Hat Island, quel chaud désert... Je regarde à gauche, il y a des gens assis au bar. A droite, il y a des gens assis au bar. A l'extérieur j'entends des cowboys qui se chamaillent, je ne comprends pas d'où ils tirent toute cette énergie. Ho puis j'ai un chapeau sur la tête aussi, ouais c’est obligatoire ici il parait. Au début je voyais un peu le truc comme Tanuki, sauf qu’à la place des plaines verdoyantes c'était des plaines jaunesablantes et à la place des bonjours respectueux fait par des paysans, ce sont des bonjours suivis ou précédés d'un crachat bien raclé fait par des voyous de seconde main qui n'ont même pas une prime sur leur tronche, enfin bonjour, par bonjour j'entends bien sûr un échange de regards hostiles.
Ah oui je me suis habillée à la mode du pays pour l'occasion, je me suis dit que me fondre dans le décore m'aiderait à passer plus inaperçue pour choper les primés, malheureusement il fait bien trop chaud pour que je bouge, même sous ce chapeau j'ai l'impression d'étouffer quand je suis dehors. Puis ce sable qui me rentre dans la bouche quand je marche, dans mes beaux cheveux bruns... C’est pénible. Je fais l'aller retour salon hôtel depuis trois jours, chaque matin je me dis « aujourd'hui il fait plus frais on va pouvoir bouger !" Et deux malheureuses heures plus tard c’est la canicule... Ah oui mes habits, j'ai opté pour le cuir, du coup ça me change pas trop mais ce qui est cool c’est ce qu'ils appellent "les franges" ces petites lanières qui pendouillent un peu partout sur mes nouveaux habits. Bon j’y ai pas pensé de suite, Bastet adore ce qui pendouille et elle aime jouer avec mais, ça lui passe presque totalement une fois l'heure des grandes chaleurs. Ho puis les ceintures, elles sont classes les ceintures ici ! J'en ai trouvé une avec une grosse boucle à tête de chat vous l'aurez deviné j'ai pas hésité une seule seconde et je l’ai prise. Mon chapeau maintenant, il est blanc, parce qu'il parait qu’on a meilleur quand ils sont blancs. Moi qui pensais que les noirs étaient mieux, je me suis laissée convaincre par la vendeuse et je suis sortis du magasin avec trois tenues complètes pour moi et trois tenues complètes pour Bastet, elle a évidemment pris des tenues à franges elle aussi, un chapeau blanc tout comme moi et une ceinture avec une boucle en forme de cactus, cactus dont elle est devenue complètement fan d’ailleurs, depuis qu'elle a goûté au lait de ces plantes piquantes. On a aussi prit des chaussures de cowboy, il y a des petites étoiles qui piquent au niveau des talons. J'aime le style même si je comprends pas trop à quoi ça sert...
Une autre bière de cactus M'sieur !
Pshshshshshshshshhsshhshshshhshsup !
Voilà m’damoiselle !
Ouais, je suis pas trop fan d'alcools mais c’est vachement rafraîchissant ce machin, pour moi c’est un peu comme cette goutte de lait que je rajoute dans mon café pour pouvoir le boire. Sauf qu’ici c’est pour pouvoir passer ma journée, puis les effets ne sont pas désagréables j'ai la tête qui tourne un peu, ça me donne sommeil et j'ai l'impression que le temps passe plus vite. Bastet reste constamment sous forme humaine, c’est bien d'un sens, comme ça on peut parler sans trop attirer l'attention. En même temps je me voyais mal lui imposer la règle de rester en chat par une chaleur pareille..
Il y a quand même de belles primes sur North Blue, regarde celle-là trente millions, c’est énorme tu te rends compte...
Ouais super.
Puis des primes misérables, cinquante mille berrys haha, quelle blague c’est moins que le prix de nos nouvelles fringues, bon je vais triller tout ça..
Ouais super.
Et arrête avec tes ouais super, j'ai l'impression que tu te fous de moi.
Ouais su.. Euh ouais ok tu veux que je t'aide à trier ?
Encore bien qu'elle change d'habitude, ça m'aurait bien trop fatigué de lui mettre un coup de crosse dans sa tronche, puis en plus vu l'animosité des gens du coin ça aurait pu être un prétexte pour une bagarre générale.. Je lui donne la moitié de cette petite pile d'affiche et on commence notre tri.
