Flamme
• Pseudonyme : Flammèche
• Age : 22 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humaine
• Métier : Navigatrice
• Groupe : Civil
• Age : 22 ans
• Sexe : Femme
• Race : Humaine
• Métier : Navigatrice
• Groupe : Civil
• But : Aller au gré du vent
• Équipement : Un petit bateau avec cabine (de quoi faire dodo et jeter des trognons de pommes), un sac à dos avec quelques fringues de rechange
Codes du règlement :
• Équipement : Un petit bateau avec cabine (de quoi faire dodo et jeter des trognons de pommes), un sac à dos avec quelques fringues de rechange
- Spoiler:
Codes du règlement :
Description Physique
Jolie ? Oui, peut-être je le suis. Ce n'est pas un but en soi pour moi.
Mes longs cheveux roux par exemple, je ne les entretiens pas par vanité mais pour garder cachée, lorsque c'est possible, une large cicatrice de brûlure sur le côté gauche de mon visage. Le vent, parfois, les soulèvent, et j'ai donc la manie de les plaquer fréquemment sur ma joue. Les gens n'ont pas besoin de savoir. Je suis plutôt grande et filiforme par rapport aux autres femmes de l'île, j'ai une peau d'albâtre que maculent de très nombreuses tâches de rousseur, d'autant plus visibles que le soleil darde ses rayons sur moi.
Je suis maigre, peu musclée malgré mes nombreuses heures de natation et mes heures, encore plus conséquentes, de navigation. Je ne crois pas être très remarquable dans une foule. Enfin... Quand je cache mes cheveux sous un bonnet opaque, et qu'il fait noir de préférence. Encore mieux, je ne suis pas remarquée lorsque je ne suis pas dans cette foule. Un grand talent.
Des dents du bonheur, souvent visibles car je souris beaucoup, et des yeux ardents complètent mon portrait... Mes yeux perturbent souvent mon entourage. Ils sont marrons clairs, avec des paillettes dorées. Selon la luminosité, ils peuvent être très sombres, ou flamboyants, selon. Je ne les aime personnellement pas trop, ils me rappellent trop le feu. Heureusement, je ne croise pas souvent mon propre regard. Les autres, eux, semblent plutôt les trouver beaux, intriguant tout du moins, anormaux. L'ensemble est-il flatteur ? Bof...
Et vous, que verrez-vous lorsque vous me rencontrerez ?
Description Psychologique
Je me rappelle l’entretien d’embauche que j’avais passé pour rentrer dans la librairie du port. Je voulais me faire de l’argent pour m’acheter un petit bateau, et des cartes. Des livres aussi. Bref, j’avais besoin de gagner un peu ma vie. Le patron, un type sympa d’ailleurs, que je connaissais depuis que j’étais toute petite, m’avait demandé de lui citer trois de mes qualités, et trois de mes défauts. Comme je suis un peu fière, j’avais trouvé bien plus facile de citer les points positifs de ma personnalité. J’avais donc commencé par-là : je suis quelqu’un d’assidue. Les obstacles ne me font pas peur, je crois qu’au contraire, ils me stimulent. Lorsque j’ai un but, je fais tout pour l’atteindre. Et il est rare que je loupe mon objectif. Je suis quelqu’un d’avenant, j’aime sincèrement l’humanité. Je fais confiance très vite à ceux qui m’entourent, et pour moi, rien ne vaut plus cher qu’un rire sincère. La vie est trop courte pour ne pas essayer de la rendre agréable à tous.
