Patrocle
• Pseudonyme : L’Hoplite
N’ayant pas saisis le lien entre pseudo et nom du personnage, serait-il possible de changer ce pseudo par : Patrocle ? Merci d’avance.
• Age : 20 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Gladiateur
• Groupe : Révolutionnaire
N’ayant pas saisis le lien entre pseudo et nom du personnage, serait-il possible de changer ce pseudo par : Patrocle ? Merci d’avance.
• Age : 20 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Gladiateur
• Groupe : Révolutionnaire
• But :Offrir la liberté aux plus grand nombre..
• Équipement : Armure légère (Epaulettes, Bras, tibias), Lance.
• Parrain : Ragnar Etzmurt
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Aucun
Codes du règlement :
• Équipement : Armure légère (Epaulettes, Bras, tibias), Lance.
• Parrain : Ragnar Etzmurt
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
• Si oui, quel @ l'a autorisé ? Aucun
Codes du règlement :
Description Physique
Un réel contraste se mêle chez Patrocle, la fraîcheur de la jeunesse viens cohabiter chez lui avec les marques de l'effort et de la robustesse. C'est en effet, un jeune homme athlétique que l'on retrouve, portant les qualités d'une charpente bien bâtie. Quelques marques de combats viennent évoquer sa condition. Malgré son mètre quatre-vingts et ses quatre-vingt-dix kilos, Patrocle feins une certaine prestance. Pourtant il respire le dur labeur de l'entraînement, ses muscles sont saillants, son air calme et serein permet de distinguer un homme vigoureux et alerte.
Lorsque l'on regarde son visage imberbe, on se laisse glisser sur des formes fines bien que partiellement abîmées. Ses cheveux courts non coiffés ,selon le gré du vent ou de la sueur, d'un blond châtain coiffent son visage rassurant. Sa peau mate rehausse la couleur émeraude de ses yeux qui viennent porter une note abyssale à son regard.
C'est en effet, le premier regard que l'on peut porter sur cet individu, or, toutes ses facettes ne seraient se résumer à cela. Parlons de ces fameuses marquent, apparentées à des cicatrices elles dénotent chez Patrocle une vie difficile derrière son regard apaisant. On lui retrouve un air très espiègle lors de meilleurs moments laissant paraître un sourire large.
Patrocle subis les lourdes chaleurs de son île, expliquant sa tenue légère en lin et ses sandales spartiates. N'ayant que peut connu la pluie, on lui retrouve dans ce cas encapuchonné portant une veste de cuir.
Patrocle est donc un jeune homme simple, pauvre, et pourtant riche physiquement, à la fois porteur d'histoires et mystérieux.
Description Psychologique
On retrouve chez Patrocle cette joie de vivre qui le saisie lors des moment calmes appréciant la moindre once de savoir à sa portée, l'observation de la nature, la lecture de textes. Il s'avère également très bon ami dans des atmosphère de confiance sachant blaguer, jouer, boire. Tout ce qui attrait à la connaissance le fascine notamment la médecine, qu'il voit comme une échappatoire.
On lui retrouve un caractère très altruiste prêtant son aide au plus démunis, contemplant l'abnégation comme une vertu indissociable de sa condition de mortel. C'est en effet dans le don de soi que Patrocle trouve son bonheur, contrastant avec sa façade. Le monde à ses yeux est un trésor, un livre ouvert dans lequel chacun doit y inscrire son histoire. Un espace de liberté ou chacun y est égaux. Sachant être doux avec ceux qu'il aide Patrocle à néanmoins développé une partie hostile de lui-même. Les maux de son esprits le tourmente régulièrement, longtemps captifs et transformé en combattant d'arènes. Patrocle à su se forger un repli intérieur, une coquille faisant également de lui quelqu'un de très froid par moments de doutes. Le combat est une œuvre à éviter, longtemps forcé à cette tâche, Patrocle cherche à minima le conflit... Mais lorsque ce dernier tape à sa porte, cette sombre partie prend possession de son esprit, ne laissant aucun doute quant à l'aboutissement de ses actes : La mort d'autrui. Sans doute que ces fantômes de combattant ressurgissent, c'est néanmoins une malédiction que Patrocle s'efforce de briser en prêtant une vie sainte à ses actes. C'est en cette cause révolutionnaire que Patrocle à su trouver la rédemption de ses semblables, aucun homme ne devrait avoir à vivre ce qu'il à subis.
La confiance et la bravoure sont les deux qualités souvent prêtées à ce jeune homme part ses compagnons d'armes, bien souvent défendus au péril de sa vie sur ce sol poussiéreux de l’arène.
