Johnny Joe
• Pseudonyme : JJ le chat
• Age : 19 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Vagabond
• Groupe : Révolution
• Age : 19 ans
• Sexe : Homme
• Race : Humain
• Métier : Vagabond
• Groupe : Révolution
• But : Venger la mort de ses parents
• Équipement : Une dague à la ceinture et un sac à dos
• Parrain : Ragnar Etzmurt
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non et Non
Codes du règlement :
• Équipement : Une dague à la ceinture et un sac à dos
• Parrain : Ragnar Etzmurt
• Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non et Non
Codes du règlement :
Description Physique
En voyant Johnny Joe, la première chose marquante est que la vie ne l’a pas épargné. Il possède d’innombrables cicatrices sur le corps qui dessinent le destin tragique de sa vie cependant son visage a été préservé. Un emblème marqué au fer est présent sur son avant-bras droit, le laissant marqué à vie et lui laissant le douloureux souvenir qu’il a été esclave. Sa petite taille laisse deviner tous les manques qu’il a eu lors de son enfance. Ces manquements stigmatisent son corps encore aujourd’hui, il est très fin, à la limite de la maigreur. De plus, ses vêtements sont d’une extrême simplicité, un haut blanc et un pantalon vert. Il ne porte jamais de chaussures non pas par pauvreté mais par habitude n’ayant jamais eu guère plus que cette dague donnée par son père lors de sa disparition.
Sa façon de se déplacer est atypique, chaque pas caresse le sol et lorsque JJ le chat se met à courir, il donne l’impression de flotter sur le sol. Lorsqu’il se promène sur son île, on dit que l’on entend d’abord Johnny avant de le voir, la raison est simple. JJ a une pièce d’or porte bonheur qu'il jette en l’air de manière régulière et répétitive.
Le trait le plus marquant chez Johnny Joe est sa voix. Elle est froide, sans émotion. Certains diront même qu’elle est glaçante. Ses cheveux et ses yeux sont si noirs que lorsque la lune l’éclaire, il ne reste visible que sa peau pâle. Un de ses sourires est aussi rare qu’un flocon de neige dans le désert.
Sa façon de se déplacer est atypique, chaque pas caresse le sol et lorsque JJ le chat se met à courir, il donne l’impression de flotter sur le sol. Lorsqu’il se promène sur son île, on dit que l’on entend d’abord Johnny avant de le voir, la raison est simple. JJ a une pièce d’or porte bonheur qu'il jette en l’air de manière régulière et répétitive.
Le trait le plus marquant chez Johnny Joe est sa voix. Elle est froide, sans émotion. Certains diront même qu’elle est glaçante. Ses cheveux et ses yeux sont si noirs que lorsque la lune l’éclaire, il ne reste visible que sa peau pâle. Un de ses sourires est aussi rare qu’un flocon de neige dans le désert.
Description Psychologique
La première chose que vous remarquez lorsque vous rencontrez JJ le chat, c’est ce manque d’émotion. Il est aussi expressif qu’une pierre. Cependant, sous cette totale apathie ne se cache pas un égoïste. Bien au contraire, on ne compte plus le nombre de fois où notre héros s’est mis en danger pour aider une personne.
Johnny ne supporte pas être sous la tutelle d’une autre personne, il est libre de ses choix et peut avoir de grandes crises de colère froides si quelqu’un tente de le soumettre à son autorité. Il ne le dira jamais mais la solitude dans laquelle il se trouve depuis toujours ne lui convient pas. Il aime être accompagné mais son absence d’émotions et son physique font que les seuls moments où on échange avec lui, sont pour lui demander de l’aide.
JJ le chat peut s’avérer être un adversaire coriace, il possède un mental qui lui permet de ne pas abandonner même lorsqu’il n’a clairement pas le niveau pour se battre. Il est doté d’une grande intelligence qui permet de compenser son manque de force physique. Un défaut qui l’a mis en danger plus d’une fois est le fait qu’il refuse de tuer. Nous avons là, la plus grande faiblesse de Johnny.
Johnny ne supporte pas être sous la tutelle d’une autre personne, il est libre de ses choix et peut avoir de grandes crises de colère froides si quelqu’un tente de le soumettre à son autorité. Il ne le dira jamais mais la solitude dans laquelle il se trouve depuis toujours ne lui convient pas. Il aime être accompagné mais son absence d’émotions et son physique font que les seuls moments où on échange avec lui, sont pour lui demander de l’aide.
JJ le chat peut s’avérer être un adversaire coriace, il possède un mental qui lui permet de ne pas abandonner même lorsqu’il n’a clairement pas le niveau pour se battre. Il est doté d’une grande intelligence qui permet de compenser son manque de force physique. Un défaut qui l’a mis en danger plus d’une fois est le fait qu’il refuse de tuer. Nous avons là, la plus grande faiblesse de Johnny.
Biographie
L’histoire de Johnny Joe débute au sein d’une richissime famille esclavagiste de nobles. Tous leurs esclaves sont marqués du sceau familial au niveau de l’avant-bras et sont contraints à travailler durement dans les champs. Durant leur dur labeur, les parents de JJ ont enfreint l’une des 7 lois fondamentales de leurs propriétaires. Leur relation était prohibée et ils le savaient. Many Joe, la mère de Johnny a réussi à cacher sa grossesse. Ce miracle n’a permis qu'à retarder l’inéluctable car le jour J de l’accouchement la vérité éclata aux yeux du chef de la famille des nobles. Dans sa colère hystérique, il fit exécuter les parents. Ce jour n’avait pas encore révélé toute sa noirceur car il décida d’épargner JJ pour en faire un esclave à son tour. Ce choix permit d’en faire un exemple auprès de tous les esclaves. Tous furent marqués à vie par ce jour funeste.
