièce à côté, un peu gênant pour dormir tout ça ! Alors que je m'apprêtais à gueuler un coup pour qu'ils arrêtent se tintamarre la porte de la chambre s'ouvrit d'un seul coup. Bien j'aurais pas besoin de crier comme cela, mes précieuses cordes vocales n'auront pas à se fatiguer pour rien.
C’est possible de…
Ho vous êtes fatiguée, vous avez eu un dur voyage ça ne fait aucun doute, le doc va s'occuper de votre ami directement plus besoin de vous en faire ! Puis si vous voulez dormir allez-y, vous ne nous gênez pas et on est toujours prêt à aider des personnes comme vous.
Euh... mer..
Pas besoin de dire merci, c’est la moindre des choses !
INCROYABLE !!!!!!!!! Il a deviné que j'étais fatiguée, que mon voyage a été dur à cause de Frederick et il sait que je m'inquiète pour Frederick. Puis "aider des personnes comme VOUS" !!! Ca ne peut pas être une coïncidence, d'abord quand Frederick a sonné puis maintenant ! Cet homme est un mentaliste ! Ou sorcier, que sais-je. Il a même anticipé le merci alors que je ne le dis que très rarement ! C’est bien la première fois que je rencontre une personne comme celle-là de toute ma vie !
Mais bon je suis fatiguée et je les entends beaucoup moins depuis qu'il a vu que je tentais de dormir. Je me roule donc dans ces couvertures et entame une paisible sieste. Zzzzzz, Zzz, zZZzzzz !
J'émerge de mon sommeil, j'entends des oiseaux chanter quand je tends l'oreille et dans la pièce à côté l'homme mystérieux et une femme parlent ensemble, je ne peux distinguer les mots qu'ils emploient. Ils sont en train de chuchoter alors qu'une odeur alléchante se joue de mes narines.
Je me lève et renfile ma robe, mes talons. CLAQ, CLAQ, CLAQ, CLAQ, j'ouvre la porte et trouve le bonhomme de tout à l'heure avec une petite dame de son âge, les cheveux gris, un peu rondelette et avec des lunettes. Ils m'observent tous deux entrer dans la pièce.
Vous avez faim, venez donc vous asseoir je vais vous servir une assiette.
Ca ressemble à une grosse blague, elle aussi aurait des pouvoirs ? Comment a-t-elle deviné que j'avais faim.. Elle me remplit une assiette avec un bout de viande, de la purée et des poiricots à la crème. Des poiricots, c’est le mélange de haricots et de petits pois. C’est vraiment délicieux et j'ai rarement mangé une cuisine aussi bonne que dans cette maison, pourtant chez mes parents, on avait toute une équipe de cuisiniers qui s'occupaient de notre repas ! Après les trois premières fourchettes je me dis que je dois dire à Frederick de venir goûter ça !
Hé !! Frede...
Votre ami se repose, le docteur a dit qu’il devait avoir beaucoup de repos mais ne vous en fait pas on garde une assiette pour son réveille !
Je regarde l'un et l'autre à tour de rôle les yeux grands ouverts, tout en me faisant des fourchettes bien remplies de viandes, purée, poiricots. Les avoir tous les trois dans la bouche en même temps rend le tout divin ! Je mâche, je mâche, je mâche. Ces personnes sont incroyables, ils n'arrêtent pas de me couper la parole pour répondre à mes attentes. Je dois faire attention à ce que je dis, j'ai beau être une Tenruybito, je suis sûre qu'ils n'hésiteront pas à me transformer en grenouille si l'envie leur en prend. En grenouille charmante, comme dans les contes de fées.
Est-ce que ma cuisine te convient ?
Je finis vite d'avaler, mais juste avant de vouloir répondre, l'homme prend parole.
Bien sûr qu'elle aime, t'es la meilleure cuisinière ! Sinon tu t'appelles comment ??