On lui retrouve un caractère très altruiste prêtant son aide au plus démunis, contemplant l'abnégation comme une vertu indissociable de sa condition de mortel. C'est en effet dans le don de soi que Patrocle trouve son bonheur, contrastant avec sa façade. Le monde à ses yeux est un trésor, un livre ouvert dans lequel chacun doit y inscrire son histoire. Un espace de liberté ou chacun y est égaux. Sachant être doux avec ceux qu'il aide Patrocle à néanmoins développé une partie hostile de lui-même. Les maux de son esprits le tourmente régulièrement, longtemps captifs et transformé en combattant d'arènes. Patrocle à su se forger un repli intérieur, une coquille faisant également de lui quelqu'un de très froid par moments de doutes. Le combat est une œuvre à éviter, longtemps forcé à cette tâche, Patrocle cherche à minima le conflit... Mais lorsque ce dernier tape à sa porte, cette sombre partie prend possession de son esprit, ne laissant aucun doute quant à l'aboutissement de ses actes : La mort d'autrui. Sans doute que ces fantômes de combattant ressurgissent, c'est néanmoins une malédiction que Patrocle s'efforce de briser en prêtant une vie sainte à ses actes. C'est en cette cause révolutionnaire que Patrocle à su trouver la rédemption de ses semblables, aucun homme ne devrait avoir à vivre ce qu'il à subis.
La confiance et la bravoure sont les deux qualités souvent prêtées à ce jeune homme part ses compagnons d'armes, bien souvent défendus au péril de sa vie sur ce sol poussiéreux de l’arène.
Biographie
C'est bien au milieu du taudis de la Nouvelle Réa que naquît Patrocle, fils d'esclaves. Sur cette île maudite des esclaves, ce blocus fait d'âmes perdues destinées au service des grands de ce monde. Loin d'avoir eu cette enfance ordinaire qui consiste à vivre d’expériences douces amenées aux fils des années, construisant pleinement un individu, Patrocle à subis de plein fouet la condition d'esclave de ses parents. Une enfance à batailler dans les ruelles du taudis, volant chaque morceau de nourriture, récoltant le blé avec les autres esclaves. Ce n'est guère ce qui amène à un épanouissement complet, et pourtant Patrocle se trouve vite un intérêt au monde qui l'entoure, chaque parcelle de vie lui renvoie des milliers de questions sans réponses... autres que des coups de triques. C'est à laurée de ses seize ans, que Patrocle reçoit un coup du destin, une malheureuse aubaine.
Alors que la journée de labeur touchait à sa fin, la famille de Patrocle partageait un maigre repas, fruit d'un travail acharné voué aux élites... un duo de mousse de la 69ème Division de marine, sûrement éméchés, extirpa le bout de pain des mains de la mère de Patrocle, Lidya. Il senti son sang ne faire qu'un tour, lorsque son père se levant se fit rassoir par le second mousse usant du bois de sa crosse pour marquer le pauvre homme. Un triste événement, que de briser la volonté de deux mousses devant les yeux avertis du commandant et d'un marchand... Patrocle n'avait fait qu'une bouchée des deux mousses en trois/quatre coups les soldats étaient KO.
Commandant : Il sera parfait ! Qu'en dites-vous ?
Marchand : Je le vois déjà fouler le sable pour note plus grand plaisir ! HAHAHA
Patrocle regardait ses mains, nouées et encore marquées du combat contre ces deux mousses, il savait que la mort l'attendait. Mais à quel prix ? Un homme venait le cherchait, lui dénoua les liens et l'équipa d'une étrange tenue. Il maudit les Dragons célestes.. L’élite qui décida de son sort. Mais.. une lance? Pourquoi donner une lance à un condamné à mort ? Patrocle jeta un regard d’étonnement à l'homme, qui lui avait déjà tourné le dos. Il le suivi jusqu'à une large grille de fer forgé, il pouvait entendre une clameur gronder au dehors, une odeur bien trop connue : le sang. Ça y est, l'homme le pousse au milieu de ce cercle. L'effroi de la clameur du public se mélangeant au zénith du soleil étourdit Patrocle. La poussière envahie sa vision, ne distinguant que des silhouettes dans un amphithéâtre bondé, une chose merveilleuse, une construction immense !
Il distingua alors un autre homme, armé, équipé saluant le publique, c'était donc pour lui ces acclamations. Patrocle compris, il était la proie de ce combat, il ne mourrait pas !
L'homme se rua vers lui, les deux hurlèrent, la foule davantage. Puis ce fus le calme.
Quatre ans plus tard
Patrocle repensait souvent à cette lance, ce corps inanimé, cet homme qu'il l'emmena jusqu'ici. Eh oui, quatre ans qu'il s'entraîne chaque jour pour tuer. Avec ces autres combattants, et cet individu richement vêtu qui supervise toutes les actions. Il était devenu le pantin de la mort offrant un autre service que l'agriculture aux puissants, le divertissement.