Jusqu’à ses sept ans, Johnny fut élevé dans la maison de la famille. Cependant il n’avait le droit d’être que dans un minuscule et lugubre débarras. Il avait le droit de boire seulement deux fois par jour et un seul et maigre repas par jour. Et comme si cette cruauté n’était pas suffisante, un esclave avait pour ordre de venir le réveiller toutes les deux heures. On ne comptait plus le nombre de coups de fouet que notre héros a subi. Lors de son 7ème anniversaire, jour du décès de ses parents, Johnny fut envoyé dans les champs. Malgré la dureté infernale de cet ordre, cela fut une libération.
Les 10 années suivantes furent guidées par un travail acharné qui a endurcit le corps de notre héros. Le champ ne fut pas simple et on peut compter sur les doigts d’une seule main, les échanges que JJ a pu avoir avec les autres esclaves. En effet, il était trop difficile pour les esclaves d’être aux cotés de cet adolescent qui rappelait la mort de deux esclaves qui étaient appréciés de tous.
Un jour, un groupe de révolutionnaires salvateurs vint et mis à feu et à sang le camp. Cette diversion permis à JJ de s’échapper. Cependant à quelques mètres, il décida de revenir sur ses pas afin d’essayer de libérer tous les esclaves. Ces derniers étaient enfermés à clé. Cette clé était en possession d’Edgar le responsable des esclaves. Sans plus y réfléchir, il décida d’aller affronter cette infâme personne.
Evidemment, le combat ne tourna pas à son avantage. Comment JJ aurait pu connaitre le succès face à ce vétéran qui avait connu plus 200 batailles. Edgar allait mettre le coup de grâce à JJ quand soudain le chef du groupe révolutionnaire intervint et termina ce combat en 4 coups. Il libéra tous les esclaves et ayant remarqué le courage herculéen de ce gosse, il décida d’offrir une pièce d’or à l’effigie d’un officier des révolutionnaires et demanda aux esclaves de le soigner.
De nos jours, Johnny est sur l’île d’Orange où il est libre comme le vent. Bien qu’il n’ait toujours aucun travail ni argent et vole uniquement pour se nourrir. Il s’est promis qu’un jour, il reviendrait pour rendre ce qu’il a pris aux habitants. Ces derniers connaissent son histoire et bien que l’épicier du village le rouspète souvent, il fait régulièrement exprès de laisser de la nourriture sur le devant de son magasin pour JJ.
Test RP
Comme tous les jours, Johnny errait sans but sur l’île d’Orange en jetant sa pièce fétiche. Il passa comme tous les jours devant les mêmes habitations. JJ était tellement serviable. Cette matinée-là, il avait porté les courses d’une vieille dame, construit une cabane pour le chien d’un habitant, aidé le facteur à livrer ses lettres comme tous les jours. Cet altruisme ne lui permettait guère de créer de relations amicales avec les autres car notre héros ne s’exprimait que très rarement. Cette rupture émotionnelle empêchait les habitants d’entretenir une relation intime. Cependant, cela n’empêchait pas qu’à sa façon, JJ était apprécié.
Il décida d’aller vers les champs pour se reposer. C’était une journée paisible. On entendait que le chant des oiseaux. L’herbe servait de confortable matelas à Johnny qui somnolait. Lorsqu’il fut à deux doigts de tomber dans les bras de Morphée, Jam apparut en courant et en criant du haut d’une colline. Jam était un enfant de la rue. Il avait des parents mais son rêve de devenir pirate un jour le poussait à être toujours dehors afin de vivre ses aventures. L’épicier lui avait donné sa quête du jour. Il devait trouver Johnny Joe et le ramener à l’épicerie le plus vite possible.
Une fois à la hauteur de JJ, il lui dit « Monsieur Joe, vite l’épicier vous cherche. C’est une urgence, je dois vous escorter pour assurer votre sécurité jusqu’à l’épicerie ».
Notre héros ne répondit pas. Il n’avait pas le temps pour jouer au faible qui devait être protégé. Il se releva de manière lente et nonchalante comme s’il n’avait pas entendu. Soudainement, il partit au quart de tour. On ne pouvait comprendre son surnom que lorsqu’on le voyait courir. Il était si élégant et si rapide. Jam fut surpris et compris qu’il ne pourrait remplir sa mission du jour. Il cria « Attendez-moi, les rues peuvent être dangereuses !!! ». Il se mit lui aussi à courir pour arriver le plus tôt possible.
Le chat était véloce. En sprintant vers l’épicerie, il courrait dans les étroites ruelles d’Orange mais on était le premier vendredi du mois. C’était donc le jour du noir vendredi. Tous les habitants pouvaient lors de leurs achats, bénéficier de réductions et remises incroyables.