Je pense alors très fort Melinda, Melinda, Melinda. Mais durant ces dix secondes de silence aucun des deux ne répondirent à ma place, leur pouvoir a donc une limite.
Je.. m'appelle, Me.... Melinda !
Ha quel joli prénom, tu n'es pas du coin, tu viens d'où ?
Je viens de Marie-Joie.
L'homme qui se tenait en face de moi crachat alors des morceaux de poiricots à la crème en ma direction, je me pris tout sur la figure. Je sens mon coeur s'affoler, il doit être en train de me lancer un sort, je veux pas mourir ou pire, me retrouver dans la peau d'une grenouille !!!
Je m’excuse, je m'excuse !!!
Mais dit donc Jack, ça va pas de cracher sur notre invitée comme ça !
Mais chéri t’as vu d’où…
TAIS-TOI ! Tu vois bien qu'elle a l'air traumatisée ! Holala mon enfant excuse mon mari.
Ouais excuse-moi, mais bon sang on n’a pas l'habitude de seulement mentionner cet endroit, donc quelqu'un qui y vient comprends que ça étonne des paysans comme nous !
Je regarde les deux sorciers assez terrifiés, je n'ai pas trop compris ce qui s’est passé mais quand je regarde mes mains ça semble toujours être les miennes, elles sont parfaites, aucun doute ce sont les miennes.
La bonne dame me tend un essuie et m'accompagne dans la salle de bain, je la suis, toujours dans la peur d'être ensorcelée. Ce sont des paysans, j'ai déjà entendu mes parents en parler à de rares occasions, j'écoutais rarement leur discussion mais si j'avais su que c'était le nom qu'on donnait aux sorciers, je m’y serais bien plus intéressée... Je me rince le visage et retourne à table, l'homme m’a déjà changé mon assiette et a aussi nettoyé la table de ses pustules. Il m'aurait fallût deux esclaves pour faire tout ça mais lui semble avoir effectué ces actions en un claquement de doigt.
Bon Jack t'arrête de lui faire peur maintenant, comporte-toi mieux, arrête de faire ton paysan là, franchement !
Ouais, ouais ok chérie, j’m'excuse.
L'homme finit son assiette, au début il pendait la tête mais revient vite à la charge et continue à me poser des questions. Il a obéi à sa femme et a arrêté de lire dans mes pensées ce qui n'est pas désagréable. Il n'aborde bizarrement plus le sujet de Marie-Joie et préfère me poser des questions sur Frederick. Ils disent qu'ils comprennent ce que j'ai dû endurer là-bas en voyant le piteux état de mon "ami" comme ils l'appellent. Ils sont au petit soin avec moi et même si c’est fait maladroitement je me sens honorée d'être servis par des "paysans" sans que je n'ai à leur demander. Le lendemain je vais voir Frederick pour voir quand on pourra reprendre la route.
Frederick ça va mieux ?
Il dort, je le secoue donc légèrement jusqu'à ce qu'il ouvre lentement les yeux.
Maîtresse, vous avez réussi à manger seule ?
Oui, j'aurais préféré que tu me fasses mes fourchettes mais ça a été. Tu vas mieux ?
Oui je vais déjà mieux... Je, je vous remercie de vous soucier de moi comme vous le faites, vous êtes belle et bien la meilleure chose qui me soit arrivé dans ma vie, sur la plage l'autre jour, je croyais bien que j'allais mourir, si vous ne m'aviez pas donné tout ce courage, je ne sais pas si je m'en serais sorti vivant.
Je me sens observée, je me retourne et je trouve la dame de maison m'épier du regard.
Sa maitresse ? Vous êtes une…
Une ??
Une Tenryubito ?
Oui ma maîtresse est une des divinités qui peuple ce monde, une fille extra-ordinaire remplit de bonnes intentions, KOF, kof, kof.
Elle me regardât donc d'un air qui fit flipper.
Reposez-vous monsieur, je me doutais que vous étiez spéciale jeune fille, ça se voyait... Qu’est-ce que vous êtes venu faire ici ?