Le libraire avait bien entendu très vite compris que j’étais également ambitieuse, que la modestie n’était pas toujours mon fort et que j’avais le caractère bien trempé. Mais outre ces petites considérations banales, il y a bien plus à dire sur moi. Je ne me suis jamais laissée embêtée par mes différences physiques lorsque j’étais enfant, et j’ai accepté, avec plaisir, le surnom que l’on m’avait donné à l’époque : « Flamme ». Je crois que ça me faisait du bien de penser que, après la tragédie qui avait eu lieu, le feu pouvait aussi être quelque chose de bénéfique, de vivant. Une chaleur, un bien-être, qui palpite sous ma peau blanche. Je n’ai pourtant jamais vraiment pardonné à cet élément, qui me fait encore, il faut bien l’avouer, très peur. Indomptable, insoumis, mais essentiel. Comme la vie d’un certain point de vu. Si vous voulez le connaître, mon vrai patronyme est Pauline Shepherd. Mon nom de famille est assez commun dans la région, puisqu’il y a énormément de bergers.
Ah, et je ne vous l’ai peut-être pas dit ? J’adore les pommes !
Biographie
Les gens normaux restent chez eux, auréolés d'un bien-être qui n'appartient qu'à eux. Pourquoi foutre le camp quand t'as déjà tout ce qu'il te faut chez toi ?
Le voyage que je veux entreprendre, que ce soit bien clair, je le fais pour moi. Je suis pas normale mais allez pas non plus vous imaginer que je suis extraordinaire, que j'ai une destinée incroyable. Parce que ce n'est pas le cas. Enfin, c'est pas ce qui est prévu. Même si c'est vrai que y'a pas grand chose de prévu. Bref. Je vais où le vent me porte, comme une feuille, au gré du vent. Et ce matin, le vent souffle drôlement fort.
Je suis née sur la même île où j'ai grandi, comme une plante bien nourrie et vivace. L'île de Tanuki, un havre de paix, surtout habité par les moutons. Une charmante petite ferme, baignée de soleil, une petite crique abritée et un chemin de terre menant à un port mignonnet. Bref, un endroit paradisiaque. Mon père et ma mère s'aimaient raisonnablement, ni trop, ni trop peu, dans une bonne entente d'anciens camarades. Non, je ne suis pas détraquée, je n'ai pas une famille de pourris. Je me rappelle les sourires et les cris de joie dans la cour, lorsque le soleil se couchait sur les blés dorés et qu'une douce odeur de pain chaud sortait de la fenêtre de la cuisine. De mon frère me poussant dans la carriole, toujours, toujours plus vite. Le vent soufflait doucement, faisant tournoyer ma chevelure rousse. Du bon appétit de mon père après une journée de tonte, lorsqu'il rentrait avec des mottes de laine fraîchement coupée dans les cheveux. Des mains douces de ma mère me débarbouillant le visage, lorsqu'il était maculé de framboises sauvages, qui poussaient à côté du potager. Jouer avec les agneaux nouveau-nés, et les nourrir au biberon quand c'était nécessaire.
Fugaces souvenirs.
Je vous l'ai déjà dit, les gens normaux n'aspirent pas aux aventures. Mon histoire n'est donc pas tout à fait aussi banale. Ni aussi heureuse. Mais elle n'est pas non plus incroyablement affligeante. C'est ma vie, avec tout ce qu'elle compte d'aléas, de tristesse, et de moments de joie. De ma famille, il ne reste qu'une photo, un peu brûlée sur les côtés. J'avais à peine sept ans lorsqu'ils ont péri dans un incendie. Ils, ça comprend ma mère, mon père et mon frère. Les flammes ont ravagé la ferme et personne n'a su comment j'avais fait pour y échapper. Moi-même je n'ai jamais pu me souvenir. Cette nuit-là, Max, le chien-berger, était affolé et avait couru jusqu'au port, hurlant à la mort. Intelligente bête. Les secours étaient évidement arrivés trop tard. En cette saison de sécheresse, la ferme avait cramé en pas deux. Et finalement une maman m'avait trouvée blottie dans les herbes folles, inconsciente, le visage un peu brûlé, mais indemne. Cette maman était devenue la mienne, le reste de ma famille vivant trop loin pour me prendre en charge. Adorable dame, soit dit en passant.
J'ai eu le droit à autant d'attentions que ses vrais enfants, ai été à l'école, pour apprendre à lire, à écrire, à compter. Je me suis passionnée pour la navigation. Une invitation au voyage...