A une telle vitesse, JJ allait faire un carnage en bousculant les habitants mais son agilité était telle qu’il traversa sans encombre. Il slalomait entre tous. Gauche, droite, gauche, droite, il se permit même de passer entre les jambes d’une personne. C’est alors qu’un ballon de foot traversa et se mit sur le chemin de Johnny. Un enfant apparut pour le récupérer. Sur ce coup, il était sûr qu’il ne pourrait pas s’arrêter à temps et à une demie seconde de l’impact. Il sauta par-dessus l’enfant et termina son saut dans l’étalage de fruits et légumes de l’épicier.
L’épicier était en colère car ce n’était pas la première fois. De plus, Johnny était étalé par terre dans cet amas de nourriture. Il était déjà en train de manger une pomme. Le tenant de ce commerce lui dit agacé « Bon, la situation est grave, j’ai besoin de ton aide Johnny. Et CESSE DE MANGER CETTE POMME. ». Johnny se releva et mit la pomme dans sa poche. Il était attentif. L’épicier reprit « Polor s’est fait lâchement agresser et est en ce moment même à l’hôpital ! » Il tente de contenir ses larmes et reprend « Je te passe les détails mais quelqu’un a souillé son honneur. On l’a pénétré avec une aubergine ! Sais-tu seulement la taille que peut avoir ce légume ? Il faut que tu retrouves cette personne pour se venger ! »
Johnny n’avait même pas l’air surpris, il répondit froidement « Ok ».
L’épicier déconcerté malgré l’habitude répondit « Comment ça juste ok ? »
Et juste avant de partir, JJ ajouta « Vous savez très bien, pas de vengeance personnelle ! ».
Sur ces sages paroles, il partit en direction du bar pour se prendre une bonne bière. Les langues se délient plus facilement lorsque l’alcool fait son œuvre. En marchant, un enfant qui courrait le percuta. C’était Jam qui était très vexé de ne pas avoir pu assurer sa mission jusqu’au bout. L’enfant dit « Par ta faute, ma mission est un échec. Je vais le dire à mon père ». JJ haussa les épaules et entra dans le bar.
Une fois dedans, il alla voir un vieil homme qui était surnommer la chouette. Cette personne était absolument au courant de tout dans le village. La réponse du vieux fut mystérieuse et dit « Parfois ce que l’on voit n’est pas ce que l’on croit. Part donc voir mon frère le hibou ».
Dans son enquête, Johnny commença à se dire que peut être ce cousin n’avait pas été simplement agressé. Une fois arrivé devant la maison du hibou, il entendit une personne geindre de douleurs. Il entra habilement par la fenêtre du premier étage qui était ouverte. Il arriva dans ce qui semblait être la chambre à coucher. La scène était chaotique. Tout était en désordre comme lors d’un cambriolage. Le hibou gisait sur le sol avec du fenouil dans le nez, du persil dans les oreilles et pour finir ce qu’il semblait être la signature de ce criminel. Une aubergine ne formait qu’un avec le hibou. Johnny était dans l’inconnu. Il décida de s’occuper dans un premier temps de la victime. Il était encore en vie. Le hibou s’était fait déplumer mais comme on dit souvent les plumes ça repousse.
En retirant les divers légumes présents sur le corps, il lui demanda ce qu’il s’était passé. Le hibou commença « Oh Johnny, mon brave, c’était un pur bonheur » Et il perdit connaissance. Johnny le prit sur ses épaules et l’emmena à l’hôpital.
Il ressassa ces deux évènements dans sa tête tout en jetant comme à son habitude son porte-bonheur. Il pensa « Deux agressions de ce genre, le même jour… Pourquoi ne pas faire une enquête de voisinage autour de la maison du Hibou ».
Son voisin, un ermite qu’on n’avait plus vu au village depuis 8 longues années. Des rumeurs disaient qu’il se nourrissait uniquement de rats qu’il trouvait dans les égouts de la ville, d’autres disaient qu’il était mort de solitude. Il arriva devant la porte. Elle était faite en bois sûrement qu’auparavant elle était solide mais le temps avait fait son œuvre et la porte semblait pouvoir céder à la première tempête qui viendrait. Cette maison semblait abandonnée depuis plusieurs années.
D’ailleurs, notre félin l’aurait sûrement cru à la vue de cet habitat mais le coup de main donné quotidiennement au facteur lui permettait de savoir que tous les jours, le Daily Orange était livré ici et que la boite aux lettres n’était pas pleine. Johnny allait frapper quand soudain la porte s’ouvrit et un vieux barbu lui envoya une énorme mandale. JJ ne l’avait pas vu venir et fut sonné durant quelques instants.
Le vieux lui dit « Après t’être attaqué au hibou, tu veux te faire ma peau ? » Johnny se retrouva dans une situation délicate, il ne voulait pas faire de mal à ce vieux et tenta de lui expliquer son erreur mais le faire revenir à la raison ne semblait pas être possible. Il ne faisait qu’esquiver les coups. Pour obtenir des informations de cet énergumène, il allait devoir faire preuve d’ingéniosité. Une idée lui vint à l’esprit. JJ s’exprima « Que savez-vous de mon attaque sur le hibou ? ».