Il fallait partir d'ici, bien que la foule l’acclamât à chaque vie qu'il prenait, il se devait de retrouver la liberté et de la rendre à ses parents. Mais où pouvaient-ils bien être ? Sont-ils toujours en vie ?... La nuit lui portera sûrement conseil, une nuit de troubles, comme chacune qui suit les atrocités de l’arène.
En effet, cette nuit de 1626 lui porta conseil, Patrocle se leva contempler les étoiles, dernier refuge de ses vagabondages. C'est au milieu de cette cour, le nez dans les constellations que Patrocle perçus des pas pressés dans la ruelle. Il vit un homme qui coupait devant le portail, un grand homme vêtu de cuir noir aux yeux clairs comme la Lune.
L'homme aux yeux clairs : " Oy, on vient vous rendre la liberté ! Ça te tente ?" dit-il avec un sourire.
Patrocle : " Je... qui est-tu ?" dit-il en se retournant pour voir si personne ne les écoute.
L'homme aux yeux clairs : "grouille toi abrutis, appelle tes collègues gladiateurs et on se casse fissa !"
Patrocle compris que sa bonne étoile lui avait envoyé quelqu'un pour les sauver, d'un geste il partit informer les autres : "Venez camarades je saurai vous rendre cette liberté que l'on nous a arraché ! un homme, là, va nous aider !"
Très peu le crurent, et trop peu partirent. Ils suivirent l'homme, jusqu'au port mais... l'alarme avait été donnée des centaines d'esclaves étaient amassés devant ce port attendant les barques ou bateaux porteur d'espoir, de leur salut. Patrocle cherchait ses parents en nageant à travers la foule, attrapant les épaules des personnes, demandant à droite à gauche, en vain. Ils n’étaient pas là.
Alors les barques arrivèrent et la pression de la foule fut telle que Patrocle n’eu le choix que de sauter dans l’embarcation. Tout allait pour le mieux et pourtant le pire était à craindre, le mince espoir de revoir ses parents venait de se consumer comme un feu de paille.
Les combats faisant rage, l’allure s’accéléra, les rames frappaient l’eau et les râles des hommes à la tâche de ramer apportaient à cet instant, une atmosphère pesante. Le bateau se dressait devant Patrocle, chacun grimpa, les uns après les autres. Il se revoyait sur la rive à quelques centaines de mètres d’ici, et pourtant tout s’était produit si vite. Alors, portant un regard mélancolique à cette île, qui pourtant est source de ses malheurs, Patrocle se resigna à entrer dans la cale avec les autres. Non, pas la cale comme les autres, il ne pouvait laisser son destin entre les mains de personnes inconnues. Il se dirigea d’un pas sûr vers ce qui semblait être les quartiers du capitaine.
Aujourd’hui Patrocle se souvient encore de ce merveilleux moment, lorsqu’il se retrouva face à ce monument de bois, porteur su savoir voguant sur les mers. Et tout ces couvertures de différentes couleurs soupoudrées des lettrines d’or. Patrocle se retrouvait devant sa première bibliothèque, qui lui coupa le souffle. Il savait bien que les combats faisaient rage, que tous les hommes étaient au pied de guerre et pourtant, son esprit était plongé à travers ses ouvrages. Le temps était devenu relatif, chaque bruit, chaque cri, chaque explosion, bourdonnés comme un vague écho, une onde sur le calme plat d’une mer d’huile. Médecine, astrologie, bestiaire… Tout était fascinant. Soudain, Patrocle reprit connaissance, comme sortit d’un rêve éveillé, une main était posée sur son épaule : c’était l’homme aux yeux clair, celui qui l’avait libéré.
« Eh bien, je vois que tu as trouvé notre bibliothèque de navigation, nous sommes loin de l’île maintenant, repose-toi. Nous serrons dans quelques jours aux abords de l’île d’Aeden. »
Sans un mot, un simple regard et geste de la tête Patrocle remercia l’homme. Il avait pu lire son nom : « Ragnar Eltzmurt ». Patrocle repartis se plonger dans sa lecture jusqu’à son arrivée, prenant juste le temps de manger et de boire.
L’arrivée à cette île serait un nouveau départ pour lui.
Test RP
Patrocle était toujours à parcourir les centaines de manuscrits et livres contenu dans la bibliothèque de Ragnar. La lumière du soleil pénétrait à travers les carreaux de la fenêtre, rien ne pouvait plus réjouir le jeune homme. L’important était d’apprendre, plus particulièrement la médecine dans laquelle Patrocle commençait à porter un grand intérêt, soigner pourrait être une manière d’aider tous ces gens.