Je suis venu pour aider Frederick.
Vous vous souciez donc de votre esclave ?
Bien sûr, c’est Frederick après tout !
Ca me ferait une belle jambe s’il était pas là, je serais bien perdue sans lui. Mais j'ai pas besoin de le dire tout ça, je vois déjà que le regard de la femme a changé, elle le sait déjà. Faut pas l'oublier après tout, c’est une paysanne...
Et vous mon bon monsieur, vous voulez continuer le voyage avec cette jeune Dragonne Céleste ?
Oui, je n'entrevois même pas d'autres possibilités.
Bien. Ne parlez pas de ça à mon mari, il vous cracherait encore dessus, il risquerait même de faire une crise cardiaque et j'ai bien peu envie de le perdre maintenant. Vous pouvez rester ici jusqu'à ce que votre ami soit rétablis si vous respectez cette condition.
Merci madame, merci de tout coeur !!
Ah ! Quel bonheur ce Frederick, à peine réveillé qu'il reprend déjà ses bonnes habitudes de remercier les gens à ma place, je suis impatiente qu'il soit de nouveau sur pied !!!!
Hé, Frederick, elle a fait à manger tu devrais goûter ça, puis tu sais, ce sont des paysans !!!! Tu vois ce que c’est, des paysans ?
Je lui expliquais tout ce qui venait de se passer, le pouvoir étrange de ces gens. J'étais enchantée et cette "permission" m'enlevait un poids que j'avais sur mes épaules, sans compter le réveil de Frederick qui me facilita grandement le reste de mes journées passées là-bas.
Frederick, je veux bien être gentille parce que voilà c’est toi, mais cette colline c’est hors de question que je la monte à pied. Ca me dérange pas si tu continues à ramper sur le sol mais je dois monter sur ton dos, j'ai des foutu grains de sable qui sont rentrés dans mes chaussures en plus !!! Ca ne serait jamais arrivé si tu m'avais porté tout le trajet.
Frederick a toujours su qu'il était inférieur à moi, mais depuis quelques jours il le montre bien mieux qu’à son habitude, j'ai vu qu'un truc clochait quand il a commencé à se déplacer à quatre pattes, au début je pensais qu'il voulait me faire rire mais j'ai compris que c'était pas une blague quand il s’est mis à ramper pour me suivre tout en crachant du sang par la bouche.
En plus ça fait au moins dix minutes que je marche au ralenti sur cette plage pour trouver un endroit qui nous permette de rejoindre le village. T'es chiant à trainer.
KOOOOOF, kof, kof ! Désolé Melinda. Je suis un piètre compagnon de voyage je dois bien l'avouer PUuuH.
Purée quand tu craches, craches silencieusement, puis non j'en ai marre de te voir perdre tout ton sang, la prochaine fois que tu veux cracher, je t'ordonne d'avaler. La plage n’a pas besoin d'être salie par ton sang puis, tu en as déjà perdu beaucoup trop, donc arrêtes de le cracher.
Frederick arrive enfin où je l'attends depuis au moins une minute, ça m'énerve de le regarder ramper sans pouvoir ordonner à quelqu'un de lui venir en aide. Ca m’est même insupportable, on dirait un chien en train de crever... Faut vraiment qu'il se dépêche j'aime pas ce sentiment "d'impuissance" qui ne me correspond pas du tout. Mais bon, les choses iront mieux une fois qu'on aura monté cette colline. Je suppose que le village ne doit pas être bien loin. Je m'assieds sur son dos et je pose mes deux mains sur ses épaules, mes deux pieds sur ses jambes afin qu'aucun de mes membres ne touchent le sol et ne trainent par terre. J'attends. J'attends encore, j'attends toujours et je ne vois pas le sommet de cette montée se rapprocher.
Han purée, tu fous quoi Frederick ? Faut avancer là, sinon personne pourra te soigner ! Tu veux crever ou quoi ? Franchement ressaisi-toi un peu...