L’ermite refusa de répondre. Johnny allait devoir employer la méthode forte. Il avait remarqué que sur la devanture de cette maison, il y avait une collection de statuts représentant des héros d’autrefois pleine de poussières sauf une qui était comme neuve. Le vieux envoya un coup de genou en direction du visage de JJ. Celui-ci effectua une roulade et saisit la belle statuette. Il dit de sa voix « Un pas de plus et je la détruis ». JJ avait touché une corde sensible. Le vieux céda à contrecœur « Ne fais pas ça s’il te plait ! C’est bon ! Je me laisse faire ! » d’un air résigné. Johnny expliqua que ce n’était pas lui le terroriste aux légumes mais le vieux était dur de l’oreille. Le chat capitula pour reposer sa question « Que savez-vous de mon attaque sur le hibou ? ». Il répondit « Je sais exactement ce que tu fais avec ton fenouil, ton persil et ta maudite aubergine. Je sais que ce n’est pas la première fois que tu t’en prends au hibou mais quand même sur ce coup là tu l’as envoyé à l’hôpital !! ». Johnny lâcha un simple merci et partit.
Johnny savait donc que le hibou avait une relation régulière avec l’agresseur aux légumes. Il déduisit que Polor le cousin de l’épicier était probablement dans le même cas. Lors de la visite du deuxième voisin, Il apprit que personne ne visitait le hibou mise à part son frère et une femme. Le genre de femme qu’on ne peut que remarquer. Si belle, aucun homme ne restait de marbre. L’homme se mit à décrire cette femme avec ardeur pendant de longues minutes. Johnny se leva et partit sans dire un mot. Ce n’est qu’à la fin de son monologue que le voisin s’était aperçu de sa disparition.
Cette description aussi charnelle ne pouvait correspondre qu’à une seule personne : Jenna la joyeuse. Tout le monde connaissait cette femme sur l’île. Elle avait brisé tant de couples. Elle distribuait du plaisir à tour de bras à qui payait le bon prix. Elle était toujours au port au sud de l’île. Il partit à grande vitesse la trouver avant qu’elle ne comète une nouvelle agression.
Une fois arrivé, aucun signe de la jeune femme. Il y avait un monde fou. Tout le monde travaillait, il fallait fournir la quantité de poissons pour éviter toute rupture de stock. En ce jour si particulier du noir vendredi, le port ressemblait à une fourmilière où chaque individu s’affaire à une tâche précise. La productivité de ces hommes était impressionnante. Il continua de chercher partout, il demanda aux travailleurs mais il n’avait pas le temps. Puis enfin, l’un d’eux décida enfin de prendre quelques instants pour Johnny. Il ne pouvait pas lui refuser, il avait tout de même pris en charge ces deux chats lorsque celui-ci était partit deux mois en mission. Il expliqua qu’il l’avait vu et qu’elle était accompagné de Rico le boulanger.
Johnny ne répondit rien et partit sur-le-champ. Il espérait que cette femme n’allait pas passer de l’aubergine au pain de campagne. Le boulanger n’y survivrait pas. Sur le chemin de la boulangerie, il vit les deux entrer dans un parc. Johnny ordonna à l’homme de partir. Il rouspétât mais Johnny n’était pas le genre de personne avec qui on a envie de négocier.
Notre héros expliqua toute son enquête et conclut par « Je sais ce que tu as fait. Tu agresses les habitants de cette île en leur faisant des choses perverses. Je suis ici pour mettre fin à ça. »
La jeune femme était surprise d’être découverte de la sorte et s’écria non sans émotion « Je suis pas venu ici pour souffrir OK ? Moi aussi j’ai été esclave ! ». Quelques sanglots se firent entendre. Johnny ne s’attendrit pas pour autant mais il voulait comprendre comment une personne ayant connu l’enfer de l’esclavage pouvait faire ces actes.
Johnny leva le ton et lui dit « Tu devrais avoir honte, toi ancienne esclave qui a la chance d’avoir la liberté ! Tu fais le choix de faire du mal. ». La femme rétorqua « Cesse de me faire la morale, la liberté n’existe pas. Je pensais commencer ma nouvelle vie lors de mon affranchissement. On voudrait tous être comme toi. On a tous en nous quelque chose de Johnny Joe ! Passer son temps à aider les autres mais ce n’est pas ça la vie ! Je suis tout de suite tombée dans les mains d’un affreux personnage. Il m’a obligée à offrir mon corps, ce que tu as vu fait à ces hommes est juste une prestation pour laquelle ils payent. Mais je ne veux plus, je suis épuisée. J’ai décidé donc de me rebeller et leur offrir un supplément à mon service. Le supplément Hôpital ! »
Cette femme semblait perdre la raison. Elle avait besoin d’aide. Johnny ne pouvait pas fermer les yeux. Il se devait de l’aider. Il apprit que Mary rencontrait son oppresseur tous les soirs dans une ruelle pour lui donner sa part d’argent. JJ préparait son plan avec son jet de pièce habituel. Cela lui permettait de mieux réfléchir.
La nuit était tombée. Mary attendait à son point de rendez-vous. Le criminel allait arriver d’une minute à l’autre. La lune était pleine et éclairait merveilleusement bien. Johnny était caché dans une poubelle. La légère ouverture du couvercle lui permettait d’avoir en vue la belle Mary. On ne sait pas si les vapeurs de détritus et poissons pourris lui faisaient cet effet mais il commença à songer au charme que pouvait avoir cette femme. Il se reprit immédiatement lorsque l’homme arriva pour récupérer son argent. Il allait prendre l’argent que lui tendait Mary quand soudain JJ passa entre les deux et vola l’argent. Il ne courrait pas à pleine vitesse sinon il était sûr que la poursuite aurait été de courte durée.