Une atmosphère si calme, propice au savoir, ne laissant s’échapper que les pages des livres à travers le murmure des poutres en bois, vieillies par le temps, qui travaillaient. Et pourtant, un homme entra dans la pièce, Patrocle leva les yeux de sa lecture : c’était un chargé des communications. En effet, il avait pu voir cet homme, plus tôt, au travers d’un couloir de cette bâtisse. L’homme avait l’air de chargé quelque chose, et son regard se posa fixement sur Patrocle.
« Ah ! Je te cherchais, t’as pris du galon bonhomme ! T’as tapé dans l’œil d’un cavalier, il t’attend à l’escargot-phone. ».
Reposant délicatement le liseré rouge, qui faisait office de marque page, sur le livre, Patrocle mit fin à sa lecture et suivi sans un mot le révolutionnaire. Il l’amena dans un pièce quelques couloirs plus loin, dans laquelle une demi dizaine de personnes communiquaient via des den den mushi et griffonnaient des notes.
« Voilà c’est ici. » il lui montra le Den-den libre.
- « Ici Patrocle, je vous écoute. »
- « Patrocle… L’Hoplite hein c’est bien toi ? ». Une voix grave sortit de l’escargot.
- « Euh… Effectivement on me surnommait comme ça quand je me battais, que puis-je pour vous ? ». Patrocle commençait à porter un intérêt à l’interlocuteur, comment connaissait-il son appellation ?
- « Eh bien, j’ai eu vents de tes quelques exploits, et de surcroît que tu souhaitais embrasser notre cause, du moins c’est ce que m’as laissé sous-entendre un collègue. »
- « A vrai dire, j’aimerai aider mon prochain, rendre cette liberté aux nombreuses personnes sous le joug de l’infamie des élites. Si votre cause me le permet, vous pouvez me compter parmi vos rangs. »
- « Hmm… Je vois Patrocle, voilà ce que je te propose : Je ne suis pas sans savoir que tu a été gladiateur, j’aimerai voir ce que tu vaux en corps à corps. Disons une lutte tout ce qu’il y a de plus simple, selon vos rîtes de préparation au combat : Huile, poussière, encens. »
- « Bien, ça me paraît dans mes cordes, où puis-je vous rejoindre ? »
- « Un bateau arrivera demain, jusqu’ici tu n’as pas besoin de connaître ta destination, l’opérateur t’y conduira. A très bientôt. »
La communication s’interrompu, le regard de Patrocle se porta vers l’opérateur qui lui adressa un signe : Ils s’étaient compris.
Ces anciens démons le poursuivaient-ils encore ? Il pensait :
- « Se battre… encore… je dois pourtant m’y resigner ».
D’une traite Patrocle se remit en forme, il partit sur la plage la plus proche. Le soleil laissé couler sa vive couleur rouge sur les rouleaux venant s’abattre sur la plage, devenant qu’écume. Il se mis en action répétant des enchainements appris lors de sa formation forcée, alternant avec renforcements et techniques. Il resta ici, jusqu’à ce que le Soleil n’aille s’effondrer derrière la ligne d’horizon, tournant le dos au crépuscule, Patrocle partit.
Le lendemain matin, Patrocle prépara son pactage, bien maigre, il avait pu emprunter ces quelques livres sur la médecine, sa lance ainsi qu’une collation. L’opérateur vînt le chercher, le sommeil défigurait encore son visage. Il lâcha quelques mots :
- « Salut, je t’emmène au bateau et je file… encore plein de travail, ça se chamaille sur Shabondy ! »
- « Aucun soucis, donne-moi la description du bateau, je saurai trouver mon chemin camarade. » Retorqua Patrocle en voyant la mine harassée du révolutionnaire.
- « Ah, c’est cool ça ! Un bateau moyen avec comme tête de proue un dragon bleu, tu ne peux pas le louper. Bonne route l’ami. »
Patrocle remercia et saluât l’homme qui repartit d’une traite. La route jusqu’au port ne pris que quelques minutes et pourtant, la végétation fleurissante portait un vent de fraicheur des plus envoutant. Tout était prétexte à observations, quelques plantes aux vertus médicinales, des baies, chaque parcelle de savoir que Patrocle pouvait restituer à voix haute comptait pour lui comme le plus précieux des sous.
Enfin, le port se dessinât en contre bas du chemin, qui perdait son altitude au fur et à mesure des pas. Il saisissait toute l’agitation du port, la criée, les marins transportant des poules, des légumes… Comme si cela était prévu, sa frégate arriva quasiment simultanément à la sienne.
- « Voyons voir, le dragon bleu est bien présent ! Aucun autre n’en a une semblable ». Patrocle se rassurait de cette observation plus qu’évidente.
Un marin lui fît signe d’approcher, d’un geste de la main. Il venait de descendre du bateau craquelant.
