Saita Takamatsu

Saita est un jeune mâle pas très grand, un petit mètre soixante-quinze et quelques centimètre. Il a jeune et n’a pas encore atteint la fin de sa croissance alors sa taille n’est pas un problème. Il n’est pas non plus très gros ou musclé, il ne parait donc pas très impressionnant aux premiers abords. Ses cheveux blancs lui donnent un côté froid et distant, tout comme le masque dont il se sert pour recouvrir sa bouche lorsqu’il combat. Mais évidemment, pour lui comme pour tout le monde, il ne faut pas se fier aux apparences. Le jeune garçon porte aussi un bandeau noir dans ses cheveux. Ce bandeau lui sert à ne pas oublier sa promesse, il tient plus qu’à la prunelle de ses yeux. Il a aussi un kodachi qu’il porte dans son dos, le manche est blanc, simple, rappelant la magnifique chevelure du garçon, le fourreau, quant à lui, est noir, simple également je vous l’accorde. Enfin pour les détail, il a des yeux bleus, très clair, il tire tout le temps une gueule d'enterrement dû à sa perte de joie de vivre et pour finir il une cicatrice sur le torse due à son combat avec son père qui lui avait permis de conclure son entrainement. Certes il était, plus fort que son père mais la différence n'était pas flagrante alors il a hérité d'une petite cicatrice de la taille d'un doigt, la largeur d'un sabre, au-dessus de son appendice.

Que dire de Saita ? Avant c’était un enfant souriant, plutôt drôle et extraverti. Il était sociable et adorer rencontrer du monde de différents horizons, ce qui n’arrivait pas si souvent à cause du peu de touristes du village. Maintenant, Saita est froid, introverti, ne parle pas aux autres si ce n’est à ses parents. Il ne rit plus beaucoup et s’en tape des touristes. Enfin j’imagine que je dois approfondir, tout d’abord le principal trait de caractère du jeune garçon c’est sûrement son énergie. Il n’est pas tant énergique dans le sens où il est heureux ou un autre truc du genre mais plutôt dans le sens il est souvent énervé contre autrui, on peut appeler ça de l’énergie d’ailleurs ? Peut-être que dire qu’il a le sang chaud serait plus approprié. Il aime se battre, c’est peut-être la seule chose qu’il aime d’ailleurs.
Un deuxième trait de caractère omniprésent chez Saita c’est sa froideur, comme dit précédemment, il ne parle pas à beaucoup de monde. Ce n’est pas tant qu’il n’aime pas ça mais plus qu’il voit ça comme une perte de temps. A quoi bon se faire des amis si c’est pour les perdre ou les voir mourir ? Ce sont ses mots pas les miens. Il parle aux autres seulement si c’est indispensable, et quand ça se fait, ce n’est pas avec beaucoup de gentillesse ou de politesse, il est très froid si vous n’aviez pas suivi. Evidemment ce n’est pas quand il va chercher du pain ou d’autres vivres de ce genre qu’il parle, le boulanger le connait alors il n’a même pas besoin de demander ce qu’il veut, il l’aura de toute façon.
Voilà je pense que vous connaissez le principal de ce qu’il y a à savoir sur ce moyennement gentil énergumène qu’est Saita, n’essayez pas de lui parler, si besoin est, il viendra à vous.

Alors par où commencer ? Le commencement sûrement, la naissance de Saita. Ce jeune homme de tout juste seize ans est né dans le village de Shimotsuki à East Blue dans les années 1611. Il a vécu toute sa vie dans ce village, y a grandi, a appris à manier le sabre et toute sorte de lames, et y à fait bien d’autres chose.

Depuis ses a cinq ans et pendant six ans, Saita suivit une formation au style de combat à un sabre. Il s’y vit contraint par son père qui, lui aussi, maniait le sabre, comme son grand-père, son arrière-grand-père et pas mal de leurs ancêtres. C’est son père qui enseigna l’art de se battre au sabre a Saita, on n’est jamais mieux servi que par soi-même alors le père du jeune garçon se choisis lui-même comme le maître de son fils. Il enseigna aussi le combat avec d’autres armes comme le naginata, l’épée ou encore le kodachi. La dernière arme fut celle qui plut le plus au garçon. Son père ne savait pas pourquoi mais son élève adorait manier cette arme. Un jour, alors qu’il avait onze ans, le jeune apprenti défia son père, il le vaincu. C’est alors qu’évidemment, il arrêta d’apprendre avec son père, il n’avait plus rien à apprendre de lui alors il devint autodidacte.

Depuis sa plus tendre enfance, Saita était très proche de son frère. C’était son grand frère mais aussi son meilleur ami. Il faisait tout ensemble, manger, jouer, s’entrainer et énormément d’autres choses que je ne vais pas énumérer pour rentrer avant demain. Ces deux frères avaient tous les deux les mêmes amis, un garçon plus jeune qu’eux et une fille de l’âge de Saita. Ces quatre enfants étaient amis depuis plus de dix ans avant leur mort. Ah oui car ils sont morts, vous voulez peut-être que je vous raconte ? Alors pour commencer je vais vous parler de Barbe Pourpre, un pirate d’East Blue. Ce gars n’était pas vraiment une terreur, il avait un équipage de deux personnes, lui et son chat, et il se baladait d’îles en îles à bord d’une petite barque. Rien d’incroyable me direz-vous ? Oui mais sauf que ce gars avait un pistolet. C’est utile lorsqu’on veut voler des gosses.