Et aujourd'hui, je pars. Pour de bon. Bien sûr, cet endroit me manquera, mais je reviendrai. Je tiens trop à ma famille d'adoption pour ne plus jamais revenir les voir, surtout le petit Kilian, qui est vraiment adorable du haut de ses dix ans. Mon sac est prêt depuis longtemps, je le jette donc sur mon épaule. Hier j'ai chargé ma coque de noix de quelques provisions, pas besoin d'en faire des tonnes, je ne vais pas commencer par un voyage de 10 jours en pleine mer. Je referme la porte de ce qui a été ma chambre pendant des années avec un petit pincement au cœur, vite remplacé par l'excitation du départ. Oui, je veux partir. J'aspire à cela depuis des années, je ne dois pas avoir de regrets. Et pourtant, en voyant ma mère, les p'tiots, mon père et même les grands dans la cuisine, m'attendant, je dois dire que c'est pas facile. Ils savaient que je partirai aujourd'hui, évidemment. Ils me connaissent trop bien. Je sers les dents en posant un bisou léger sur les joues des plus jeunes, plus je dis au revoir aux grands, et me tourne vers ma mère.
Tiens, pour ton voyage, dit-elle en me tendant un paquet.
Je l'ouvre et découvre un superbe pull en laine d'Angora, incroyablement doux, magnifique, rouge éclatant. Elle l'a tricoté elle-même. Je fonds en larme en la serrant fort contre moi. Je fais plus d'une tête de plus qu'elle. Mon père nous rejoins dans l'étreinte, puis toute la famille. On pleure tous beaucoup. Kilian gémit.
Tu reviendras, hein ? Pauline, dis, tu reviendras ?
Il renifle largement, et écrase son nez tout morveux sur sa manche. Adorable. Je me penche et lui sourit à travers mes larmes.
Bien sûr, et je vous raconterai toutes mes aventures ! Je te promets de vous écrire souvent, d'accord ?
Il hoche la tête, et enfin je m'en vais. Ma volonté a failli fléchir un instant face à ce petit bonhomme, mais j'ai tenu bon. Que l'aventure commence.
Le voyage que je veux entreprendre, que ce soit bien clair, je le fais pour moi. Je suis pas normale mais allez pas non plus vous imaginer que je suis extraordinaire, que j'ai une destinée incroyable. Parce que ce n'est pas le cas. Enfin, c'est pas ce qui est prévu. Même si c'est vrai que y'a pas grand chose de prévu. Bref. Je vais où le vent me porte, comme une feuille, au gré du vent. Et ce matin, le vent souffle drôlement fort.
Je suis née sur la même île où j'ai grandi, comme une plante bien nourrie et vivace. L'île de Tanuki, un havre de paix, surtout habité par les moutons. Une charmante petite ferme, baignée de soleil, une petite crique abritée et un chemin de terre menant à un port mignonnet. Bref, un endroit paradisiaque. Mon père et ma mère s'aimaient raisonnablement, ni trop, ni trop peu, dans une bonne entente d'anciens camarades. Non, je ne suis pas détraquée, je n'ai pas une famille de pourris. Je me rappelle les sourires et les cris de joie dans la cour, lorsque le soleil se couchait sur les blés dorés et qu'une douce odeur de pain chaud sortait de la fenêtre de la cuisine. De mon frère me poussant dans la carriole, toujours, toujours plus vite. Le vent soufflait doucement, faisant tournoyer ma chevelure rousse. Du bon appétit de mon père après une journée de tonte, lorsqu'il rentrait avec des mottes de laine fraîchement coupée dans les cheveux. Des mains douces de ma mère me débarbouillant le visage, lorsqu'il était maculé de framboises sauvages, qui poussaient à côté du potager. Jouer avec les agneaux nouveau-nés, et les nourrir au biberon quand c'était nécessaire.
Fugaces souvenirs.