Nos protagonistes arrivaient au niveau du port. Johnny était arrivé au bout, il ne pouvait plus fuir, bloqué entre la mer et son poursuivant. L’homme s’approchait en étant vigilant. JJ esquissa un sourire - était-il en train de penser à Mary ? Pas le moins du monde, c’était en fait un signe envoyé à Jam pour lui signaler de couper la corde. Celle-ci maintenait une caisse permettant d’y mettre un humain. Elle fit un bruit assourdissant en tombant. L’homme se retourna, Johnny saisit cette chance et envoya un coup de pied sauté. Il tomba dans la caisse. Il ferma aussitôt celle-ci à l’aide de clous.
Le plan s’était déroulé comme sur des roulettes et l’homme allait être envoyé sur une île lointaine. Mary courra dans les bras de Johnny pour le remercier, il ne savait pas comment l’expliquer mais il avait ressenti des fourmis dans le ventre. L’homme n’avait pas dit son dernier mot, la caisse céda à la suite à un coup de tête mis avec violence. Le plan avait permis d’éviter l’affrontement mais là, il n’était plus possible de faire machine arrière car le vil personnage avait compris la complicité de Mary. Le combat n’allait pas être équitable. Johnny se faisait complètement dominer. Une rafale de coups pleuvait sur lui. Tout allait beaucoup trop vite pour lui. Il y mettait le corps mais malheureusement ce n’était pas suffisant.
Quelques instants plus tard, il se retrouva à genoux, tête baissée, le visage tuméfié et du sang ruisselait de son visage. L’homme déclara à JJ « Tu m’as fait assez perdre mon temps, dorénavant tu es à moi. On me dit que tu voles pour te nourrir et bien maintenant tu vas voler pour moi. »
Johnny se rebella « Jamais ! ». Pour assoir son autorité l’homme mis son pied sur le visage de notre héros et l’écrasa contre les pavés du port. Les cris de douleurs se firent entendre. Sans une certaine arrogance, la brute ajouta « Tu es à mes ordres ! Esclave ! »
Cette phrase alluma une petite flamme à l’intérieur de Johnny. Il se rappela de toute son histoire et toutes les épreuves qu’il avait traversé. Il ne pouvait pas finir sous la houlette de cette ignoble personne. Plus les souvenirs s’amassaient et plus cette petite flamme prenait de l’ampleur. C’était désormais un feu ardent qui bouillonnait en JJ. Il se releva en tournant sur lui-même. Il sauta de rage sur l’individu. Le combat n’avait plus la même physionomie. Les coups étaient lancés de part et d’autre. Johnny pris l’ascendant sur son adversaire. Les coups étaient de plus en plus lourds sur les os de son adversaire.
Il était au bord de la mort, inconscient quand Johnny reprit ses esprits. Il fallait trouver un moyen de l’empêcher de nuire. Il reprit sa pièce et resta un long instant silencieux. Jam et Mary le regardaient. Ils avaient compris qu’il serait inutile de lui parler. Soudainement, Johnny dit « Une feuille et un stylo ». Les deux étaient interloqués et Mary fit signe à Jam de se dépêcher !
Le temps de faire l’aller-retour. JJ écrivit une lettre permettant d’établir un lien entre cet homme et des dangereux pirates qui étaient recherchaient. Le genre de pirates où il suffisait juste de dire leurs noms pour vous mettre derrière les barreaux pour une semaine d’interrogatoire. Il le mit dans ses affaires. Il savait que lorsque les secours viendraient, ils fouilleraient pour connaître l’identité de la victime. Sur ce coup, le plan s’était déroulé comme prévu. L’homme se fit soigner et une escorte de marines l’attendait à sa sortie.
Nos trois personnages étaient assis sur le rebord du port. Leurs pieds frôlaient l’eau. Ils pouvaient enfin souffler un peu. Johnny se devait de profiter de cette accalmie car les jours et mois qui allaient suivre ne seraient pas de tout repos. Sa journée l’avait mis à l’épreuve. Il en savait un peu plus sur lui-même et il s’était fait deux nouveaux amis.
Il décida d’aller vers les champs pour se reposer. C’était une journée paisible. On entendait que le chant des oiseaux. L’herbe servait de confortable matelas à Johnny qui somnolait. Lorsqu’il fut à deux doigts de tomber dans les bras de Morphée, Jam apparut en courant et en criant du haut d’une colline. Jam était un enfant de la rue. Il avait des parents mais son rêve de devenir pirate un jour le poussait à être toujours dehors afin de vivre ses aventures. L’épicier lui avait donné sa quête du jour. Il devait trouver Johnny Joe et le ramener à l’épicerie le plus vite possible.
Une fois à la hauteur de JJ, il lui dit « Monsieur Joe, vite l’épicier vous cherche. C’est une urgence, je dois vous escorter pour assurer votre sécurité jusqu’à l’épicerie ».
Notre héros ne répondit pas. Il n’avait pas le temps pour jouer au faible qui devait être protégé. Il se releva de manière lente et nonchalante comme s’il n’avait pas entendu. Soudainement, il partit au quart de tour. On ne pouvait comprendre son surnom que lorsqu’on le voyait courir. Il était si élégant et si rapide. Jam fut surpris et compris qu’il ne pourrait remplir sa mission du jour. Il cria « Attendez-moi, les rues peuvent être dangereuses !!! ». Il se mit lui aussi à courir pour arriver le plus tôt possible.
