L’aube venait d’éclaircir des flots relativement calmes, impactant de sa lumière orangée les moindres reflets de l’écume.
Patrocle regardait les vagues se fendre sous la poulaine, sur laquelle il était appuyé. C’était une matinée des plus reposante, le chant des volatils marins se mêlaient à l’émergence des voix de l’équipage. L’air était doux, remplis d’embrun iodé qui gonflait les poumons du jeune homme.
En voilà un moment agréable, assister à l’émergence d’un nouveau jour, en homme libre. Pouvoir à sa guise, toucher, embrasser le paysage environnant sans autres contraintes que le temps.
Patrocle se retourna, il compta… une dizaine d’hommes, s’affairant aux cordages, ajustant les voiles, faisant office de mire. Un monde qui lui était bien inconnu, cet univers tant complexe, la navigation. Sans doute lirait-il un livre sur le sujet. En tout cas, les efforts des marins bouillonnaient dans un alliage de techniques propre et de détermination. Patrocle était impressionné, mais il revenait à l’observation de sa destination.
Orange, cette ville porte bien son nom. Patrocle feuilleta le passage de son bouquin sur le sujet :
« Petit village paisible réputé pour sa culture d’oranges, connues comme les meilleurs de tout Est Blue. »
Il referma son manuel. Patrocle se rendait sur cette île dans le cadre de son apprentissage, certes plus ou moins autodidacte, en médecine. La médecine des plantes pour être plus exact, Patrocle avait pu lire les miracles de soins à base d’huile essentielle de fleurs d’oranger, et à ce titre, il allait se quérir des meilleurs.
Patrocle languissait ce moment depuis quelques jours, il voulait pouvoir découvrir les concoctions à réaliser à base de ce produit. Rien n’aurait été possible sans ce marchand amical à leur cause, Patrocle était sans le sous mais pouvait se vanter d’avoir des soutiens de civils bienveillants.
Enfin ! Il apercevait l’île. En effet, ce petit bout de terre perdu au milieu d’une mer paisible paraissait être une étoile dans l’immensité du ciel.
Il faisait beau, le Soleil réchauffait les peaux des hommes du navire, et surtout, gonflait le moral de Patrocle.
Le Soleil rendait à cette île une parfaite harmonie de couleurs, de grandes touches de vert encerclaient un point blanc, ce devait être le village, sa destination.
En se rapprochant, Patrocle pu apercevoir un vieux phare, non loin, portant les stigmates du temps et des tempêtes… il devait être à l’abandon. Les verres brisés, de la mousse barbue sur toute se façade, le doute n'était plus permis.
Plus intriguant encore, non loin du port se trouvait un grand bâtiment, tapissé d’échafaudages. Que construisait-il ? Une caserne?
Enfin, le bateau parvenait au port. Un port maigre mais agité, quelques pontons, permettant l’amarrage des navires, avançaient dans la baie.
L’effervescence des négociants et marchands formaient un bastringue ordonné, chacun avait un rôle.
On chargeait des caisses débordantes d’oranges, alourdissant peu à peu les quelques embarcations présentes. Des gens ordonnaient, d'autres courraient, il en avait même vu un uriner depuis son bateau, sur son collègue endormi dans des cordages du ponton plus bas. Tout ça en forçant l'hilarité de tous ses camarades bien entendu.
Patrocle pouvait deviner toute l’importance de ce commerce, qui, à première vue, attirait des hommes de tous les Blues.
Néanmoins, il n’était pas ici pour contempler les transactions marchandes d’un port. Il se dirigeait alors vers le cœur du village.
L’atmosphère était paisible, légère, des enfants jouaient dans les rues se faufilant dans les ruelles des maisons d’un blanc éclatant. En effet, le jeune homme remarquait cette blancheur reflétant les rayons d’un soleil matinal, tout était calme.
S'il avait à témoigner de l'esprit du lieu, son "genius loci", il ne ferait aucun doute que Patrocle soulignerait son atmosphère particulièrement paisible.
Le sol était pavé d’une pierre semblable à la couleur des maisons, cet amalgame de netteté donnait à la ville une magnifique enveloppe fraîche et reposante.
Patrocle qui regardait autour de lui, rendant les salutations des locaux, se dirigeait vers l’échoppe d’un apothicaire, contact permanent sur l’île d’un ami d’une connaissance, d’un admirateur de la cause… Il n’avait pas bien tout saisi mais sa venue avait été annoncée, et le but était proche.
C’était son point de départ sur l’île, marchant vers son objectif, Patrocle restait songeur : Il avait hâte d’apprendre à confectionner les soins décrient dans son livre.