Tu fous toutes les primes en dessous du million à la poubelle, j’ai pas envie de bouger pour si peu, puis ceux de plus de cinq millions tu les mets à part. Ceux de plus de dix millions tu les mets à part de ceux à part, compris ?
Ouais super.
La colère monte en moi mais redescend aussitôt, c’est sûrement un autre effet de la bière ou de la chaleur peut-être. Je peux la comprendre d'être exténuée, il fait vraiment chaud sur cette île pourrit, mais bon je dois au moins choper une prime pour pas perdre mon temps à rien, après j'irais sûrement faire bronzette, même si le soleil est fort ça me permettrait de prendre enfin des couleurs, puis papa dit que le soleil c’est important pour la vitamine D, donc j'en profiterais bien pour en faire un petit stock. Sans compter qu'il doit bien avoir un coin où on peut passer un moment de relaxation sur une île comme celle-ci, une petite piscine, quelque chose !! Faut juste que je me renseigne..
Après dix minutes de tri et deux autres bières dégommées, il ne reste plus qu'un petit tas des dix millions et plus, un tas assez conséquent des cinq millions, et un bon gros tas des uns millions. Maintenant il faut repartir les tâches, c’est dans ces moments que j'aime être "la chef".
Bon, on étudie un tas chacune et l'autre on le divise en deux ?
Ok ça me va.
Tiens voilà le tas des uns millions et la moitié de ceux à cinq.
Hé c’est pas juste, je veux ceux de dix millions !
NON ! C’est les plus importantes si tu en loupes une je te le pardonnerais pas !
Mais pourquoi !!
Parce que c’est comme ça puis c’est tout !
Hihihihi, je rigole intérieurement et Bastet est tellement exténuée qu'elle n'a pas la force de plus se plaindre, dommage, ça m'amuse de la voir se plaindre. On commence à feuilleter les fiches et dans les dix et cinq millions il y a vraiment des types qui font froids dans le dos, d'autres qui sont super attrayants au vu de la somme qu'ils peuvent me rapporter. Mais bon tomber sur un poisson à trente millions serait peut-être risqué, pourtant quand j’y pense je me dis que ça me rendrait tellement riche. Rien que de voir tous ces zéros alignés ça me redonne un peu de courage et je retrouve assez de motivation pour feuilleter les primes avec attention. Surtout celles au-dessus de dix millions, il y en a pas mal j'aurais pas cru.
Je peux avoir une autre bière barman ! Ho et un verre de lait de cactus aussi !
De suite.
Le bon homme nous ramène ça, quelques instants après la porte battante n’arrête pas de grincer, le bruit de pas d'une dizaine de personnes clac, clac, clac, sur le sol et juste après les chaises des tables derrières moi glissent sur le bois sec faisant vraiment un bruit désagréable. Toujours ce même manque de motivation m'empêche de me plaindre et de remettre ces mal élevés sur le droit chemin, puis de toute façon, ils sont tous mal élevés sur cette île. Je trouve quand même la force de me retourner pour voir des hommes en costume sur hausser d'habil cowboy. On dirait un camouflage mal réalisé, j'ai presque envie d'aller leur expliquer comment se fondre dans le décore, leur dire que leur costume choque clairement au premier coup d'oeil et que les franges ne s'assemblent pas avec leurs habits noirs qu'il y a juste en dessous de leur belle veste de cowboy. Mon regard se focalise assez rapidement sur leurs mains ornées de bijoux, des bijoux jaunes ressemblant à de l’or, certains sont ornés de pierres qui brillent aux reflets de la lumière de dehors. C’est de la qualité ça ne fait aucun doute, je me retourne sur mon tabouret et prends le bar comme dossier, j'attrape ma chope et je commence à boire en reluquant tous ces étranges types qui s'installent pendant que Bastet boit son lait de la main gauche la tête posée sur sa main droite.
Je commence à boire quand mes yeux tombent enfin sur cet homme au visage brulé que j'ai aperçu sur une des fiches les plus importantes. J'ai du mal à en croire mes yeux, malheureusement j'ai pas vraiment le temps de me les frotter que j'ai "besoin" de recracher la bière que je suis en train d'avaler. Je me tourne le plus vite possible pour trouver la tête du serveur juste devant moi, je me suis retenue déjà bien trop longtemps, PRCHRHCRHRHCCHCHHRCH, tout dans sa tronche. L'homme arrête d'essuyer le verre qu'il a dans les mains instantanément et je sens que pas mal de regards se posent sur moi.