Le chat était véloce. En sprintant vers l’épicerie, il courrait dans les étroites ruelles d’Orange mais on était le premier vendredi du mois. C’était donc le jour du noir vendredi. Tous les habitants pouvaient lors de leurs achats, bénéficier de réductions et remises incroyables.
A une telle vitesse, JJ allait faire un carnage en bousculant les habitants mais son agilité était telle qu’il traversa sans encombre. Il slalomait entre tous. Gauche, droite, gauche, droite, il se permit même de passer entre les jambes d’une personne. C’est alors qu’un ballon de foot traversa et se mit sur le chemin de Johnny. Un enfant apparut pour le récupérer. Sur ce coup, il était sûr qu’il ne pourrait pas s’arrêter à temps et à une demie seconde de l’impact. Il sauta par-dessus l’enfant et termina son saut dans l’étalage de fruits et légumes de l’épicier.
L’épicier était en colère car ce n’était pas la première fois. De plus, Johnny était étalé par terre dans cet amas de nourriture. Il était déjà en train de manger une pomme. Le tenant de ce commerce lui dit agacé « Bon, la situation est grave, j’ai besoin de ton aide Johnny. Et CESSE DE MANGER CETTE POMME. ». Johnny se releva et mit la pomme dans sa poche. Il était attentif. L’épicier reprit « Polor s’est fait lâchement agresser et est en ce moment même à l’hôpital ! » Il tente de contenir ses larmes et reprend « Je te passe les détails mais quelqu’un a souillé son honneur. On l’a pénétré avec une aubergine ! Sais-tu seulement la taille que peut avoir ce légume ? Il faut que tu retrouves cette personne pour se venger ! »
Johnny n’avait même pas l’air surpris, il répondit froidement « Ok ».
L’épicier déconcerté malgré l’habitude répondit « Comment ça juste ok ? »
Et juste avant de partir, JJ ajouta « Vous savez très bien, pas de vengeance personnelle ! ».
Sur ces sages paroles, il partit en direction du bar pour se prendre une bonne bière. Les langues se délient plus facilement lorsque l’alcool fait son œuvre. En marchant, un enfant qui courrait le percuta. C’était Jam qui était très vexé de ne pas avoir pu assurer sa mission jusqu’au bout. L’enfant dit « Par ta faute, ma mission est un échec. Je vais le dire à mon père ». JJ haussa les épaules et entra dans le bar.
Une fois dedans, il alla voir un vieil homme qui était surnommer la chouette. Cette personne était absolument au courant de tout dans le village. La réponse du vieux fut mystérieuse et dit « Parfois ce que l’on voit n’est pas ce que l’on croit. Part donc voir mon frère le hibou ».
Dans son enquête, Johnny commença à se dire que peut être ce cousin n’avait pas été simplement agressé. Une fois arrivé devant la maison du hibou, il entendit une personne geindre de douleurs. Il entra habilement par la fenêtre du premier étage qui était ouverte. Il arriva dans ce qui semblait être la chambre à coucher. La scène était chaotique. Tout était en désordre comme lors d’un cambriolage. Le hibou gisait sur le sol avec du fenouil dans le nez, du persil dans les oreilles et pour finir ce qu’il semblait être la signature de ce criminel. Une aubergine ne formait qu’un avec le hibou. Johnny était dans l’inconnu. Il décida de s’occuper dans un premier temps de la victime. Il était encore en vie. Le hibou s’était fait déplumer mais comme on dit souvent les plumes ça repousse.
En retirant les divers légumes présents sur le corps, il lui demanda ce qu’il s’était passé. Le hibou commença « Oh Johnny, mon brave, c’était un pur bonheur » Et il perdit connaissance. Johnny le prit sur ses épaules et l’emmena à l’hôpital.
Il ressassa ces deux évènements dans sa tête tout en jetant comme à son habitude son porte-bonheur. Il pensa « Deux agressions de ce genre, le même jour… Pourquoi ne pas faire une enquête de voisinage autour de la maison du Hibou ».
Son voisin, un ermite qu’on n’avait plus vu au village depuis 8 longues années. Des rumeurs disaient qu’il se nourrissait uniquement de rats qu’il trouvait dans les égouts de la ville, d’autres disaient qu’il était mort de solitude. Il arriva devant la porte. Elle était faite en bois sûrement qu’auparavant elle était solide mais le temps avait fait son œuvre et la porte semblait pouvoir céder à la première tempête qui viendrait. Cette maison semblait abandonnée depuis plusieurs années.
D’ailleurs, notre félin l’aurait sûrement cru à la vue de cet habitat mais le coup de main donné quotidiennement au facteur lui permettait de savoir que tous les jours, le Daily Orange était livré ici et que la boite aux lettres n’était pas pleine. Johnny allait frapper quand soudain la porte s’ouvrit et un vieux barbu lui envoya une énorme mandale. JJ ne l’avait pas vu venir et fut sonné durant quelques instants.