Oui, j'étais tellement impatiente de voir le village apparaître devant mes yeux que je n'ai remarqué que quelques minutes après m'être assise sur mon fidèle Frederick qu'on n’avançait pas d'un pouce. Je décide donc de prendre sur moi et de monter cette colline de mes propres pieds. Même si ces grains de sable m'insupportent ça ira plus vite comme ça, que sur le dos de Frederick.
Ma.. Dame, je ne vais pas pouvoir continuer KOF KOOOOF, je pense que ma route s'arrête ici...
Qu’est-ce que tu racontes ?! Qui va faire la manche à ma place, qui va me porter quand j'ai mal aux pieds, qui va dire aux gens que ce sont des nullos quand j'ai pas envie de le faire ???? Hein qui !!
Bon je dois trouver une solution, je regarde aux alentours et je repère une vieille corde, elle est pas très grande, ni épaisse mais ça devrait faire l'affaire. Je la prends entre mon précieux petit pouce et mon sublime indexe et l'emmène près de mon compagnon.
Tiens, fais-la passer autour de ton collier et file-moi un mouchoir.
Les colliers, une des meilleures inventions que je connaisse. Je prends le mouchoir et l'enroule autour des deux bouts de corde que Frederick peine à me tendre. J'ai eu cette idée grâce aux esclaves tireur de calèches que j'avais à l'époque, même si ici la calèche c’est Frederick et que moi je suis… Hum bref passons. Ca me fera moins mal une petite comparaison comme celle-ci que d'attendre debout toute la journée qu'il ait fini de monter cette satanée colline. Bon sang j’y crois pas !
Frederick, je veux bien t'aider mais c’est pas moi qui vais faire tout le travail, donc pousse sur tes pieds pendant que je te tire.
HUMMMMMMM c'est qu’il est lourd le bonhomme. Mais grâce à mon aide il va un peu plus vite que quand il se déplaçait sur la plage, je l'entends se plaindre pendant la montée, il fait des bruits bizarres. Comme s’il s'étouffait, je comprends quand j'arrive au-dessus que j'avais vu tout juste, j'étais en train de l'étouffer en tirant sur la corde. C’est peut-être pour ça qu'il poussait si énergétiquement sur ses pieds. Bien évidemment, arrivé au sommet on prend une pause, je suis exténuée et je l’ai bien mérité après tout.
Au loin on voit quelques petites maisons, c’est parfait ! On doit reprendre la route et après avoir proposé à Frederick de le tirer une seconde fois à l'aide de la corde, aide qu'il refusa d'un non respectueux. Je repris la marche. Je pense déjà aux cloches que je vais avoir sur les doigts de pied et aux courbatures que je risque d'avoir aux mollets après tant de marche le même jour. Faut vraiment que Frederick guérisse, je ne pourrais pas vivre sans lui !
Il nous aura fallu un certain temps pour arriver à la première petite maison, à première vu ça ressemblait plus à une petite cabane d'enfant qu'autre chose mais qui ne tente rien a rien.
Vas-y toc Frederick, je trouve pas la sonnette !
Appuyer sur un bouton en plastic ça me dérange pas, mais risquer de me prendre une écharde en toquant sur une porte en bois de si basse qualité, hors de question. Toc toc toc, Frederick tape trois fois en bas de la porte, il est couché à terre et son état ne s'améliore vraiment pas. Un adulte ouvre la porte, la quarantaine, des lunettes sur le pif et les cheveux en batailles. A première vu on dirait un esclave mais il ne porte aucun collier, à mon humble avis c’est un civil !
Bonjour, je suis..
L'homme n'écouta même pas ce que j'avais à dire et se précipita de suite sur Frederick, comme s’il savait déjà ce que j'allais lui demander, cette action m'étonna dans un premier temps pour me ravir dans le second. Il porta Frederick à l'intérieur de chez lui et le posa sur un divan de médiocre qualité.