ELLE EST PAS FRAÎCHE TA BIERE ! REND DONNE MOI UNE AUTRE BON SANG !
Je vais vite dans une de mes poches à liasse et je sors dans les vingt-cinq mille berrys que je m'empresse de mettre de son côté du bar. L'homme met pas longtemps à remarquer que ma tête est plus effrayée qu'autre chose, il voit aussi directement mes berry qu'il s'empresse de fourrer en poche et me répond alors sans aucune agressivité.
Ouais, pardon j'ai pris une bouteille pas fraîche, attendez je vous remets une au fût cette fois, comme ça plus d'erreurs possibles !
Bien, merci m’sieur !
Les gens qui regardais le scène reparte bien vite dans leurs occupations. J'y crois pas, juste derrière moi il y a plus de dix millions !!!!! Je regarde entre mes coudes et je remarque toutes les affiches de primé, pareil devant Bastet qui n'a pas bougée d'un poil. Je me mets bien devant histoire que la table des hommes en costume ne les remarquent pas, j'envois un coup de coude à Bastet et lui fais des gros yeux, histoire qu'elle comprenne qu'il se trame un truc. Elle réagit assez bien et met les affiches entre sa veste et son petit chemisier puis reprend sa pose, son verre de lait en main.
Quand à moi je pose le coude gauche sur la partie inférieure des primes et de ma main droite je prends la fiche du dessus et la plie pour voir celle en-dessous, ainsi de suite jusqu’à tomber sur une fiche de vingt millions, c’est pas l'homme aux brulures mais un autre qui était à ses côtés quand ils se sont installés, je ne l’ai pas remarqué au premier coup d'oeil mais c’est aussi un primé. Je continue jusqu’à tomber sur celle de l'homme aux cloques qui vaut lui vingt-cinq millions de berrys soit quarante-cinq millions juste derrière moi !!!!! Je me débarrasse de toutes ces affiches qu'il y a devant moi en les mettant du côté du barman qui a suivis du regard tout ce que je faisais, je laisse le plis dans le tas de feuilles de façon à ce que la photo de l'homme à vingt-cinq millions soit la seul visible. Je prends mon arme, la pose sur le bar le plus discrètement possible. Le barman me fait un léger non de la tête en me regardant, j'envois un autre coup de coude à Bastet à qui je montre l'affiche du brulé qu'il y a sur le bar. Elle comprend bien vite ce qui se trame après un léger coup d'oeil derrière elle et se redresse. Toutes deux, on commence à respirer un peu plus profondément comme pour se préparer mentalement à ce qui allait se passer. Alors que le serveur essuie ce même verre depuis le début de la scène.
Ah oui je me suis habillée à la mode du pays pour l'occasion, je me suis dit que me fondre dans le décore m'aiderait à passer plus inaperçue pour choper les primés, malheureusement il fait bien trop chaud pour que je bouge, même sous ce chapeau j'ai l'impression d'étouffer quand je suis dehors. Puis ce sable qui me rentre dans la bouche quand je marche, dans mes beaux cheveux bruns... C’est pénible. Je fais l'aller retour salon hôtel depuis trois jours, chaque matin je me dis « aujourd'hui il fait plus frais on va pouvoir bouger !" Et deux malheureuses heures plus tard c’est la canicule... Ah oui mes habits, j'ai opté pour le cuir, du coup ça me change pas trop mais ce qui est cool c’est ce qu'ils appellent "les franges" ces petites lanières qui pendouillent un peu partout sur mes nouveaux habits. Bon j’y ai pas pensé de suite, Bastet adore ce qui pendouille et elle aime jouer avec mais, ça lui passe presque totalement une fois l'heure des grandes chaleurs. Ho puis les ceintures, elles sont classes les ceintures ici ! J'en ai trouvé une avec une grosse boucle à tête de chat vous l'aurez deviné j'ai pas hésité une seule seconde et je l’ai prise. Mon chapeau maintenant, il est blanc, parce qu'il parait qu’on a meilleur quand ils sont blancs. Moi qui pensais que les noirs étaient mieux, je me suis laissée convaincre par la vendeuse et je suis sortis du magasin avec trois tenues complètes pour moi et trois tenues complètes pour Bastet, elle a évidemment pris des tenues à franges elle aussi, un chapeau blanc tout comme moi et une ceinture avec une boucle en forme de cactus, cactus dont elle est devenue complètement fan d’ailleurs, depuis qu'elle a goûté au lait de ces plantes piquantes. On a aussi prit des chaussures de cowboy, il y a des petites étoiles qui piquent au niveau des talons. J'aime le style même si je comprends pas trop à quoi ça sert...