Le vieux lui dit « Après t’être attaqué au hibou, tu veux te faire ma peau ? » Johnny se retrouva dans une situation délicate, il ne voulait pas faire de mal à ce vieux et tenta de lui expliquer son erreur mais le faire revenir à la raison ne semblait pas être possible. Il ne faisait qu’esquiver les coups. Pour obtenir des informations de cet énergumène, il allait devoir faire preuve d’ingéniosité. Une idée lui vint à l’esprit. JJ s’exprima « Que savez-vous de mon attaque sur le hibou ? ».
L’ermite refusa de répondre. Johnny allait devoir employer la méthode forte. Il avait remarqué que sur la devanture de cette maison, il y avait une collection de statuts représentant des héros d’autrefois pleine de poussières sauf une qui était comme neuve. Le vieux envoya un coup de genou en direction du visage de JJ. Celui-ci effectua une roulade et saisit la belle statuette. Il dit de sa voix « Un pas de plus et je la détruis ». JJ avait touché une corde sensible. Le vieux céda à contrecœur « Ne fais pas ça s’il te plait ! C’est bon ! Je me laisse faire ! » d’un air résigné. Johnny expliqua que ce n’était pas lui le terroriste aux légumes mais le vieux était dur de l’oreille. Le chat capitula pour reposer sa question « Que savez-vous de mon attaque sur le hibou ? ». Il répondit « Je sais exactement ce que tu fais avec ton fenouil, ton persil et ta maudite aubergine. Je sais que ce n’est pas la première fois que tu t’en prends au hibou mais quand même sur ce coup là tu l’as envoyé à l’hôpital !! ». Johnny lâcha un simple merci et partit.
Johnny savait donc que le hibou avait une relation régulière avec l’agresseur aux légumes. Il déduisit que Polor le cousin de l’épicier était probablement dans le même cas. Lors de la visite du deuxième voisin, Il apprit que personne ne visitait le hibou mise à part son frère et une femme. Le genre de femme qu’on ne peut que remarquer. Si belle, aucun homme ne restait de marbre. L’homme se mit à décrire cette femme avec ardeur pendant de longues minutes. Johnny se leva et partit sans dire un mot. Ce n’est qu’à la fin de son monologue que le voisin s’était aperçu de sa disparition.
Cette description aussi charnelle ne pouvait correspondre qu’à une seule personne : Jenna la joyeuse. Tout le monde connaissait cette femme sur l’île. Elle avait brisé tant de couples. Elle distribuait du plaisir à tour de bras à qui payait le bon prix. Elle était toujours au port au sud de l’île. Il partit à grande vitesse la trouver avant qu’elle ne comète une nouvelle agression.
Une fois arrivé, aucun signe de la jeune femme. Il y avait un monde fou. Tout le monde travaillait, il fallait fournir la quantité de poissons pour éviter toute rupture de stock. En ce jour si particulier du noir vendredi, le port ressemblait à une fourmilière où chaque individu s’affaire à une tâche précise. La productivité de ces hommes était impressionnante. Il continua de chercher partout, il demanda aux travailleurs mais il n’avait pas le temps. Puis enfin, l’un d’eux décida enfin de prendre quelques instants pour Johnny. Il ne pouvait pas lui refuser, il avait tout de même pris en charge ces deux chats lorsque celui-ci était partit deux mois en mission. Il expliqua qu’il l’avait vu et qu’elle était accompagné de Rico le boulanger.
Johnny ne répondit rien et partit sur-le-champ. Il espérait que cette femme n’allait pas passer de l’aubergine au pain de campagne. Le boulanger n’y survivrait pas. Sur le chemin de la boulangerie, il vit les deux entrer dans un parc. Johnny ordonna à l’homme de partir. Il rouspétât mais Johnny n’était pas le genre de personne avec qui on a envie de négocier.
Notre héros expliqua toute son enquête et conclut par « Je sais ce que tu as fait. Tu agresses les habitants de cette île en leur faisant des choses perverses. Je suis ici pour mettre fin à ça. »
La jeune femme était surprise d’être découverte de la sorte et s’écria non sans émotion « Je suis pas venu ici pour souffrir OK ? Moi aussi j’ai été esclave ! ». Quelques sanglots se firent entendre. Johnny ne s’attendrit pas pour autant mais il voulait comprendre comment une personne ayant connu l’enfer de l’esclavage pouvait faire ces actes.
Johnny leva le ton et lui dit « Tu devrais avoir honte, toi ancienne esclave qui a la chance d’avoir la liberté ! Tu fais le choix de faire du mal. ». La femme rétorqua « Cesse de me faire la morale, la liberté n’existe pas. Je pensais commencer ma nouvelle vie lors de mon affranchissement. On voudrait tous être comme toi. On a tous en nous quelque chose de Johnny Joe ! Passer son temps à aider les autres mais ce n’est pas ça la vie ! Je suis tout de suite tombée dans les mains d’un affreux personnage. Il m’a obligée à offrir mon corps, ce que tu as vu fait à ces hommes est juste une prestation pour laquelle ils payent. Mais je ne veux plus, je suis épuisée. J’ai décidé donc de me rebeller et leur offrir un supplément à mon service. Le supplément Hôpital ! »
Cette femme semblait perdre la raison. Elle avait besoin d’aide. Johnny ne pouvait pas fermer les yeux. Il se devait de l’aider. Il apprit que Mary rencontrait son oppresseur tous les soirs dans une ruelle pour lui donner sa part d’argent. JJ préparait son plan avec son jet de pièce habituel. Cela lui permettait de mieux réfléchir.