Qu’est-ce qui s’est passé, c’est quoi ce collier où l’avez-vous trouvé !?
KOF KOOF KOF KOF !
L'homme n'attendit même pas de réponse de ma part et enchaîna directement avec une seconde phrase après que Frederick feint de cracher ses poumons.
Je vais aller chercher de l'aide de suite !!! Le docteur du village habite à quelque pâtée de maison !! Attendez-moi je reviens avec son aide !!
Tous simplement incroyable. A croire que ce bonhomme lise dans mes pensées ! Il sortit et clappa la porte derrière-lui. Alors que j'étais dans l'interrogation la plus totale à cause de cette rencontre plus que troublante. Je décidai de me balader à travers la demeure, je fis le tour en moins d'une minute, j’y ai compté un grand lit et deux petits lits. J'ai du mal à croire qu'au moins trois personnes vivent dans une si petite demeure...
J'entends Frederick tousser alors que je suis devant le plus grand des trois lits. Je devrais peut-être me reposer un peu après toute cette route, puis ces couvertures ont l'air bien confortable comparé au sol que j’utilise depuis quelques jours pour dormir. Bien c’est décidé, je vais dormir ici cette nuit. Ce petit homme n’a pas hésité à obéir à mes pensées donc je ne vois pas pourquoi il ne serait pas d'accord.
J'enlève mes chaussures et les ranges sous le lit, je me défais de ma belle robe quand je remarque que Frederick est déjà couché. Bon sang, je suppose que l'attendre venir tirer cette couverture pour que je puisse glisser par-dessous ça va mettre deux plombes, bon. Je lève la couverture et me glisse à l'intérieur de ce petit cocon bien douillet, ça fait vachement du bien de se retrouver enfin dans "un vrai" lit.
Au même moment j'entends la porte d'entrée qui s’ouvre, la voix de cet homme mystérieux qui lisait dans mes pensées et celle d'un autre homme retentissaient dans la pièce à côté, un peu gênant pour dormir tout ça ! Alors que je m'apprêtais à gueuler un coup pour qu'ils arrêtent se tintamarre la porte de la chambre s'ouvrit d'un seul coup. Bien j'aurais pas besoin de crier comme cela, mes précieuses cordes vocales n'auront pas à se fatiguer pour rien.
C’est possible de…
Ho vous êtes fatiguée, vous avez eu un dur voyage ça ne fait aucun doute, le doc va s'occuper de votre ami directement plus besoin de vous en faire ! Puis si vous voulez dormir allez-y, vous ne nous gênez pas et on est toujours prêt à aider des personnes comme vous.
Euh... mer..
Pas besoin de dire merci, c’est la moindre des choses !
INCROYABLE !!!!!!!!! Il a deviné que j'étais fatiguée, que mon voyage a été dur à cause de Frederick et il sait que je m'inquiète pour Frederick. Puis "aider des personnes comme VOUS" !!! Ca ne peut pas être une coïncidence, d'abord quand Frederick a sonné puis maintenant ! Cet homme est un mentaliste ! Ou sorcier, que sais-je. Il a même anticipé le merci alors que je ne le dis que très rarement ! C’est bien la première fois que je rencontre une personne comme celle-là de toute ma vie !
Mais bon je suis fatiguée et je les entends beaucoup moins depuis qu'il a vu que je tentais de dormir. Je me roule donc dans ces couvertures et entame une paisible sieste. Zzzzzz, Zzz, zZZzzzz !
J'émerge de mon sommeil, j'entends des oiseaux chanter quand je tends l'oreille et dans la pièce à côté l'homme mystérieux et une femme parlent ensemble, je ne peux distinguer les mots qu'ils emploient. Ils sont en train de chuchoter alors qu'une odeur alléchante se joue de mes narines.