Je vous l'ai déjà dit, les gens normaux n'aspirent pas aux aventures. Mon histoire n'est donc pas tout à fait aussi banale. Ni aussi heureuse. Mais elle n'est pas non plus incroyablement affligeante. C'est ma vie, avec tout ce qu'elle compte d'aléas, de tristesse, et de moments de joie. De ma famille, il ne reste qu'une photo, un peu brûlée sur les côtés. J'avais à peine sept ans lorsqu'ils ont péri dans un incendie. Ils, ça comprend ma mère, mon père et mon frère. Les flammes ont ravagé la ferme et personne n'a su comment j'avais fait pour y échapper. Moi-même je n'ai jamais pu me souvenir. Cette nuit-là, Max, le chien-berger, était affolé et avait couru jusqu'au port, hurlant à la mort. Intelligente bête. Les secours étaient évidement arrivés trop tard. En cette saison de sécheresse, la ferme avait cramé en pas deux. Et finalement une maman m'avait trouvée blottie dans les herbes folles, inconsciente, le visage un peu brûlé, mais indemne. Cette maman était devenue la mienne, le reste de ma famille vivant trop loin pour me prendre en charge. Adorable dame, soit dit en passant.
J'ai eu le droit à autant d'attentions que ses vrais enfants, ai été à l'école, pour apprendre à lire, à écrire, à compter. Je me suis passionnée pour la navigation. Une invitation au voyage...
Et aujourd'hui, je pars. Pour de bon. Bien sûr, cet endroit me manquera, mais je reviendrai. Je tiens trop à ma famille d'adoption pour ne plus jamais revenir les voir, surtout le petit Kilian, qui est vraiment adorable du haut de ses dix ans. Mon sac est prêt depuis longtemps, je le jette donc sur mon épaule. Hier j'ai chargé ma coque de noix de quelques provisions, pas besoin d'en faire des tonnes, je ne vais pas commencer par un voyage de 10 jours en pleine mer. Je referme la porte de ce qui a été ma chambre pendant des années avec un petit pincement au cœur, vite remplacé par l'excitation du départ. Oui, je veux partir. J'aspire à cela depuis des années, je ne dois pas avoir de regrets. Et pourtant, en voyant ma mère, les p'tiots, mon père et même les grands dans la cuisine, m'attendant, je dois dire que c'est pas facile. Ils savaient que je partirai aujourd'hui, évidemment. Ils me connaissent trop bien. Je sers les dents en posant un bisou léger sur les joues des plus jeunes, plus je dis au revoir aux grands, et me tourne vers ma mère.
Tiens, pour ton voyage, dit-elle en me tendant un paquet.
Je l'ouvre et découvre un superbe pull en laine d'Angora, incroyablement doux, magnifique, rouge éclatant. Elle l'a tricoté elle-même. Je fonds en larme en la serrant fort contre moi. Je fais plus d'une tête de plus qu'elle. Mon père nous rejoins dans l'étreinte, puis toute la famille. On pleure tous beaucoup. Kilian gémit.
Tu reviendras, hein ? Pauline, dis, tu reviendras ?
Il renifle largement, et écrase son nez tout morveux sur sa manche. Adorable. Je me penche et lui sourit à travers mes larmes.
Bien sûr, et je vous raconterai toutes mes aventures ! Je te promets de vous écrire souvent, d'accord ?
Il hoche la tête, et enfin je m'en vais. Ma volonté a failli fléchir un instant face à ce petit bonhomme, mais j'ai tenu bon. Que l'aventure commence.
Test RP
Je borde la voile en tirant fermement sur le bout, me laissant griser par la sensation de vitesse et le vent qui fait danser mes cheveux lâchés. Même si sur terre j’essaye plutôt de camoufler ma touffe lorsque je ne suis pas en coin connu, lorsque je suis en mer, je me laisse vivre. Je jette un trognon de pomme dans ma cabine, où il y en a déjà un bon paquet pourrissant. Je ne suis pas descendue de mon bateau depuis que j’ai quitté Tanuki et ma famille, je tiens mon cap, me fiant aux étoiles, lorsqu’il n’y a pas trop de nuages, et au soleil.