- « Bonjour, je suis la Correspondance du Cavalier Pacher, il m’envoie te chercher, ravi de vous rencontrer l’Hoplite. » Il lui tend une main ferme, semble-t-il pleine de bonne intentions.
- « Ah, bonjour Monsieur. » Patrocle lui rend sa poignée de main. « A vrai dire, vous pouvez m’appeler Patrocle, l’Hoplite relevant plus d’une fonction antérieure. »
Avec un large sourire la Correspondance invita Patrocle à monter à bord, le navire repartit presque aussitôt.
Le voyage fût de courte durée, plongé dans ses recueils Patrocle ne vît ni le temps passé ni l’agitation à bord du rafiot. Une île se dessinait au large, c’était la troisième île que Patrocle voyait de sa vie. Celle-ci lui parût bien différente, des grandes habitations laissées apparaître une ville dense et animée. Le port était immense, rien de comparable avec l’imaginaire que Patrocle avait pu se faire de son voyage. Il ne voyait aucun bâtiment de la Marine voguer autour de l’archipel, le cœur léger il continua ses observations.
Un phare fendait la fine brume présente dans l’embouchure de la digue du port, il était magnifiquement construit de pierre et assemblé de brique, ce qui laissait paraître une certaine volonté artistique de la part des architectes locaux. Contournant cette digue, le bateau fît face à des navires de grandes tailles, qui laissât bouche bée Patrocle. Plusieurs rangées de canons, trois mâts, des voiles battant le vent, et des cordages tendus laissaient une impression de mastodonte au jeune homme : « Comment est-ce possible ?! C’est immense, l’homme peut vraiment construire de telles choses ? » Construction bien plus grande que l’arène, qui, la première fois, l’avait époustouflé.
Patrocle ne savait plus où porter son regard, si ce n’est sur cette milice patrouillant sur le port, elle aussi reflétait un syndrome de richesse important. Mais encore sur ces étales, cabanons, marchands à perte de vue.
- « Nous y sommes Patrocle, il reste un peu de chemin, mais bienvenu au Royaume de Luvneel. » Dires qui sortit Patrocle de sa phase.
- « Comme je te le disais » repris la Correspondance « Nous devons nous rendre plus loin, à Luvneelpraad, c’est ici que tu rencontreras mon supérieur. »
Patrocle acquiesçât et suivit son commanditaire. Les rues étaient bondées, chacun avait une course, une mission, une chose à faire… toute la ville était en mouvement. Ils marchaient, longtemps, variant les modes de transports, pour enfin débouchés sur une sorte de campagne.
Patrocle commençait à croire que l’homme souhaitait un rendez-vous loin des vues, de l’agitation de la ville. Un homme sans doute plein de bon sens, après tout il était un esclave en fuite, il ne fait pas bon se promener partout, d’autant plus que son « nom » avait l’air d’avoir fait écho.
Cet endroit respirait l’abandon, les bâtiments reflétaient d’un passé somptueux et haut en luxe. Pourtant la nature avait repris ses droits, la mousse, le lichen, et toutes sortes de végétaux remplaçait les magnifiques formes des briques et pierres que constituaient les murs. Des maisons, salles, semblait girent sur le sol comme après un éboulement massif. Un port se distinguait pourtant tout proche, Patrocle compris, si nous avions accosté ici, les risquent, bien trop grands, d’une éventuelle filature auraient mis à jour l’endroit où se terrent les révolutionnaires de l’île. Bien que démolis, les structure regorgeaient de vies. Patrocle devinait relativement clairement une activité, nombreuse, de personnes plus pauvres que lors de son accostage.
- « Qui sont tous ces gens ? » Demanda Patrocle tout en observant un attroupement autour d’une rixe.
- « Des hommes comme toi, comme moi, des réfugiés, exclus, bandits… Toute sorte de population bien inférieurs à l’élite. » La Correspondance prît un ton plus grave sur ces derniers mots.
« C’est ici que nous nous dissimulons, à travers la plèbe. Personne ne met les pieds ici. »
Il montra du doigt un bâtiment relativement droit, bien que brisé :
- « C’est ici, la nuit tombe, nous sommes rigoureusement dans les temps ! » dit-il avec joie.
Patrocle commençait à se poser des questions, que lui voulait réellement Pacher ? Un entraînement si loin… à l’abris des regards ? Peu importe, il ne se sauvera pas, après tout il est l’homme qu’on nomme l’Hoplite.
Des lueurs sortirent des fenêtres du bâtiment, on y avait allumé des torches… Quelques centaines de mètres et il y seraient.
Examinant la démarche de la correspondance, Patrocle puit discerner une certaine confiance. En effet, le regard droit, il se dirigeait sans se soucier de sa mission, ne se retournant pas vers le jeune homme, ne regardant pas aux alentours : Il connaissait les lieux. Patrocle y vit un point rassurant, de plus, l’homme était relativement salué lors de certains échanges avec des vagabonds, passants.