Je me lève et renfile ma robe, mes talons. CLAQ, CLAQ, CLAQ, CLAQ, j'ouvre la porte et trouve le bonhomme de tout à l'heure avec une petite dame de son âge, les cheveux gris, un peu rondelette et avec des lunettes. Ils m'observent tous deux entrer dans la pièce.
Vous avez faim, venez donc vous asseoir je vais vous servir une assiette.
Ca ressemble à une grosse blague, elle aussi aurait des pouvoirs ? Comment a-t-elle deviné que j'avais faim.. Elle me remplit une assiette avec un bout de viande, de la purée et des poiricots à la crème. Des poiricots, c’est le mélange de haricots et de petits pois. C’est vraiment délicieux et j'ai rarement mangé une cuisine aussi bonne que dans cette maison, pourtant chez mes parents, on avait toute une équipe de cuisiniers qui s'occupaient de notre repas ! Après les trois premières fourchettes je me dis que je dois dire à Frederick de venir goûter ça !
Hé !! Frede...
Votre ami se repose, le docteur a dit qu’il devait avoir beaucoup de repos mais ne vous en fait pas on garde une assiette pour son réveille !
Je regarde l'un et l'autre à tour de rôle les yeux grands ouverts, tout en me faisant des fourchettes bien remplies de viandes, purée, poiricots. Les avoir tous les trois dans la bouche en même temps rend le tout divin ! Je mâche, je mâche, je mâche. Ces personnes sont incroyables, ils n'arrêtent pas de me couper la parole pour répondre à mes attentes. Je dois faire attention à ce que je dis, j'ai beau être une Tenruybito, je suis sûre qu'ils n'hésiteront pas à me transformer en grenouille si l'envie leur en prend. En grenouille charmante, comme dans les contes de fées.
Est-ce que ma cuisine te convient ?
Je finis vite d'avaler, mais juste avant de vouloir répondre, l'homme prend parole.
Bien sûr qu'elle aime, t'es la meilleure cuisinière ! Sinon tu t'appelles comment ??
Je pense alors très fort Melinda, Melinda, Melinda. Mais durant ces dix secondes de silence aucun des deux ne répondirent à ma place, leur pouvoir a donc une limite.
Je.. m'appelle, Me.... Melinda !
Ha quel joli prénom, tu n'es pas du coin, tu viens d'où ?
Je viens de Marie-Joie.
L'homme qui se tenait en face de moi crachat alors des morceaux de poiricots à la crème en ma direction, je me pris tout sur la figure. Je sens mon coeur s'affoler, il doit être en train de me lancer un sort, je veux pas mourir ou pire, me retrouver dans la peau d'une grenouille !!!
Je m’excuse, je m'excuse !!!
Mais dit donc Jack, ça va pas de cracher sur notre invitée comme ça !
Mais chéri t’as vu d’où…
TAIS-TOI ! Tu vois bien qu'elle a l'air traumatisée ! Holala mon enfant excuse mon mari.
Ouais excuse-moi, mais bon sang on n’a pas l'habitude de seulement mentionner cet endroit, donc quelqu'un qui y vient comprends que ça étonne des paysans comme nous !
Je regarde les deux sorciers assez terrifiés, je n'ai pas trop compris ce qui s’est passé mais quand je regarde mes mains ça semble toujours être les miennes, elles sont parfaites, aucun doute ce sont les miennes.
La bonne dame me tend un essuie et m'accompagne dans la salle de bain, je la suis, toujours dans la peur d'être ensorcelée. Ce sont des paysans, j'ai déjà entendu mes parents en parler à de rares occasions, j'écoutais rarement leur discussion mais si j'avais su que c'était le nom qu'on donnait aux sorciers, je m’y serais bien plus intéressée... Je me rince le visage et retourne à table, l'homme m’a déjà changé mon assiette et a aussi nettoyé la table de ses pustules. Il m'aurait fallût deux esclaves pour faire tout ça mais lui semble avoir effectué ces actions en un claquement de doigt.