Une autre bière de cactus M'sieur !
Pshshshshshshshshhsshhshshshhshsup !
Voilà m’damoiselle !
Ouais, je suis pas trop fan d'alcools mais c’est vachement rafraîchissant ce machin, pour moi c’est un peu comme cette goutte de lait que je rajoute dans mon café pour pouvoir le boire. Sauf qu’ici c’est pour pouvoir passer ma journée, puis les effets ne sont pas désagréables j'ai la tête qui tourne un peu, ça me donne sommeil et j'ai l'impression que le temps passe plus vite. Bastet reste constamment sous forme humaine, c’est bien d'un sens, comme ça on peut parler sans trop attirer l'attention. En même temps je me voyais mal lui imposer la règle de rester en chat par une chaleur pareille..
Il y a quand même de belles primes sur North Blue, regarde celle-là trente millions, c’est énorme tu te rends compte...
Ouais super.
Puis des primes misérables, cinquante mille berrys haha, quelle blague c’est moins que le prix de nos nouvelles fringues, bon je vais triller tout ça..
Ouais super.
Et arrête avec tes ouais super, j'ai l'impression que tu te fous de moi.
Ouais su.. Euh ouais ok tu veux que je t'aide à trier ?
Encore bien qu'elle change d'habitude, ça m'aurait bien trop fatigué de lui mettre un coup de crosse dans sa tronche, puis en plus vu l'animosité des gens du coin ça aurait pu être un prétexte pour une bagarre générale.. Je lui donne la moitié de cette petite pile d'affiche et on commence notre tri.
Tu fous toutes les primes en dessous du million à la poubelle, j’ai pas envie de bouger pour si peu, puis ceux de plus de cinq millions tu les mets à part. Ceux de plus de dix millions tu les mets à part de ceux à part, compris ?
Ouais super.
La colère monte en moi mais redescend aussitôt, c’est sûrement un autre effet de la bière ou de la chaleur peut-être. Je peux la comprendre d'être exténuée, il fait vraiment chaud sur cette île pourrit, mais bon je dois au moins choper une prime pour pas perdre mon temps à rien, après j'irais sûrement faire bronzette, même si le soleil est fort ça me permettrait de prendre enfin des couleurs, puis papa dit que le soleil c’est important pour la vitamine D, donc j'en profiterais bien pour en faire un petit stock. Sans compter qu'il doit bien avoir un coin où on peut passer un moment de relaxation sur une île comme celle-ci, une petite piscine, quelque chose !! Faut juste que je me renseigne..
Après dix minutes de tri et deux autres bières dégommées, il ne reste plus qu'un petit tas des dix millions et plus, un tas assez conséquent des cinq millions, et un bon gros tas des uns millions. Maintenant il faut repartir les tâches, c’est dans ces moments que j'aime être "la chef".
Bon, on étudie un tas chacune et l'autre on le divise en deux ?
Ok ça me va.
Tiens voilà le tas des uns millions et la moitié de ceux à cinq.
Hé c’est pas juste, je veux ceux de dix millions !
NON ! C’est les plus importantes si tu en loupes une je te le pardonnerais pas !
Mais pourquoi !!
Parce que c’est comme ça puis c’est tout !
Hihihihi, je rigole intérieurement et Bastet est tellement exténuée qu'elle n'a pas la force de plus se plaindre, dommage, ça m'amuse de la voir se plaindre. On commence à feuilleter les fiches et dans les dix et cinq millions il y a vraiment des types qui font froids dans le dos, d'autres qui sont super attrayants au vu de la somme qu'ils peuvent me rapporter. Mais bon tomber sur un poisson à trente millions serait peut-être risqué, pourtant quand j’y pense je me dis que ça me rendrait tellement riche. Rien que de voir tous ces zéros alignés ça me redonne un peu de courage et je retrouve assez de motivation pour feuilleter les primes avec attention. Surtout celles au-dessus de dix millions, il y en a pas mal j'aurais pas cru.
Je peux avoir une autre bière barman ! Ho et un verre de lait de cactus aussi !
De suite.