Vous l’aurez compris Barbe Pourpre était venu au village, un pistolet caché dans sa veste, car il s’était renseigné le bougre, il savait que les armes étaient interdites. Bref il est venu, avait besoin d’argent, a menacé des gosses, eux ne voulaient pas céder et ils sont morts. Voilà ce qu’on avait reporté au jeune Saita. Lui, par chance, était malade ce jour-là et n’était pas sorti avec ses amis. Il se fit donc une promesse à lui-même, matérialisée par son bandeau, celle de retrouver et tuer Barbe Pourpre s’il était encore vivant.

Dès qu’il eut seize ans, Saita se lança sur les mers pour retrouver sa cible. Quelques mois après, il croisa un homme qui lui parla des chasseurs de primes, un métier qui intéressa grandement le jeune garçon, se faire de l’argent tout en tuant des pirates. C’était le métier de rêve. Il fit donc tout son possible pour acquérir une licence. Il l’acheta donc dans la ville de Shelltown.

Ce soir, Saita était venu se balader dans la jungle, prendre l’air, observer les étoiles, tout ça était un de ses passe-temps favoris, il aimait ça sûrement parce qu’il était seul et ne pouvait parler à personne hormis les plantes et les insectes ce qu’il ne faisait évidemment pas faute de problèmes mentaux. Il marchait alors dans la jungle, entouré de toutes sortes de végétation, des plantes sauvages qui lui bloquait le passage et qu’il devait couper avec son kodachi. Il trouvait ça assez amusant de trancher ces plantes, ça lui faisait penser aux aventuriers des histoires qu’il lisait quand il était petit.

Dans cette jungle il y avait aussi pas mal d’insectes en tout genre, des araignées, des mouches, des serpents et beaucoup d’autres insectes très étranges que le jeune homme était incapable d’identifier, faute de connaissances en la matière. Ces bestioles étaient énervantes, même la nuit, voilà l’unique réflexion que se faisait Saita, jusqu’au moment où il se rendit compte qu’il ne savait plus vraiment où il allait. C’était amusant de couper toute les lianes qui tombaient des arbres mais il n’avait pas pensé à faire attention au chemin qu’il empruntait.

Au même moment, quelqu’un vint, ce quelqu’un était un serpent. Ce n’était pas le premier qu’il voyait dans la soirée donc il n’y prêta pas tellement attention. Malheureusement, ce serpent avait décidé qu’il méritait un peu d’attention, ou alors c’était juste que Saita avait foulé son territoire. Enfin peu importait le pourquoi du comment mais le serpent venait de mordre le jeune garçon.

« Aïe ! Enfoiré casse-toi de là ! »

Des paroles qui contredisaient ce qu’il fit au même moment. Il attrapa le serpent avec son kodachi en plantant ce dernier dans la tête de la bête. C’était un bon réflexe qu’il eut là. Garder le serpent afin de le montrer à un médecin pour savoir quel était le bon antidote. Il faut dire qu’il ne connaissait pas grand-chose aux serpents et pour le peu de ce qu’il avait vu de ce serpent, le décrire risquait d’être compliqué. Le jeune garçon réalisa donc qu’il était passé à un doigt de la mort, enfin bien sûr peut-être que le venin du serpent n’était pas mortel mais il fallait prendre un maximum de précautions.

Il restait quand même encore un petit détail, ça faisait une demi-heure que Saita s’enfonçait dans la forêt et, normalement, il n’allait sûrement pas croiser un seul médecin dans le environs alors il lui fallait impérativement qu’il retrouver son chemin. Il ne savait même pas s’il venait du nord, du sud, de l’ouest ou bien de l’est, donc s’aider des étoiles n’allait pas être possible. La deuxième méthode à laquelle il avait pensé était de se servir de toutes les lianes qu’il avait tranché pour retrouver son chemin, telle le petit poucet qui semait ses cailloux, lui semait des bouts de plantes. Son jeu de couper les lianes sur le chemin allait finalement peut-être le sauver.

Il réussit donc à retrouver son chemin grâce aux innombrables bouts de lianes éparpillés au sol. Quand il arriva au village duquel il était parti, il demanda si il y avait un médecin spécialisé en serpent et autres bêtes venimeuses. On lui indiqua l’adresse d’un médecin qui recevait aussi la nuit. Il y alla et posa le serpent sur son bureau en lui expliquant ce qu’il s’était passé.

« Ne t’en fais pas, ce genre de serpent mord dès qu’il voit un autre être vivant à portée de bouche, j’ai souvent ce genre de cas j’ai l’antidote. »

Voilà ce que lui rétorqua le médecin en se retournant vers une armoire emplie de fiole. Il en attrapa un et la donna au jeune garçon.

« Merci beaucoup, vous en voulez combien ? »

Lui demanda le jeune garçon, même s’il n’avait pas d’argent sur lui.

« C’est gratuit pour toi, je ne vais pas faire payer un enfant. »

Soulagé, Saita s’en alla, épuisé par l’aventure qu’il venait de vivre. Il pris l’antidote et vida totalement la fiole. Peut-être que le serpent était inoffensif et le médecin un charlatan mais qu’importe, le jeune garçon était dans tous les cas hors de danger, normalement.