Bon Jack t'arrête de lui faire peur maintenant, comporte-toi mieux, arrête de faire ton paysan là, franchement !
Ouais, ouais ok chérie, j’m'excuse.
L'homme finit son assiette, au début il pendait la tête mais revient vite à la charge et continue à me poser des questions. Il a obéi à sa femme et a arrêté de lire dans mes pensées ce qui n'est pas désagréable. Il n'aborde bizarrement plus le sujet de Marie-Joie et préfère me poser des questions sur Frederick. Ils disent qu'ils comprennent ce que j'ai dû endurer là-bas en voyant le piteux état de mon "ami" comme ils l'appellent. Ils sont au petit soin avec moi et même si c’est fait maladroitement je me sens honorée d'être servis par des "paysans" sans que je n'ai à leur demander. Le lendemain je vais voir Frederick pour voir quand on pourra reprendre la route.
Frederick ça va mieux ?
Il dort, je le secoue donc légèrement jusqu'à ce qu'il ouvre lentement les yeux.
Maîtresse, vous avez réussi à manger seule ?
Oui, j'aurais préféré que tu me fasses mes fourchettes mais ça a été. Tu vas mieux ?
Oui je vais déjà mieux... Je, je vous remercie de vous soucier de moi comme vous le faites, vous êtes belle et bien la meilleure chose qui me soit arrivé dans ma vie, sur la plage l'autre jour, je croyais bien que j'allais mourir, si vous ne m'aviez pas donné tout ce courage, je ne sais pas si je m'en serais sorti vivant.
Je me sens observée, je me retourne et je trouve la dame de maison m'épier du regard.
Sa maitresse ? Vous êtes une…
Une ??
Une Tenryubito ?
Oui ma maîtresse est une des divinités qui peuple ce monde, une fille extra-ordinaire remplit de bonnes intentions, KOF, kof, kof.
Elle me regardât donc d'un air qui fit flipper.
Reposez-vous monsieur, je me doutais que vous étiez spéciale jeune fille, ça se voyait... Qu’est-ce que vous êtes venu faire ici ?
Je suis venu pour aider Frederick.
Vous vous souciez donc de votre esclave ?
Bien sûr, c’est Frederick après tout !
Ca me ferait une belle jambe s’il était pas là, je serais bien perdue sans lui. Mais j'ai pas besoin de le dire tout ça, je vois déjà que le regard de la femme a changé, elle le sait déjà. Faut pas l'oublier après tout, c’est une paysanne...
Et vous mon bon monsieur, vous voulez continuer le voyage avec cette jeune Dragonne Céleste ?
Oui, je n'entrevois même pas d'autres possibilités.
Bien. Ne parlez pas de ça à mon mari, il vous cracherait encore dessus, il risquerait même de faire une crise cardiaque et j'ai bien peu envie de le perdre maintenant. Vous pouvez rester ici jusqu'à ce que votre ami soit rétablis si vous respectez cette condition.
Merci madame, merci de tout coeur !!
Ah ! Quel bonheur ce Frederick, à peine réveillé qu'il reprend déjà ses bonnes habitudes de remercier les gens à ma place, je suis impatiente qu'il soit de nouveau sur pied !!!!
Hé, Frederick, elle a fait à manger tu devrais goûter ça, puis tu sais, ce sont des paysans !!!! Tu vois ce que c’est, des paysans ?
Je lui expliquais tout ce qui venait de se passer, le pouvoir étrange de ces gens. J'étais enchantée et cette "permission" m'enlevait un poids que j'avais sur mes épaules, sans compter le réveil de Frederick qui me facilita grandement le reste de mes journées passées là-bas.
Informations IRL
• Prénom :
• Age :
• Aime :
• N'aime pas :
• Personnage préféré de One Piece :
• Caractère :
• Fait du RP depuis :
• Disponibilité approximative :
• Comment avez-vous connu le forum ?
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Mélinda Vladimirovitch le Dim 25 Fév 2018 - 10:21, édité 2 fois