Patrocle regardait les vagues se fendre sous la poulaine, sur laquelle il était appuyé. C’était une matinée des plus reposante, le chant des volatils marins se mêlaient à l’émergence des voix de l’équipage. L’air était doux, remplis d’embrun iodé qui gonflait les poumons du jeune homme.
En voilà un moment agréable, assister à l’émergence d’un nouveau jour, en homme libre. Pouvoir à sa guise, toucher, embrasser le paysage environnant sans autres contraintes que le temps.
Patrocle se retourna, il compta… une dizaine d’hommes, s’affairant aux cordages, ajustant les voiles, faisant office de mire. Un monde qui lui était bien inconnu, cet univers tant complexe, la navigation. Sans doute lirait-il un livre sur le sujet. En tout cas, les efforts des marins bouillonnaient dans un alliage de techniques propre et de détermination. Patrocle était impressionné, mais il revenait à l’observation de sa destination.
Orange, cette ville porte bien son nom. Patrocle feuilleta le passage de son bouquin sur le sujet :
« Petit village paisible réputé pour sa culture d’oranges, connues comme les meilleurs de tout Est Blue. »
Il referma son manuel. Patrocle se rendait sur cette île dans le cadre de son apprentissage, certes plus ou moins autodidacte, en médecine. La médecine des plantes pour être plus exact, Patrocle avait pu lire les miracles de soins à base d’huile essentielle de fleurs d’oranger, et à ce titre, il allait se quérir des meilleurs.
Patrocle languissait ce moment depuis quelques jours, il voulait pouvoir découvrir les concoctions à réaliser à base de ce produit. Rien n’aurait été possible sans ce marchand amical à leur cause, Patrocle était sans le sous mais pouvait se vanter d’avoir des soutiens de civils bienveillants.
Enfin ! Il apercevait l’île. En effet, ce petit bout de terre perdu au milieu d’une mer paisible paraissait être une étoile dans l’immensité du ciel.
Il faisait beau, le Soleil réchauffait les peaux des hommes du navire, et surtout, gonflait le moral de Patrocle.
Le Soleil rendait à cette île une parfaite harmonie de couleurs, de grandes touches de vert encerclaient un point blanc, ce devait être le village, sa destination.
En se rapprochant, Patrocle pu apercevoir un vieux phare, non loin, portant les stigmates du temps et des tempêtes… il devait être à l’abandon. Les verres brisés, de la mousse barbue sur toute se façade, le doute n'était plus permis.
Plus intriguant encore, non loin du port se trouvait un grand bâtiment, tapissé d’échafaudages. Que construisait-il ? Une caserne?
Enfin, le bateau parvenait au port. Un port maigre mais agité, quelques pontons, permettant l’amarrage des navires, avançaient dans la baie.
L’effervescence des négociants et marchands formaient un bastringue ordonné, chacun avait un rôle.
On chargeait des caisses débordantes d’oranges, alourdissant peu à peu les quelques embarcations présentes. Des gens ordonnaient, d'autres courraient, il en avait même vu un uriner depuis son bateau, sur son collègue endormi dans des cordages du ponton plus bas. Tout ça en forçant l'hilarité de tous ses camarades bien entendu.
Patrocle pouvait deviner toute l’importance de ce commerce, qui, à première vue, attirait des hommes de tous les Blues.
Néanmoins, il n’était pas ici pour contempler les transactions marchandes d’un port. Il se dirigeait alors vers le cœur du village.
L’atmosphère était paisible, légère, des enfants jouaient dans les rues se faufilant dans les ruelles des maisons d’un blanc éclatant. En effet, le jeune homme remarquait cette blancheur reflétant les rayons d’un soleil matinal, tout était calme.
S'il avait à témoigner de l'esprit du lieu, son "genius loci", il ne ferait aucun doute que Patrocle soulignerait son atmosphère particulièrement paisible.
Le sol était pavé d’une pierre semblable à la couleur des maisons, cet amalgame de netteté donnait à la ville une magnifique enveloppe fraîche et reposante.
Patrocle qui regardait autour de lui, rendant les salutations des locaux, se dirigeait vers l’échoppe d’un apothicaire, contact permanent sur l’île d’un ami d’une connaissance, d’un admirateur de la cause… Il n’avait pas bien tout saisi mais sa venue avait été annoncée, et le but était proche.
C’était son point de départ sur l’île, marchant vers son objectif, Patrocle restait songeur : Il avait hâte d’apprendre à confectionner les soins décrient dans son livre.
Dernière édition par Patrocle le Ven 16 Mar 2018 - 16:41, édité 1 fois