La nuit était tombée. Mary attendait à son point de rendez-vous. Le criminel allait arriver d’une minute à l’autre. La lune était pleine et éclairait merveilleusement bien. Johnny était caché dans une poubelle. La légère ouverture du couvercle lui permettait d’avoir en vue la belle Mary. On ne sait pas si les vapeurs de détritus et poissons pourris lui faisaient cet effet mais il commença à songer au charme que pouvait avoir cette femme. Il se reprit immédiatement lorsque l’homme arriva pour récupérer son argent. Il allait prendre l’argent que lui tendait Mary quand soudain JJ passa entre les deux et vola l’argent. Il ne courrait pas à pleine vitesse sinon il était sûr que la poursuite aurait été de courte durée.
Nos protagonistes arrivaient au niveau du port. Johnny était arrivé au bout, il ne pouvait plus fuir, bloqué entre la mer et son poursuivant. L’homme s’approchait en étant vigilant. JJ esquissa un sourire - était-il en train de penser à Mary ? Pas le moins du monde, c’était en fait un signe envoyé à Jam pour lui signaler de couper la corde. Celle-ci maintenait une caisse permettant d’y mettre un humain. Elle fit un bruit assourdissant en tombant. L’homme se retourna, Johnny saisit cette chance et envoya un coup de pied sauté. Il tomba dans la caisse. Il ferma aussitôt celle-ci à l’aide de clous.
Le plan s’était déroulé comme sur des roulettes et l’homme allait être envoyé sur une île lointaine. Mary courra dans les bras de Johnny pour le remercier, il ne savait pas comment l’expliquer mais il avait ressenti des fourmis dans le ventre. L’homme n’avait pas dit son dernier mot, la caisse céda à la suite à un coup de tête mis avec violence. Le plan avait permis d’éviter l’affrontement mais là, il n’était plus possible de faire machine arrière car le vil personnage avait compris la complicité de Mary. Le combat n’allait pas être équitable. Johnny se faisait complètement dominer. Une rafale de coups pleuvait sur lui. Tout allait beaucoup trop vite pour lui. Il y mettait le corps mais malheureusement ce n’était pas suffisant.
Quelques instants plus tard, il se retrouva à genoux, tête baissée, le visage tuméfié et du sang ruisselait de son visage. L’homme déclara à JJ « Tu m’as fait assez perdre mon temps, dorénavant tu es à moi. On me dit que tu voles pour te nourrir et bien maintenant tu vas voler pour moi. »
Johnny se rebella « Jamais ! ». Pour assoir son autorité l’homme mis son pied sur le visage de notre héros et l’écrasa contre les pavés du port. Les cris de douleurs se firent entendre. Sans une certaine arrogance, la brute ajouta « Tu es à mes ordres ! Esclave ! »
Cette phrase alluma une petite flamme à l’intérieur de Johnny. Il se rappela de toute son histoire et toutes les épreuves qu’il avait traversé. Il ne pouvait pas finir sous la houlette de cette ignoble personne. Plus les souvenirs s’amassaient et plus cette petite flamme prenait de l’ampleur. C’était désormais un feu ardent qui bouillonnait en JJ. Il se releva en tournant sur lui-même. Il sauta de rage sur l’individu. Le combat n’avait plus la même physionomie. Les coups étaient lancés de part et d’autre. Johnny pris l’ascendant sur son adversaire. Les coups étaient de plus en plus lourds sur les os de son adversaire.
Il était au bord de la mort, inconscient quand Johnny reprit ses esprits. Il fallait trouver un moyen de l’empêcher de nuire. Il reprit sa pièce et resta un long instant silencieux. Jam et Mary le regardaient. Ils avaient compris qu’il serait inutile de lui parler. Soudainement, Johnny dit « Une feuille et un stylo ». Les deux étaient interloqués et Mary fit signe à Jam de se dépêcher !
Le temps de faire l’aller-retour. JJ écrivit une lettre permettant d’établir un lien entre cet homme et des dangereux pirates qui étaient recherchaient. Le genre de pirates où il suffisait juste de dire leurs noms pour vous mettre derrière les barreaux pour une semaine d’interrogatoire. Il le mit dans ses affaires. Il savait que lorsque les secours viendraient, ils fouilleraient pour connaître l’identité de la victime. Sur ce coup, le plan s’était déroulé comme prévu. L’homme se fit soigner et une escorte de marines l’attendait à sa sortie.
Nos trois personnages étaient assis sur le rebord du port. Leurs pieds frôlaient l’eau. Ils pouvaient enfin souffler un peu. Johnny se devait de profiter de cette accalmie car les jours et mois qui allaient suivre ne seraient pas de tout repos. Sa journée l’avait mis à l’épreuve. Il en savait un peu plus sur lui-même et il s’était fait deux nouveaux amis.
Informations IRL
• Prénom : Rémi
• Age : 23 ans
• Aime : Le sport et les barbecues
• N'aime pas : Les épinards
• Personnage préféré de One Piece : Zorro
• Caractère : Drôle et concis
• Fait du RP depuis : Aujourd’hui
• Disponibilité approximative : Les soirées de la semaine ou en cours
• Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à mon copain Ragnar
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Johnny Joe le Mer 14 Mar 2018 - 20:49, édité 2 fois