Quelques instants plus tard, la nuit était tombée laissant se dessiner les innombrables étoiles dans le ciel. C’est le nez en l’air que Patrocle butta contre son guide.
- « Pardonnez-moi, j’avais la tête… ailleurs. ». S’exclama Patrocle.
- « Ne t’en fais pas, nous sommes arrivés, je vais signaler ta présence, attend ici tu veux bien. »
Patrocle examina les alentours : La terre battue sur le sol laissé penser à un passage régulier et fréquent des personnes entre les ruelles. Cette partie de la cité détruite paraissait plus ordonnée. On pouvait y distinguer quelques architectures plus en formes que d’autres, plus épargnées. Quant au dit bâtiment, dans lequel l’attendait son missionnaire, la porte était en bonne état et un léger passage de main sur la porte permettait de voir un travail plus récent que les pierres qui formaient ces antiques bâtisses. Il en était maintenant certain, une forte activité était, ici, à l’œuvre.
On le fît rentrer : « Suit moi. » lui adressa le péon d’un ton neutre.
La demeure était soignée, ordonnée, penser pour des allers et venues de personnes. Cela ressemblait vaguement au ludus dans lequel Patrocle avait passé quatre années. Des papiers gisaient ouverts, sur une table commune, sûrement que le péon lisait des ordonnances…
L’homme de main frappa selon un code de tonalité propre à eux, semblerait-il. Une voix grave et pourtant suave sortit d’à travers la porte.
- « Laisse nous, Patrocle rentrera dans quelques instants, je finis quelques formalités. Merci. »
Comment le Cavalier Pacher pouvait-il savoir que Patrocle se tenait là, devant la porte, escorté par un homme de main ? L’avait-il vu rentrer ? Ce doit être la Correspondance… et pourtant. Le péon partit, Patrocle posa son barda ne tenant que sa lance.
- « Entre Patrocle, je t’attends. » dit l’officier révolutionnaire.
Alors Patrocle inspira, tenant fermement sa lance qui, par le passé, lui avait value cette réputation d’Hoplite, redoutable guerriers de front. Il souhait impressionner, son regard se figea et son air pris une dimension glaciale.
De sa main gauche, il poussa la porte en bois qui séparait les deux hommes. Une atmosphère presque mortuaire se dégageait de la pièce, de l’encens et la lueur du feu de cheminé mélangeait un vague odeur d’épices et d’ombres dansantes sur les murs.
Sven Pacher se tenait droit devant son bureau, il avait déjà effectué le rite de préparation au combat propre au gladiateur. Il était huilé, couvert de cendre et poussière. Sa posture laissé penser qu’il était prêt au combat et son sourire qu’il l’attendait de pied ferme.
Patrocle fît alors ce pas en avant pour entrer dans le cercle de lutte, qu’il connaissait que trop bien. N’ayant pas lâché le regard de l’officier, son pas ne fut pas des plus adroits, sur le sol, gisait une légère flaque d’huile qui avait rendu le pavage de la pièce aussi glissant qu’une plaque de verglas.
Le pas puissant fuyant vers l’arrière faisant basculer Patrocle violemment vers l’avant.
- « Ouf, j’ai bien failli me vautrer… » Soupira Patrocle se rattrapant sur ses deux mains, en position de pompe. Seulement, sa lance, qu’il tenait main droite n’avait pas fait de bruit en tombant. Il sut que ce n’était pas normal, ses yeux se relevèrent, il vu chuter l’homme à genoux, devant lui, la lance plantée dans le haut de la cuisse.
Un râle de douleur fendu l’air et fit trembler la porte derrière le jeune homme. La plaie saignait, déjà, abondement !
- « Traître ! » Hurla le Cavalier tandis que Patrocle se remettait sur pieds, les mains en signe de pardon.
- « Non ! Je vous assure que c’est un malentendu ! J’ai… » Patrocle ne put finir son plaidoyer qu’il prit un violent coup derrière la tête. Le faisant tituber vers la cheminé, il vît la correspondance armée d’un gourdin. L’officier retira la lance de sa cuisse dans un râle de douleur d’autant plus intense que le précédent.
La Correspondance chargea Patrocle, comme pour l’assommer, d’un coup vertical. La perception du jeune gladiateur était troublée, pourtant son expérience du combat lui permît d’examiner l’action :
- « La posture de l’assaillant oblige son poids à se déporter vers l’avant, le coup vertical permet une zone faible en dessous du torse. Soit : je le fais chuter en utilisant sa force, soit j’esquive, soit je le repousse. »
Patrocle se fléchit, donc sur ses genoux, et bondit vers l’avant portant son épaule dans le diaphragme de son adversaire. Il sera de toutes ses forces les bras autours de la taille de la Correspondance, le plaquant dur une table siégeant dans un coin de la pièce.