Le premier endroit que je souhaite visiter, c’est le royaume de Luvneel. J’ai beaucoup entendu parler de cette île, grâce aux marchands qui passaient chez moi. Mon premier cap est TaraLuvneel. J’en rêvais quand j’étais gamine, on me promettait des bonbons et de merveilleuses attractions. J’ai trop hâte. Et puis j’ai plus beaucoup de provisions. Ouais, ça compte aussi beaucoup dans mon impatience, pas à dire. Un rayon de soleil perce à travers la large couverture nuageuse, faisant jouer des reflets aveuglants à la surface. L’eau est ridée, à cause du vent mais il n’y a pas trop de vagues. J’apprécie ça. J’ai essuyé une petite tempête juste après avoir quitté mon pays, mais rien de très grave, y’a pas eu de dégâts et je suis une bonne navigatrice. Enfin, je crois !
Ma destination se profile à l’horizon. Tant mieux. Je sifflote tranquillement en profitant des derniers milles nautiques qu’il me reste à parcourir.
J’ai l’estomac plein, ma peau est complétement tendue. Trop de bonbons, trop de boissons, trop de chocolat. Trop de sucre, ça me sifflerait presque dans les oreilles, mais en même temps je me sens hyper bien. J’ai laissé mon fier rafiot dans une crique, accroché à un débarcadère. Il est au top, je n’ai pas payé trop cher comme j’ai débarqué un peu à l’écart de ille. Sinon, s’amarrer en plein centre comme c’est très touristique comme coin, ça coûte une blinde. Bref, j’me pose dans le sable, sur la plage à côté de mon rafiot. Je me sens encore comme en mer, avec le roulis et tout. Bref, comme dans mon hamac. Je m’endors.
Je me tourne sur la gauche en grognant. J’ai un peu froid mais mon ventre est toujours plein. J’ai pas envie d’ouvrir les yeux, mais je vais bien devoir me lever un jour. Une de mes paupières, puis l’autre. Je clignote, éblouie par la lumière. La vache. J’ai dû m’assoupir finalement. Bon. Aller. Je me redresse sur mes coudes, et je me lève, gauchement. Trop de sable sur moi. Je me secoue un peu ce qui a le mérite de me réveiller. Ça va. J’me sens mieux, j’ai quand même eu le temps de digérer un peu, pourtant ça fait peu de temps que je suis là. Tant mieux. Je marche tranquillement jusqu’à mon bateau, rentre dans la cabine. Je suis claquée mais… Mais y’a un truc étrange. Très étrange. On dirait que mon petit abri est rangé. Ça c’est pas normal, parce que normalement c’est le bordel. J’ouvre les placards, rien. Plus rien. Cambriolée. Le premier jour. Je suis vraiment naïve. Bêbête. Crédule. J’aime les humains. Fais chier. Faut que je retrouve mes affaires, surtout mon pull, celui que ma mère m’a tricotée.
Je pense pas que quelqu’un aurait été fouiné ma coque de noix. Ca semble trop bizarre, surtout sur un ponton, au milieu d’autres bateaux bien plus sympas et chers que le mien. La capitainerie fait pas trop son travail, ce qui ne me plait pas. Ils sont censés empêcher les gens n’ayant rien à faire là d’être là justement. Et dire que je les ai payé pour ça ! D’ailleurs… Je soulève une planche à laquelle il manque deux clous, sur la gauche près d’une petite table de chevet et… Miracle ! Mes sous sont encore là ! Il n’y a pas grand-chose évidement, mais ce sont mes économies, et comme j’ai pas envie de me mettre à travailler tout de suite, je préfère les garder en sécurité… Dire que je pensais que c’était le cas de mon bateau… Je secoue la tête, remets le magot à sa place -de toute façon mon chez-moi a déjà été visité- et file à la capitainerie. Je toque vigoureusement à la lourde porte de bois. Fermée. Pas de réponses. Ca me saoule rapidos, je contourne et trouve une fenêtre. Non, y’a personne. Super, j’ai vraiment gaspillé mon argent dans l’affaire !