Le bon homme nous ramène ça, quelques instants après la porte battante n’arrête pas de grincer, le bruit de pas d'une dizaine de personnes clac, clac, clac, sur le sol et juste après les chaises des tables derrières moi glissent sur le bois sec faisant vraiment un bruit désagréable. Toujours ce même manque de motivation m'empêche de me plaindre et de remettre ces mal élevés sur le droit chemin, puis de toute façon, ils sont tous mal élevés sur cette île. Je trouve quand même la force de me retourner pour voir des hommes en costume sur hausser d'habil cowboy. On dirait un camouflage mal réalisé, j'ai presque envie d'aller leur expliquer comment se fondre dans le décore, leur dire que leur costume choque clairement au premier coup d'oeil et que les franges ne s'assemblent pas avec leurs habits noirs qu'il y a juste en dessous de leur belle veste de cowboy. Mon regard se focalise assez rapidement sur leurs mains ornées de bijoux, des bijoux jaunes ressemblant à de l’or, certains sont ornés de pierres qui brillent aux reflets de la lumière de dehors. C’est de la qualité ça ne fait aucun doute, je me retourne sur mon tabouret et prends le bar comme dossier, j'attrape ma chope et je commence à boire en reluquant tous ces étranges types qui s'installent pendant que Bastet boit son lait de la main gauche la tête posée sur sa main droite.
Je commence à boire quand mes yeux tombent enfin sur cet homme au visage brulé que j'ai aperçu sur une des fiches les plus importantes. J'ai du mal à en croire mes yeux, malheureusement j'ai pas vraiment le temps de me les frotter que j'ai "besoin" de recracher la bière que je suis en train d'avaler. Je me tourne le plus vite possible pour trouver la tête du serveur juste devant moi, je me suis retenue déjà bien trop longtemps, PRCHRHCRHRHCCHCHHRCH, tout dans sa tronche. L'homme arrête d'essuyer le verre qu'il a dans les mains instantanément et je sens que pas mal de regards se posent sur moi.
ELLE EST PAS FRAÎCHE TA BIERE ! REND DONNE MOI UNE AUTRE BON SANG !
Je vais vite dans une de mes poches à liasse et je sors dans les vingt-cinq mille berrys que je m'empresse de mettre de son côté du bar. L'homme met pas longtemps à remarquer que ma tête est plus effrayée qu'autre chose, il voit aussi directement mes berry qu'il s'empresse de fourrer en poche et me répond alors sans aucune agressivité.
Ouais, pardon j'ai pris une bouteille pas fraîche, attendez je vous remets une au fût cette fois, comme ça plus d'erreurs possibles !
Bien, merci m’sieur !
Les gens qui regardais le scène reparte bien vite dans leurs occupations. J'y crois pas, juste derrière moi il y a plus de dix millions !!!!! Je regarde entre mes coudes et je remarque toutes les affiches de primé, pareil devant Bastet qui n'a pas bougée d'un poil. Je me mets bien devant histoire que la table des hommes en costume ne les remarquent pas, j'envois un coup de coude à Bastet et lui fais des gros yeux, histoire qu'elle comprenne qu'il se trame un truc. Elle réagit assez bien et met les affiches entre sa veste et son petit chemisier puis reprend sa pose, son verre de lait en main.
Quand à moi je pose le coude gauche sur la partie inférieure des primes et de ma main droite je prends la fiche du dessus et la plie pour voir celle en-dessous, ainsi de suite jusqu’à tomber sur une fiche de vingt millions, c’est pas l'homme aux brulures mais un autre qui était à ses côtés quand ils se sont installés, je ne l’ai pas remarqué au premier coup d'oeil mais c’est aussi un primé. Je continue jusqu’à tomber sur celle de l'homme aux cloques qui vaut lui vingt-cinq millions de berrys soit quarante-cinq millions juste derrière moi !!!!! Je me débarrasse de toutes ces affiches qu'il y a devant moi en les mettant du côté du barman qui a suivis du regard tout ce que je faisais, je laisse le plis dans le tas de feuilles de façon à ce que la photo de l'homme à vingt-cinq millions soit la seul visible. Je prends mon arme, la pose sur le bar le plus discrètement possible. Le barman me fait un léger non de la tête en me regardant, j'envois un autre coup de coude à Bastet à qui je montre l'affiche du brulé qu'il y a sur le bar. Elle comprend bien vite ce qui se trame après un léger coup d'oeil derrière elle et se redresse. Toutes deux, on commence à respirer un peu plus profondément comme pour se préparer mentalement à ce qui allait se passer. Alors que le serveur essuie ce même verre depuis le début de la scène.