- « C’était un accident, involontaire… ! » Retorqua Patrocle au râle d’attaque de son adversaire. Il était sur lui, le maîtrisant tenant des poignées vaillamment.
Seulement, il avait négligé un détail : L’officier s’était relevé, formant une ombre entre le feu et le dessus de l’épaule de Patrocle. Les gouttes de sangs tombaient sur le visage de la Correspondance, littéralement bloquée par les poignes de l’Hoplite.
Sven Pacher abattît le manche de la lance sur la tête de Patrocle, ce fût le néant, silencieux.
Patrocle repris ses esprits, avec un mal de tête qui lui rappelait les rixes entres combattants. Le goût du sang dans la bouche et… il était ligoté, incapable de bouger le moindre membre.
De l’autre côté de la pièce, un homme soignait le Cavalier :
- « Il me semble que c’est bien trop profond, je vais avoir besoin d’aide. » Sortit la Correspondance à son supérieur.
En se retournant l’homme vît que Patrocle reprît flamme en lui. Il se dirigea fermement vers l’Hoplite. :
- « Alors traître, chien du Gouvernement, tu voulais nous devancer ?! » Dit-il en attrapant la gorge du jeune homme.
- « Nous allons le questionner, sois en sûre, mais d’abord nous devons panser ma blessure ! ». Pacher venait de donner un sursis à Patrocle, qui n’avait pas, encore, toutes les idées à leurs place…
La Correspondance, partit en trombe chercher de l’aide, sans doute en allant chercher un quelconque médecin. C’est en relatant cette pensée que Patrocle se souvînt, il avait pu le lire, dans un de ses recueils médicaux : « Désinfecter, cautériser et soigner une plaie ouverte ».
Prenant une longue inspiration comme pour le redresser il annonça d’un ton serein et clair :
- « Je peux vous aider, vous soigner. Tout ceci est un malentendu ! ».
- « Que compte tu faire de sournois ? » Retorqua l’officier révolutionnaire.
- « Je sais comment soigner cette plaie, je demeure confus de l’accident, j’ai chuté ! » Essayant de convaincre l’officier on pouvait voir dans le regard de Patrocle toute sa détermination. Cet éventuel soin serait la clef, il pourrait alors prouver qu’il est innocent, dans leurs rangs.
- « Tu ne me touchera plus, ton heure viendra larbin du Gouvernement, faux esclave. » Dit Pacher d’un ton solennel.
Patrocle pu revoir toutes les images gravées de ses parents, les coups de fouets, cette horrible séparation, le dur labeur des champs, du ludus, de l’arène… Sa conviction venait de refaire jaillir celui qu’on appelait l’Hoplite. Jamais. Personne, ne peut lui dire qu’il fut un faux esclaves, beaucoup trop ont souffert et surtout lui.
Patrocle força, plus qu’à l’habitué, tendant les cordages à leurs paroxysmes. Le cavalier regardait la scène avec un certain intérêt. En effet, les cordes trouvées, comme tout le reste dans cette ville n’était que des ruines, des restes… Le cordage lâcha et Patrocle se retrouva debout face au blessé. Après avoir reprît son essoufflement, il s’exprima :
- « Maintenant laissez-moi vous soigner. Vous avez tout ce qu’il faut ici. » Prenant la flasque d’huile encore présente sur le bureau de l’officier, Patrocle parlait pour lui sans regarder le blessé.
- « La sève des fleurs de Javry sur le bord de la route, offrira un parfait désinfectant, mélangée à la salive du patient. Le fer de ma lance chauffé cautérisera, l’huile mélangé à du jus de Pin formera une pâte qui calmera la brûlure, puis il faudra 10 jours sans frottements sur la plaie. » baragouinait Patrocle.
- « Voici ce que vôtre ordonnance doit aller chercher pour vous soigner, moins il traîne plus vite vous serez sur pied. » Dit Patrocle avec un regard des plus sincère, froid, qui laissait paraître toute sa détermination à comparaître comme non coupable. Le jeune homme tendait une liste griffonnée sur un bout de papier ramassé sur le bureau de l’officier.
Toutes ces heures, seuls, émerveillés, devant la multitude de savoir qu’offrait les recueils de sciences, médecines, avait permis à Patrocle d’engranger des connaissances propres aux soins.
- « Tu pourrais très bien m’empoisonner, cela ne prouve en rien que tu es avec nous, sombre idiot. » Hurla l’officier.
A ce même moment, l’Ordonnance revînt accompagnée d’un cinquantenaire à lunette, encore en tenue de nuit. La scène entre l’Hoplite et l’officier était figée aucun des deux ne tombaient le regard, aucun mot ne sortait de leur bouche.