Je tourne les talons et tombe sur une petite vieille à l’aspect sympathique. Elle me lance un regard interrogateur.
Vous cherchez quelqu’un jeune fille ?
Oui, j’aimerai trouver le responsable de ce port, j’ai deux mots à lui dire.
Ah mais ma petite ! Où étiez vous donc ces dernières heures ? C’est qu’il est parti aider les soldats.
Les soldats ?!
Bah oui, les animaux se sont échappés du zoo. Même que c’est un sacré bazar en ville. Moi j’suis partie, pas trop envie de me retrouver face à un lion…
Aaaaah… Et vous auriez pas vu un type un peu louche traîner dans le coin ? On m’a volé pas mal d’affaires, dans mon bateau.
Oh non ma p’tite, par contre je pense pas que ce soit un quelqu’un qui vous ai volé. Moi de c’que je sais, les singes sont particulièrement chapardeurs en cette saison, c’est celle des amours ! Ils veulent offrir un cadeau à leur dulcinée j’dirais.
Oh ! Vraiment ? Je laisserai pas mon pull à une femelle chimpanzé, hors de question !
Je vous conseillerai d’aller voir dans la forêt, c’est pas la première fois qu’ils s’échappent, et c’est sans doute pas la dernière. Ils retournent souvent dans leur habitat naturel.
Je salue et remercie la dame, avant de m’éloigner en courant. La forêt. Des animaux voleurs. Je crois que ma première lettre à ma famille sera très remplie ! Après quelques minutes à un rythme soutenu, je suffoque, et suis obligée de m’arrêter. Il faut vraiment que je m’entraine un peu, pour être plus sportive. Maintenant que je vis seule, et sur la mer qui plus est, j’ai intérêt d’apprendre à me défendre. Tous les êtres humains ne sont pas des tendres, et j’ai pas envie de me faire casser la gueule. Ou pire, qu’on me vole mon pull. Je repars plus tranquillement cette fois. Il fait vraiment beau aujourd’hui, et cette île est très agréable. Je crois que je vais rester encore un peu ici.
J’arrive à la forêt. J’écoute attentivement et entend les singes qui couinent pas loin. Bingo. Merci mamie. A pas de loups, je m’approche juste à temps pour voir une madame singe refuser dédaigneusement mon superbe pull. Le prétendant refoulé le jette à terre, visiblement dégouté. Il en profite aussi pour se délester de toutes mes affaires. Sale guenon, aucun goût pour les belles affaires ! Cela dit, l’aventure tourne plutôt à mon avantage. Je peux tout récupérer sans effort, et ça, c’est plutôt cool. Tiens-le-toi pour dit, destin, j’ai une chance épatante !
Informations IRL
Reroll de Kana Suu - Sedna A. Seewish après un peu plus d'un an d'absence
• Prénom : Lisa
• Age : 22 ans
• Aime : Le chocolat, les moutons en peluche et... le chocolat
• N'aime pas : Tout ce qui n'est pas du chocolat.
• Personnage préféré de One Piece : Chopper
• Caractère : Je suis occupée. Non, ça c'est pas du caractère. Ok. Je suis une tête de mule. J'adore le chocolat. J'aime bien les moutons en peluche. Euh... J'essaye d'avoir de l'humour ? Et j'aime aussi les chaussettes propres. Mais si les tiennes sont sales, t'inquiète pas, je suis pas méchante non plus, je mords pas.
• Fait du RP depuis : Pas si longtemps que ça en cumulé, mais sur une dizaine d'années sinon
• Disponibilité approximative : Spasmodique
ONE PIECE REQUIEM
Dernière édition par Flamme le Jeu 24 Mai 2018 - 19:01, édité 14 fois