Voyant Patrocle debout dos à lui, l’Ordonnance chargea avec son gourdin, vaine tentative. Patrocle le stoppa net, le prenant à la gorge, le pauvre homme lâcha son gourdin, battant des jambes dans le vide. Patrocle l’assît sur la chaise précédemment défaite de l’emprise des cordages. Pacher détourna son regard vers le médecin et lui dit d’approcher.
- « Entrer doc, cet homme ne vous fera aucun mal, j’ai beau être blessé, il n’est rien face à moi. » dit calmement Sven. Patrocle le savait Sven Pacher n’était pas devenu un Cavalier de la Révolution en vendant des gaufres, il était puissant, du moins, plus que lui.
Patrocle tendit la liste au médecin, en lui faisant barrage :
- « Il vous faut ceci. Rien de plus. » Souffla Patrocle au vieil homme.
Le médecin pris quelques seconde pour lire les composants, il replaçait ses lunettes en même temps qu’il baragouinait la liste.
Le médecin releva la tête vers Patrocle puis vers l’officier, souffrant :
- « Il… Il a raison, tout ceci est correct… » Dit, en tremblotant, le médecin.
L’officier et la Correspondance eurent un soupir de surprise. L’homme qui, il y à quelques minutes de cela, plantait sa lance dans la jambe d’un officier révolutionnaire, offrait la parfaite combinaison à un remède. L’homme qui, d’apparence, est formé de lutte, de muscles, et non de savoir connaissait la médecine. Les deux hommes se regardaient.
- « Si cela ne suffit pas pour vous convaincre, voici une autre preuve, de mon malheur. » Suite à ses mots, Patrocle enleva le haut de son armure. Les révolutionnaires comprirent, Patrocle était réellement un gladiateur, il avait été esclave.
On pouvait distinguer la marque au fer rouge portée aux gladiateurs de l’île des esclaves : une épée dans un cercle.
- « Hé bien… Il semblerait que nous nous sommes trompés sur ton cas, Patrocle, mais comment explique-tu cette lance dans ma cuisse ?! » Par ces mots, l’officier brisa le silence.
- « Regardez sur le sol, cette flaque d’huile, dont on voit encore la marque de glissade. » Le jeune homme désignait à côté de lui une légère flaque d’huile reflétant les lueurs du feu de bois.
Dans un regard compréhensif, tout le monde se mit en mouvement : Le médecin à la récolte des remèdes, l’Ordonnance fit retomber l’alerte donnée aux péons qui gardaient la bâtisse, et Patrocle, quant à lui, prépara sa suture de la plaie.
- « Hum… disons que je te dois des excuse l’Hoplite. Pendant un moment j’ai cru faire face à un de ces chiens du gouvernement. » Dit l’officier en baissant la tête.
- « C’est à moi de me faire pardonner, une fois que je vous aurai remis sur pied, j’aurai une dette envers vous. »
- « Tu sais, je t’ai vue à l’œuvre, tes reflexes lors de la chute, le cordage, tu as arrêté ma Correspondance à une main… Ta détermination ! Tu me semble être motivé à rejoindre la cause. » L’officier posa sa main sur l’épaule de Patrocle, agenouillé près du feu pour faire rougir sa lance. « Rejoins la Révolution, apporte l’égalité dans ce monde et notre dette sera nulle. » Dit-il avec un large sourire.
Le jeune homme se releva, le regard plein de promesses, porté vers l’avenir, se dressa et d’un ton solennel, frappa son poing fermé contre son cœur :
« Je vous promet, Cavalier Sven Pacher, Officier de la Révolution, lutter contre les inégalités, l’injustice. Je promets de rétablir la liberté aux nécessiteux, d’aider les plus démunis et de devenir le glaive de la cause révolutionnaire. »
Dans ces termes, la nuit s’apaisa, les soins furent prodigués, et chacun se reposa.
Le lendemain matin, l’officier ne trouva nulle part Patrocle, envoyant sa Correspondance le chercher, il trouva sur son bureau un mot cacheté :
« Bientôt, vous entendrez parler de Patrocle l’Hoplite, non pas pour sa dextérité dans l’arène, mais par des actions bien plus altruiste. Nous nous rêverons, notre lutte n’as pas eu lieu, je deviendrai plus fort je vous le promets.
Patrocle. »
L’officier dans un large sourire en coin, replia la lettre et regarda vers le feu :
- « Après tout, pourquoi pas… »
Patrocle était déjà en mer, lorsque le ciel franchît de ses milles éclats, la ligne d’horizon. Les yeux dans ses livres voguant vers sa promesse.
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ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Patrocle le Lun 12 Mar 2018 - 22:53, édité 2 fois